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Updated: 4 months 1 week ago

Appel à proposition pour l'aménagements hydro-agricoles et pastoraux dans la région du Centre-Est, Burkina Faso

Tue, 29/09/2020 - 02:24

Le programme de coopération bilatérale Belgo-Burkinabé pour la période 2019-2023 est régi par la Convention Spécifique signée entre le Burkina Faso et la Belgique le 17 décembre 2018.

L'objectif général est de « Contribuer au développement économique et social inclusif et durable de la région du Centre-Est ».

C'est dans ce cadre que l'intervention « Appui au développement d'un entrepreneuriat inclusif et durable dans la région du Centre-Est » lance l'appel à propositions suivant :

Une session d'information sera organisée dans le bureau d'Enabel à la Zone du Bois (maison en face de l'entrée de la Croix Rouge burkinabè) le mercredi 7 octobre 2020 à 10h00.

Le texte complet des lignes directrices à l'intention des demandeurs est disponible sur le site Internet d'Enabel, l'Agence belge de développement : www.enabel.be / subsides.

Les demandeurs peuvent envoyer leurs questions par courrier électronique tel que mentionné au point 2.2.5 des lignes directrices jusqu'au mardi 13 octobre 2020.

Categories: Afrique

Lutte contre le terrorisme : Plus de vingt terroristes neutralisés, du matériel récupéré

Tue, 29/09/2020 - 02:24

Plusieurs terroristes ont été neutralisés par les militaires au Nord et à l'Est du Burkina Faso, selon le Point de la situation hebdomadaire (21-27 septembre 2020) des opérations de sécurisation établi par les Forces armées nationales.

Selon le point, sept terroristes ont été neutralisés, des motos, de l'armement et des munitions récupérés dans les environs de Tapoa-Djerma (Province de la Tapoa), le 24 septembre 2020, par une Unité du détachement de Diapaga. A la même date, quinze autres terroristes ont été mis hors d'état à Diabatou (Province de la Komondjari) par le détachement de Gayeri. De l'armement et divers matériels ont également été saisis par les militaires burkinabè.

Malheureusement, dans le village de Touldeni, à quelques kilomètres de Fada N'gourma, chef-lieu de la région de l'Est, six volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont été tués dans une attaque terroriste. « Des opérations de ratissage, appuyées par des VDP, ont permis de neutraliser plusieurs terroristes », mentionne le point sur la sécurisation du territoire.

Dans le secteur Nord, les Forces de défense et de sécurité ont désactivé deux engins explosifs improvisés sur l'axe Kongoussi-Djibo. A Toéni, une escorte mixte a été victime d'un engin explosif improvisé causant la mort de deux militaires.

En plus de ces actions de lutte contre le terrorisme, les FDS ont aussi assuré la sécurisation des concours de la fonction publique, aidé à la réinstallation de personnes déplacées internes dans certaines localités et effectué des escortes de ravitaillement au profit de structures privées dans la région de l'Est. Elles ont effectué au total dix opérations aériennes (appui aérien, suivi de convoi, transport et fret), 39 opérations de sécurisation de marchés et de lieux de culte et 261 patrouilles et escortes.

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Categories: Afrique

Mouvement Sens : La coordination de Koudougou installée

Tue, 29/09/2020 - 02:23

Le samedi 26 septembre 2020, le Mouvement Sens était dans la cité du Cavalier rouge. Me Hervé Kam et ses « camarades » ont installé la coordination communale de Koudougou, sous le parrainage de Koudbi Koala, promoteur des Nuits atypiques de Koudougou (NAK).

Sa seule présence à la tribune officielle aurait suffit pour drainer du monde. En sus, il lance un appel à joindre le Mouvement de Me Kam. « J'encourage les élèves, les étudiants et les jeunes de Koudougou et d'ailleurs à intégrer massivement le mouvement Sens. Ce mouvement, j'y adhère corps et âme ». Ces mots sont du promoteur des Nuits atypiques de Koudougou (NAK), Koudbi Koala.

Ses motivations sont d'ordre social, culturel, moral, humain... « Servir et non se servir exige de placer l'humain au cœur de nos préoccupations. Le moment est venu de se réarmer moralement », ajoute-t-il. Au Burkina comme en Afrique, des générations entières de politiciens ont déçu. L'heure est donc venue de « rompre » avec les élites politiques qui ont détruit ce pays, assène Guy Yogo, membre de la coordination nationale du mouvement Sens.

Le parrain du Mouvement Sens à Koudougou, Koudbi Koala a appelé les jeunes, les élèves, les étudiants et les femmes à adhérer le SENS

Aujourd'hui, son mouvement propose l'émergence de nouveaux paradigmes. « Le 2e axe de notre vision est la refondation. C'est-à-dire, construire un nouveau modèle enraciné dans nos valeurs », explique M. Yogo. Quoi qu'il en soit, la jeunesse de Koudougou est apte. « Nous entamons, à partir de maintenant, la construction d'une société de droit et de justice ; où l'égalité de chance, l'équité dans le partage, la vérité dans l'action et le respect de nos valeurs traditionnelles sont rois », fait noter Carine Zaba, membre du Comité d'organisation.

A Koudougou, le mouvement SENS n'a pas été orphelin ; de nombreuses personnes sont venues l'écouter ou adhérer

Lire aussi :Législatives du 22 novembre : La liste des candidats du mouvement SENS

La coordination communale est composée de 12 membres dont quatre femmes et huit hommes. Elle est dirigée par Jean Patrice Da. Il a rassuré, à travers le bureau, une participation active de la jeunesse au débat politique national. Les femmes aussi comptent jouer leur partition pour implanter le mouvement dans toute la municipalité. « Beaucoup se sont investis dans la politique avec pour souci d'apporter des conditions meilleures aux femmes. Ils veulent l'émancipation de la femme, mais on lui ferme les portes des instances décisionnelles », a déploré Blandine Ky, par ailleurs directrice exécutive de l'association Benebnooma, membre de la coordination communale. Le Mouvement Sens est le cadre idéal pour les femmes de s'engager en politique, parce qu'elles ont la parole et le pouvoir.

