Le vendredi 16 juin 2023, une délégation de chefs d'Etats africains et de représentants des présidents absents se sont rendus en Ukraine pour tenter de négocier des pourparlers de paix entre la Russie et l'Ukraine. Après l'étape de l'Ukraine, ils ont été reçus à St Pétersbourg par le président russe le samedi 17. Qui sont ces présidents qui portent le message de la paix dans ce conflit en Europe, alors que leur continent est la terre de prédilection des guerres nombreuses et oubliées ? D'où parlent ces messagers de la paix ? Qui représentent-ils ? Quelles sont les chances de succès de ces pèlerins de la paix ?
C'est sous une pluie de drones lancés sur Kiev par l'armée russe, que les présidents Cyril Ramaphosa d'Afrique du sud, Azali Assoumani des Comores et président en exercice de l'Union africaine, Hakainde Hichilema de Zambie et Macky Sall du Sénégal ont été accueillis dans la capitale ukrainienne. Ils sont accompagnés des représentants des présidents égyptien, ougandais et congolais qui ont fait défection à la dernière minute. Cette absence de ces trois chefs d'Etat pressentis et surtout celle de celui qui serait à l'origine de l'initiative, le Congolais Sassou Nguesso fragilise la démarche et la prive du poids du nombre comme expression d'une volonté commune.
La présence du président en exercice de l'Union africaine n'a pas empêché l'organisation de signaler que cette initiative n'est pas la sienne et que ces chefs d'Etat ne parlaient pas en son nom. Si ce n'est pas un désaveu, ce n'est pas un soutien non plus pour ces partisans de la paix qui n'auront pas réuni tous les suffrages pour leur voyage.
Encore un signe de la complexité des temps et des divergences de points de vue sur cette guerre Russie-Ukraine qui force les Etats africains à s'aligner sur l'un ou l'autre des belligérants, abandonnant l'ancien dogme du non alignement qui avait cours au temps de la guerre froide. Sur le conflit, l'Afrique n'a pas voté ensemble à l'ONU, certains pays se sont abstenus, et d'autres ont condamné l'agression de l'Ukraine. La majorité des pays a estimé que pour une fois que c'est une guerre en dehors du continent, il ne fallait pas se chercher des problèmes et avoir le sort de l'herbe entre des éléphants qui se battent, en s'abstenant. Mais d'où vient alors cette envie d'aller agiter des drapeaux blancs entre les frères ennemis qui se battent ?
Cette initiative de jouer aux médiateurs a des dessous économiques comme le blé et les engrais dont les deux pays en guerre sont les plus grands producteurs et fournisseurs du continent africain. Surtout que l'on apprend que le monsieur bon office du président congolais qui a préparé le voyage des présidents est un homme d'affaires français spécialisé dans le négoce.
Il y a aussi une petite minorité qui rêve de voir l'Afrique jouer au médiateur dans un conflit à l'international. Mais ces rêves de grandeur et de supériorité vont se briser sur les réalités du conflit où ni l'Ukraine ni la Russie ne voient en l'Afrique un partenaire de poids pouvant influencer leurs décisions. Même si toutes les initiatives de paix sont bonnes à prendre, celle de ces chefs d'Etat africains a toutes les chances d'avoir le même sort que les précédentes.
Réponse de Kiev
Les visiteurs du jour ont eu droit à une visite à Boutcha dans la banlieue de Kiev que l'Ukraine propose à ses hôtes pour montrer l'horreur de la guerre. Les échanges avec le président ukrainien n'ont pas abouti à quelque chose de concret. Volodymyr Zelenskiy leur a dit que « Permettre une négociation avec la Russie maintenant, quand l'occupant est sur notre terre, signifie geler la guerre, geler la douleur et la souffrance ». En gros la Russie doit libérer les territoires occupés en Ukraine avant toute discussion. C'est le même message qui a été adressé à tous les médiateurs avant les chefs d'Etat africains. Pour qu'ils n'aient pas l'impression d'avoir fait le voyage pour rien, le président ukrainien les a invités à prendre part à un futur sommet sur la paix.
Du côté de Moscou
Poutine se trouvait à Saint Pétersbourg, l'ancienne capitale des tsars, pour le Forum économique mondial de Saint Pétersbourg qui, avant le conflit, était une attraction mondiale. C'est là qu'il a reçu les chefs d'Etat africains qui ont donné des couleurs à cet évènement. Au nom de ses pairs, le président sud- africain a dit : « Nous souhaitons que cette guerre prenne fin ». Le président comorien Azali Assoumani a ajouté : « Nous sommes là pour convaincre les deux pays d'emprunter le chemin du dialogue ».
Poutine a traité les médiateurs africains d'amis et leur approche d'équilibrée, mais au final c'est une belle langue de bois russe qui dit : « Nous sommes ouverts à un dialogue constructif avec ceux qui souhaitent la paix basée sur les principes de la justice et de la prise en compte des intérêts légitimes des parties ». Ce n'est pas cette fois que l'on dira que l'Afrique a apporté la paix ou obtenu un cessez le feu. Même sur les céréales, les Russes ont rejeté la faute sur les ukrainiens.
L'histoire retiendra que l'Afrique a aussi tenté d'apporter la paix dans un conflit qui concerne les Européens et qui est devenu une affaire mondiale, même si la guerre n'est pas encore mondiale. D'une affaire que le maître du Kremlin pensait que ce serait une petite promenade de santé de ses troupes pour aller corriger un petit insolent qui ne veut pas rester dans les rangs, le conflit s'éternise et mobilise l'Europe ainsi que l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord).
C'est une nouvelle forme des guerres de procuration, auxquelles les superpuissances Etats unis- URSS se livraient au temps de la guerre froide. Mais cette fois, les données ont changé du côté de l'URSS. La Russie est en train de perdre son rang avec cette guerre. La Chine boit son petit lait en voyant que les Russes, les Américains et les Européens sont en train de se faire la guerre et d'épuiser économiquement leurs forces. Cette guerre fait des heureux, les capitalistes européens et américains qui vendent des pièces à la Russie, malgré l'embargo contre elle.
Sana Guy
Lefaso.net
L'Aid El Kébir ou fête de la Tabaski sera célébrée le mercredi 28 juin 2023 au Burkina Faso. Cette information a été donnée par la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) via un communiqué datant du 19 juin 2023. Bons préparatifs de la fête du mouton à la communauté musulmane.
Cette année encore, le Mini Fespaco de Vienne présente pour la 4ème fois des films uniques sur les écrans viennois !
Des premières et des films primés seront projetés du 23 au 25 juin au Brunnenpassage et au cinéma Schikaneder, débutant le 22 Juin de 19:00 -20:45 (TU) par une soirée thématique à Afrieurotext , Lassallestrasse 20/3, 1020 Vienne.
Tous les films – voir synopsis – proviennent de la sélection officielle du célèbre Festival panafricain du cinéma et de la Télevision de Ouagadougou, Burkina Faso (FESPACO).
Grâce à des discussions avec les réalisateurs/trices, qui seront connectés via Zoom, le public viennois aura un aperçu du monde des films et de leurs producteurs/trices
La musique africaine avec Adama Dicko et DJ Taff ainsi que la cuisine africaine seront des points forts supplémentaires.
Talks/mit/ with/avec :
Francoise Ellong-Gomez, Film maker, Buried Cameroon
Seydou Boundaone, Film maker, Le sermon des prophetes ( The sermon of prophets) , Burkina Faso
Tina Leisch ; Film maker, Journalist et activist, Austria
Maiga Fousseyni Film maker , Sira
IIke Nnaebue, ; Film maker No-U-Turn, Nigeria
Ellie Foumbi ; Film maker, Notre père le Diable (our father the Devil)
Moderation
Irène Hochauer-Kpoda
Invité de l'émission « Sur la brèche » de la télévision nationale, diffusée, ce dimanche 18 juin 2023, le défenseur des traditions africaines, Konomba Traoré, est resté égal à lui-même. « La bible et le coran n'ont rien appris à l'Afrique. Rien. Tout était déjà dans nos traditions. Les dix commandements étaient déjà dans nos traditions », a-t-il soutenu face à la journaliste Nathalie Kaoré.
