Aujourd'hui il est plus que nécessaire d'avoir une certaine connaissance et maîtrise du digital. Que l'on soit professionnel ou futur étudiant, se former dans les métiers de la communication, la publicité, le journalisme et l'informatique est désormais possible à l' Institut Supérieur de la Communication et des Multimédia ( ISCOM).
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Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) demande, dans la déclaration qui suit, un audit des secteurs ministériels de la sécurité, de la défense et des collectivités territoriales. Le REN-LAC se dit convaincu que la lutte contre la corruption et la mal gouvernance doit être au centre des priorités actuelles à travers une rupture avec les pratiques anciennes décriées sous les régimes du CDP et du MPP.
« Ce jeudi 24 février 2022 fait un mois jour pour jour que notre pays, le Burkina Faso, vit de nouveau sous le joug d'un régime militaire, après la courte période de régime civile dirigé par Roch Marc Christian KABORÉ et son parti, le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP). Tout est parti de la nuit du 22 au 23 janvier où les Burkinabè se sont réveillés au petit matin avec des tirs nourris dans certaines casernes militaires du pays. Aux rumeurs de mutineries rapidement véhiculées par les autorités, se sont substituées celles d'un coup d'État militaire. Ces rumeurs seront par la suite confirmées au soir du lundi 24 janvier, lorsqu'un groupe de militaires se réclamant du Mouvement patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) annonçait à la Télévision nationale avoir pris le pouvoir et mis aux arrêts le Président du Faso, Roch Marc Christian KABORÉ, dissout le Gouvernement ainsi que l'Assemblée nationale et suspendu la constitution.
Par ailleurs, il déclarait que ce coup d'État s'était déroulé sans effusion de sang. Mais aujourd'hui, il s'avère qu'on a enregistré deux morts et une dizaine de blessés.
Présidé par le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, le MPSR justifiait ce coup de force par « la dégradation continue de la situation sécuritaire et l'incapacité manifeste du pouvoir de M. Roch Marc Christian KABORÉ à unir les Burkinabè pour faire face efficacement à la situation ».
À l'analyse, force est de constater que les six dernières années du régime KABORÉ ont été marquées par une mauvaise gouvernance, bafouant les fortes aspirations du peuple burkinabè à un changement qualitatif après l'insurrection populaire d'octobre 2014 et la résistance populaire victorieuse au coup d'État de septembre 2015. Cette gouvernance chaotique, sur fond de corruption à ciel ouvert, a favorisé l'exacerbation de la crise sécuritaire avec des pans entiers du territoire national qui échappent actuellement au contrôle de l'État.
Depuis 2015, la crise sécuritaire a causé plus de 2000 victimes civiles et militaires et environ un million et demi de déplacés internes. Pourtant, le REN-LAC n'a cessé d'interpeller le Président déchu et ses différents gouvernements sur la nécessité d'impulser une dynamique de bonne gouvernance, empreinte d'exemplarité, au sommet de l'État. À ce titre, on peut citer sans être exhaustif :
la transmission d'un mémorandum sur l'état de la gouvernance au Chef de l'État en mars 2018 ;
l'envoi de deux lettres d'interpellation au Chef de l'État en novembre 2019 et en avril 2020 sur l'état de la lutte anti-corruption ;
l'organisation, avec l'Autorité supérieure de Contrôle d'État et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC), d'une tribune d'interpellation des trois pouvoirs constitutionnels sur la lutte contre la corruption en novembre 2021.
Toutes ces interpellations citoyennes sont restées sans suite, ouvrant la voie royale à un dixième putsch militaire, selon les cas dénombrés, dans l'histoire de notre pays, sous la conduite cette fois du MPSR.
En tant qu'organisation attachée aux valeurs et aux principes cardinaux de l'État de droit, le REN-LAC désapprouve le coup d'État comme moyen d'accession au pouvoir. De fait, il condamne ce coup de force du MPSR qui constitue un facteur de recul démocratique, en ce sens qu'il dénie au peuple sa capacité à s'organiser pour imposer aux dirigeants la prise en compte de ses aspirations profondes.
Nous notons que dans leurs discours, les autorités du MPSR indiquent que si les priorités sont nombreuses, la principale demeure la lutte contre le terrorisme pour la « restauration » de l'intégrité territoriale. Toutefois, le REN-LAC reste convaincu que la lutte contre la corruption et la mal gouvernance doit être au centre des priorités actuelles à travers une rupture avec les pratiques anciennes décriées sous les régimes du CDP et du MPP.
Dans cette optique, les secteurs ministériels dont ceux de la sécurité et de la défense ainsi que les collectivités territoriales doivent être urgemment audités pour faire la lumière sur leurs gestions précédentes, afin d'ouvrir les chantiers d'une nouvelle gouvernance bâtie sur la transparence et la redevabilité. L'exemplarité doit être le leitmotiv de l'action gouvernementale et de tous ceux appelés à assumer des responsabilités quelconques à quelque niveau que ce soit.
Malheureusement, ce qu'il nous a été donné de voir ces derniers temps, avec notamment les entorses juridiques qui ont entouré la prestation de serment du Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA comme Président du Faso devant le Conseil constitutionnel, de même que les agitations actuelles de certaines Organisations de la Société civile (OSC) appelant à soutenir le MPSR, nous laisse perplexe quant à un changement de paradigme pour une gouvernance conforme aux aspirations populaires.
Faut-il rappeler au MPSR que, tout comme la corruption électorale décriée qui enlève toute légitimité aux dirigeants élus pour gouverner la cité, les mobilisations populaires suscitées çà et là par les différents pouvoirs ont suffisamment démontré leur limite, depuis 2013, en tant qu'indicateur véritable de l'adhésion populaire à l'action gouvernementale ?
En tout état de cause, le REN-LAC ne ménagera aucun effort pour jouer pleinement sa partition, en tant qu'organisation dont la vision est l'avènement d'une société burkinabè engagée, dans son ensemble, pour la défense et la promotion de l'intégrité et de la bonne gouvernance. Il œuvrera toujours pour l'éveil des consciences en vue de renforcer la veille et le contrôle citoyens de l'action publique, seule arme efficace pour une gouvernance vertueuse.
Fait à Ouagadougou le 24 février 2022
Le Secrétariat exécutif
Suite à l'affichage des résultats de la présélection d'un recrutement qu'elle organise, la Faîtière des Caisses populaires du Burkina a constaté avec regret qu'un prétendu cabinet a contacté individuellement les candidats retenus pour la phase écrite pour proposer une séance spéciale de formation de préparation en vue de mieux réussir le test écrit.
La Faîtière des Caisses populaires du Burkina tient à informer l'opinion publique et lesdits candidats qu'elle décline toutes responsabilités quant aux agissements du Cabinet suscité et aux éventuels désagréments qu'il viendrait à causer.
La FCPB se démarque d'une telle initiative et n'a nullement mandaté un cabinet à cet effet. Elle invite par conséquent les candidats présélectionnés à la vigilance.
La FCPB appelle la population à se référer strictement à ces canaux officiels de diffusion de l'information comme le site web de la Faîtière, la page Facebook.
Pour toute information, veuillez nous contacter aux adresses suivantes
Info line : 70 2319 05 / 70 72 44 27.
« Solidaires pour un mieux-être ! »
LA DIRECTION GENERALE
Educo a organisé, le mardi 22 février 2022 à Ouagadougou, un atelier de clôture du Projet de renforcement du droit à la promotion sociale et à l'Etat civil (PRODEC). A l'issue des travaux présidés par le gouverneur de la région du Centre-nord, Casimir Séguéda, les parties prenantes ont traduit leur satisfaction des résultats engrangés par ledit projet financé par l'Union européenne.
Débuté le 1er février 2019, le projet PRODEC a pris fin le 31 janvier 2022. La clôture officielle des activités, le 22 février 2022, a été un moment de redevabilité offert par Educo, chef de file du consortium PRODEC aux parties prenantes du projet. Elle a permis de présenter le bilan des activités réalisées dans les régions du Nord, du Centre-nord et du Sahel, de partager les résultats atteints et d'échanger sur les moyens et stratégies pour garantir la durabilité des acquis.
Des résultats présentés par le coordonnateur national du consortium PRODEC, M. Sam Joseph Dabiré, le projet a contribué, dans le volet Planification familiale (PF), à plus de 20 points au taux d'utilisation des méthodes contraceptives modernes chez les femmes en âge de procréer comparativement à la situation de référence. En termes de prise en charge des Violences basées sur le genre (VBG), les services techniques de l'Etat et trois centres d'accueil de personnes victimes de VBG (Tema-Bokin, Kongoussi, et Kaya) ont été accompagnés financièrement et techniquement par la formation de 126 agents sur le protocole de prise en charge sanitaire, psychosocial et juridique des VBG ; d'où l'amélioration qualitative de la prise en charge des survivants de VBG.
« Une expertise considérable mobilisée pour relever le défi »
En rapport avec la santé des jeunes, plus de 1 457 666 adolescents (es) et jeunes ont été touchés via la paire éducation ; ce qui a contribué à éviter plusieurs des nombreuses grossesses non-désirées. Sur les faits d'état civil, le plaidoyer mené auprès des maires a permis d'ériger 272 formations sanitaires en centres-secondaires d'état civil soit 164 de plus comparativement à la situation de référence (208). Ce plaidoyer a contribué à améliorer le taux d'enregistrement des naissances dans les délais légaux de deux mois à 95% contre 47,2 % en début de mise en œuvre du projet.
Les résultats engrangés sont issus, rappelle le directeur pays de Educo Burkina Niger, M. Ollo Oscar Palé, d'une étude comparative. « A la fin du projet, il y a eu une évaluation menée et qui a été comparée à l'évaluation de base qui a montré des résultats assez satisfaisants, je dirai même très satisfaisants. Il y a également cette satisfaction que nous avons eue à travers la collaboration entre membres du consortium », a-t-il relevé.
Pour le président du Groupe technique de suivi (GTS) de PRODEC, Dr Emmanuel Seini, les résultats issus de l'étude montrent clairement que le projet a permis de mobiliser une expertise considérable pour le renforcement du droit à la promotion sociale et à l‘état civil. Ces résultats ont amélioré positivement, a-t-il soutenu, les conditions de vie des communautés des zones d'intervention du projet. Mme Rachida Diallo, bénéficiaire venue de la région du Sahel, reconnaît que PRODEC a été bienfaisant et s'engage à œuvrer pour pérenniser les acquis. « Nous avons reçu des formations sur la santé sexuelle et la reproduction des jeunes et un centre pour jeunes à Dori. Le projet prend fin, mais nous nous sommes engagés à ce que les activités qui ont été déjà menées puissent être bénéfiques à d'autres personnes. Nous allons nous engager, nous qui avons bénéficié de ce projet, à former nos jeunes frères et sœurs dans un futur proche ».
Pérenniser les acquis
Quant au gouverneur de la région du Centre-nord, il a salué la pertinence du projet qui participe à l'accompagnement des politiques de développement du Burkina Faso. Casimir Séguéda a remercié l'Union européenne pour le financement accordé à Educo et ses partenaires qui a contribué à promouvoir le renforcement du droit à la promotion sociale et à l'état civil. Il a lancé un appel, au vu des acquis de PRODEC qui sont considérables, dit-il, à œuvrer pour la pérennisation des résultats.