Le coordonnateur national, Me Hervé Kam s'adressant à la foule venue l'écouter

Le coordonnateur national du Mouvement Sens, Me Guy Hervé Kam, a salué la mobilisation des jeunes et des femmes de Koudougou, à l'occasion de cette cérémonie de lancement des activités du Mouvement. Il a aussi rendu hommage au Président Maurice Yaméogo, père de l'indépendance du pays et à Norbert Zongo, journaliste émérite, tous deux ressortissants de Koudougou. « Le Burkina est le résumé des valeurs pour lesquelles nous nous battons », soutient Me Hervé Kam. Son mouvement incite à une prise de conscience des jeunes. Ils ne sont pas l'avenir de notre pays, ils sont notre pays, argue l'homme de droit, exaspéré que les jeunes et femmes soient toujours utilisés comme des haies d'honneur des hommes politiques. Cette fois, ils ont leur mot à dire et un espace pour le faire.

Raogo YAMEOGO

Categories: Afrique

Débats oratoires en langues nationales : Une première édition pour promouvoir la cohésion sociale

Tue, 29/09/2020 - 02:22

Le Cercle d'initiative, de perfectionnement et de promotion des langues nationales du Burkina Faso (CIPPLN-BF) a organisé la première édition du Championnat des débats oratoires en langues nationales (CDOLN). La grande finale s'est tenue le samedi 26 septembre 2020 à Ouagadougou, avec les langues dioula, fulfuldé et mooré.

Ils sont douze débateurs : deux équipes de deux personnes pour trois langues nationales (dioula, fulfuldé et mooré). Chaque équipe a eu droit à quatre minutes pour convaincre le jury. Les thèmes abordés portaient sur la cohésion sociale, et plus précisément, le mariage interreligieux. Les thèses et antithèses étaient au rendez-vous.

Rasmata Diallo, la seule fille parmi les douze débateurs, s'est fait remarquer par la qualité de sa prestation ; le jury n'a pas manqué de la féliciter. Avec son binôme Adou Tall, l'équipe de Rasmata Diallo a remporté le prix dans la catégorie fulfuldé. « Le point était focalisé sur la cohésion sociale qui manque aujourd'hui au Burkina Faso. Nous avons dit que le mariage interreligieux est un facteur de cohésion sociale. Et tant qu'il n'y aura pas la paix, il n'y aura pas de développement », a-t-elle affirmé.

« Jeunes et valorisation des langues nationales pour une cohésion sociale pérenne au Burkina Faso ». C'est sous ce thème que la première édition du Championnat des débats oratoires en langues nationales (CDOLN) s'est tenue à Ouagadougou. Tout est parti d'un constat. « Nous voyons que de temps en temps, notre langue est en perte de vitesse et les gens travaillent à promouvoir des langues étrangères alors que nous savons bien que la richesse culturelle que nous avons ici est plus puissante que celle des autres pays », a signifié Abdoul Aziz Diallo, promoteur du CDOLN.

Abdoul Aziz Diallo, promoteur du CDOLN.

Les premiers de chaque catégorie sont repartis avec une enveloppe de 70 000 francs CFA et les deuxièmes avec 35 000 francs CFA. Tous les participants ont reçu des gadgets des partenaires du CDOLN.

« Cette initiative est à promouvoir »

Du côté des vainqueurs dans la langué mooré, il y a Abdoul Rachid Kaboré et Martin Willy. Ce duo, à sa sortie des salles, a félicité les organisateurs de ce championnat. « Cette initiative est à promouvoir », a laissé entendre Martin Willy.

Abdoul Rachid Kaboré et Martin Willy, vainqueurs dans la catégorie langue mooré.

Même son de cloche du côté du ministère en charge de la Promotion des langues nationales, représenté par le directeur général de l'éducation non-formelle, Kirassai Zio. Pour lui, la langue est le premier élément de la culture. « Si nous avons perdu notre langue, c'est que nous avons aussi perdu notre culture », a-t-il déclaré.

Pour Rasmata Diallo, il n'y a pas de raison de laisser la culture mourir. « D'aucuns pensent que lorsque la culture disparaît, c'est surtout à cause de la jeunesse. Ici, la jeunesse a démontré qu'il ne faut pas laisser la culture mourir », a-t-elle indiqué.
Quant à Martin Willy, il souhaite qu'il y ait une large ouverture en associant d'autres langues pour les éditions à venir.

Rasmata Diallo et Adou Tall (en arrière-plan à gauche).

Les trois jurys (dioula, fulfuldé et mooré) ont félicité les participants qui leur ont fourni un débat de qualité. Ils se sont appuyés sur l'argumentation et le glissement linguistique (langue d'emprunt) pour noter les débateurs. La forme était notée sur 12, et 8 pour le fond.

Rendez-vous a été donné au premier semestre de 2021 pour la deuxième édition. Pour une bonne communication autour de cette initiative, Abdoul Aziz Diallo et son équipe comptent faire deux éditions en 2021 ; et à partir de 2022, une édition par année.

Cryspin Masneang Laoundiki
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Categories: Afrique

Rentrée scolaire au Burkina : Dans le Mouhoun, Pr Stanislas Ouaro rencontre les parents d'élèves

Tue, 29/09/2020 - 02:21

Les communes de Safané, Tchériba et Tissé, dans la province du Mouhoun, ont accueilli Stanislas Ouaro, ministre de l'Education nationale. C'était dans la journée du 26 septembre 2020. Cette visite a permis aux parents d'élèves desdites localités de présenter leurs doléances au ministre, à l'orée de la rentrée scolaire 2020-2021.

Pr Stanislas Ouaro, ministre de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, poursuit ses visites de terrain. Après Dakola, à la frontière du Ghana, et Pô dans la province du Nahouri le ministre et son équipe étaient dans la province du Mouhoun le 26 septembre, plus précisément dans les communes rurales de Safané, Tchériba et Tissé.

l'école de Tissé

Il s'est agi de rencontrer les parents d'élèves et les acteurs de l'éducation, et de visiter des infrastructures scolaires. Pour les parents d'élèves, la visite du ministre a été une aubaine pour présenter leurs doléances au gouvernement. Ainsi, ils ont demandé « plus d'infrastructures scolaires, plus de centres de santé, des maternités, des routes bitumées, des lycées ».

Pr Stanislas Ouaro, au milieu

Pr Stanislas Ouara, après avoir écouté le chapelet de doléances, a invité les parents d'élèves à contribuer à l'éducation des enfants. Il a par la suite visité des infrastructures réalisées soit par le gouvernement, soit par des Associations de parents d'élèves (APE).

Une foule accueille Ouaro à Tissé.

Au cours de sa visite, le ministre a rencontré quelques obstacles, notamment au niveau du pont de Tiekuy, une localité proche de Safané. En effet, la rupture du pont bloque la circulation des villageois depuis le début de la saison pluvieuse. Les motos et les voitures doivent contourner le pont en passant par Tcheriba. Pr Stanislas Ouaro a aussi touché du doigt les réalités du village de Tissé, où les populations disent éprouver des difficultés pour émettre des appels téléphoniques du fait de l'absence de réseau.