Peu de Burkinabè le savent, mais dernière l'accoutrement de l'homme paré d'amulettes, se cache un administrateur civil de renom qui a servi comme sous-préfet-maire de Kaya, préfet à Kokologho sous la révolution. Konomba Traoré a même été secrétaire général de la mairie de Ouagadougou, et maire intérimaire entre décembre 1983 et avril 1984.
Trésor humain vivant, il est aussi un artiste musicien, chanteur, peintre, conteur. Il joue de plusieurs instruments traditionnels tels que le balafon, la kora, le donzongoni et le djembé. Konomba Traoré est lauréat du premier prix de conte et deuxième prix de peinture et de dessin organisé par le Cercle d'Activités littéraires et artistiques de Haute-Volta (CALAHV), créé par de grands noms comme Augustin Sondé Coulibaly, Nazi Boni, Sotigui Kouyaté, etc. Konomba Traoré a également remporté le deuxième prix de musique traditionnelle instrumentale à la Semaine nationale de la Culture (SNC) en 1986.
Invité à l'émission « Sur la brèche » de la télévision, l'homme de culture a confié que c'est grâce au capitaine Thomas Sankara qu'il est devenu ce qu'il est sur le plan artistique.
« J'étais préfet de Kokologho de 1984 à 1986. Un jour, le président Sankara m'envoie le recteur de l'académie des arts Benjamin Raya pour me dire de venir à Ouagadougou. Je viens et c'était pour me signifier que je serai détaché au ministère de la culture. Parce que je suis plus utile, disait-il, à la culture que dans le commandement. Pourquoi disait-il cela ? Il a dit qu'on peut sortir autant de préfets qu'on veut de l'ENAM pour remplacer Konomba, mais les artistes comme Konomba, disait-il, c'est une chance de les avoir. Sankara était un homme de culture, qui a aimé la culture et qui a mis l'accent sur la culture. Il m'a nommé directeur du centre national d'artisanat et d'arts. C'est juste sur instruction verbale qu'il l'a fait. Il n'y a eu aucun papier pour mon détachement au ministère de la culture », a raconté l'artiste, âgé de 76 ans.
Konomba Traoré tient son prénom du Konon, le fétiche de son père dont il serait la réincarnation. « Le Konon, c'est un fétiche redoutable du milieu sénoufo et bambara. Ce fétiche est partagé avec les populations bobo et d'autres cultures de l'Ouest. A ma naissance, personne ne m'a baptisé. On m'a directement appelé Konomba. Ma date de naissance, l'heure, mon avenir ont été prédits », a-t-il laissé entendre.
Fervent défendeur des pratiques religieuses traditionnelles, Konomba Traoré confie avoir eu à son adolescence le premier prix du catéchisme quand il était au lycée Ouézzin Coulibaly. « Il s'agissait d'aller nous faire baptiser à Nasso, un dimanche. J'ai demandé : “ Le baptême là, c'est pour faire quoi ? “. On m'a répondu que c'est pour changer de nom. On m'a dit de choisir un prénom et qu'on allait me baptiser. J'ai répondu qu'il n'y a pas de meilleur nom que Konomba. Depuis ce temps, je me suis révolté contre les cultures étrangères, contre les religions importées », s'exclame-t-il.
Selon Konomba Traoré, les Noirs sont actuellement dans l'erreur en embrassant les religions révélées qui ne leur auraient rien apporté de nouveau. « Avant l'arrivée de ces religions, comment vivaient les autres peuples de l'humanité ? Les grecs avaient leurs dieux, les phéniciens avaient aussi leurs dieux. Ces religions sont venues trouver l'Afrique avec une organisation merveilleuse. La bible et le coran n'ont rien appris à l'Afrique. Rien. Tout était déjà dans nos traditions. Les dix commandements étaient déjà dans nos traditions. Le noir n'est pas athée. Le noir croit en Dieu, mais c'est sa façon de l'atteindre qui est différente de celle des autres religions. Ces religions nous ont fait la force afin de nous faire croire que seuls leur mode d'accession à Dieu était le meilleur. Non ».
Konomba Traoré ne passe pas par quatre chemins pour qualifier le noir de « complexé et bête ». « Le noir a honte de sa culture. Personne ne veut s'afficher. C'est cela le problème. Les rares personnes qui n'ont pas honte comme nous, parlons. Les gens se cachent. Quand ça chauffe à Ouaga et qu'ils ne peuvent pas trouver de solutions dans les prières à l'église et à la mosquée, ils rejoignent le culte des ancêtres dans l'obscurité au village », révèle le chef Dozo. Et de prédire « Le jour où l'Afrique va se raviser et avoir sa propre religion, elle va dominer le monde ».
Lefaso.net
La Direction générale des impôts (DGI) a présenté officiellement le nouveau timbre fiscal « physico-numérique » de 200 FCFA le 23 mai 2023 lors d'une conférence de presse. Dans la même soirée, le président de la transition, Ibrahim Traoré, a rejeté le timbre en question parce qu'il est imprimé à l'étranger. Malgré la polémique autour du nouveau timbre, il se retrouve sur le marché. Qu'est-ce qui n'a pas marché ?
Après la conférence de presse du directeur général des impôts du 23 mai, plusieurs internautes sur les réseaux sociaux se sont indignés parce que le marché de la confection du timbre avait été confié à une entreprise française. Dans la soirée du même jour, le capitaine Ibrahim Traoré a rejeté le nouveau timbre fiscal imprimé à l'étranger, invitant ainsi les techniciens à proposer « une solution burkinabè ». Le président a instruit de résilier le contrat selon l'Agence d'information burkinabè (AIB).
Cependant le mardi 31 mai 2023, le nouveau timbre est disponible sur le marché. Aux alentours du tribunal de grande instance (TGI1) et du commissariat central de Ouagadougou, la plupart des revendeurs de timbres vendent le nouveau timbre. Aussi, aux alentours de certains commissariats des revendeurs vendent également les nouveaux timbres.
« Nous achetons nos timbres au Trésor public pour les revendre. Le nouveau timbre c'est au Trésor qu'on l'achète. Au Trésor, ils disent qu'il y avait un stock du nouveau timbre qui était arrivé. Donc il faut qu'ils vendent ça, avant de commencer à fabriquer le nouveau timbre ici au Burkina. Nous avons appris qu'ils ont demandé à l'entreprise française de venir s'installer au Burkina pour fabriquer les timbres. Et que si l'entreprise refuse, le marché sera confié à une entreprise burkinabè », explique un des vendeurs de timbres qui requiert l'anonymat.
Un autre vendeur a laissé entendre que « C'est le Trésor qui nous vend les nouveaux timbres. L'ancien se fait de plus en plus rare. Ils ont dit qu'à partir du 1er juin l'ancien ne sera plus sur le marché ».
L'on se demande pourquoi le timbre rejeté par le président se retrouve sur le marché ? Un stock du timbre était-il au Burkina Faso avant la conférence de presse du 23 mai ? Le contrat n'a-t-il pas été résilié ? Ou un consensus a été trouvé ? Contacté, le service de communication des impôts nous a renvoyé vers le gouvernement.
Rama Diallo
Lefaso.net
Photo d'illustration
Les familles Ziguizanga à Ouagadougou, Ouahigouya, Bobo Dioulasso, Paris, Londres
La famille Kizambo à Baskaré,
La famille Ouédraogo
La famille Nayire à Ouagadougou et Pô,
La famille Tapsoba à Ouagadougou
Les familles alliées :
Ouattara, Traoré, Diarra, Coulibaly à Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Banfora, Beregadougou, Banzon, Karangasso et Abidjan ….