Le projet PRODEC dont le budget s'élève à 3 883 333 euros soit 2 547 299 465 FCFA, avait pour objectif général de contribuer à la maîtrise des dynamiques démographiques dans les régions du Nord, du Centre-nord et du Sahel. Ce projet a été mis en œuvre par un consortium composé de Educo (chef de file), Terre des Hommes Lausanne, Children Believe, l'Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) et l'associé, l'Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF). Il s'inscrit dans l'accompagnement des politiques de développement du Burkina Faso par l'Union européenne qui, dans le cadre du 11ème FED, a lancé un vaste programme dénommé « Programme population ».
Il s'agit d'une convention de financement du secteur de concentration « gouvernance » du Programme indicatif national (PIN). La mise en œuvre de cette convention s'est faite sous forme de subventions allouées à la suite d'appels à propositions. C'est dans ce sens que le consortium PRODEC a bénéficié du financement pour mettre en œuvre ce projet qui a ciblé 5256 leaders religieux et coutumiers, 1 498 462 adultes dont 846 131 femmes ; 860 860 jeunes dont 447 647 filles et 39 150 enfants de 0 à 18 ans.
Patricia Coulibaly (Stagiaire)
Lefaso.net
Le chef de l'Eglise catholique en Afrique, son éminence le Cardinal Philippe Ouédraogo a fini sa visite officielle de trois jours, à l'Expo 2020 de Dubaï, lors du Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar (SCEAM). Il a, à l'issue de cette sortie, fait un clin d'œil à la Commission de l'union africaine (UA) pour les efforts qu'elle déploie pour soigner et protéger l'image et l'imaginaire de l'Afrique.
Tour à tour, le chef de l'Eglise catholique en Afrique, le Cardinal Philippe Ouédraogo, a visité les pavillons de l'UA, de l'Afrique du Sud, du Sénégal, du Saint-Siège, et bien entendu celui du Burkina Faso.
« Connecter les esprits, construire l'avenir », c'est le thème retenu pour cette Expo 2020 de Dubaï. D'après le patron de l'Eglise catholique d'Afrique, ce thème s'inscrit parfaitement dans les réflexions du processus synodal initié par le Pape François pour l'Eglise universelle.
Il a indiqué que ce rendez-vous, est une rencontre de dialogue et de fraternité. « C'est donc avec enthousiasme, gratitude et espoir que nous avons entrepris ce voyage à Dubaï comme pèlerinage », a-t-il mentionné dans sa déclaration.
Cette visite remplie de rencontres enrichissantes, a été mise à profit par le Cardinal Philippe Ouédraogo, pour remercier et encourager la Commission de l'Union africaine (UA), pour ses efforts visant à soigner et à protéger l'image et l'imaginaire de l'Afrique.
« Un imaginaire blessé et malade d'un continent meurtri où certaines multinationales viennent exploiter les ressources et les richesses, le plus souvent au détriment des populations qui croupissent sous le poids de la misère », a-t-il décrit.
Il a terminé sa déclaration en demandant à la Vierge Marie, Notre Dame de l'Afrique et Saint Joseph, protecteur de l'Eglise universelle, d'intercéder pour l'Eglise famille de Dieu en Afrique et Madagascar et pour le monde entier que Dieu aime.
Faut-il le rappeler, le Symposium des conférences épiscopales de l'Afrique et de Madagascar (SCEAM) a vu le jour lors du Vatican II (1962-1965). Une volonté des Evêques africains d'établir un cadre pour parler d'une seule voix sur les questions relatives à l'Eglise en Afrique et Madagascar. Cette édition se tient d'octobre 2020 à fin mars 2022.
Le Cardinal Philippe Ouédraogo est le président du symposium des Conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar (SCEAM). A cet titre, il est donc le plus haut représentant de l'Eglise catholique romaine en Afrique.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net
Le 24 janvier 2022, l'opinion nationale et internationale apprenaient le renversement du président Roch Marc Christian KABORE par le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration(MPSR) dont le président le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo DAMIBA a récemment prêté serment. Une commission de quinze membres a été mise en place afin de proposer des textes comme la charte et l'agenda de la transition. Les travaux de ladite commission ont fixé selon un article publié récemment par le Lefaso.net à 30 mois, la durée de la Transition. Que faut-il faire durant cette période ? Parer à l'urgence de l'insécurité est une évidence. Toutefois, la sempiternelle course mêlée au déshabillement doit prendre fin. Justement pour s'attaquer aux racines de l'insécurité. Cette tribune de monsieur BEMAHOUN Honko Roger Judicaël, évoque des éléments de gouvernance à implémenter à partir d'évidence empirique s'appuyant sur des enquêtes du réseau panafricain Afrobaromètre. Lisez plutôt.
La corruption, ce mal pernicieux érode la confiance des citoyens aux institutions étatiques. En effet dans le document de travail « Confiance institutionnelle au Burkina : Examen en analyse multiniveau sur la décennie 2008-2018 » , l'auteur faisait remarquer que les Burkinabè ont de moins en moins confiance à l'Etat. L'indice de confiance institutionnelle calculée a connu une tendance baissière. Quant à l'indice de perception de la corruption, il affectait négativement la confiance aux trois pouvoirs de l'armature institutionnelle (exécutif, parlement, justice). Au titre par exemple des années 2012 et 2018, une augmentation d'un point (en pourcentage) de l'indice de corruption réduisait respectivement de 4.9% et 2.7% l'indice de confiance institutionnelle.
Du reste, cette relation négative entre les deux indices corrobore le résultat trouvé par Anne Haugen (2016) qui avait travaillé sur le même sujet à l'échelle de l'Afrique subsaharienne. A l'évidence, lutter contre la corruption est un truisme pour tous les gouvernants s'ils ne veulent pas s'aliéner la sympathie des citoyens d'où ils tirent leur légitimité de jure et de facto. Primo, le Burkina Faso a certainement besoin de s'attirer des investissements étrangers dans ce contexte assez difficile pour les enfants de Goama et de Patarb-taalé. Nul ne viendra investir au Burkina Faso lorsque le climat des affaires sera mêlée à des pratiques de prévarications d'autant plus qu'au plan international, le Burkina Faso n'occupe pas un rang reluisant de l'indice de perception de la corruption (IPC) de Transparency international. Le Burkina Faso n'est pas condamné à stagner dans ce classement mondial.
Secundo, celui au nom de la continuité de l'Etat. Le président Roch Marc Christian KABORE dans son dernier discours à la nation avait annoncé une opération mains propres. Nous pensions que ce n'était pas une flagornerie de plus afin d'exciter l'émotion populaire. Tertio, la jeunesse désœuvrée et abusée a besoin d'un réel regain d'espoir face à ses contradictions quotidiennes. Il faut que cesse l'esprit « bras longs » car indéfiniment les uns ne regarderont pas les autres manger impunément parce que, comme insiste Jacques Potin, la non- violence n'est pas l'acceptation douceâtre de l'injustice. Elle est une insurrection pacifique violente dans sa non-violence. Face à la montée de l'extrémisme violent caractérisé par l'insécurité dans plusieurs régions du pays, il faille gagner la bataille psychologique afin déjà de fixer les populations dans le cadre de vie naturel. Ce qui aurait l'avantage de réduire le flux de personnes de déplacées internes (PDI) avec son lot de misère chez les populations hôtes.
A ce propos, dans le document de travail « Ce qui explique que des Burkinabè n'aient pas peur des attaques armées : analyse économétrique à partir d'un modèle dichotomique », l'auteur trouve que la présence des forces de défense et de sécurité dans une localité réduisait à 13.6% la propension à avoir peur des attaques armées. De plus lorsque dans une localité une personne sur deux affirme avoir peur des armées cela réduit de 7.3% la propension à avoir peur des attaques. Comme quoi, mille poussins réunis font quand même peur à l'épervier.
Positionner les forces de défense et de sécurité auprès des populations
Selon Bosi (2012), la stratégie des groupes armées consiste à infliger des dommages matériels, psychologiques et symboliques à des individus et/ ou à leurs biens dans le but d'obtenir le soutien ou l'opposition de publics variés à des changements politiques, sociaux et/ou culturels. Les cris de détresse ces derniers jours à Djibo en sont une preuve illustrative. Au bas mot depuis 2015, le point de la situation a été fait, il est impératif de lever le poing maintenant. Cependant, nous faisons observer que la rhétorique martiale a aussi montré ses limites parce que la violence convoque toujours la violence.
Dans ce dilemme, il faudra absolument user avec dextérité du bâton et de la carotte. Ceci n'est pas une position de faiblesse à vouloir ménager la chèvre et le chou. Des jeunes radicalisés désillusionnés dans le maquis sont à la recherche de nos jours d'une main secourable. Les expériences de réinsertion de combattants extrémistes au Niger et ailleurs sont des exemples qui peuvent inspirer le Burkina Faso. En effet, l'objet de la guerre, lance Georges S. Patton, n'est pas de mourir pour son pays mais de faire en sorte que celui d'en face meurt pour le sien.
En définitive, ces lignes sont inspirées par des évidences statistiques établies par l'auteur depuis au moins 2018. Le Burkina Faso ne doit pas sombrer et ne peut pas se satisfaire d'une gouvernance pacotille. Le pays de nos ancêtres nous appelle. Et cette tribune est notre modeste contribution afin d'ajouter de la terre à la terre. Il y'a pire qu'échouer, c'est de ne jamais essayer.
BEMAHOUN Honko Roger Judicaël
Statisticien-économiste
honkoroger@gmail.com
Ouagadougou, le 24 février 2022
La Finale de Ligue des champions (C1) ne sera plus jouée à Saint-Pétersbourg en Russie. Elle se jouera désormais en France dans le mythique Stade de France. Cette décision a été négociée entre Aleksander Ceférin, le patron de l'instance européenne de football et le président Emmanuel Macron.
Le comité exécutif de l'Union des associations européennes de football (UEFA) a décidé ce vendredi 25 février 2022, de la délocalisation de la finale de la Champions ligue, initialement prévue à la "Gazprom Arena"de Saint-Pétersbourg. Cette décision est sans doute consécutive à la crise politico-militaire entre la Russie et l'Ukraine. Elle se jouera le 28 mai 2022, mais au Stade de France.
La négociation a été menée depuis 48 heures, précise le site l'EQUIPE, dans le plus grand secret, par Emmanuel Macron et Aleksander Ceférin.
L'autre raison qui a motivé cette délocalisation, c'est que M. Aleksander ne souhaiterait pas que retourner immédiatement dans un stade qui a accueilli des matches du dernier Euro.
Il y a aussi le fait que l'enceinte française est connue des équipes de l'UEFA, puisqu'elle a reçu la finale de l'Euro 2016. Le soutien et l'appui de la France, au plus haut niveau, est également un élément qui a été déterminant.
Le comité exécutif de l'UEFA a aussi décidé que les équipes russes (clubs et sélection) n'auraient pas le droit de jouer en Russie. Ils devront le faire sur terrain neutre pour tous les matches de l'UEFA. Même chose pour les équipes ukrainiennes, mais pour des raisons de sécurité, car il ne peut pas y avoir de rencontres là-bas en ce moment.