E.K. Samboé
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Categories: Afrique

Interruption sécurisée de grossesse : Un panel pour rappeler les dispositions juridiques qui encadrent la pratique

Tue, 29/09/2020 - 02:14

Le 28 septembre de chaque année est célébrée, dans le monde entier, la Journée internationale du droit à l'interruption sécurisée de la grossesse. Pour respecter cette tradition, la Communauté d'action pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso (CAPSSR-BF) a initié un panel, avec l'appui technique et financier du Projet RESOnance. En lieu et place de la ministre de la Santé, c'est la directrice de la santé et de la famille, Valérie Zombré/Sanon, qui a présidé la cérémonie d'ouverture. A l'occasion, les lauréats du concours d'excellence en production médiatique sur les droits à la santé sexuelle et reproductive ont été primés.

« Interruption sécurisée de grossesse au Burkina Faso : état des lieux, défis et perspectives ». Tel est le thème retenu pour le présent panel. Ce rendez-vous du donner et du recevoir est une opportunité pour donner la bonne information concernant la loi sur l'interruption sécurisée de grossesse au Burkina Faso. « Selon la loi, l'interruption sécurisée est autorisée dans certaines conditions. Et quelles sont les conditions ? C'est le viol, l'inceste, mais également lorsque la vie de la mère est en danger pour ce qui concerne la grossesse et aussi certaines malformations graves », a indiqué la directrice de la santé et de la famille, Valérie Zombré/Sanon.

Les acquis qui restent très précaires, nécessitent des efforts soutenus, selon la directrice de la santé et de la famille

Malheureusement, ces dispositions ne sont pas maîtrisées par beaucoup d'acteurs et encore moins par les populations. Les lourdeurs des procédures judiciaires et médicales associées aux valeurs de certains prestataires constituent des barrières pour que les femmes et filles bénéficient de ces dispositions juridiques.

Ainsi, il n'est pas rare de voir des femmes burkinabè mettre terme à leur grossesse de façon illégale et dans des conditions risquées, exposant parfois leur vie. Aujourd'hui, la santé de la reproduction s'impose comme un enjeu de développement. Selon l'annuaire statistique 2017, au total 40 988 avortements ont été pratiqués au Burkina Faso dont 38 925 spontanés, 1 943 clandestins et 120 thérapeutiques. « On peut aussi dire que c'est la partie visible de l'iceberg. Parce qu'il y a des situations qui se déroulent et on n'a pas d'informations. Donc, ce n'est pas comptabilisé », précise Mme Zombré.

Les participants

L'avortement constitue la 3e cause de mortalité maternelle au Burkina. Ces chiffres interpellent quant à la nécessité de redoubler les efforts et de renforcer les acquis pour un accès des populations à leurs droits sexuels. Pour la directrice de la santé et de la famille, l'appropriation de la loi par la population, les prestataires de soins et les décideurs, est une arme efficace. Toute chose qui permettra d'améliorer la santé de la mère et d'éviter les décès qui peuvent avoir un impact sur la population.

La CAPSSR-BF est apolitique

La Communauté d'action pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso (CAPSSR-BF) est l'initiatrice du présent panel. C'est une coalition qui regroupe plusieurs organisations de la société civile qui travaillent pour la promotion de la santé de la reproduction au Burkina Faso. Elle se propose de réduire les inégalités de genre et de faire la promotion de l'accès des populations aux services de santé sexuelle et de la reproduction, y compris l'accès à l'avortement sécurisé.

Le représentant de la CAPSSR a traduit ses remerciements à Pathfinder International ainsi qu‘aux ONG partenaires

« Quand on parle de l'accès à l'avortement sécurisé, c'est l'accès à l'avortement dans les conditions prévues par la loi », rappelle le représentant de la présidente du Conseil d'administration de la CAPSSR, Joseph Ido. Dans son discours, il a tenu à remercier l'assistance pour sa présence à leurs côtés pour cette journée commémorative qui se veut une journée d'échanges et de partage d'expériences sur la thématique de l'interruption sécurisée de grossesse. « Votre expertise et votre disponibilité constituent un atout majeur pour l'atteinte des résultats du projet RESOnance que sont la réduction des effets de l'avortement non-sécurisé et la promotion des droits des femmes en Afrique », a-t-il conclu.

En marge du panel, les lauréats du concours d'excellence en production médiatique en lien avec les droits en santé sexuelle et reproductive, y compris les avortements sécurisés, ont été primés. En télévision, le premier prix est décerné à Rodrigue Guel, journaliste à Burkina Infos, pour son œuvre « Interruption de grossesse : un sujet à polémique au Burkina », avec une moyenne de 13,07/20. Dans la catégorie radio, le premier prix est revenu à Marilyne Coulibaly de RMO pour son œuvre « Avortement médicalisé selon le protocole de Maputo ».

Photo de famille

Elle a obtenu la moyenne de 13,07/20. En presse écrite, Djakaridia Siribié des éditions Sidwaya a décroché le premier prix pour son œuvre « Santé reproductive et Covid-19 : la crainte d'une recrudescence des avortements », avec une moyenne de 14,64/20. Le prix d'encouragement dans cette catégorie a été attribué à Madina Belemviré pour son œuvre « Autorisation d'avortement médicalisé : un sésame difficile à obtenir », parue dans l'Economiste du Faso. L'œuvre a obtenu 13,64/20 comme moyenne.

En presse en ligne et blog, Daouda Zongo, journaliste à Wakatsera, a remporté le premier prix pour son œuvre « Burkina : viol et avortement clandestin, les cauchemars d'Aïssata, la fille du non-loti », avec 13,71/20 de moyenne. Le prix d'encouragement dans cette catégorie est revenu à Frédéric Tianhoun de Kaceto.net pour son œuvre « De l'idylle au cauchemar, récit de la vie cahoteuse de Sandra », qui a obtenu 11, 29/20 de moyenne.

Aïssata Laure G. Sidibé
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Categories: Afrique

Journée mondiale du cœur : L'édition de 2020 se penche sur la prévention des maladies cardiovasculaires

Tue, 29/09/2020 - 02:03

Le 29 septembre de chaque année, le monde entier commémore la Journée mondiale du cœur. Pour l'édition de 2020, la Société de cardiologie du Burkina (SOCARB) a initié des activités de sensibilisation sur les facteurs de risques cardiovasculaires. Le lancement de ces activités est intervenu le samedi 26 septembre 2020.