La famille Paré à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Addis Abeba et Rome
Les familles Zongo, Yaméogo, Zagré, Yaro, Kaboré à Ouagadougou, Tanghin Dassouri, Koudougou, Washington et Bruxelles
Mme Paré/Zongo Jeanne Diane Fréderic et ses enfants Steve, Nadyia et Kenza
M. Ziguizanga Ernest, agent de l'ONEA à la retraite
Remercient tous ceux qui de près ou de loin ont manifesté leur soutien moral et matériel à l'occasion du décès survenu le 08 Juin 2023 et des obsèques le 13 Juin 2023, de leur épouse, mère, belle-mère, sœur et grand-mère, Mme Ziguizanga/Ouattara Dongui Angèle.
Les remerciements vont en particulier
Aux membres de la CCB de Dassasgho, et à toutes les confessions religieuses,
Au Président du Conseil d'Administration de la CNSS,
Au Directeur Général et tout le personnel de la CNSS,
Au Président de l'Association Nationale des Retraités du Burkina et les membres du Bureau exécutif national,
Au Président et tous les membres du Bureau des Retraités du Kadiogo,
A tous les retraités de l'ex-secteur 28,
Aux voisins de Dassasgho,
A la Communauté burkinabè vivant à Addis Abeba en Ethiopie,
A tous les amis et connaissances dont les noms ne peuvent être cités de peur d'en oublier.
Que Dieu rende à chacun le centuple de ses bienfaits.
Union de Prières.
1. Contexte
La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), est une entreprise de coopération internationale pour le développement durable opérant sur tous les continents. Elle propose des solutions d'avenir pour le développement politique, économique, écologique et social dans un monde globalisé. Dans des conditions parfois difficiles, la GIZ soutient des processus complexes de changement et de réforme. Son objectif principal est d'améliorer durablement les conditions de vie des populations dans les pays d'intervention.
Dans le cadre de l'exécution de ses projets et programmes, la GIZ lance cet avis d'appel d'offres pour le recrutement d'un Bureau d'étude pour le mapping des parties prenantes en CREC
2. Objectifs de la mission
L'objectif principal de cette mission est de faire une cartographie des acteurs impliqués de la communication sur les risques et engagement communautaire au Burkina Faso.
3. Participation
Le présent appel d'offre est ouvert aux prestataires remplissant les conditions administratives d'exercice au Burkina Faso.
4. Constitution du dossier de candidature
Dossier administratif :
Attestation de situation fiscale à jour
Attestation de situation cotisante à jour
Dossier technique :
• Description de la conception technique et méthodique
• La liste du Personnel : Experts avec CV
• Expériences dans les projets similaires : expériences générales et expériences spécifiques dans les études similaires ;
• Les certificats de Bonne exécution liés aux études similaires ;
Le dossier technique devra être constitué suivant les termes de référence et en faisant attention à la grille d'évaluation technique.
Dossier financier : Il sera présenté conformément au cadre budgétaire contenu dans les termes de référence.
La soumission ;
Le devis estimatif.
5. Soumission des offres
Les offres devront être soumises en Français au plus tard le 02 juillet 2023 par email à l'adresse suivante : BF_Quotation@giz.de
L'objet du courriel portant votre offre DOIT être libellé comme suit :
« DAOP N° 83441866_GIZ _ Recrutement d'un Bureau d'étude pour le mapping des parties prenantes en CREC »
Une offre doit être faite au format PDF et doit être composée de 3 fichiers, rédigés en français, et dûment signés par la partie responsable.
Chaque fichier doit être nommé comme suit :
DAOP N° 83435490+ nom du dossier (offre administrative, technique ou financière). Si la capacité des pièces jointes dépasse 15 Mo, veuillez soumettre votre offre dans des courriers séparés, en étiquetant clairement chaque courrier.
6. Evaluation des offres
La non-conformité peut entraîner le rejet de votre offre.
Évaluation de l'offre
L'offre technique sera évaluée sur la base de la grille d'évaluation technique des offres (voir annexe 2). Après l'évaluation technique finale, seules les offres de prix des soumissionnaires ayant obtenu au moins 50% des points pour l'offre technique seront ouvertes et évaluées. Les offres techniques inférieures à 50% des points seront considérées comme techniquement inacceptables.
L'offre technique a une pondération de 70%, l'offre de prix de 30% selon la formule suivante. :
Le résultat final découlera d'un classement général déterminant l'offre la plus économique qui est déterminée par l'offre ayant obtenu le plus grand nombre de points après addition de la note technique et financière selon la formule ci-dessus. Des négociations contractuelles seront engagées sur la base de ce classement général.
Date de décision d'attribution du contrat
L'évaluation des offres est prévue après la date de dépôt. L'attributaire du marché sera notifié une l'analyse terminée
Pour des raisons de procédure, aucune information sur le statut de l'évaluation ne sera donnée dans l'attente de la décision d'attribution du contrat et nous vous prions donc de vous abstenir de vous renseigner.
7. Informations complémentaires
Les informations complémentaires les termes de références et les autres documents ou pour toute question supplémentaire, veuillez écrire à l'adresse suivante BF_Quotation@giz.de à compter de la date de publication du présent appel d'offres jusqu'au 30 Juin 2023. Prière de retenir à cet effet l'objet : Infos_ DAOP N° 83441866_GIZ _ Recrutement d'un Bureau d'étude pour le mapping des parties prenantes en CREC
8. Conditions supplémentaires d'appel d'offres
Veuillez noter que votre participation à cet appel d'offres public national ne crée aucune obligation entre la GIZ et le soumissionnaire potentiel. La GIZ n'est pas responsable des frais encourus par les soumissionnaires dans le cadre de cet appel d'offres.
Le non-respect de l'une quelconque des conditions de l'appel d'offres en cours entraînera la disqualification automatique de votre offre.
L'absence de tout élément, document ou dossier, ainsi que la présentation d'un document périmé ou non authentique entraînera le rejet de votre offre.
La GIZ se réserve le droit d'annuler ou modifier l'appel d'offres public en cours à tout moment.
Fait à Ouagadougou, le 19 Juin 2023
Session spéciale en ligne
Le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI) informe le public de de l'ouverture d'une session spéciale de formation en ligne du certificat en Management et Gouvernance des marchés publics
Objectif
Ces certificats visent à offrir un package complet du processus de management des marchés publics, allant de la planification à l'exécution en passant par la phase cruciale de contrôle. Il aborde également les procédures des bailleurs internationaux.
Public cible
• Tous les acteurs de la chaine des commandes publiques.
• Toute personne amenée à pratiquer dans le domaine et souhaitant acquérir de solides connaissances techniques.
Contenu et programmes de formation
Le certificat s'organise autour de 8 modules sur un volume horaire total de 165 heures. Il dure 3 mois et est administré en mode cours du cours soir du lundi au vendredi de 18 h à 21h 30.
1. Module 1 : Cadre juridique et institutionnel des Marchés publics
• 15 heures de cours pratiques
• Animé par Mr Yaméogo M., Expert formateur et praticien certifié de l'ARCOP)
2. Module 2 : Typologie et procédures de passation des marchés publics
• 25 heures de cours pratiques
• Animé par Mr Yaméogo G., Expert formateur et praticien certifié de l'ARCOP
3. Module 3 : Définition des besoins et planification des marchés
• 25 heures 100% pratiques
• Animé par Dr Kafimbou H., Enseignant- Chercheur à l'UNZ, Expert formateur et praticien certifié de l'ARCOP)
4. Module 4 : option secteur public/Élaboration des dossiers d'appel à concurrence Option secteur privé /Montage des dossiers de soumission
• 27 heures de cours 100% pratiques
• Animé par Mr Kambou O., Expert formateur et praticien certifié de l'ARCOP
5. Module 5 : Évaluation des dossiers de soumission
• 27 heures de cours 100% pratiques
• Animé par Mr Zongo A., Expert formateur et praticien certifié de l'ARCOP
6. Module 6 : Élaboration des documents contractuels et suivi administratif et technique de l'exécution des contrats
• 20 heures de cours 100% pratiques
• Animé par Mr Ouédrogo S., Expert formateur et praticien certifié de l'ARCOP)
7. Module 7 : procédures de passation des bailleurs internationaux ( BM, BAD, etc…)
• 10 heures de cours 100% pratiques
• Animé par Mr Yaméogo J., Expert formateur et praticien certifié de l'ARCOP
8. Module 8 : Les infractions relatives à la commande publique
• 10 heures de cours 100% pratiques
• Animé par Mr Thiombiano A., Expert formateur et praticien certifié de l'ARCOP)
NB : Les intervenants sont certifiés MSFP (Manager Spécialiste en Formation Professionnelle)
Conditions d'accès
L'accès au certificat est ouvert aux candidats justifiants d'une expérience professionnelle dans le domaine.