Le comité exécutif de l'UEFA pourra être convoqué de nouveau dans les prochains jours pour prendre d'autres sanctions, notamment liées au contrat Gazprom. L'instance européenne est en train de travailler sur ce dossier, mais n'est pas encore prête à faire des annonces.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net
L'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a organisé une rencontre d'échanges et d'informations entre les conseils des collectivités territoriales de l'espace, ce jeudi 24 février 2022 à Ouagadougou. Vu l'importance de cette concertation sur la coopération transfrontalière, les collectivités en plus du Burkina Faso, sont venues du Benin, du Sénégal, du Togo, de la Côte d'Ivoire et du Niger.
Le fonctionnement des collectivités territoriales dans l'espace UEMOA connaît de nombreuses difficultés qui se sont aggravées avec l'avènement du terrorisme et de la pandémie à Coronavirus. Une situation qui réduit considérablement la marge de manœuvre des collectivités territoriales à offrir aux populations des services sociaux de base en quantité et en qualité.
En témoignent la fermeture des écoles, les centres de santé, l'abandon d'ouvrages hydrauliques… À cela viennent s'associer les déplacements massifs des populations internes (PDI) fuyant la terreur des groupes armés qui augmentent la pression sur les infrastructures des zones d'accueil.
Ainsi, l'objectif de la présente réunion vise à ouvrir le dialogue entre les différentes collectivités territoriales pour la réalisation des objectifs de développement attendus par les populations dans un contexte d'insécurité sous-régional.
Ce qui nécessite selon Coffi Alexis Aquereburu, représentant des présidents des faîtières des collectivités transfrontalières, la mise en œuvre de projets prioritaires (allant des projets de route aux marchés) tenant compte des crises sécuritaire et sanitaire. « La pression sur les ouvrages des zones d'accueil des PDI, qui sont surtout les espaces frontaliers, sont souvent défavorisés par les politiques nationales d'où il est urgent de procéder à leur renforcement », souligne-t-il.
Pour Me Coffi Aquereburu, cette situation constitue une très forte préoccupation pour les autorités locales et les populations de plusieurs communes particulièrement celles frontalières. Car sa perpétuation risque d'anéantir tous les efforts de développement consentis dans ces zones au point de menacer l'ensemble des efforts de développement des régions entières.
Pour relever ces défis auxquels sont confrontés les États membres de l'UEMOA, le soutien des partenaires techniques et financiers (PTF) s'avère indispensable pour mobiliser les ressources nécessaires en vue de répondre efficacement aux fléaux comme le terrorisme, l'insécurité alimentaire, la migration suicidaire des jeunes…
« La présente rencontre de ce jour a pour objectif essentiel d'échanger sur le Programme de coopération transfrontalière locale (PCTL) et de porter le plaidoyer sur l'urgence de renforcer la synergie avec tous nos partenaires de référence pour le financement et la réalisation des investissements prévues dans les zones fragiles », a indiqué Pr Filiga Michel Sawadogo, chargé de l'intérim du président de la commission de l'UEMOA.
Au regard de tout ce qui précède, Pr Filiga Sawadogo, estime qu'il est temps que les zones transfrontalières redeviennent des zones de suture, de contact et de coopération tout en retrouvant leurs missions premières d'expression de la solidarité, de la paix et de la cohésion sociale. Ce d'autant plus que les populations concernées partagent les mêmes traditions, cultures et langues.
Les partenaires techniques et financiers représentés notamment par l'Agence française de développement (AFD) et l'Union européenne ont eux signifié que l'appui aux collectivités territoriales est un facteur de succès, de réussite et d'impact. « Comme on parle de financement, je voudrais ajouter que le financement n'est pas tout. Il arrive et je l'affirme sur la base de mon expérience que l'on ne puisse pas mettre en œuvre des projets encore moins de bon projets malgré les énormes financements injectés dans certaines villes », a rappelé Bruno Leclerc, directeur régional de l'Agence française de développement au Sahel.
Il y a également à côté du financement, précise-t-il, les aspects de préparation, d'études, de renforcement des capacités qui sont d'une extrême importance.
La réussite de la mission que se sont fixée les autorités locales afin de soulager les populations des souffrances que leur infligent les groupes armés, passe par l'internalisation et l'adaptation des programmes respectifs des pays de l'UEMOA, laisse entendre le représentant des présidents des faîtières des collectivités transfrontalières.
Le Conseil des collectivités territoriales de l'UEMOA a été créé le 30 mai 2011 par la conférence des chefs d'État et de gouvernements. Elle a élaboré une feuille de route en définissant des programmes intégrateurs qui permettent à la Commission de l'UEMOA de mieux prendre en compte les besoins des populations à la base dans la conception, la mise en œuvre et l'évaluation des politiques et programmes communautaires.
Hamed NANEMA
Lefaso.net
Intitulé du poste : Chargé des subventions
Nombre de postes : un (01)
Lieu du poste : Ouagadougou, Burkina Faso.
Contexte :
Creative Associates International est une entreprise dynamique en pleine croissance opérant dans le développement international et spécialisée dans l'éducation, la croissance économique, les institutions démocratiques et la stabilisation. Basée à Washington D.C., Creative a une présence sur le terrain dans plus de 25 pays avec un important portefeuille clients qui comprend, entre autres, l'Agence Américaine pour le Développement International (USAID) et le Département d'État des États-Unis. Depuis sa création en 1977, Creative a acquis une solide réputation parmi ses clients. Elle est très appréciée aussi bien de ses concurrents que de ses partenaires.
Résumé du projet :
Creative Associates International se prépare à la mise en œuvre du projet de Gouvernance Inclusive pour la Résilience (IGR) de l'USAID au Burkina Faso. Ce programme quinquennal s'efforcera de modifier le paradigme de la gouvernance en passant d'un modèle d'offre et de demande à un modèle de responsabilité partagée et de réussite partagée. Tout en travaillant avec les institutions de l'État pour faire avancer la décentralisation, nous soutiendrons les acteurs locaux pour qu'ils cocréent des feuilles de route au niveau communal pour la résilience. Le programme IGR/USAID au Burkina Faso travaillera au niveau local en partenariat avec les organisations locales, dans les régions du Sahel, du Centre Nord, de l'Est et du Nord.
Résumé du poste :
Le Chargé des subventions servira d'assistant au Responsable des subventions. Il/elle aura une grande responsabilité dans la mise en œuvre et la gestion effective et efficace des subventions dans les régions d'intervention du Projet. Il/elle veillera également à ce que la gestion des subventions respecte toujours les politiques et procédures de Creative et de l'USAID et il/elle participera au renforcement des capacités des bénéficiaires, ainsi que les autres membres du personnel impliqués dans la gestion des subventions. Le poste sera basé à Ouagadougou, tandis que les activités prévues couvriront l'ensemble des régions d'intervention du Projet, ce qui nécessitera des déplacements fréquents et variés.
Hiérarchie et supervision :
Sous la supervision générale du Responsable des subventions, le Chargé des subventions aura pour mission générale d'assurer la mise en œuvre opérationnelle des subventions au profit des partenaires du projet.
Principales Responsabilités :
Le (a) titulaire du poste devra s'acquitter des tâches suivantes :
Participer dans tous les aspects du cycle des subventions dans son portfolio ;
Contribuer aux études de marché, préparation de l'avis de possibilités de financement, conception des subventions, facilitation du processus d'évaluation, évaluation des risques avant l'attribution, élaboration des budgets, réunions de lancement, tout aspect d'implémentation, suivi des attributions et processus de clôture ;
Appuyer les formations organisées par le responsable des subventions sur l'adhésion aux politiques, procédures, pratiques, rôles / responsabilités et au système de gestion des subventions de Creative, SMART ; renforcer ces principes avec les partenaires et personnel du projet au quotidien ;
Participer au contrôle de la qualité et de l'intégrité des données pour son portfolio dans le système de gestion des subventions en ligne de Creative (SMART), et celui du client (le cas échéant) ;
S'assurer que les données du système sont toujours à jour afin de fournir des données et rapports sur les subventions à tout moment à la haute direction ;
Appuyer la création des budgets pour en déterminer l'admissibilité, le caractère raisonnable et la cohérence ; travailler avec le personnel du programme pour affiner les budgets ;
Préparer les documents relatifs aux subventions en temps opportun et précis, comme les accords, les mémorandums de négociation et les modifications ;
Identifier les problèmes qui peuvent survenir lors de la mise en œuvre de la subvention en temps opportun, proposer les ajustements appropriés au responsable des subventions
Faire preuve de créativité dans la résolution de problèmes pour répondre aux besoins émergents des projets ;
Contribuer à la mise à jour des dossiers de subvention afin qu'ils soient prêts à l'emploi ;
Fournir des données rapides et exactes pour appuyer l'élaboration des rapports et analyses ;
Contribuer à la récolte des leçons apprises afin d'améliorer les processus et les procédures en fonction des réalités du projet ;
Aider à mettre à jour le manuel des subventions et/ou les modèles en fonction des réalités du projet ;
Autres tâches assignées par le responsable des subventions ;
Exécuter toutes les autres responsabilités et tâches, selon les besoins et les affectations du superviseur en lien avec son poste, en dehors de celles énumérées ci-dessus.
Compétences et qualifications requises :
• Diplôme universitaire de niveau Bac +4 ans en comptabilité ou finance, gestion des projets, gestion des subventions ou équivalent ;
• Au moins quatre (04) ans d'expérience de travail général dont au moins deux (02) ans d'expérience en gestion des subventions ;
• Maîtrise écrite et parlée du français requise ;
• Maîtrise d'une ou plusieurs des langues locales parlées dans les zones d'intervention du Projet (gulmacema, mooré et fulfuldé) ;
• Maîtrise de l'anglais parlé et écrit hautement souhaitée, connaissances avancées souhaitables ;
• Leadership, polyvalence et intégrité démontrés ;
• Capacité de réfléchir de façon critique à une situation qui n'est pas conforme à la pratique courante ;
• Capacité d'interpréter les règles et règlements des clients (ADS, CFR, etc.) ;
• Compétences en informatique (Microsoft Word et Excel) ;
• Une expérience des logiciels de gestion des subventions est souhaitable ;
• La compréhension de la gestion du budget et du contrôle des coûts est essentielle ;
• Une expérience avec projets financés par l'USAID est hautement souhaitable ;
• Capacité à travailler sous pression et à gérer efficacement plusieurs tâches ;
• Capacité à travailler de sa propre initiative ou en équipe.
Les personnes intéressées sont priées de faire parvenir leur dossier de candidature (CV avec 3 personnes de références et une Lettre de Motivation adressée au chef de projet). Les candidatures féminines sont fortement encouragées. Seuls les finalistes seront contactés. Pas d'appels téléphoniques, s'il vous plaît.
Réception des dossiers :
Les dossiers sont recevables par e-mail uniquement à l'adresse suivante : procurement@crea-igr.com. Prière, indiquer dans l'objet de l'email le poste à pourvoir. La date limite de candidature est le Vendredi 4 mars 2022 à 17h00 GMT.
Creative est un employeur qui promeut l'équité, accorde la même chance à tous les candidats et bannit la discrimination dans toutes ses pratiques.
Creative n'exige aucun frais aux candidats dans son processus de recrutement : réception des dossiers de candidature, présélection, tests pratiques, sélection, etc.