Améliorer les connaissances et pratiques des populations sur les facteurs de risques cardiovasculaires et leur prévention. Tel est l'objectif principal de la Journée mondiale du cœur, édition 2020. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime à 17,7 millions, le nombre de décès imputables aux maladies cardiovasculaires, soit 31% de la mortalité mondiale totale.

Pour marquer cette journée, la Société de cardiologie du Burkina (SOCARB) a initié des activités d'information et de sensibilisation sur les maladies cardiovasculaires durant trois jours sous le thème « Je protège mon cœur, je pratique des activités sportives ». Selon le Pr Valentin Yaméogo, secrétaire général de la SOCARB, la Journée mondiale du cœur est une réponse concrète à la nécessité d'informer les populations que les maladies cardiaques et les accidents cérébraux et vasculaires sont les principales causes de décès dans le monde. Au niveau national, le constat est peu réduisant, car ces maladies sont en constante augmentation.

Dr N. Valentin Yaméogo, secrétaire général de la SOCARB.

C'est face à ce constat que la SOCARB a décidé de mettre un accent particulier cette année sur l'hypertension artérielle et sa prévention. Selon les données présentées par la SOCARB, plus d'un milliard de personnes souffrent d'hypertension artérielle dans le monde. Il s'agit donc d'un problème majeur de santé publique et les populations ont été invitées à apprendre les gestes qui sauvent : mesurer sa pression artérielle, dépister le diabète, se faire accompagner pour l'arrêt du tabac, contrôler la prise de poids, avoir une activité physique régulière et une alimentation équilibrée et savoir pratiquer le massage cardiaque.

Les stands d'exposition.

Dr Chantal Kambiré de l'OMS a salué cette initiative de la SOCARB qui entre en droite ligne des objectifs de l'organisme onusien. Quant au représentant de la ministre de la Santé, Dr Esai Méda, il a félicité cette initiative et réaffirmé l'engagement du ministère à soutenir la SOCARB dans le cadre de l'amélioration de la santé des populations.

Dr Chantal Kambiré de l'OMS.

A retenir que des opérations de dépistage gratuit de l'hypertension artérielle ont été organisées séance tenante, ainsi qu'une formation du personnel de santé à la prise en charge de cette maladie.

Judith SANOU
Sarah KABORE (stagiaire)
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Categories: Afrique

Tranche commune entente Niamey 2020 : Le Burkina remporte le plus gros lot

Tue, 29/09/2020 - 01:53

Le directeur général de la Loterie nationale burkinabè (LONAB), Patin D. Naza, a présidé, lundi 28 septembre 2020 à Ouagadougou, la cérémonie officielle de remise des lots aux heureux gagnants de la 26e édition de la Tranche commune entente organisée cette année à Niamey au Niger. Le but de ce jeu qui se tient chaque année est de favoriser l'intégration entre les peuples des pays membres du Conseil de l'entente : Burkina Faso, Niger, Togo, Bénin et Côte d'Ivoire.

A cette 26e édition de la Tranche commune entente, cinq Burkinabè ont décroché le gros lot. La somme totale remportée par ces cinq heureux gagnants s'élève à plus de 18 millions de F CFA. Pour le directeur général de la Loterie nationale burkinabè (LONAB), Patin D. Naza, cette année, le Burkina Faso est encore sorti vainqueur en remportant le plus gros lot qui est de 10 millions de F CFA. Le directeur général n'a pas manqué de féliciter les gagnants.

Le directeur général de la LONAB, Patin D. Naza, félicite les lauréats pour la confiance accordée à sa structure

Parmi les heureux gagnants burkinabè, c'est Sotisse Tiendrébéogo qui repart avec le plus gros lot : un chèque de 10 millions de F CFA. Pour cet employé de commerce, qui n'est pas à son premier gain, cette somme servira à améliorer son activité et à diversifier ses services.

Sotisse Tiendrébéogo reçoit son chèque des mains du DG de la LONAB, Patin D. Naza

Quant au deuxième gros lot, d'une valeur de cinq millions de F CFA, c'est Boukary Balim qui l'a décroché. « Cet argent me permettra d'augmenter la popote de ma femme », lâche-t-il en souriant.

Les cinq lauréats de la 26e édition de la tranche commune entente en attente de leurs lots

Les pays organisateurs de la Tranche commune entente sont le Burkina Faso, le Togo, le Niger, le Bénin et la Côte d'Ivoire. Cette activité, selon les organisateurs, a pour objectif de consolider l'intégration sous-régionale, lutter contre la pauvreté et soutenir les populations à travers des œuvres sociales et communautaires. Rendez-vous est donc pris en 2021 en Côte d'Ivoire, pour la 27e édition.

Alicia Ouédraogo (stagiaire)
Yvette Zongo
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Categories: Afrique

Fondation Lucie-Kaboré-Traoré : Une kermesse pour scolariser des orphelins

Tue, 29/09/2020 - 01:38

La Fondation Lucie-Kaboré-Traoré a organisé, le dimanche 27 septembre 2020 à son siège à Ouagadougou, un « Dassandaaga » (kermesse). Elle a voulu en ce jour joindre l'utile à l'agréable, en rassemblant les membres de ladite Fondation et en permettant aux veuves d'exposer plusieurs mets locaux. Les bénéfices obtenus leur permettront de scolariser leurs enfants.

La rentrée scolaire a toujours été une source de stress pour les parents, en particulier pour les populations vulnérables. Dans cette situation, les veuves se retrouvent souvent toutes seules à chercher des ressources pour scolariser leurs progénitures.

Hélène Simporé, l'une des veuves membre de la fondation

Consciente de cette lourde charge qui pèse sur elles, la Fondation Lucie-Kaboré-Traoré a décidé de leur venir en aide. Le dimanche 27 septembre 2020, elle a organisé une kermesse pour leur permettre de récolter des fonds pour financer la scolarité des orphelins dont les mères sont dans des conditions de vie précaires. Les femmes ont proposé des plats made in Burkina aux participants : tô, tomousso, gonré, zamné, babenda, sans oublier les boissons locales comme le dolo. En outre, des enveloppes surprises ont permis aux plus chanceux de repartir avec des lots.

Selon la coordonnatrice de la Fondation Lucie-Kaboré-Traoré, Dr Alice Zoungrana/Kaboré, cette kermesse entre dans le cadre des activités génératrices de revenus des veuves. « Les représentantes des veuves de Ouagadougou et de l'intérieur du pays ont proposé des plats. A la fin de l'activité, elles se partageront les bénéfices en parts égales », a-t-elle expliqué.