Conditions de validation du certificat
La validation du certificat est soumise à des conditions très strictes. Une moyenne générale minimale de 12/20 doit être obtenue pour la délivrance d'un certificat.
Calendrier de la formation
• Date limite d'inscription : 20 juillet 2023
• Durée de la formation : 24 juillet – Octobre 2023
• Période de la formation : cours en ligne du lundi-Samedi de 18h et 21h 30 ;
Coût de la formation
Le coût de la formation est fixé à 450 000 F CFA pour les candidatures individuelles et 500 000 F CFA pour les candidatures institutionnelles.
NB : Les frais de formation sont payables par tranche.
Inscription
Pour vous inscrire, allez
https://forms.gle/Uvqcgm35i7tFwAax9
Consulter nos offres sur
www.lecagei.com
Nous contacter
Info ligne : + 226 25 45 37 57
WhatsApp : +226 78398855
Email : infos@lecagei.com
Cagei.int@gmail.com
Précédemment Conseillère pédagogique de l'enseignement secondaire à la Direction régionale de l'Education Post primaire et Secondaire du Centre (DREPS-Centre)
Le Yitouni Nabiiga,
La grande famille TAPSOBA, NASSA, TIENDREBEOGO, NABOLE et alliées à Ouagadougou et à Tunis,
Les frères et sœurs,
Anselme, Lydia, Wilfried, Vital, Franceline, Thierry,
Expriment leurs sincères remerciements pour les nombreuses marques d'amitiés, de compassion, de soutiens spirituel, moral, matériel et financier lors du rappel à Dieu de leur fille, sœur, belle-sœur, tante, mère le 16 février 2023 suivi de l'enterrement le 17 février 2023 à Ouagadougou.
La famille se garde de citer des noms de peur d'en oublier.
Que le Seigneur dans son infinie bonté vous rende au centuple vos bienfaits.
« Heureux les morts qui s'endorment dans le Seigneur. Qu'ils se reposent de leurs peines, car leurs actes les suivent ».
Unions de prières.
« Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra » Jean 11,25-26
Naba Kiiba de Tampouy,
Naba Koanga II de Samandin,
Naba Kiiba de Comin-Yanga
Les familles ROUAMBA, TAPSOBA, NANA, DAKOURE, ZHANGRE, BOUDA, ZOUNGRANA, BOUNKOUGOU, NIKIEMA, OUEDRAOGO et KABORE à Tampouy, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Banfora.
Les familles alliées PITROIPA, TIENDREBEOGO, OUEDRAOGO, KABORE, ZEBANGO, SALAMBERE, BAMBARA, DJEGAMDE,SOU, BADO,DOUAMBA, SANGARE, NIKIEMA, YANOGO, SAWADOGO, TAPSOBA, BAKYONO, KAFANDO, NEBIE, TRAORE, KONDE à Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Banfora, Fada-Ngourma, Comin-Yanga, Côte- d'Ivoire, Togo, France, Canada et USA.
Les frères et sœurs à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Banfora et Abidjan ;
La veuve Virginie Justine ROUAMBA née SALAMBERE ;
ROUAMBA Wenceslas à Ouagadougou, son épouse, ses frères et sœurs ;
Les petits enfants et arrières petits-enfants ;
Remercient de tout cœur :
Son excellence le Président Michel KAFANDO ;
le Ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme et ses collaborateurs ;
le Secrétariat technique du Centre National du Cinéma, de l'Audio-visuel et de l'Image Animée ;
le Délégué général du FESPACO et son personnel ;
le Délégué général de l'ISIS-SE et son personnel ;
la Direction générale de la culture et des arts ;
le CERAV-Afrique ;
la Fédération Panafricaine des Cinéastes (FEPACI) ;
la Fédération nationale du cinéma et de l'audiovisuel ;
le Conseil consultatif des aînés du cinéma du Burkina Faso ;
l'Institut Imagine ;
l'Association Nationale des Artistes Professionnels et des Arts Plastiques (A.N.A.P.A.P)
Ouaga film LAB ;
les anciens étudiants de l'ISIS-SE, de l'ENAM ;
le monde du Cinéma, des arts et de la culture ;
le Président du dialogue sans frontière ;
le Directeur général de la police nationale et son personnel en particulier la section motorisée de la police nationale ;
la Directrice régionale de la CNSS de Ouagadougou et ses collaborateurs ;
l'amicale des personnels retraités de la CNSS ;
Le Curé et les Prêtres de la Paroisse Saint Camille,
les CCB des 1200 logements (zone 5 et zone 7) ;
les jeunes de Paspanga et de Tanpouy ;
les voisins de la cité 1200 logements ;
les amis, connaissances et promotionnaires du défunt ;
et toutes les personnes physiques ou morales qui ont contribué d'une manière ou d'une autre lors du rappel à DIEU de leur très cher frère, époux, père, oncle, beau-père, beau-frère et grand père, Pierre Ernest ROUAMBA dit « Pierrot », précédemment, Enseignant, réalisateur et producteur de cinéma, ancien Secrétaire général de la FEPACI par intérim ; survenu le 21 mai 2023 à son domicile sis aux 1200 logements à Ouagadougou dans sa 72èmeannée..
Ils s'excusent de ne pouvoir citer de noms de peur d'en oublier.
Puisse Dieu Tout Puissant et Miséricordieux rendre à chacun et à chacune le centuple de ses bienfaits.
Ils vous informent par ailleurs que des messes seront dites pour le repos en Dieu de son âme selon le programme suivant :
Programme des messes pour le repos en Dieu de l'âme de Pierre Ernest ROUAMBA dit « Pierrot ».
Le jeudi 15 juin 2023, le procès Vincent Dabilgou reprenait son cours avec à l'ordre du jour, l'interrogatoire des prévenus. Après les accusés Jean Gabriel Séré et Malick Koanda, c'est au tour de Alhoussaïni Ouédraogo de passer à la barre et donner sa version des faits. Reconnaît-il les faits de complicité de détournement de deniers publics et recel de numéraire qui lui sont reprochés ?
A cette question du tribunal, le prévenu répondra : "je les reconnais en partie. Je me souviens de deux marchés qui ont été conclus avec Ildo Oil. L'un de 77 millions conclu en mi-juin et l'autre de 49 millions conclu en décembre. L'exécution a commencé en 2020 et cela se faisait simultanément. C'est en 2021 que le ministère a manifesté le besoin d'un retour en espèces au lieu de carburant. Le montant en espèces à reverser s'élevait à 25 millions et j'ai payé auprès de Jean Gabriel Séré. C'était à son bureau. Je n'ai reçu aucune contrepartie, même pas 5f et c'est le grand dommage que je subis actuellement. A l'heure actuelle, je ne peux pas vous dire lequel des deux contrats a été entièrement exécutés parce que les correspondances nous venaient sans nous dire de quel marché on doit déduire le montant du carburant commandé. C'est plus tard que nous avons dit au ministère de préciser dans leurs commandes de quel contrat on doit déduire les commandes. Je précise aussi que pour les 25 millions, je ne savais pas que cet argent devrait servir au financement d'un parti politique. Si je l'avais su, je n'aurais pas reversé l'argent" a laissé entendre le prévenu.