Yasmina Sarhrouny
Chief of Party
Intitulé du poste : Chargé(e) de la communication
Nombre de postes : un (01)
Lieu du poste : Ouagadougou, Burkina Faso.
Contexte :
Creative Associates International est une entreprise dynamique en pleine croissance opérant dans le développement international et spécialisée dans l'éducation, la croissance économique, les institutions démocratiques et la stabilisation. Basée à Washington, D.C., Creative a une présence sur le terrain dans plus de 25 pays avec un important portefeuille clients qui comprend, entre autres, l'Agence Américaine pour le Développement international (USAID) et le Département d'État des États-Unis. Depuis sa création en 1977, Creative a acquis une solide réputation parmi ses clients. Elle est très appréciée aussi bien de ses concurrents que de ses partenaires.
Résumé du projet :
Creative Associates International vient de commencer la mise en œuvre du projet de Gouvernance Inclusive pour la Résilience (IGR) de l'USAID au Burkina Faso. Ce programme quinquennal s'efforcera de modifier le paradigme de la gouvernance en passant d'un modèle d'offre et de demande à un modèle de responsabilité partagée et de réussite partagée. Tout en travaillant avec les institutions de l'État pour faire avancer la décentralisation, nous soutiendrons les acteurs locaux pour qu'ils cocréent des feuilles de route au niveau communal pour la résilience. Le programme IGR/USAID au Burkina Faso travaillera au niveau local en partenariat avec les organisations locales, dans les régions du Sahel, du Centre Nord, de l'Est et du Nord.
Résumé du poste :
Sous la direction de la Cheffe de Projet, le/la chargé(e) de la communication a la responsabilité de la mise en place des actions du plan de communication, en lien avec la politique de communication de Creative. Il est garant de l'image et des messages diffusés auprès des autorités publiques, des partenaires et bénéficiaires du Projet.
Hiérarchie et supervision :
Le/la chargé(e) de communication exécutera sa mission sous la supervision de la Cheffe de Projet.
Principales Responsabilités :
Le (a) titulaire du poste devra s'acquitter des tâches suivantes :
Participer aux activités et réaliser des reportages vidéos,
Faire la revue de presse hebdomadaire en lien avec les activités du projet (genre, inclusion sociale, gouvernance, décentralisation, etc.),
Illustrer les faits et évènements du projet de manière claire et objective,
Rédiger des articles, enquêtes et reportages sur les activités du projet,
Publier des articles et contenu sur papier ou au format numérique (sites Internet, blog, réseaux sociaux),
Faire des interviews avec les partenaires et bénéficiaires du Projet,
Mettre en œuvre la stratégie de communication du projet ;
Promouvoir et véhiculer une image positive du projet ;
Recueillir des informations relatives au bon fonctionnement du projet ;
Réaliser les activités de communication externes et internes pour faire passer les messages essentiels au public cible ;
Procéder à la mise en place et à la gestion des outils de relations publiques (visite des partenaires et entreprises, organisation et gestion de séminaires, de réunions et de conférences de presse) ;
Coordonner la communication du projet, notamment via le site web et les réseaux sociaux ;
Assurer le respect de la charte graphique des supports de communication ;
Développer une compréhension et une confiance entre le projet et ses partenaires ;
Être en relation constante avec les médias et rédiger à leur intention des communiqués de presse, des dossiers ou des bulletins d'informations ;
Faciliter les échanges en servant d'interface ;
Gérer les projets et évènements décidés dans la stratégie de communication ;
Elaborer un press book du projet et le tenir à jour ;
Assurer une meilleure connaissance de la structure sur le plan national ;
Vérifier et sélectionner les informations à diffuser en externe ;
Assurer la constitution des dossiers de presse, dans le cadre de la communication externe du projet ;
Exécuter toutes les autres responsabilités et tâches entrant dans ses compétences, à la demande de sa hiérarchie.
Compétences et qualifications requises :
Être titulaire d'un Diplôme de niveau minimum Bac + 3 en journalisme, communication, relations publiques, marketing, ou équivalent ;
Avoir au moins cinq (3) ans d'expérience professionnelle dans le domaine de la communication et d'une expérience d'au moins deux (2) ans dans le domaine de la communication institutionnelle ;
Une expérience d'au moins une année au sein d'un projet financé par USAID ou tout autre partenaire au développement sera un atout ;
Avoir des aptitudes avérées dans la réalisation de reportages vidéo
Justifier d'une solide maîtrise de l'outil informatique (Word, Excel, Power point), des TIC et du Community management ;
Avoir une aptitude à la rédaction administrative ;
Avoir une rigueur, une autonomie, beaucoup d'initiative professionnelle ;
Avoir un sens des relations humaines, du travail en équipe et du reporting ;
Être capable d'animer un site web ou sur les réseaux sociaux ;
Expérience de travail dans un environnement de conflit est un plus ;
Être dynamique et avoir le sens de l'organisation ;
Être créatif, une force de propositions ;
Avoir de bonnes capacités d'analyse et un esprit de synthèse ;
Maîtrise écrite et parlée du français requise, celle de l'anglais souhaitable.
Les personnes intéressées sont priées de faire parvenir leur dossier de candidature (CV avec 3 personnes de références et une Lettre de Motivation adressée à la cheffe de projet). Les candidatures féminines sont fortement encouragées. Seuls les finalistes seront contactés. Pas d'appels téléphoniques, s'il vous plaît.
Procédure de recrutement :
Présélection sur dossier ;
Entretien oral.
Réception des dossiers :
Les dossiers sont recevables par e-mail uniquement à l'adresse suivante : procurement@crea-igr.com. Prière, indiquer dans l'objet de l'email le poste à pourvoir. La date limite de candidature est le Vendredi 4 mars 2022 à 17h00 GMT.
Creative est un employeur qui promeut l'équité, accorde la même chance à tous les candidats et bannit la discrimination dans toutes ses pratiques.
Creative n'exige aucun frais aux candidats dans son processus de recrutement : réception des dossiers de candidature, présélection, tests pratiques, sélection, etc.
Yasmina Sarhrouny
Chief of Party
Intitulé du poste : Responsable des subventions
Nombre de postes : un (01)
Lieu du poste : Ouagadougou, Burkina Faso.
Contexte :
Creative Associates International est une entreprise dynamique en pleine croissance opérant dans le développement international et spécialisée dans l'éducation, la croissance économique, les institutions démocratiques et la stabilisation. Basée à Washington D.C., Creative a une présence sur le terrain dans plus de 25 pays avec un important portefeuille clients qui comprend, entre autres, l'Agence Américaine pour le Développement International (USAID) et le Département d'État des États-Unis. Depuis sa création en 1977, Creative a acquis une solide réputation parmi ses clients. Elle est très appréciée aussi bien de ses concurrents que de ses partenaires.
Résumé du projet :
Creative Associates International se prépare à la mise en œuvre du projet de Gouvernance Inclusive pour la Résilience (IGR) de l'USAID au Burkina Faso. Ce programme quinquennal s'efforcera de modifier le paradigme de la gouvernance en passant d'un modèle d'offre et de demande à un modèle de responsabilité partagée et de réussite partagée. Tout en travaillant avec les institutions de l'État pour faire avancer la décentralisation, nous soutiendrons les acteurs locaux pour qu'ils cocréent des feuilles de route au niveau communal pour la résilience. Le programme IGR/USAID au Burkina Faso travaillera au niveau local en partenariat avec les organisations locales, dans les régions du Sahel, du Centre Nord, de l'Est et du Nord.
Résumé du poste :
Le Responsable des subventions servira de point de contact principal avec le Chargé des subventions. Il/elle sera responsable d'assurer la gestion effective et efficace des subventions et d'assurer l'adoption d'activités souples, innovantes et rapides à mettre en œuvre, conçues pour cibler des zones clés dans les régions d'intervention du Projet. Il/elle veillera également à ce que la gestion et l'administration des subventions respectent toujours les politiques et procédures de Creative Associates et de l'USAID et il/elle s'emploiera à mettre en place un renforcement des capacités des bénéficiaires, ainsi que les autres membres du personnel impliqués dans la gestion des subventions. Le poste sera basé à Ouagadougou, tandis que les activités prévues du programme couvriront l'ensemble des régions d'intervention du Projet, ce qui nécessitera des déplacements fréquents et variés.
Hiérarchie et supervision :
Sous la supervision générale du directeur administratif et des opérations, le Responsable des subventions sera chargé de la gestion des subventions du Projet. Il supervise le chargé des subventions.
Principales Responsabilités :
Le (a) titulaire du poste devra s'acquitter des tâches suivantes :
Superviser tous les aspects du cycle des subventions et superviser le personnel des subventions ;
Effectuer des évaluations pré-adjudication des bénéficiaires potentiels ;
Contribuer aux études de marché, préparation de l'avis de possibilités de financement, conception des subventions, facilitation du processus d'évaluation, évaluation des risques avant l'attribution, élaboration des budgets, réunions de lancement, suivi des attributions et processus de clôture ;
Organiser des formations itératives pour s'assurer que le personnel du projet et les bénéficiaires comprennent et adhèrent aux politiques, procédures, pratiques, rôles / responsabilités et au système de gestion des subventions de Creative, SMART ;
Assurer le contrôle de la qualité et l'intégrité des données dans le système de gestion des subventions en ligne de Creative (SMART), et celui du client (le cas échéant), et s'assurer que les données du système sont toujours à jour afin de fournir des données et rapports sur les subventions à tout moment à la haute direction ;
Analyser les budgets d'activité pour en déterminer l'admissibilité, le caractère raisonnable et la cohérence ; travailler avec le personnel du programme pour affiner les budgets ;
Veiller à ce que les documents relatifs aux subventions soient préparés en temps opportun, comme les accords, les mémorandums de négociation et les modifications ;
Identifier les problèmes qui peuvent survenir lors de la mise en œuvre de la subvention en temps opportun, proposer et exécuter les ajustements appropriés ;
Faire preuve de créativité dans la résolution de problèmes pour répondre aux besoins émergents des projets ;
Mettre à jour les dossiers de subvention afin qu'ils soient prêts à l'emploi ;
Contribuer à l'élaboration du plan de travail annuel des projets ;
Préparer les mises à jour, les rapports et les analyses concernant le programme de subventions au directeur administratif et des opérations/ Deputy Chief of Party/ Chief of Party ;
Intégrer les leçons apprises afin d'améliorer les processus et les procédures en fonction des réalités du projet ;
Aider à mettre à jour le manuel des subventions et/ou les modèles en fonction des réalités du projet ;
Autres tâches assignées par le directeur des opérations/ Deputy Chief of Party/ Chief of Party ;
Toutes les autres responsabilités et tâches, selon les besoins et les affectations du superviseur en lien avec son poste, en dehors de celles énumérées ci-dessus.