Docteur Alice Zoungrana-Kaboré,coordonnatrice de la Fondation Lucie Kaboré-Traoré,

Marie-Joseph Saré/Zoungrana est la responsable des activités génératrices de revenus au sein de la fondation. Il s'agissait, selon ses dires, de joindre l'utile à l'agréable en rassemblant les membres et en favorisant le travail pour que les veuves récoltent de l'argent nécessaire pour assurer la rentrée scolaire de leurs enfants.

« La fondation m'a aidée »

Hélène Simporé est l'une des exposantes à la kermesse. Veuve depuis plusieurs années, elle affirme que depuis le décès de son époux, c'est la Fondation Lucie-Kaboré-Traoré qui lui vient en aide. « La fondation m'a aidée avec mes orphelins. J'espère récolter assez d'argent aujourd'hui pour mieux subvenir aux besoins de ma famille », ajoute-t-elle.

B.S.
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Categories: Afrique

Matchs amicaux des Etalons : Kamou Malo convoque 27 joueurs contre Madagascar et la RDC

Tue, 29/09/2020 - 01:21

Les Étalons affrontent les 9 et 12 octobre 2020 en amical international les équipes de la République démocratique du Congo et du Madagascar.

Pour ces deux matchs amicaux, le sélectionneur national, Kamou Malo a fait appel à 27 joueurs. A la tour, l'inamovible quator, Dayo, Edmond,, Steeve, Yacouba conserve sa place.

Le milieu de terrain reste aussi quasi inchangé. Charles Kaboré, Adama Guira, Alain Traoré, Abdoul Razack Traoré vont tenir le milieu.

A la pointe de l'attaque, pour remplacer le néo-retraité Aristide Bancé, l'entraîneur peut compter sur Franck Lassina Traoré. Quatre locaux font également partie du groupe.

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Covid-19 au Burkina Faso : 20 nouveaux cas et un décès à la date du 26 septembre 2020

Tue, 29/09/2020 - 01:19

Le point de la maladie à Coronavirus au Burkina Faso fait état de 20 nouveaux cas à la date du 26 septembre 2020. Ouagadougou compte 13 cas, 6 à Fada N'gourma et 1 à Bobo-Dioulasso.

Au même moment, trois cas de guérison ont été enregistrés portant à 1279 le nombre total des personnes guéries de la maladie. Malheureusement un décès a été enregistré portant à 57 les cas de décès.

Depuis le 9 mars 2020, le Burkina Faso compte 2028 cas confirmés dont 681 femmes et 1347 hommes. 692 cas sont encore sous traitement.

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Recrutement de vingt (20) inscrits sur titre pour la formation au Diplôme d'Etudes Supérieures en Diplomatie et Relations Internationales (DESDRI)

Mon, 28/09/2020 - 20:30

Le directeur général de l'Institut des Hautes Etudes Internationales (INHEI) informe les personnes intéressées, titulaires d'une maîtrise ou d'un Master en sciences sociales (Droit, Sciences Economiques et de Gestion, Philosophie, Sociologie, Histoire-Géographie, Lettres…) qu'au titre de l'année académique 2020-2021 l'institut recrute sur titre vingt (20) inscrits sur titre pour la formation au Diplôme d'Etudes Supérieures en Diplomatie et Relations Internationales (DESDRI).

Le recrutement se fera sur sélection de dossiers.

1- CONDITIONS DE CANDIDATURE :

Peuvent faire acte de candidature :

les personnes titulaires de la Maîtrise ou du Master en Droit, Sciences Economiques et de Gestion, Lettres, Sociologie, Histoire-Géographie, Anglais, Philosophie ; autre diplôme reconnu équivalent ;

les employés des services publics, privés ou de la société civile remplissant les conditions de candidature ci-dessus mentionnées et recommandées par leur structure.

2- COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE :

une demande manuscrite timbrée à 200F adressée à Monsieur le Directeur Général de l'INHEI ;
Un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu ;
une photocopie du reçu de paiement des frais d'instruction des dossiers (montant 15 000 Francs CFA) ;
une photocopie légalisée du diplôme ou de l'attestation de succès à la maîtrise ou au master ;
les relevés des notes de maîtrise ou de master ;
une copie légalisée de la pièce d'identité ou de la carte nationale d'identité burkinabè (pour les nationaux) ;
une lettre de motivation signée du candidat ;
un engagement signé du candidat, à ne pas exiger son intégration dans un emploi de la fonction publique à l'issue de sa formation.

3- DEPOT DES DOSSIERS

Les dossiers de candidature seront réceptionnés du 10 septembre au 30 octobre 2020 de 08 H à 15 H à l'Institut des Hautes Etudes Internationales, sis à Loumbila (sur la route de l'ENEP).
Les frais de dépôt et d'instruction des dossiers, payables auprès de l'Agent Comptable de l'institut sont de quinze mille (15 000) francs CFA non remboursables.

4- INFORMATIONS IMPORTANTES

Les employés des services publics, privés ou de la société civile doivent fournir une lettre de recommandation de leur hiérarchie les autorisant à suivre la formation pendant deux (02) ans ;

L'admission à la formation ne donne droit ni à une bourse ni à une aide quelconque ;

La durée de la formation est de deux (02) ans. Elle est sanctionnée par le Diplôme d'Etudes Supérieures en Diplomatie et Relations Internationales (DESDRI). L'obtention de ce diplôme ne donne pas droit à une intégration dans un emploi de la fonction publique ;

La formation se déroule en régime présentiel. Par conséquent, tous ceux qui sont admis seront tenus de respecter rigoureusement les horaires de cours, de participer aux évaluations, aux séminaires et sorties pédagogiques sur le terrain ;

Le début des cours de la 1ère année sera fixé ultérieurement par un Arrêté du Ministre chargé de la Fonction Publique.

les frais de formation sont fixés ainsi qu'il suit :

• Nationaux : 600 000 F CFA par an,
• Non nationaux 1 500 000 F CFA par an,
• Les frais d'inscription : 15 000 F CFA.

Didace Zidahon GAMPINE
Chevalier de l'Ordre National
Chevalier de l'Ordre des Palmes Académiques

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In memoria : Docteur SANNE Évrard Stéphane Salam

Mon, 28/09/2020 - 20:00

29 SEPTEMBRE 2015 - 29 SEPTEMBRE 2020

05 ans qu'il a plu à Dieu de rappeler auprès de lui son serviteur Docteur SANNE Évrard Stéphane Salam
Précédemment médecin en santé publique A la direction des établissements de santé(Ex).