Au vu de ces propos qui soulignent un échange avec le prévenu Jean Gabriel Séré entendu le 15 juin 2023, mais qui, lui, dans ses déclarations, affirmait le contraire, le procureur a souhaité que ce dernier puisse confirmer ou infirmer les dires du comparant afin d'équilibrer les débats. Reprenant les mêmes propos qu'il a tenud hier, Jean Gabriel Séré rejette en bloc les dires du comparant à la barre, arguant qu'il n'a jamais été en contact avec lui. "Je n'ai jamais discuté avec Alhoussaïni Ilboudo. Je n'ai jamais échangé avec lui. Lorsque je le croisais, je lui disais que son patron Salfo Ilboudo m'a dit de récupérer de l'argent avec lui. Aussi, il dit que les deux marchés ont été exécutés simultanément, c'est archi-faux. On ne peut pas exécuter deux marchés simultanément alors que l'un a été conclu en juin et l'autre en décembre. C'est impossible. De plus, la remise des 25 millions s'est faite la première fois dans son bureau. La deuxième fois c'était vers IAM. Il n'a jamais mis pied dans mon bureau. Ces déclarations me surprennent beaucoup parce que lorsque nous avons été entendus par l'ASCE-LC, il n'a pas dit ce qu'il est en train de dire. Cela prouve à suffisance que l'individu est de mauvaise foi" s'est exprimé Jean Gabriel Séré.
Le procureur dans ses observations fera remarquer qu'on ne peut se fier aux propos de l'un ou de l'autre car étant tous deux accusés et devant répondre des mêmes faits. Toutefois, spécialement pour le prévenu Alhoussaïni Ouédraogo, puisque c'est de lui qu'il s'agit, il précise avoir découvert des preuves de malversations autres que celles pour lesquelles il est poursuivi dans cette affaire.
"Lorsque vos locaux ont été perquisitionnés, on s'est rendu compte que plusieurs bordereaux de livraisons ont été faits alors qu'il n'y a pas eu de livraison. Plusieurs institutions sont concernées par cette manière de procéder. C'est quoi cette société où on commande du carburant et où on reverse de l'argent ? Aussi, si vous remarquez bien, les 25 millions devant être justifiés ont été enregistrés dans la rubrique autres dépenses. Je précise que lorsqu'on veut vérifier le plus souvent les fraudes, c'est là qu'on doit mettre le doigt et en bon comptable, c'est dans la rubrique autres dépenses qu'il a justifié cette sortie d'argent" a rappelé le procureur au tribunal.
Pour le représentant de l'Etat, le discours du prévenu est décousu, quant à la question de l'exécution simultanée des contrats. "Moi je crois que ce que vous dites n'est pas logique. Vous ne pouvez pas avoir des contrats et livrer du carburant à tout moment, sans dire de quel contrat vous déduisez le montant de la commande. J'essaie de comprendre mais je n'y arrive pas. En plus vous avez reçu l'argent du ministère par virement. Moi je ne comprends pas pourquoi vous remettez cet argent là en espèces. Normalement quand on restitue de l'argent, cela veut dire qu'on a résilié le contrat. Ici le contrat est toujours valable et vous renvoyez l'argent. La question ici c'est de savoir si l'argent que vous avez remis appartenait à Ildo Oil ou au ministère. Je constate que l'argent des caisses de Ildo Oil a été enlevé, sans que le premier responsable ne soit informé. Vous avez restitué de l'argent et vous n'avez pas livré le carburant. On a l'impression que Ildo Oil a été créée pour servir de passoire. On paie de l'argent et après on récupère ce même argent. Je crois que tout est clair." a t'il conclu.
L'audience se poursuit au Tribunal de Grande instance avec le prévenu Yassia Sawadogo, Président du conseil d'administration de Green Energie, société impliquée dans la livraison de carburant.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
La paix est une valeur qui s'est effritée ces dernières années au Burkina. Œuvrer à sa recherche préoccupe plus d'un. A l'instar d'autres structures, les radios communautaires de Kaya s'y investissent au quotidien. De la radio Manegda à Zama FM, en passant par la radio confessionnelle Notre-Dame de Kaya, le constat est le même : les programmes résilients et axés sur la paix et la cohabitation pacifique occupent plus de 50% de la grille.
A l'instar des autres régions, le Centre-Nord est fortement touché par la crise sécuritaire et humanitaire. La région accueille en effet près de 500 000 Personnes déplacées internes (PDI), ce qui n'est pas sans conséquence sur la cohabitation pacifique et la paix. Quel a été l'impact de la crise sur les programmes des radios ? Que font les radios en matière de promotion de la paix et du vivre-ensemble ? Quel pourcentage occupent les programmes en lien avec la paix et quels ont été les résultats ?
L'abbé Alexis Kouka Ouédraogo est le directeur de la radio Notre-Dame de Kaya, sise dans la cour de la paroisse cathédrale de ladite ville. Il déplore le rétrécissement de son rayon d'action et l'arrêt de certaines émissions. « Nous sommes limités car nous n'avons plus la possibilité d'envoyer des reporters dans certaines zones de Kaya », a-t-il regretté. « En ce concerne les programmes, certaines de nos émissions ont été remplacées par des émissions en lien avec la paix, la cohésion sociale et le vivre-ensemble ; une façon de répondre aux besoins du moment, au regard de la présence des personnes déplacées internes dans la ville. C'est ainsi que l'émission "Appel sur l'actualité" a été remplacée par des microprogrammes de sensibilisation », a poursuivi l'abbé Ouédraogo.
S'impliquer dans la recherche de la paix
Pour ne pas exacerber la crise, les intervenants dans les émissions radiophoniques ont adapté leur langage. « Vous n'allez jamais entendre parler de djihadisme ou de terroriste, mais plutôt de ‘‘Tansobin-Soodsé'' pour désigner les ‘‘combattants cachés'' ; ou encore ‘‘Weooga-Ramba'' qui signifie ‘‘les propriétaires de la brousse'' », a détaillé le prêtre.
Du côté de la radio Zama FM de Kaya, le constat est le même. Issaka Sawadogo est chef de programme de la station. Pour lui, la crise sécuritaire a impacté les programmes de la radio et surtout entraîné le rétrécissement de son rayon d'action. « L'avènement de la crise a eu un impact significatif sur nos activités car nous ne pouvons plus jouer pleinement le rôle communautaire, avec le rétrécissement de la zone d'action », a-t-il déclaré. La radio a révisé sa grille de programmes, pour mieux s'impliquer dans la recherche de la paix. « Nous avons remplacé les émissions débats par des émissions de sensibilisation que nous animons avec des leaders communautaires. C'est une manière pour nous d'apporter notre contribution à la recherche de la paix dans notre province », a confié Issaka Sawadogo.
Située au secteur N°4 de Kaya, radio Manegda, qui émet sur la fréquence 99.40 à Kaya et 100.5 à Barsalogho, a quant à elle renforcé sa grille de programmes pour mieux prendre en compte la promotion de la paix, la cohabitation pacifique et le relèvement des communautés. Ce type d'émission occupe maintenant plus de 60% de ses programmes.
Sur fonds propres ou avec l'appui de ses partenaires, la radio Manegda fait de son mieux pour apporter sa touche à la résolution des problèmes du moment. « En tant que radio communautaire et conformément à notre slogan ‘‘radio au service du développement'', nous avons juste renforcé notre grille car nous étions déjà dans cette dynamique depuis la création », a expliqué le directeur général de la radio Manegda, Souleymane Ouédraogo. Il ajoute que sa radio a bénéficié d'une fréquence relai à Barsalogho, pour diffuser des messages humanitaires et de promotion de la paix au profit des communautés des zones de Pensa, Dablo, Namissiguima et Yirgou.
« Sur cinq émissions au programme, on peut avoir trois à quatre émissions en lien avec la paix, la cohésion sociale et le vivre-ensemble. Aussi, nous avons supprimé les émissions comme Antenne directe, Revue de presse et Widga (critique) pour ne pas envenimer la situation », a détaillé le directeur général.