Compétences et qualifications requises :
• Diplôme universitaire de niveau Bac +5 ans en comptabilité ou finance, gestion des projets, gestion des subventions ou équivalent ;
• Au moins six (6) ans d'expérience de travail général, plus de 4 ans d'expérience en subventions et plus de 3 ans d'expérience en supervision d'équipe ;
• Maîtrise écrite et parlée du français requise ;
• Maîtrise d'une ou plusieurs des langues locales parlées dans les zones d'intervention du Projet (gulmacema, mooré et fulfuldé) ;
• Maîtrise de l'anglais parlé et écrit hautement souhaitée, connaissances avancées requises ;
• Leadership, polyvalence et intégrité démontrés ;
• Capacité de réfléchir de façon critique à une situation qui n'est pas conforme à la pratique courante ;
• Capacité d'interpréter les règles et règlements des clients (ADS, CFR, etc.) ;
• Des compétences informatiques sont essentielles (c.-à-d. Microsoft Word et Excel) ;
• Une expérience des logiciels de gestion des subventions est souhaitable ;
• La compréhension de la gestion du budget et du contrôle des coûts est essentielle ;
• Une expérience avec projets financés par l'USAID est hautement souhaitable ;
• Capacité à travailler sous pression et à gérer efficacement plusieurs tâches ;
• Capacité à travailler de sa propre initiative ou en équipe.
Les personnes intéressées sont priées de faire parvenir leur dossier de candidature (CV avec 3 personnes de références et une Lettre de Motivation adressée au chef de projet). Les candidatures féminines sont fortement encouragées. Seuls les finalistes seront contactés. Pas d'appels téléphoniques, s'il vous plaît.
Réception des dossiers :
Les dossiers sont recevables par e-mail uniquement à l'adresse suivante : procurement@crea-igr.com. Prière, indiquer dans l'objet de l'email le poste à pourvoir. La date limite de candidature est le Vendredi 4 mars 2022 à 17h00 GMT.
Creative est un employeur qui promeut l'équité et accorde la même chance à tous les candidats et bannit la discrimination dans toutes ses pratiques.
Creative n'exige aucun frais aux candidats dans son processus de recrutement : réception des dossiers de candidature, présélection, tests pratiques, sélection, etc.
Yasmina Sarhrouny
Chief of Party
Sa Majesté le MOGHO NABA BAONGO
Le NABA KANGRE Chef du canton de Koubri
Les grandes familles COMPAORE, ILBOUDO, OUEDRAOGO, ZAGRE, TAPSOBA, SAKANDE à Koubri et Ouagadougou ;
Les familles alliées KABORE, MEIERHANS, ILBOUDO, TRAORE, MINOUNGOU, TARNAGDA, BADINI, FAVEZ et REMEN ;
Les enfants : Martine, Véronique, Philippe, Emmanuel, Thierry, Rufine, Sylvie, les neveux et nièces, les petits-enfants et les arrières petits - enfants ;
Remercient du fond du cœur :
˗ Les parents, amis, collègues et connaissances ;
˗ Les responsables et membres des églises Evangéliques ;
˗ Les autorités et membres de l'église Catholique ;
˗ Les responsables et membres de la Communauté musulmane ;
˗ Les responsables coutumiers ;
˗ Les autorités administratives et judiciaires ;
˗ Et tous ceux dont les noms n'ont pu être cités,
Pour leurs soutiens multiformes que vous leur avez témoignés lors du rappel à Dieu le 9 février 2022, suivi de l'inhumation le 16 février 2022 à Koubri – Natenga, de leur père, oncle, grand – père et arrière – grand – père
Docteur Koudougou Pierre COMPAORE
Que Dieu Tout-Puissant rende à chacun le centuple de ses bienfaits.
Les grandes familles PALE, YOUL à Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Loropeni, Kampti, Côte d'Ivoire, Abuja
PALE Sami Mathias agronome à la retraite,
Les enfants PALE Marie Josèphe infirmière à la retraite à Bobo-Dioulasso,
PALE Nicole agronome à la retraite à Ouagadougou,
PALE Anatole à Bobo-Dioulasso,
PALE Ollo Alain Colonel Major à Abuja,
PALE Jacqueline à Ouagadougou,
PALE Martine à Kampti,
PALE Arsène Denis agent à la SOFITEX à Bobo-Dioulasso,
Et les familles alliées ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu le lundi 21 février 2022 à Bobo-Dioulasso de leur frère, père, oncle, grand-père et arrière-grand-père, monsieur PALE Sié André Florent dit BOSS, précédemment instituteur à la retraite à Ouezzin ville à l'âge de 92 ans.
UNION DE PRIÈRE
Programme des obsèques
1- journées du jeudi 24 vendredi 25 et samedi 26 /02/2022 : animation au domicile à Ouezzin ville
2- dimanche 27/02/2022
Levée du corps à l'hôpital SANON Sourou à 11h.
Veillée au domicile à 20 h
3- lundi 28/02/2022 absoute à l'église St Paul de Ouezzin ville à 10h suivie de l'enterrement au domicile à Ouezzin ville
Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui dit l'Esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent. Apocalypse 14:13
Sa Majesté le Mogho Naaba BAONGO ;
Naaba KANGRE, Chef de Canton de Koubri ;
Les grandes familles COMPAORE, ILBOUDO à Koubri, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, France et Canada ;
La grande famille alliée DONDASSE à Kombissiri, Saponé, France et Etats-Unis :
Son épouse Mme COMPAORE née DONDASSÉ Blandine, ses enfants : Christelle, Linda, Brice, Bérénice et petits enfants.
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, époux, beau-fils, père et grand-père, Monsieur Bouraima Thierry COMPAORÉ, précédemment Architecte, Directeur général du cabinet IDA sis à la cité AN III
Décès survenu le dimanche 13 février 2022.
Les obsèques se dérouleront selon le programme suivant :
Dimanche 27 février 2022 à 15h30 : Arrivée de la dépouille mortelle à l'aéroport international de Ouagadougou
Lundi 28 février 2022
15 Heures : Transfert de la dépouille mortelle de la morgue du CHU de Bogodogo au domicile familial
20 Heures : Veillée au domicile du défunt, sis au quartier Somgandé
Mardi 1er mars 2022 à 06 Heures : Levée du corps à son domicile sise à SOMGANDE pour l'office religieux au Centre international de mission de délivrance de d'intercession CIMIDI situé à Sabtenga, route de Ouahigouya suivi de l'enterrement à Koubri
PAIX A SON ÂME
– Les grandes familles TIEMTORE / KYEMTORE, CONGO à Nabitenga (Ziniaré), Ouagadougou, Houndé, Bobo-Dioulasso, Banfora, Abidjan, Kampti, France, Etats Unis,
– Les Familles Alliées ; OUEDRAOGO, NANA, BONKOUNGOU, SAWADOGO, TRAORE, DRABO, DIALLO, ZOUNDI, YAONABA, BAMOUNI, KABORE, KING, DERRA, KONSEIGA, KAMBOU, SIB.
– La veuve TIEMTORE / OUEDRAOGO Adissa à Ouagadougou,
– La veuve KYEMTORE / KAMBOU Yéri Adèle à Ouagadougou,
– Les enfants : Zarata, Halidou, Abdou, Inoussa, Nafissétou,Omar, Aida,
– Les petits enfants et les arrières petits enfants,
Très touchés par les nombreuses marques sympathie, de compassion, de solidarité aussi que les soutiens multiformes dont ont fait preuve, voisins, amis connaissances et collègues :
Lors du rappel à Dieu le 19 févier 2022 à Ouagadougou de leur frère,père,grand père, arrière grand père et beau père El Hadj TIEMTORE Souleymane.
Par ailleurs, la famille vous informe de l'organisation d'une lecture de Coran le vendredi 25 février 2022 à 16 H et du DOA du 7ème jour le Dimanche 27 février 2022 à 8H au domicile du défunt sis à Wemtenga secteur 23 à Ouagadougou.
UNION DE PRIERE !
Les grandes familles Assobouabou et Tioubou,
Les familles Ouandorah, Kaboré, Akiala, Nabinia, Némaro, Wetta, Aouya, Attiron, Attiou, Gomgnimbou, Lougabou, Abem ;
Les familles alliées : Bénao, Ouadadané, Gounabou, Attiana, Goyounho, Sanon, Agaloué, Adouabou, Traoré, Ouédraogo, Alira, Tiétiembou, Zibaré, Nacoulma, Yaguibou, Bantira, Aboungati, Zio, Kanon et Yaogo ;
Sa fille, Mme Traoré Salimata Nadège /Yaogo,
Ses petits-enfants,
A Pô, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou, Ouahigouya, Paga, Tiébélé, Kaya, Pounkouyan, Tiacané et Zorgho ;
Très touchés par les marques de soutien et les témoignages de compassion lors du décès le jeudi 03 février et de l'inhumation le vendredi 04 février 2022 à Ouagadougou, de leur fille, sœur, cousine, tante, belle-sœur, belle-mère et grand-mère :
Ouandorah Denise Juliette,
Ex Contractuelle de caisse à la BCEAO et à Burval Corporate.
Expriment toute leur reconnaissance et leurs remerciements aux nombreux parents, amis, collègues et connaissances qui leurs ont apporté leurs soutiens spirituel, moral, matériel, financier lors de cette douloureuse épreuve.
Elles expriment en particulier leur profonde gratitude aux voisins à Ouagadougou et à Pô, à la CCB Saint Boniface de Dapoya, à la chorale de l'église Sacré-Cœur de Dapoya ainsi qu'aux autorités administratives et religieuses.
Elles se gardent de citer des noms de peur d'en oublier et prient le Tout-Puissant de récompenser chacun au centuple de ses bienfaits.
Elles vous invitent à vous unir à elles dans la prière et le recueillement aux messes qui seront dites à son intention selon le programme ci-après :
• Samedi 26 février 2022 à 18h30 à l'église Sacré-Cœur de Dapoya,
• Dimanche 27 février 2022 à 6h30 à l'église Saint Camille à Zogona,
• Dimanche 27 février 2022 à 9h00 à l'église Sacré-Cœur de Dapoya,
• Dimanche 06 mars 2022 à 6h30 l'église Saint Camille à Zogona,
• Dimanche 06 mars 2022 à 8h30 à l'église Saint Jean XXIII
• Dimanche 06 mars 2022 à 9h00 l'église Saint Camille à Zogona,
• Dimanche 06 mars 2022 à 9h00 à l'église Sacré-Cœur de Dapoya,
• Dimanche 06 mars 2022 à 9h00 à l'église Sante Fatima de Pô,
• Dimanche 13 mars 2022 à 8h30 à l'église Saint Jean XXIII,
• Dimanche 13 mars 2022 à 7h00 à l'église Sacré-Cœur de Dapoya,
• Dimanche 13 mars 2022 à 9h00 à l'église Saint Camille à Zogona
• Dimanche 20 mars 2022 à 9h00 à l'église Sacré-Cœur de Dapoya,
• Dimanche 20 mars 2022 à 9h00 à l'église Saint Pierre de Gounghin,
• Dimanche 20 mars 2022 à 9h00 à l'église Christ Roi de Pissy,
• Dimanche 27 mars 2022 à 9h00 à l'église Saint Pierre de Gounghin,
• Dimanche 27 mars 2022 à 9h00 à l'église Christ Roi de Pissy.
« Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi, même s'il meurt vivra. Jean 11 - 25 »
Union de prières
Trois jours après le malheureux incident qui s'est produit au site d'exploitation artisanale d'or de Gongombiro, dans la commune de Gbomblora (à 25 km de Gaoua), les langues ont encore du mal à se délier sur les circonstances et les dégâts humains que ce drame a engendrés. Du constat dans la soirée du 23 février 2022 sur le site, quelques survivants sont occupés à plier bagage vers d'autres horizons avant l'expiration du délai de 72 heures données par les autorités régionales pour quitter les lieux.