Les grandes familles SANNE – OUOBA à Sankouissi – Mogtédo – Ouagadougou – Kantchari,

Madame SANNE/OUOBA Alice Patricia, les enfants : Serge Philippe, Kiswensida Khalyle Boris et Sidbé Nhourdine Yann,

Les familles alliées : SANDWIDI – KAGAMBEGA – OUAMENGA – BAGGNAN - YANOGO – KONE – DERA – NANA – KABORE – TAPSOBA – KIRAKOYA – KAFANDO – YARA – OUEDRAOGO – BIHOUN – SANOGOH à Sapaga, Pougma, New York, Ouagadougou, Abidjan, Fada N'gourma, vous invitent à vous unir à elles dans la prière en cet douloureux 5ème anniversaire du décès de leur fils, neveu, frère, cousin, époux, beau-fils, beau-frère, oncle et père, grand- père.

Citation : « Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c'est la présence des absents dans la mémoire des vivants. » Jean D'ormesson

UNION DE PRIÈRE

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Décès du Général Ali Traoré : Le Premier ministre exprime sa compassion

Mon, 28/09/2020 - 18:48

Dans un message publié sur sa page Facebook, le Premier ministre, Christophe Dabiré, a exprimé sa compassion suite au décès du Général de Division, Ali Traoré.

"J'ai appris avec une profonde affliction, la disparition du Général de Division Ali Traoré, des suites de maladie. Il a eu un brillant parcours au sein des Forces armées nationales burkinabè", a écrit le patron de la primature burkinabè.

Le Premier ministre a tenu à rendre hommage à celui qui a été Chef d'Etat-major général des armées du 1er octobre 2006 au 8 juillet 2009 et le premier Général de l'armée de l'air, "pour son apport inestimable dans l'édification de notre pays".

En rappel, le Général Ali Traoré est décédé dans la nuit du 27 au 28 septembre 2020 en Tunisie où il était évacué pour des soins. Il avait 70 ans.

Lire aussi : Armée du Burkina Faso : Le Gal Ali Traoré a passé l'arme à gauche

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Présidentielle de 2020 : Harouna Kindo, le choix du Mouvement des intellectuels pour le développement (MIDE)

Mon, 28/09/2020 - 17:16

Le Mouvement des intellectuels pour le développement (MIDE) a tenu, le dimanche 27 septembre 2020 à Ouagadougou, son congrès extraordinaire. Au cours de cette rencontre, Harouna Kindo a été investi comme candidat du parti pour l'élection présidentielle du 22 novembre 2020. Le MIDE se donne pour objectif de changer la mentalité des jeunes et de les inviter à travailler pour marquer positivement l'histoire du pays.

Des prestations d'artistes, des discours, un défilé de mode et une remise du drapeau national au candidat investi. Ce sont les principaux actes qui ont marqué le congrès du Mouvement des intellectuels pour le développement (MIDE). Pour le parti, cette installation du candidat Harouna Kindo est un acte qui va marquer l'histoire du pays, car la jeunesse, à travers Kindo, a décidé de prendre son destin en main.

Pour ce faire, le candidat compte d'abord changer les hommes. En effet, selon lui, le mal du Burkina réside au sein de ses hommes. « Quand les hommes changent, il est évident que le pays aussi évolue », convainc-t-il.

Des militants du MIDE

C'est pourquoi, le MIDE a comme priorité de confier le pouvoir à la jeunesse et de prendre les personnes âgées comme des conseillers de premier rang. « Quand on veut aider quelqu'un à se développer, ce n'est pas en lui donnant du poisson tous les jours, mais lui apprendre à pêcher » a déclaré le candidat du MIDE, Harouna Kindo.

Harouna Kindo après son installation

Le MIDE, dans cette conquête, compte mettre les jeunes au centre de ses préoccupations. Dans la vision du parti, certaines couches de la société doivent bénéficier de plus d'attention de la part des autorités. Ainsi, le MIDE compte octroyer un accompagnement financier mensuel à tous les leaders coutumiers et religieux. « Nous avons décidé de changer en premier lieu les mentalités des Burkinabè, car les Burkinabè ne votent pas l'individu mais votent l'argent », a souligné Harouna Kindo.

Harouna Kindo, le candidat du MIDE

Au regard du taux de chômage des jeunes, le parti veut réadapter le système éducatif à la réalité du Burkina et rendre l'école gratuite. Aussi, le MIDE encourage la consommation des produits burkinabè. « La seule solution pour sortir le Burkina de la pauvreté, c'est de consommer ce que nous produisons et de produire ce que nous voulons consommer », clame le candidat.

Issoufou Ouédraogo
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Armée du Burkina Faso : Le Gal Ali Traoré a passé l'arme à gauche

Mon, 28/09/2020 - 13:46

La triste nouvelle est tombée dans la matinée de ce lundi 28 septembre 2020, le Général de division Ali Traoré est décédé en Tunisie où il avait été évacué pour des soins.

Le Général Ali Traoré a été chef d'Etat-major général des armées du Burkina Faso du 14 nov 2000 au 8 juillet 2009. Il est le premier général et le premier Chef d'Etat-major général des armées issu de l'armée de l'air.

Evacué en Tunisie pour des soins, le Général Ali Traoré a définitivement rangé les armes dans la nuit du dimanche 27 septembre 2020.

Qui est le Général Ali Traoré

Le général de brigade de la Base aérienne, Ali Traoré est né le 14 novembre 1950 à Banfora. De 1978 à 1982, il a été chef des opérations de la Base aérienne.

A partir de l'année 1983, Ali Traoré a occupé les responsabilités de chef des moyens généraux de la Base aérienne. De 1988 à 1989, il a assumé les fonctions de chef de cabinet militaire à la Présidence du Faso.

En 1992, il assurait les fonctions de chef de section Air à l'Etat-major général des armées. A partir de la même année, il devient chef d'Etat-major de l'armée de l'air jusqu'en 1999. De 1999 à 2000, Ali Traoré était le chef d'Etat-major général adjoint des armées. De novembre 2000 à juillet 2009, le général Ali Traoré a été le chef d'Etat-major général des armées du Burkina Faso.

Le général a reçu plusieurs distinctions dont entre autres, celles d'officier de l'Ordre national, commandeur de la Légion d'honneur française, grand officier de l'Ordre du mérite du Conseil international du sport militaire.