En outre, l'implication des auditeurs permet de désamorcer certaines tensions à travers la radio. « Nous avons des noyaux-relais et des clubs d'écoute qui se sont déplacés et qui sont dans les sites, qui nous remontent souvent des cas de tensions. Nous les traitons à travers des émissions que nous initions sur le sujet, avec les services techniques en charge des questions humanitaires », explique M. Ouédraogo.
Des initiatives saluées par les auditeurs
Ces différentes actions des radios de Kaya sont fortement appréciées par les auditeurs. Zalissa Sawadogo est auditrice de la radio Zama FM, résidente au secteur N°6 de Kaya. Déplacée interne venue de Barsalogho, elle estime que si les radios n'existaient pas, la crise allait prendre une autre tournure car la population allait se fier aux rumeurs et autres informations de la rue.
« Si les radios n'étaient pas impliquées dans la diffusion de messages de paix, cela aurait été grave pour nous personnes déplacés internes pour souvent même retrouver les lieux de distribution de vivres. Grâce à l'émission Rakiré, plusieurs familles se sont ressoudées. Aussi, les communiqués ont permis à nous PDI de retrouver nos parents perdus de vue dans la fuite », a-t-elle apprécié.
Comme lui, René Bélemviré, originaire de Kaya, est auditeur de la radio Notre-Dame. Il apprécie la contribution des radios à la promotion de la paix, du vivre-ensemble et de la cohésion sociale. « Nous écoutons la majeure partie des émissions radio et j'avoue que les radios font un important travail dans le domaine de l'éveil des consciences en matière de cohabitation pacifique entre nous PDI et nos hôtes. Si je prends l'exemple de l'émission Sagl-Taaba de radio Manegda, Id gom-mooré de radio Zama, et Rakiré de radio Notre-Dame, ce sont des émissions qui ont contribué à soulager les liens de parenté », s'est réjoui l'auditeur. Il encourage les responsables des médias à continuer dans leur lancée en vue de renforcer la paix au sein des communautés affectées.
Rappelons que la province du Sanmatenga, qui regroupe onze communes, compte six radios dont deux commerciales, deux communautaires avec un relai, une confessionnelle et une étatique.
Tibgouda Samuel Sawadogo
Collaborateur Kaya
Lefaso.net
Le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla a procédé au lancement officiel de l'initiative présidentielle « Référent-opportunités-insertion », le samedi 17 juin 2023 à l'Ecole nationale de formation agricole de Matourkou, dans la commune de Bobo-Dioulasso, région des Hauts-Bassins. Il s'agit d'une nouvelle stratégie du gouvernement, qui vise à accroitre non seulement la visibilité et l'accessibilité des offres d'insertion socio-économique au profit des jeunes vivant en milieu rural, mais aussi à promouvoir leur encadrement de proximité.
Le mercredi 31 mai 2023, le conseil des ministres adoptait l'initiative « Référent – opportunités - insertion ». Il s'agit concrètement, selon le ministre des Sports, de la Jeunesse et de l'Emploi, Boubacar Savadogo, de développer d'ici 2025 un dispositif d'information et de sensibilisation, d'orientation, de formation et d'accompagnement vers les solutions adaptées aux besoins de chaque jeune dans chacune des 302 communes rurales du Burkina Faso. Ainsi, chacune de ces communes devra mettra en place une cellule dont le responsable sera le référent insertion. Ce dernier sera appuyé par des personnes de la société civile pour répondre aux besoins des jeunes de 15 à 35 ans.
La mise en place d'un tel dispositif permettra, d'après le ministre, d'avoir un intermédiaire de proximité, une courroie de transmission pour l'ensemble des services publics disposant d'offres correspondant aux besoins des jeunes ; de renforcer l'appropriation des compétences transférées aux collectivités territoriales dans les domaines des sports, de la jeunesse, de la formation professionnelle et de l'emploi ; de mieux orienter les jeunes vers des activités saines, épanouissantes et qui favorisent leur autonomisation et de reconstruire une nouvelle représentation de l'Etat dans l'esprit de chaque jeune, où qu'il soit.
Ce dispositif répond à une urgence absolue pour lutter de façon appropriée contre le désœuvrement, la tentation et le risque pour les jeunes de se faire enrôler par les groupes prônant l'extrémisme violent et la radicalisation.
Pour Dr Boubakar Savadogo, il s'agit de faire en sorte que les instruments ne soient plus basés seulement à Ouagadougou, dans les directions ou dans les chefs-lieux de régions. « Aujourd'hui, c'est de faire en sorte que tout arrive dans les 302 communes. C'est ainsi qu'on va toucher le maximum de jeunes et aussi qu'on va apprécier des solutions aux difficultés qui sont les leurs dans les zones rurales », a-t-il précisé.
Le Premier ministre Apollinaire Joachimson de Tambèla a demandé au ministre des Sports, de la Jeunesse et de l'Emploi de faire en sorte, en collaboration avec les autres ministères et institutions concernés, que l'espoir suscité chez les jeunes par cette initiative soit une réalité. Il a ensuite demandé aux présidents des délégations spéciales des communes, d'être les premiers interlocuteurs des jeunes dans leurs localités respectives. Enfin, il a rassuré les jeunes que le gouvernement mettra tout en œuvre pour leur offrir de meilleures perspectives.
Cette initiative présidentielle « Référent-opportunités-insertion » est soutenue par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Le représentant de l'institution onusienne à la cérémonie a rappelé que le PNUD travaille aux côtés des autorités burkinabè pour relever le défi du chômage et du sous-emploi des jeunes. L'accompagnement du PNUD a ainsi permis à de nombreux jeunes de bénéficier de renforcement de capacités et de créer leurs entreprises, quelques fois avec de modestes fonds de démarrage.
Les présidents de délégation spéciale se sont engagés à œuvrer pour une mise en œuvre effective de cette initiative au niveau local. Ils ont formulé comme recommandations, l'affectation d'une partie du fonds minier pour le développement des collectivités territoriales au fonctionnement des services communaux « Référent-opportunités-insertion » et la mise en place d'un dispositif efficace de suivi-évaluation des actions des « Référents-opportunités-insertion » dans les communes rurales.
Haoua Touré
Lefaso.net
Photos : DCRP
Les éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Côte d'Ivoire 2023 se poursuivent avec la cinquième et avant dernière journée. Opposés aux Requins Bleus du Cap Vert pour le compte de cette 5e journée, les Étalons ont été battus 3-1. Un match disputé dans l'après-midi de ce dimanche 18 juin 2023 dans la capitale capverdienne Praia.
Ce sont les Capverdiens qui lancent les hostilités en ouvrant matinalement le score dès la 7e minute par l'entremise de Tiago Manuel Dias Correia dit Bebé. Les Étalons vont gâcher quelques occasions notamment un face à face manqué par Stéphane Aziz Ki avant de se ressaisir et obtenir l'égalisation avant la pause. En effet, profitant d'un cafouillage dans la surface de réparation capverdienne, le défenseur Issoufou Dayo prolonge le ballon au fond des filets à la 43e minute.
De retour des vestiaires, bien déterminés à repartir avec le gain du match, les Requins Bleus corsent l'addition à la 67e minute grâce à João Paulo Moreira Fernandes.
Malgré les changements, les Burkinabè ne parviendront pas à revenir au score. Les Capverdiens profitent et font le break dans les arrêts de jeu, précisément à la 94e minute par l'intermédiaire de Tavares Andrade dit Clé. Score final, 3-1 pour les Requins Bleus du Cap Vert qui infligent aux Étalons du Burkina Faso, leur première défaite dans ces éliminatoires.
Déjà qualifiés pour la prochaine fête du football africain, ce match n'avait pas de gros enjeu pour les poulains du coach Hubert Velud. De son côté, grâce à cette victoire, le Cap Vert valide son ticket pour la Côte d'Ivoire au détriment du Togo qui voit ses rêves se dissiper malgré son succès 2-0 face à l'Eswatini.