Un silence inhabituel règne à l'entrée du site d'or de Gongombiro. Situé en bordure de route (axe Gaoua Batié), ce site est devenu un arrêt obligatoire pour les passants qui veulent s'imprégner de l'ampleur des dégâts matériels de l'explosion qui a coûté la vie à une soixantaine de personnes.
Des arbres asséchés et déracinés, des maisons en tôle déchiquetés, des restes de matériels brulés,… c'est le visage que présente l'entrée du site de Gongombiro. Passants et occupants des lieux continuent à s'interroger sur la cause exacte de cette explosion au regard de la physionomie du lieu d'où serait parti la détonation.
Retour sur les faits selon quelques orpailleurs trouvés sur le site
Aziz Ouédraogo, se trouvait sur le site : « Je dormais dans ma maison à 150 mètres du site, un bruit d'explosion m'a réveillé et toute ma maison était pleine de poussière. Je suis sorti pour voir ce qui se passe, en allant vers le site j'ai rencontré des gens qui couraient de partout. Un d'eux m'a demandé de l'amener au dispensaire de Gbomblora. Dès que je suis revenu, je suis reparti avec un de mes éléments qui était gravement blessé avec ses intestins au dehors ».
Sur la cause de l'explosion, il est formel. « Certains disent que c'est ‘'farawé (far away, un explosif utilisés par les orpailleurs pour le dynamitage des roches), ndlr), d'autres disent que c'est une bombe. Rien de tout ça ; moi je pense que c'est une bombonne de gaz qui a explosé chez ceux qui font la fonte… ». Puis d'ajouter : « l'intéressé (le propriétaire du hangar d'où est parti le feu) même a dit à ses éléments de sortir parce que y'a un danger ; et il a pris sa voiture fuir. Ceux qui sont partis pour aider à éteindre le feu sont restés dedans parce qu'ils ne savaient pas ce qui les attendaient ».
Aziz Ouédraogo dit être dans le domaine depuis 16 ans. « Un farawé ne peut pas exploser comme ça, c'est du gaz qui a explosé » insiste-t-il.
Pour un autre orpailleur du nom de Tindano, beaucoup de choses se disent sur la cause de ce drame. « Certains disent que ça été causé par les farawé, d'autres disent que ce n'est pas ça, moi particulièrement je n'en sais rien, j'ai entendu le bruit et les cris depuis mon hangar, je suis sorti et c'était la catastrophe. Dieu merci je suis en vie, on s'en remet à Dieu ».
Des horizons inconnus pour bon nombre de survivants
Face à pareille situation, le traumatisme se lit sur les visages des survivants qui s'affairaient à partir avec ce qui peut être emporté sur le champ. La solidarité demeure le maître-mot en pareilles circonstances.
Un des sinistrés et laveur d'or sur le site, Seydou Nacanabo, visiblement abattu, raconte : « J'ai perdu trois de mes petits et un autre est à l'hôpital. Depuis lundi je n'ai pas mangé et je ne me suis pas lavé, la mort des trois enfants là…On doit partir, mais où ? », soupire-t-il.
Un autre orpailleur, devant une boutique en plein déménagement, se confie : « cette boutique appartient à un de nos frères qui est actuellement blessé, et comme on nous dit de fermer dans trois jours, nous sommes en train de la vider pour mettre en lieux sûrs ses marchandises qui sont périssables. Depuis que je suis né je n'ai jamais vu autant de morts ».
Loin de sa famille, Aziz Ouédraogo dit ne pas savoir où mettre la tête. « On nous a donné trois jours pour partir, mais sincèrement on ne sait pas où on va aller. Je suis venu de Ouahigouya, je n'ai pas de parents ici, je vais rester à Gaoua d'abord … », annonce-t-il.
Dans le village qui abrite le site d'exploitation artisanale d'or, Gongombiro, les jeunes qui fréquentaient les orpailleurs sont également sans voix. L'un d'eux qui a requis l'anonymat témoigne : « on avait beaucoup d'amis parmi ces orpailleurs, certains sont morts dans l'explosion, d'autres gravement blessés. Rien qu'à regarder le site, c'est l'amertume totale et ce n'est pas simple à supporter et surtout pour longtemps ».
En rappel une forte explosion s'est produite le lundi 21 février 2022 aux environs de 14h sur le site de Gongombiro, et a coûté la vie à 60 personnes et fait une cinquantaine de blessés qui ont été admis au centre hospitalier régional de Gaoua. Le gouverneur de la région du Sud-ouest a ordonné la fermeture du site jusqu'à nouvel ordre.
Boubacar TARNAGDA
Lefaso.net
Aux côtés des populations burkinabè, présente surtout dans les zones dites favorables, The Hunger project (le Projet de lutte contre la faim) peut se comprendre à la fois comme des réalisations concrètes sur le terrain et une conscience individuelle et collective pour sortir de la misère et se lancer dans le développement durable. « Si l'humanisme ne se développe pas en nous, nous risquons de travailler simplement comme des mercenaires ; c'est-à-dire gagner quelque chose et on s'en fout du reste », avise son directeur national Burkina, Evariste L. Yaogho, que Lefaso.net a approché pour savoir davantage sur les missions, le fonctionnement, … les modalités d'intervention de cette organisation.
Lefaso.net : Quelle est l'origine même de The Hunger Project et ce qui fonde sa présente au Burkina Faso ?
Evariste L. Yaogho : La création de The Hunger Project remonte à 1977, suite à une grande crise alimentaire, une grande famine qui a sévi en Ethiopie. Cette crise a suscité des regards à des niveaux divers. Ce qui a poussé certaines personnes, qui étaient plus sensibles à la situation, à créer une association. Et comme, il fallait agir vite, le nom qui a été trouvé pour l'association est « Projet de lutte contre la faim » qui signifie en anglais « The Hunger Project ».
L'association est convaincue que pour éliminer la faim et la pauvreté dans le monde, cela nécessitait qu'on ait de bons leaders. De bons leaders au niveau du monde politique, du monde rural, bref, à tous les niveaux. Ces leaders doivent être des personnes qui organisent les autres pour conduire à l'élimination de la faim. Pendant plus de 20 ans donc, The Hunger Project (THP) a mis l'accent sur le plaidoyer et la communication pour un monde meilleur. Il a même institué un prix appelé « Prix leadership Afrique ».
C'est un prix qui récompensait, chaque année, des leaders africains, dont des chefs d'Etat et des personnes provenant de tous les secteurs et de tous les niveaux de la société qui ont fait preuve de leadership exceptionnel et ont fait quelque chose de distinctif pour leur communauté à l'échelle nationale, régionale ou continentale. C'est ainsi que de nombreux présidents ont été distingués.
On peut citer les présidents Abdou Diouf du Sénégal, Jerry John Rawlings du Ghana, Amadou Toumani Touré du Mali, etc., et au niveau de notre pays, Bernard Lédéa Ouédraogo avec son groupement Naam qui a vraiment impacté le monde rural et organisé les communautés pour travailler à éliminer la faim en leur sein. En dehors du Prix leadership Afrique, THP ne mettait pas en œuvre de programmes spécifiques de développement au niveau des pays. C'était juste des actions de plaidoyer et communication pour encourager et engager les leaders africains à éliminer la faim.
Finalement, après une vingtaine d'années, les responsables ont estimé qu'il est certes bien de faire le plaidoyer et de décerner des prix aux leaders africains, mais il serait encore plus judicieux que ceux-là qui ont faim, ceux pour qui ils luttent, puissent être partie intégrante des actions. Donc, il faut faire quelque chose au sein des communautés elles-mêmes, comme élément démonstratif, pour les amener à participer à l'œuvre ou objectif d'élimination de la faim. C'est ainsi qu'en 1991, THP a ouvert son premier bureau au Sénégal pour commencer la mise en œuvre des programmes de développement en partenariat avec les communautés partenaires.
L'ouverture d'un bureau répondait à des conditions. Et la principale condition était qu'un leader du pays soit primé. C'est ainsi qu'au Burkina, grâce à la distinction de Bernard Lédéa Ouédraogo en 1987 que THP y a ouvert son bureau en février 1997.
Comment l'organisation est-elle structurée au Burkina ?
Vous avez d'abord le bureau national, situé à Ouagadougou. Il dispose d'un certain personnel de plusieurs profils correspondant aux activités qui sont mises en œuvre sur le terrain (agronomes, zootechnicien, économistes, sociologue, communicateur, …). Nous avons ensuite le Conseil national consultatif, qui est un groupe de personnes bénévoles qui viennent de l'administration publique, du secteur privé et de bien d'autres segments de la société et dont l'expertise permet de soutenir les actions de The Hunger Project Burkina Faso à travers des propositions d'orientation.
Ce sont c'est deux entités qui décident des zones d'intervention, qu'on appelle « épicentres ». L'épicentre, c'est le point de départ des activités de The Hunger Project dans une localité. Ces activités doivent justement se développer d'une manière sismique, pour atteindre un rayon plus large. On commence par le bas niveau, à savoir le village. En rappel, The Hunger Project a étendu ses activités au Burkina avant la décentralisation intégrale. Et toutes ses actions, s'inscrivent en droite ligne de celles de la décentralisation : organiser les communautés, leur permettre d'avoir un organe exécutif (comme le bureau du conseil municipal) sous le leadership duquel les communautés décident et pilotent-elles mêmes leur développement.
C'est vraiment cela l'esprit de The Hunger Project. C'est ce que nous avons toujours fait, en regroupant les villages pour travailler à leur faire comprendre que ni le gouvernement ni les partenaires étrangers ne peuvent réellement développer leur localité ; le développement de leur localité, c'est d'abord leur responsabilité. Ceux qui viennent doivent simplement accompagner. Ce sont les communautés elles-mêmes qui décident de ce qu'elles veulent. C'est cela l'esprit des épicentres : organiser les communautés, les aider à avoir un leadership engagé, accepté par l'ensemble et qui mobilise tout le monde en faveur de leur propre développement.
Dans combien de zones intervenez-vous ?
Nous sommes actuellement dans quinze zones, appelées « épicentres ». C'est vraiment là où nous avons formalisé notre existence, notre intervention et où nous restons pendant plusieurs années. Mais en dehors des épicentres, nous avons d'autres zones d'intervention telles que la région du nord avec le programme R2G et la région du Centre-sud où nous venons de boucler un programme sur l'intégration des peuples, financé par la CEDEAO dans des villages transfrontaliers entre le Ghana et le Burkina Faso. Là, nous avons travaillé de sorte à ce que les communautés frontalières des deux pays se voient comme une seule communauté, sans frontière. C'est d'ailleurs ainsi, parce qu'en réalité, ce sont les mêmes familles qui se trouvent de part et d'autre des bornes.
Nous utilisons donc nos outils de formation et de conscientisation pour faire comprendre aux populations que c'est ensemble qu'on réussit, qu'il n'y a pas de Ghana sans le Burkina et vice-versa. Les épicentres, c'est là où nous restons au minimum huit ans pour les conduire à travers plusieurs étapes jusqu'à ce que ces communautés puissent acquérir toutes les compétences pour conduire les programmes que nous avons initiés ensemble. En ce moment-là, nous gardons toujours le lien, mais sous l'angle d'appui-conseil, nous n'intervenons plus directement, nous nous désengageons et nous allons vers d'autres zones où le besoin est crucial.