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Burkina Faso : Une stratégie nationale pour valoriser l'expertise burkinabè

Mon, 28/09/2020 - 13:30

Le directeur de cabinet du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale (MFPTPS), Jean-Marie Sompougdou, a ouvert, le jeudi 24 septembre 2020 à Ouagadougou, un atelier national de la stratégie nationale de validation de l'expertise publique (SNVEP) et son premier plan d'actions triennal. Une stratégie nationale, première du genre, qui vise la promotion de l'expertise publique de façon à la rendre plus compétitive sur le plan national et international.

« La gestion, la promotion et la valorisation de l'expertise burkinabè constituent, un pan majeur de notre politique gouvernementale en cours. Et c'est dans ce sens que toutes les acteurs impliqués à la matière ont réfléchi à la mise en place d'une stratégie nationale qui répondra à ce besoin », a souligné le directeur de cabinet du ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Jean-Marie Sompougdou.

Une stratégie nationale de valorisation de l'expertise publique (SNVEP) validée au cours de l'atelier national et dont l'objectif, selon lui, est de promouvoir les compétences publiques afin de les rendre plus compétitives sur les plans national et international. Tout en précisant qu'à ce titre, il y aura la création de structures en charge de la problématique ‘'expertise'' au sein des ministères notamment des Affaires étrangères et de la Coopération, de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur, du Développement de l'industrie numérique et des postes, etc.

Une vue des acteurs réunis pour valider la première stratégie nationale de validation de l'expertise publique

Parlant des compétences publiques, Jean-Marie Sompougdou a fait savoir que le Burkina Faso en dispose mais elles ne sont pas toujours bien valorisées. A titre d'exemple, le directeur de cabinet du ministre en charge de la Fonction publique a noté qu'à la date du 31 décembre 2017, environ 469 fonctionnaires internationaux burkinabè ont été identifiés dans 24 entités du système des Nations-Unies. « A la date du 31 décembre 2018, poursuit-il cet effectif a été estimé 504 repartis au sein 26 entités du Système des Nations Unies. Un chiffre atteint grâce à l'engagement des différents acteurs du domaine mais qu'il faut travailler à améliorer ».

Pour le Secrétaire permanent de la coordination des écoles et centres de formation professionnelle, Mathias Traoré et technicien dans le domaine, ces chiffres ne sont pas très reluisants pour le Burkina Faso à comparer à d'autres pays de la sous-région. Selon ces explications, cette stratégie nationale fera en sorte que la représentativité du Burkina soit améliorée sur tous les plans, c'est-à-dire, au niveau national comme international.

Jean-Marie Sampougdou, directeur de cabinet du ministère en charge de la Fonction publique

En matière d'expertise publique, le Burkina Faso en dispose mais le constat sur le terrain a montré que les gens font toujours recours à l'expertise étrangère de sorte que l'expertise nationale ou locale n'a pas toujours été à la hauteur de ce qu'elle est capable de produire. « Il faut prendre des dispositions pour que cette expertise soit mise en évidence et aussi qu'elle soit de qualité et qu'elle contribue à l'amélioration du PIB mais aussi qu'elle parte à la conquête du marché international », conclure-t-il.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Fasofoot : Difficile début pour l'ASFA et l'EFO

Mon, 28/09/2020 - 13:29

La deuxième journée du championnat national de première division s'est jouée ce week-end (25, 26 et 27 septembre 2020). L'ASFA Yennenga et l'EFO ont respectivement été battues par l'AS Douanes et Rahimo FC. Ces deux équipes mythiques du championnat burkinabè occupent les deux dernières places au classement.

Après une première journée boycottée par sept clubs, le championnat national s'est normalement poursuivi ce week-end. Si certains clubs frondeurs ont pu réduire leur retard, d'autres en revanche sont toujours en quête de leur première victoire.

L'ASFA et l'EFO font partie des équipes qui ont fait mauvaise fortune à cette deuxième journée. Face à Rahimo FC, les Bleu et Blanc de Ouagadougou n'ont pas tenu. Après avoir ouvert le score, les hommes du coach Amadou Sampo vont se faire rattraper avant d'être battus dans les dernières minutes du match.

La situation n'a guère été meilleure pour l'ASFA. En effet, les Or et Vert, après avoir tenu face à une équipe de l'AS Douanes très joueuse, a dû déposer les armes en fin de partie. Dans les quinze dernières minutes, Assami Sansan Dah, le poison de l'équipe des Gabelous, a planté deux buts aux protégés de la Princesse Yennenga. Les hommes de Moussa Traoré dit Falcao n'ont pas pu revenir au score avant la fin de la rencontre.

En déplacement à Bobo-Dioulasso, l'Union sportive de Ouagadougou (USO) a connu un résultat positif. En effet, les Unionistes de Larlé ont disposé de Royal FC sur ses installations sur la plus petite des marques (0-1) grâce à la réalisation de Jean Yao à la 78e minute.

L'AS Sonabel a, quant à elle, illuminé son match contre l'ASEC de Koudougou. Les hommes de Drissa Traoré dit Saboteur, en déplacement à Ouagadougou, ont été battus par des Electriciens dans un grand soir. Les joueurs de Koudougou n'ont rien vu venir, sauf le score en fin de match. Le Rail club du Kadiogo (RCK) n'a pas fait mieux. Les Cheminots qui recevaient le Racing club de Bobo-Dioulasso (RCB) se sont inclinés par un but à zéro (0-1). C'est le même score qui a sanctionné le match qui opposait Léopards de Saint-Camille à l'AS Police. Les policiers se sont aussi imposés par un but à zéro (0-1). A Bobo-Dioulasso, l'USFA est allée battre Vitesse par un but à zéro (0-1). Les hommes de Mamadou Zongo dit Bebeto, qui ont concédé leur deuxième défaite, connaissent un début d'apprentissage difficile dans l'élite burkinabè. Espérons que la machine se mettra très vite en marche.