Le Étalons du Burkina Faso gardent la première place du groupe avec 10pts+3 à égalité avec le Cap Vert qui totalise également 10pts+3. Le Togo avec 5pts-1 et l'Eswatini 2pts-5 éliminés occupent respectivement la 3e et la 4e place de ce groupe B.
En rappel la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) se déroulera du 13 janvier au 11 février 2024 en terre ivoirienne. Le tirage au sort de cette 34e édition de la grand-messe du football africain aura lieu le 12 octobre 2023.
Lefaso.net
Dans le cadre de son projet « Introduction des enfants au bon usage des outils digitaux et des médias sociaux », le média en ligne Burkina 24 a tenu la 1re édition de « Burkina 24 kid's day », le vendredi 16 juin 2023 à Ouagadougou. Cette activité est une manière pour le média de célébrer la Journée mondiale de l'enfant africain.
Ce sont 40 enfants âgés de trois à quinze ans qui ont participé à la première édition de Burkina 24 kid's day. Pour les plus grands qui ont assisté à un atelier d'apprentissage, il s'agissait de favoriser un usage judicieux et responsable des outils du numérique et des médias sociaux, afin de renforcer la protection de leurs droits.
Selon la directrice générale de Burkina 24, Asséto Ouédraogo, pour réaliser le Burkina Faso que nous voulons, nous sommes obligés d'investir sur nos enfants. C'est donc pour apporter sa pierre que Burkina 24 a pensé ce projet. « Burkina 24, à travers ses articles, prône l'importance de l'éducation des enfants et leur droit à cette éducation », a ajouté la directrice générale.
L'UNICEF, qui est partenaire de Burkina 24 kid's day, a indiqué qu'elle est aux côtés de telles initiatives pour faire le plaidoyer afin que les enfants puissent parler d'eux-mêmes. « Cette initiative est à saluer. Former 40 enfants représente une base d'excellence. Nous comptons aller au-delà de la formation en les accompagnant à produire des articles et à partager leurs opinions », a promis Ndiaga Seck, chef de communication, plaidoyer, partenariat et engagement des jeunes à l'UNICEF.
D'autres partenaires comme le ministère de la Communication, représenté par Pascal Yemboani Thiombiano, étaient également présents à Burkina 24 Kid's day. « Ici, il est question de les former et de les sensibiliser pour les aider à mieux utiliser les nouveaux outils de communication », a déclaré Pascal Yemboani Thiombiano, qui souhaite que le meilleur enseignement soit tiré de cette formation pour la protection des enfants.
De nombreuses activités étaient au programme de cette journée, dont un atelier d'apprentissage sur le bon usage des outils numériques avec l'expert en sécurité informatique, Younoussa Sanfo. Pour ce dernier, il était question d'apprendre aux enfants à ne pas donner d'informations personnelles aux inconnus sur les réseaux sociaux.
Les 40 participants à Burkina 24 kid's day ont aussi eu droit à une immersion dans l'univers de Burkina 24, un atelier de dessin et de peinture et un moment de détente avec des contes. Rendez-vous a été donné pour la prochaine édition, avec plus d'enfants à former.
Farida Thiombiano
Lefaso.net
Après trois jours d'intenses travaux et d'échanges assortis de prescriptions pour une meilleure structuration du secteur des assurances, la première édition des états généraux de l'assurance au Burkina Faso a refermé ses portes ce jeudi 15 juin 2023, à Ouagadougou. La représentante du ministre de l'Economie, Madiara Sagnon/Tou, a procédé à la clôture de la cérémonie au cours de laquelle le rapport final des travaux a été présenté.
Placés sous le thème « Quelle assurance pour accompagner le développement économique et social du Burkina Faso ? », les états généraux de l'assurance au Burkina Faso visaient à créer un cadre d'échanges entre, d'une part, les acteurs du monde des assurances et, d'autre part, les décideurs politiques et administratifs, afin de parvenir à des stratégies efficientes.
Cela, en vue d'améliorer leurs services pour répondre aux attentes des assurés et booster par la même occasion les non-assurés à la souscription pérenne et adéquate. Pendant 72 heures, quinze panelistes ont partagé leur expertise, fait des diagnostics et formulé des recommandations pour restaurer la performance de la gestion des sociétés d'assurance, mettre en place des produits d'assurance adéquats, identifier les leviers et réformes institutionnelles nécessaires afin d'accompagner le développement économique et social du Burkina Faso. Les contributions et interventions des participants ont permis d'enrichir les débats.
Des recommandations pour booster le secteur des assurances
Pour un coup d'essai, ce fut un coup de maître. Le président de l'Association professionnelle des sociétés d'assurance du Burkina (APSAB), Monhamed Compaoré, a relevé avec satisfaction la forte participation des délégués. Au total, plus de 250 personnes ont activement pris part aux travaux. Il a aussi noté la bonne organisation de l'activité. « Ces états généraux ont fait l'objet d'un rapport. Ce rapport final était prêt à la cérémonie de clôture. Il a été intégralement présenté avec toutes les résolutions et les recommandations », ajoute Monhamed Compaoré.
Ce rapport de synthèse comporte une dizaine de résolutions et de recommandations. Constatant une faiblesse de discipline de marché, les acteurs privés s'engagent à élaborer un code de déontologie du marché et à le respecter. Ils s'engagent également à adapter les produits aux besoins réels de la population, à améliorer les délais de paiement et la qualité des sinistres, et à respecter les tarifs réglementaires.
Au titre des recommandations, l'un des points saillants porte sur la mise en place d'un comité de pilotage et de suivi de la mise en œuvre des recommandations et résolutions. A cela, il faut ajouter le renforcement des capacités de la direction de l'assurance qui est l'organe de régulation, le contrôle de l'effectivité des assurances obligatoires existantes et l'extension du champ des assurances, l'assainissement du secteur de l'assurance.
Le cabinet Finactu devra proposer un plan d'action regroupant les résolutions en axes stratégiques d'intervention pour l'atteinte des objectifs de développement du secteur. Ce plan d'action fera ressortir une période de mise en œuvre afin d'amorcer un véritable développement de l'assurance au Burkina Faso, en cohérence avec les potentialités économiques du pays.
Redorer l'image de l'assureur
C'est un secret de polichinelle. L'image de l'assureur n'est pas reluisante au Burkina Faso. Pour y remédier, le président de l'APSAB estime qu'il faut davantage communiquer pour mieux faire connaître le métier, se rapprocher des bénéficiaires des contrats d'assurance mais aussi travailler à améliorer la cadence de paiement des sinistres.
Selon lui, les assureurs au Burkina Faso respectent de façon générale les engagements pris vis-à-vis des assurés. Cependant, a-t-il suggéré, « il faudrait qu'on arrive à mettre en place ce qu'on appelle dans notre jargon technique ‘‘les recours interprofessionnels''. Je vais illustrer cela par un exemple. Si vous êtes victime d'un accident et que vous n'êtes pas responsable de cet accident, il ne devait pas vous appartenir de poursuivre l'assureur pour repérer le préjudice subi. Nous souhaitons à l'avenir que votre assureur répare dans l'immédiat le préjudice que vous avez subi et poursuive l'assureur responsable », a-t-il conclu.
Prenant acte des résolutions et recommandations prises, Madiara Sagnon/Tou a traduit la volonté du ministre de l'Economie de surveiller leur mise en œuvre avec le comité de suivi, pour rendre le marché de l'assurance burkinabè dynamique et exemplaire dans la zone de la Conférence interafricaine des marchés d'assurance (CIMA). A en croire la chargée de mission du ministère de l'Economie, les résolutions prises vont positivement impacter le secteur des assurances. Elle a cependant invité les sociétés d'assurance, les intermédiaires d'assurance et les acteurs intervenant dans l'acte d'indemnisation à exercer avec plus de professionnalisme, pour le plus grand bonheur des assurés, souscripteurs, bénéficiaires de contrats d'assurance et de capitalisation.
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
Sawadogo Yassia est le PCA de April Oil dont Green Energy est une filiale. Il est à la barre dans le cadre de l'affaire Vincent Dabilgou pour complicité de détournement.