Sur quels critères se mesure l'autonomisation d'une communauté ?
Lorsque nous arrivons dans un épicentre, nous travaillons d'abord à rapprocher davantage les villages ; parce que dans le monde rural, pour diverses raisons, il y a toujours des conflits entre villages, conflits latents et/ou conflits lointains. Si fait que les gens se fréquentent sans réellement se connaître, sans s'asseoir ensemble pour résoudre les problèmes qui leur sont pourtant communs.
Nous travaillons d'abord à aplanir cet aspect, rapprocher les uns et les autres vers un idéal commun. On fait en sorte que toutes ces communautés puissent accepter de s'asseoir ensemble pour regarder ce qui les unit, dans leur intérêt commun que de se braquer sur des conflits qui, souvent, ne sont même pas de leur génération.
Par les différentes formations, nous leur expliquons la nécessité de dépasser tout cela pour se mettre ensemble. Une fois que les communautés ont compris, les villages qui ont accepté de se regrouper pour former l'épicentre, s'organisent en association légalement reconnue gérée par des responsables engagés et volontaristes. A partir de cet instant, nous leur trouvons des cadres où ils peuvent se réunir. Nous construisons donc de grandes salles de réunions (qui peuvent accueillir environ 150 personnes) au siège de l'épicentre qui est en même temps le siège de l'association.
Cela permet aux représentants des villages de s'y retrouver pour décider de ce qu'ils veulent faire pour leur localité. Nous anticipons en construisant d'autres infrastructures connexes, par exemples des garderies, pour que les femmes qui mènent leurs activités puissent y sécuriser leurs enfants et leur permettre d'apprendre et de mener leurs activités en toute quiétude. Nous mettons en œuvre, systématiquement, une structure de crédits, et par la suite d'épargne.
Dans un premier temps, pour les femmes, et par la suite pour toute la communauté. Donc, progressivement, nous injectons de l'argent, nous les formons et nous nous mettons de côté pour les regarder faire. C'est l'approche faire-faire qui est appliquée. Avec toutes les erreurs, on les accompagne pour corriger les erreurs jusqu'au moment où ils arrivent à s'approprier, à maîtriser l'activité. C'est à partir de ce moment que nous intervenons auprès du gouvernement pour demander la reconnaissance de cette activité. Ça devient dès lors une caisse communautaire, qui est enregistrée par la BCEAO, autorisée à collecter l'épargne et à travailler comme une institution de finances.
Et les autres activités, c'est autant, comme les activités de production de savons, la gestion de décortiqueuses, de moulins, la production de ‘'soumbala'', boutiques commerciales, boutiques d'intrants agricoles, dortoirs, …. Nous avons les activités collectives et les activités individuelles. Les activités individuelles sont promues à travers l'octroi de crédits. Mais les activités collectives, c'est nous qui y injectons des fonds de roulement (les bénéficiaires doivent faire en sorte que les revenus générés soient centralisés au niveau du siège de l'épicentre). Les revenus de ces activités collectives vont permettre de prendre en charge le fonctionnement de l'épicentre (salaire du personnel, fonctionnement..,).
Mais avant que les activités ne génèrent des profits substantiels, The Hunger Project soutient et paie les salaires des agents mais réduisant progressivement son intervention, jusqu'à ce que les recettes puissent couvrir entièrement les charges de fonctionnement. Comme nous voulons quelque chose de durable, les différents villages, qui se regroupent, forment une association en plus de la légalisation de l'association avec un récépissé de reconnaissance, le terrain sur lequel nous construisons les infrastructures sera au nom de l'association. Nous travaillons à ce que ce terrain ait un titre de propriété.
Donc, les critères d'autonomisation d'un épicentre, c'est d'abord la détention par l'association de l'épicentre d'un récépissé de reconnaissance délivrée par les autorités compétentes. Ensuite, l'existence d'un leadership dynamique, engagé et apprécié par les autres membres et aussi l'existence d'un titre de propriété du terrain au nom de l'association de l'épicentre. Par ailleurs, il faut que l'épicentre dispose d'une caisse de crédit et d'épargne agréée et enfin il faut que les recettes de l'épicentre couvrent ses charges.
Si ces critères fondamentaux sont atteints, THP déclare la communauté autonome et se désengage. Mais lorsque ces critères ne sont pas tous atteints, nous attendons encore un certain temps pour leur réalisation. Par exemple, lorsque le terrain n'a pas de titre…, ce n'est pas évident que ça se fasse après nous. Cela peut après amener des conflits et hypothéquer la pérennisation des infrastructures. L'autonomisation d'un épicentre permet le développement de partenariat avec d'autres structures.
On retient qu'à la base, vous menez un travail de cohésion sociale, c'est quand même une étape fastidieuse !
C'est vraiment un travail très lourd, mais qui mérite d'être fait au préalable. C'est plus simple de collecter de l'argent et d'aller construire un centre de santé, une infrastructure publique quelconque et l'inaugurer à grandes pompes. Pour nous, si les gens ne sont pas unis, tout cela ne sert pas, ils ne peuvent pas avoir la même vision de développement. C'est nécessaire de travailler pour construire une société nouvelle, changer les mentalités, faire en sorte que les gens ne soient pas là assis, à se regarder, à se plaindre des autres et à penser qu'il y a un messie, un sauveur qui va venir et qu'eux, ils ont des bras cassés et ne peuvent rien faire.
C'est un travail très difficile, le changement de mentalité. Nous, nous avons dit que le développement durable est celui qui est conduit par la communauté elle-même. Mais, la communauté ne peut conduire son développement sans un accompagnement préalable. C'est cet esprit qui nous guide dans nos interventions. Voilà pourquoi, nous prenons le temps pour d'abord expliquer aux populations qui nous sommes : nous ne sommes pas une organisation de financements. Nous travaillons à enlever de la tête des gens, tout esprit d'attentisme.
Nous leur expliquons que nous sommes une organisation et nous voulons qu'on réfléchisse ensemble pour voir comment se développer. On leur fait comprendre que si eux ne sont pas contents d'être dans leur situation, c'est à eux de s'engager et de prendre des actions pour s'en sortir. Personne d'autre ne peut les sortir de là, qu'eux-mêmes. C'est donc un travail fastidieux et de longue haleine.
Le travail de changement de mentalité se heurte souvent à certains obstacles. En effet, dans toutes les sociétés, vous avez des leaders qui veulent que la situation ne change pas pour qu'eux puissent toujours continuer à exploiter les faiblesses de la communauté. Voilà pourquoi, il faut travailler à avoir un système fort et inclusif mais qui finira par obliger les prédateurs de la communauté soit à changer, soit à s'exclure. C'est conscient que le travail de changement de mentalité est extrêmement difficile, que nous déployons nos actions sur le terrain.
Mais comme on le dit : à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Dans nos pays, des milliards ont été injectés, mais rien ne change. Il faut donc changer de manière d'intervenir. Il faut travailler à responsabiliser les communautés. Avec aujourd'hui la décentralisation qui a cours dans le monde, on a compris que The Hunger Project était en avance dans sa façon de voir et de faire.
Comment se fait le choix des épicentres, est-ce par demande ou à l'initiative de The Hunger Project ?
Le choix des épicentres se fait selon un certain nombre d'indicateurs en lieu avec la pauvreté, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, etc. Naturellement, nous choisissons d'aller là où il y a le plus de besoin. A cet effet, nous essayons de voir la cartographie des intervenants et des interventions pour éviter d'aller là où il y a déjà plusieurs intervenants et interventions pendant que d'autres zones en ont très peu ou pas du tout. Enfin, nous tenons compte des résultats des enquêtes que nous menons auprès des communautés (ce que les communautés font et sont).
Quels sont quelques acquis qui fondent votre satisfaction ?
Nous sommes vraiment satisfaits, même si l'auto-satisfaction peut ressembler un peu à de l'orgueil, tant il est rare qu'on se déprécie. Quelques exemples, qui montrent que nos actions ont un réel impact, viennent du Soum et du Loroum avec l'avènement de l'insécurité. Nous intervenions à Pobé-Mengao et à Titao. Au tout début de l'insécurité, les ONG (Organisations non-gouvernementales) avaient des difficultés pour y intervenir, et nous avons été appelés à leur secours.
Pourquoi ? Parce que les communautés avec lesquelles nous travaillons sont déjà organisées, tous les villages sont connectés, ils ont des leaders, tant au niveau des jeunes, des personnes âgées que des femmes, etc. Ils sont déjà sensibilisés par rapport au principe de développement et de la gestion même des ressources. Si fait qu'on n'est pas obligé d'y être physiquement pour que les activités se mettent en œuvre.
Malgré le fait que nous n'étions pas sur place, nos activités se menaient normalement avec les communautés. Ce qui nous a encore convaincus que les gens se sont approprié le principe. C'est ce qui s'est passé par exemple avec Titao. Nous avions un épicentre à Toulfé (situé à une quinzaine de kilomètres de Titao, chef-lieu), quand la situation sécuritaire a commencé à s'aggraver, les populations membres de l'épicentre qui se sont déplacées à Titao se sont vite organisées.
Ça a été systématique. Elles ont loué un local et ont mis « Epicentre de Toulfé » et ont repris leurs activités. Le réflexe est donc resté. Et tenez-vous bien que des gens qui avaient pris des crédits et ont été chassés de leur localité, sont venus payer leur crédit. Alors qu'ils auraient pu dire qu'ils sont partis de leur village sans avoir rien pris et personne ne pouvait leur en tenir rigueur. Les trimestres qui ont suivi, les crédits ont été remboursés et les activités ont continué. Malgré le contexte, les gens sont venus payer parce qu'eux-mêmes ont compris que c'est leur affaire et c'est pour leur bien.
C'est donc une satisfaction de voir que ce que nous faisons n'est pas physique, mais le changement est là et l'impact social est très important. Les exemples sont nombreux.
Quand vous prenez nos activités de crédits, avec un fonds de crédit de démarrage d'un million de francs, vous avez aujourd'hui des Caisses des épicentres qui ont des Fonds de crédit de plus de 100 millions et avec des épargnes importantes.
Quel est l'impact de la double crise sécuritaire et sanitaire sur les activités de votre organisation ?
Il est évident que toutes ces crises ne peuvent pas ne pas affecter nos activités, même s'il est vrai que les communautés dans lesquelles nous travaillons, à travers la qualité de leur organisation, peuvent poursuivre sans difficulté leurs activités. Mais, du fait que nous ne pouvons plus aller sur le terrain et qu'il y a une médiatisation de la situation, notamment l'insécurité, fait que nous avons du mal à mobiliser des ressources pour poursuivre nos activités.
Il y a aussi le fait que les financements, qui étaient destinés aux zones aujourd'hui occupées, sont interrompus pour des raisons évidentes de difficulté de mise en œuvre. A cela, s'ajoute la situation politique actuelle du pays qui ne facilite pas la mobilisation des ressources financières.