J.T.B
Lefaso.net

Résultats de la deuxième journée
ASFA Y#AS DOUANES : 0-2
ROYAL FC#USO : 0-1
RCK#RCB : 0-1
AS SONABEL#ASECK : 2-0
MAJESTIC SC#SALITAS FC : 1-2
KOZAF#ASFB : 0-0
RAHIMO FC#EFO : 2-1
LÉOPARDS ST CAMILLE#AS POLICE : 0-1
VITESSE FC#USFA : 0-1

Classement

1er : AS DOUANES 6pts+5
2e : USO 6pts+4
2ex : AS POLICE 6pts+4
2ex : USFA 6pts+4
5e : AS SONABEL 4pts +2
6e : RCB 4pts+1
7e : ROYAL FC 3pts+2
8e : LÉOPARDS 3pts
9e : SALITAS FC 3pts-2
9ex : RAHIMO FC 3pts-2
11e : RCK 1pts-1
12e : ASECK 1pts-2
13e : ASFB 1pts-3
13e : KOZAF 1pts-3
15e : VITESSE FC 0pts-2
16e : MAJESTIC SC 0pts-4
16e : EFO 0pts-4
18e : ASFA Y 0pts-5

Classement des buteurs

1er Assami Sansan Dah (AS douanes) ; Mohamed Lamine Ouattara (AS Sonabel) : 02 buts

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Culture de la paix : Des OSC disent non à la violence en période électorale

Mon, 28/09/2020 - 13:28

Dans le cadre de la Journée internationale de la paix, l'Association pour la démocratie et la participation citoyenne (APDC), en collaboration avec le Cadre de concertation des OSC, a organisé la Journée de la paix, le 26 septembre 2020 à Ouagadougou. Plusieurs thématiques sur la paix et la cohésion ont été abordées à travers des panels.

Dans quelques jours, la population burkinabè sera de plain-pied dans la ferveur de la campagne électorale. Au regard du contexte dans lequel se tiennent ces élections, notamment l'insécurité, la stigmatisation ethnique, etc., la population est invitée à cultiver la paix durant le processus électoral.

C'est dans cette lancée que l'Association pour la démocratie et la participation citoyenne (APDC), en collaboration avec le Cadre de concertation des OSC, a organisé la Journée de la paix, le 26 septembre 2020.

Les autorités religieuses ont répondu à l'appel des organisateurs.

Pour l'occasion, les participants ont eu droit à plusieurs communications liées à la paix, la cohésion sociale et le rôle de la femme et de la jeunesse dans le processus de paix et de sécurité. Dans sa communication sur le thème « La paix sous menace : comment maîtriser les individualités ? », Dr Luc Marius Ibriga est revenu sur les facteurs de la crise au Burkina.

Luc Marius Ibriga, contrôleur d'Etat, conférencier et modérateur du jour.

Il s'agit, selon lui, de la fragilité de l'Etat, l'appropriation de l'Etat par les citoyens, et enfin l'absence de démocratie sociale, particulièrement la mauvaise répartition des fruits de la croissance. A son tour, Françoise Piauparé, juriste, a développé le thème « Femmes, paix, sécurité et développement : comment renforcer le cadre juridique pour un meilleur leadership des femmes ? ». Elle a invité les femmes à se présenter dans les sphères de décisions et à cultiver le leadership sans complexe.

Safiatou Lopez, présidente de l'Association pour la démocratie et la participation citoyenne.

Dans la même dynamique, la présidente de l'Association pour la démocratie et la participation citoyenne (APDC), Safiatou Lopez, s'est adressée aux participants et à toute la population burkinabè. « Vigilance, prudence, votez en toute liberté sans aucune pression », tels sont les mots qui peuvent résumer son « adresse à la nation ». Consciente que le Burkina Faso n'a pas besoin de violence, elle a invité le peuple burkinabè à prôner la non-violence, surtout durant le processus électoral.
A noter que cette journée a regroupé des populations de diverses localités ainsi que des autorités religieuses.

Judith SANOU
Lefaso.net

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Rencontres musicales africaines : Concilier musique, digital et économies locales

Mon, 28/09/2020 - 13:28

Les Rencontres musicales africaines (REMA), un évènement pour échanger sur des thèmes liés à l'économie musicale en Afrique, se tiendront du 22 au 24 octobre à Ouagadougou. L'information a été donnée le samedi 26 septembre 2020 à Ouagadougou, au cours d'une conférence de presse.

L'environnement de la musique africaine a été modifié ces dernières années avec le boom du digital. En effet, le phénomène de la digitalisation est un enjeu déterminant pour l'avenir des industries culturelles et créatives avec un taux de pénétration important des smartphones dans les pays. La mutation du digital peut engendrer un impact positif sur la musique. D'où la nécessité pour les acteurs du secteur de mener des réflexions pour faire allier le digital à leur environnement.

Initiées par la Cour du Naaba, dont le promoteur n'est autre qu'Alif Naaba (Mohamed Kaboré à l'état civil), les Rencontres musicales africaines (REMA) seront à leur 3e édition placée sous le thème « Musique, digital et économies locales ; comment développer des outils adaptés ? ».

Les REMA sont un rendez-vous incontournable qui vise à contribuer à la professionnalisation des métiers de la musique en Afrique pour en faire un levier, à en croire le directeur de l'évènement, Alif Naaba.

Mettre en réseau

Selon lui, ce rendez-vous a pour objectif de mettre en réseau les acteurs afin qu'ils puissent partager leurs expériences, mettre en lumière les nouveaux talents à travers les « show-cases » (mini-concerts), permettre aux artistes de tirer profit du digital. Du bilan des éditions précédentes, le promoteur dit être satisfait, car il y a eu beaucoup de participants d'autres pays. « L'année dernière, nous avons eu neuf pays, et cette année, treize pour le moment. Aussi, plusieurs de nos recommandations de l'année passée ont été prises en compte. Nous avons des ambitions, et grâce à nos partenaires, nous espérons que notre projet sera pérennisé », a-t-il déclaré.

Les REMA bénéficient de l'accompagnement de plusieurs partenaires. Parmi eux, l'ambassade des Etats-Unis et celle de la France. Représentées à la conférence, elles ont toutes salué l'initiative qui, de leur avis, promeut le vivre-ensemble, en ce sens que la musique, en tant qu'outil de communion, rassemble des générations et des peuples.

« Le développement du Burkina passe nécessairement par celui de sa culture et nous sommes honorés de soutenir les REMA et avons hâte d'y participer », ont déclaré les représentants de ces ambassades.

Cadre de réflexion et d'échanges, avec la mise en place d'une plateforme continue de partages d'expériences des acteurs de la musique autour du business de la musique en Afrique, les REMA 2020 se tiendront dans cinq sites, à savoir l'hôtel Bravia, le CENASA, Le Foyer du Renouveau, l'Institut français et le Goethe institut.
Cette édition est placée sous le patronage du ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango, et sous le co-parrainage du ministre du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat, Harouna Kaboré, et celui de l'Energie, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo.

Alicia Ouédraogo (stagiaire)
Lefaso.net

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