Un contrat (gré à gré) de livraison de carburant au compte du ministère en charge des Transports a été signé en 2020 avec cette société.
Le montant est estimé à plus de 131 millions de francs CFA. Jusqu'en 2022, le contrat n'a jamais été exécuté.
Des explications du PCA de April Oil, plus tard le client, c'est-à-dire, le ministère du Transport réclame une acquisition parce que, dit-il, le besoin de carburant ne se faisait pas sentir.
Cette acquisition s'élève à 102 millions de francs CFA qui a été versée au client (ministère des Transports) en espèces. Un deuxième acquittement par chèque, à hauteur de 28 millions, a été fait.
Sigué Ousmane serait celui du ministère des Transports qui a récupéré toutes les acquisitions, à en croire M. Sawadogo.
À la question de savoir si en tant que PCA, M. Sawadogo intervenait dans les contrats avec les structures publiques et privées, il répond par la négative. "Je n'interviens pas dans l'opérationnel sauf en cas de blocage", a-t-il dit.
Après l'audition de sieur Sawadogo Yassia, une pause de 45 minutes a été accordée par le juge.
Lefaso.net
Ceci est un communiqué de la section du Mouvement burkinabè des droits de l'homme et des peuples (MBDHP) du Mouhoun suite aux séries d'attaques survenues les 27 et 28 mai 2023, respectivement dans le village de Wakara et entre Nouna et Dédougou.
« Le Dimanche 28 mai 2023, jour de son marché hebdomadaire, le village de Wakara (Commune de Bondokuy, province du Mouhoun) ainsi qu'un campement peul jouxtant ledit village, ont subi une attaque d'une extrême violence de Groupes armés terroristes (GAT) qui a coûté la vie à au moins trente-deux (32) personnes.
A la suite de cette attaque lâche et barbare, l'on enregistre également de nombreux blessés et des dégâts matériels. Terrorisées par la furie des assaillants, une grande partie des populations ont dû fuir le village à la hâte, abandonnant leurs biens (vivres, vêtements, bétails, objets de valeur, moyens roulants……), pour trouver refuges à Ouarkoye, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Dédougou.
D'autres se sont momentanément mis à l'abri dans des villages voisins (Fakéna, Bondokuy, Souana, Bankouma, Dora), tandis qu'un nombre non négligeable continue d'errer en brousse à la recherche de destinations relativement sécurisées.
Déjà, le samedi 27 mai 2023, veille de l'attaque de Wakara, entre Nouna et Dédougou, un convoi de transporteurs escorté par des éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), était tombé dans une embuscade tendue par les GAT, avec un lourd bilan de trente (30) VDP et deux (2) jeunes civils tués.
En ces circonstances particulièrement douloureuses, la section MBDHP du Mouhoun présente ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées de toutes les victimes, souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Face à une telle situation persistante et traumatisante, la section MBDHP du Mouhoun condamne fermement ces attaques lâches et barbares et invite les autorités nationales et locales habilitées et compétentes à :
• tout mettre en œuvre pour assurer, sans discrimination, la sécurité des personnes et de leurs biens sur l'ensemble du territoire de la province du Mouhoun ;
• doter les FDS et les VDP de moyens nécessaires et suffisants pour mener à bien leur mission de sécurisation des personnes et de leurs biens, de même que de l'ensemble des axes routiers de la province ;
• déployer convenablement les services de l'Etat chargés de l'action humanitaire en vue de faciliter les opérations d'identification et d'enregistrement des Personnes déplacées internes (PDI) sur l'ensemble sites d'accueil établis dans la province ;
• œuvrer à mettre définitivement un terme aux exécutions sommaires et extrajudiciaires, ainsi que les assassinats ciblés ;
• enregistrer et traiter sans complaisance, les plaintes récurrentes pour exécutions sommaires et extrajudiciaires ciblées, dont font l'objet certains éléments des FDS et des VDP, notamment à Bondokuy et à Kéra ;
• instruire les structures et institutions en capacité d'apporter une assistance humanitaire à le faire dans l'urgence, au bénéfice des populations meurtries de Wakara, actuellement réfugiées dans les villages de Bondokuy, Ouarkoye, Fakéna, Souana, Dora et à Dédougou.
Par ailleurs, la section appelle :
• les populations des villes et des villages d'accueil à recevoir à bras ouverts les personnes déplacées internes (PDI) et à développer à leur endroit une solide chaine de solidarité ;
Elle invite une fois de plus ses militants à prendre très au sérieux la menace terroriste et à s'organiser aux côtés des autres organisations démocratiques et révolutionnaires, pour exiger le droit, sans discrimination, à la sécurité pour les populations des villes et des campagnes. »
Dédougou, le 15 juin.2023
Le Bureau de la section.
PROGRAMME (Temps Universel+2) Enrégistrement : https://minifespacodevienne.eu
Jour 1- Jeudi, 22 Juin 2023, Soirée thématique : Décoloniser les esprits à travers le cinéma : Comment les africain(es) impactent leur histoire, présent et avenir. Afrieurotext, Lassallerstrasse 20/3, 1020 Vienne
Jour 2-Vendredi, 23 Juin 2023
19:00 Ouverture par Irène Hochauer-Kpoda, initiatrice du Mini Fespaco de Vienne
Discours de Mag.a Sonya Kothe, Conseillère municipale du 16 ème arrondissement de Vienne. Concert avec Adama Dicko & Seno Blues Trio, gastronomie africaine au Brunnenpassage,
Brunnengasse 71, 1160 Vienne
20:30-22:00 Projection du film, Buried 88 minutes, français sous-titrage anglais. de Françoise Ellong-
Gomez, Cameroun.
22:00-22:15 : Entretien avec la réalisatrice Françoise Ellong-Gomez
Modération : Irène Hochauer-Kpoda
22:15 musique et open End
Jour 3 – Samedi, 24 Juin 2023, Cinéma Schikaneder, Margaretenstrasse 22-24, 1040 Vienne
17:00-18:00 : Musique et gastronomie africaines
18:00- 19:40 : Projection du film, Le sermon des Prophètes, 98 minutes, sous-titrage anglais par Seydou Boundaone, Burkina Faso
19:50 – 20:20 : entretien (30min) avec le réalisateur Seydou Boundaone, et l'activiste politique, réalisatrice, journaliste Tina Leisch
Modération : Irène Hochauer-Kpoda
20:30-22:00 : Projection de film, Ashkal, 92 minutes, Arabe sous-titrage anglais de Youssef Chebbi, Tunisie, vainqueur du 1er prix FESPACO, l'étalon d'or de Yennenga 22:00 DJ Taff, open End
Jour 4- Dimanche, 25 Juin 2023, Cinéma Schikaneder, Margaretenstrasse 22-24, 1040 Vienne
16:30- 17:40 : Projection du film, SIRA, 67 minutes, français sous-titrage anglais de Maiga Fousseyni, Mali
17:50-20:00 Projection du film No U-Turn, 94 minutes, anglais, de Ike Nnaebue, Nigeria,
15 min d'entretien avec le réalisateur
20:00- 21:50 : Projection du film Notre père, le Diable, français 109 minutes, Sous titrage anglais , de Ellie Foumbi, Cameroun- USA,
15 min d'entretien avec la réalisatrice
Modération : Irène Hochauer-Kpoda
22:05 DJ Line
Tickets au Cinéma Schikaneder et en ligne : https://schickaneder.at
En coopération avec :
Dans un communiqué en date du 18 juin 2023, le gouvernement burkinabè salue la décision « courageuse » formulée par les autorités maliennes pour le retrait « sans délai » de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA). Le Gouvernement burkinabè invite par ailleurs la Communauté internationale » « au strict respect des choix opérés par le Mali » et demande au Secrétaire général de de l'ONU de prendre les dispositions « utiles pour le retrait des troupes burkinabè engagées au Mali dans le cadre de la MINUSMA ».
Lefaso.net
Lire aussi : Mali : Les autorités demandent le « retrait sans délai » de la Minusma