Pour ce qui est de la COVID-19, elle a plus impacté négativement l'économie des communautés que sur la mise en œuvre des activités de THP-Burkina. Nous avons adopté le travail à distance entre collègues et avec les communautés partenaires. D'ailleurs, nous avons doté nos partenaires de smartphones pour faciliter les échanges et le partage des données.
Parlez-nous de votre programme R2G !
Le programme R2G a été financé par le Royaume des Pays-Bas, qui a, après analyse, estimé qu'il y a certes beaucoup de programmes physiques qui ont été mis en œuvre depuis des années pour combattre la malnutrition et le problème d'assainissement, mais le résultat reste mitigé. Il estime donc inverser les choses, que l'action ne soit pas externe, mais plutôt interne, locale. Que le gouvernement, la société civile, la communauté elle-même, puissent en prendre conscience, se mobiliser, prendre des actions appropriées et accepter allouer des budgets conséquents pour la résolution à l'échelle et durablement du problème de la malnutrition.
Qu'à travers le projet et les résultats des études qui sont et qui seront réalisées, on puisse avoir des évidences de la situation de la malnutrition dans les zones concernées pour soutenir le plaidoyer. C'est donc un programme de plaidoyer pour que les exécutifs locaux, le gouvernement, la société civile, la communauté, puissent se mobiliser pour prendre à bras-le-corps ces questions qui les concernent et que chacun puisse intervenir, à la lumière de ses capacités, pour éliminer la faim.
Donc, le R2G est un programme spécifique de plaidoyer, de communication pour donner une réponse à la malnutrition dans les zones du Centre-nord, du nord et l'Est. Ces trois zones ont été retenues, parce que le Royaume des Pays-Bas intervient déjà physiquement dans ces zones. C'est donc un programme complémentaire des programmes menés dans ces zones sus-citées. C'est un programme qui court de 2021 à 2025.
Qui sont vos soutiens et partenaires de mise en œuvre ?
Nous avons plusieurs partenaires. Au plan international, The Hunger Project a des partenaires financiers aux Etats-Unis, à travers les Etats, qui collectent les Fonds pour soutenir les pays-programmes d'Afrique, d'Asie du Sud et l'Amérique Latine. Au niveau Europe, vous avez The Hunger Project Allemagne, The Hunger Project Pays-Bas, The Hunger Project Suède, The Hunger Project Australie, etc. En tant que pays-programme, nous avons la possibilité de soumissionner aussi à des appels d'offre internationaux.
Donc, nos financements viennent de ces mécanismes, en plus des financements locaux comme ceux de la CEDEAO.
Nos partenaires de mise en œuvre sont essentiellement les associations de nos épicentres et des ONG locales.
Que gagne The Hunger Project, en s'assignant une telle mission à travers les pays ?
L'humanité est une et indivisible. Nous sommes des citoyens de cette humanité. Lutter contre la faim, ce n'est pas seulement pour soi, mais aussi pour les autres. Quand les autres sont satisfaits, nous sommes satisfaits de pouvoir contribuer, parce que la satisfaction n'est pas d'avoir suffisamment plus que l'autre, mais plutôt d'être dans un confort, parce que ce qui se passe ailleurs vous satisfait.
C'est donc une lutte dans l'esprit que nous sommes tous citoyens du monde et qu'en tant que tels, nous devons partager les mêmes défis et pouvoir aussi nous réjouir des mêmes succès pour pouvoir vraiment être heureux d‘une manière équilibrée. C'est pour cela que The Hunger Project estime que seul, on ne peut absolument rien faire. Mais ensemble, avec les autres (gouvernement, société civile, les communautés elles-mêmes) nous pouvons réussir à relever les grands défis. C'est cela la satisfaction de The Hunger Project.
Quelles sont vos perspectives ?
Après l'évaluation de ce que nous avons fait, nous pouvons dire qu'on est satisfait. Mais, on ne peut pas l'être totalement.
Satisfaits parce qu'on a réussi à amener certaines communautés à croire à elles-mêmes, à agir pour elles-mêmes et à pouvoir acquérir un minimum d'autonomie en mettant en place des programmes dont la marche semble durable. Egalement, lorsque nous regardons, quinze zones et des villages, la sommation représente une goutte d'eau dans la mer. C'est pour dire qu'il faut un minimum pour avoir un impact. Donc, la perspective pour nous, c'est de porter à l‘échelle, ce que nous avons fait pour toucher un plus grand nombre de zones, un plus grand nombre de personnes.
C'est pourquoi, nous sommes en train d'élaborer notre plan stratégique 2023-2027 qui va dans le sens d'amplifier nos actions, toujours dans le même objectif d'éliminer la faim, pas en tant que simple acteur, mais en travaillant à mobiliser tout le monde pour que cette élimination soit vraiment durable. Nous œuvrons vraiment pour que nous puissions aller en consortium avec d'autres partenaires qui croient vraiment en la décentralisation, en l'autonomisation des communautés comme fondement d'un développement durable. C'est sur ce plan que nous sommes en train de travailler et nous espérons achever et commencer la mise en œuvre en 2023.
En conclusion ?
C'est pour dire qu'il n'y aura de développement durable qui puisse apporter la résolution des problèmes que si la communauté elle-même se convainc qu'elle est la première responsable et qu'elle accepte de s'impliquer et de consentir le sacrifice. Un développement à l'aspirine n'existe pas ; j'ai mal à la tête, je prends un comprimé et ça passe, non ! Le développement est un processus de longue haleine qui demande beaucoup de sacrifice, mais ce sacrifice doit se faire d'abord avec ceux-là qui sont pressés d'éliminer la faim.
C'est celui qui est dans la pauvreté, celui qui a faim, qui doit être le plus pressé d'éliminer ces fléaux. Maintenant, ceux qui aiment et qui s'identifient à la communauté, ceux qui ne peuvent pas dormir parce qu'ils pensent que quelque part dans le monde, quelqu'un n'a pas à manger, alors qu'il a le droit de vivre comme les autres, c'est l'ensemble de tous ceux-là qui doivent s'unir pour parvenir à l'élimination de la faim et de la pauvreté dans le monde. Je souhaite particulièrement qu'au Burkina, les communautés elles-mêmes puissent changer de paradigme.
Les communautés doivent s'organiser à être une force de proposition, à être des actrices mais elles ont besoin d'accompagnement. Si elles pensent et proposent au gouvernement leur vision, il ne peut pas refuser. Mais si elles ne peuvent penser ni proposer, les autres vont le faire à leur place. Et ce que l'autre propose pour nous ne peut pas toujours nous satisfaire. Il faut être à la place de celui qui est dans le besoin, pour comprendre toutes les réalités.
A l'endroit des partenaires, gouvernements, institutions internationales, projets et programmes, c'est de souhaiter qu'ils considèrent toujours les communautés comme des partenaires et non des bénéficiaires. Si on considère que les autres sont des bénéficiaires, ce qu'on fait, c'est comme une offrande, un don. Alors que ce sont des partenaires qu'on accompagne, parce que leur succès, leur développement, va permettre aux organisations aussi d'avoir un plus, d'avoir fait changer aussi quelque chose dans le monde.
Et si nous voulons être efficaces, il faut que tous les partenaires puissent travailler à l'unisson ; ne pas considérer qu'on est meilleur ou qu'on est faible. Chacun a quelque chose à apporter à l'autre. C'est l'ensemble des actions qui peuvent parvenir à des résultats efficaces. C'est donc inviter les partenaires, qu'on s'asseye ensemble pour imaginer et créer des stratégies en mettant les communautés au début, au centre et à la fin de nos initiatives.
Qu'elles sentent que nous sommes des partenaires et non des simples donateurs.
Si l'humanisme ne se développe pas en nous, nous risquons de travailler simplement comme des mercenaires ; c'est-à-dire gagner quelque chose et on s'en fout du reste. Mais lorsqu'on travaille pour l'intérêt de ceux-là pour lesquels, on existe, nécessairement, on y met du cœur et le sacrifice n'est pas de trop.
Interview réalisée par O.L
Lefaso.net
L'impact des conflits armés sur l'éducation engendre des défis humanitaires et de développement et des problèmes sociaux plus larges auxquels il est urgent de s'attaquer. Dans le monde entier, des écoles et des universités ont été bombardées, détruites ou brûlées, et des enfants, des étudiants, des enseignants et des universitaires ont été tués, mutilés, enlevés ou détenus de manière arbitraire.
Des établissements d'enseignement ont été utilisés comme bases, comme casernes ou comme centres de détention par des parties aux conflits armés. Ces agissements exposent les étudiants et le personnel enseignant à des dangers, empêchent un grand nombre d'enfants et d'étudiants d'exercer leur droit à l'éducation et privent des communautés entières des bases nécessaires pour construire leur avenir. Dans de nombreux pays, les conflits armés continuent ainsi de détruire non seulement les infrastructures scolaires, mais aussi les espoirs et les ambitions de toute une génération d'enfants.
Les attaques contre l'éducation comprennent les actes de violence contre les établissements d'enseignement, les étudiants et le personnel enseignant. Les attaques, ainsi que les menaces d'attaque, peuvent causer des préjudices graves et durables aux individus et aux sociétés. L'accès à l'éducation peut être compromis, le fonctionnement des établissements d'enseignement peut être entravé, ou bien les enseignants et les élèves peuvent rester chez eux, craignant pour leur sécurité.
Les attaques contre les écoles et les universités ont été utilisées pour promouvoir l'intolérance et l'exclusion pour favoriser la discrimination fondée sur le sexe, en empêchant par exemple l'éducation des filles, pour perpétuer les conflits entre certaines communautés, pour limiter la diversité culturelle et pour refuser la liberté académique ou le droit d'association. L'utilisation d'établissements d'enseignement à des fins militaires peut accroître le risque d'enrôlement et d'emploi d'enfants par des acteurs armés ou exposer les enfants et les jeunes à des abus ou exploitations à caractère sexuel. Elle peut en particulier augmenter le risque d'attaques contre les institutions dédiées à l'éducation.
En revanche, l'éducation peut contribuer à protéger les enfants et les jeunes contre la mort, les dommages corporels et l'exploitation ; elle peut atténuer l'impact psychologique des conflits armés en offrant une routine et une stabilité et donner accès à d'autres services essentiels. Une éducation qui tient compte des conflits n'alimente pas le conflit et contribue à la paix. L'éducation est fondamentale au développement et à la pleine jouissance des droits de l'homme et des libertés. Nous ferons tout notre possible pour veiller à ce que les lieux d'éducation soient des lieux sûrs.
Nous saluons les initiatives prises par certains États pour promouvoir et protéger le droit à l'éducation et pour faciliter la continuité de l'éducation dans des situations de conflit armé. Lorsque la continuité de l'éducation est assurée, des informations vitales sur la santé ainsi que des conseils sur les risques inhérents aux sociétés en proie à un conflit armé peuvent être transmis.
Nous nous félicitons des travaux du Conseil de sécurité des Nations Unies sur le sort des enfants en temps de conflit armé et reconnaissons le rôle crucial du mécanisme de surveillance et de communication de l'information pour les violations graves commises contre les enfants dans des conflits armés. Nous soulignons l'importance des résolutions 1998 (2011) et 2143 (2014) du Conseil de sécurité qui, entre autres, demandent instamment à toutes les parties à des conflits armés de s'abstenir de toute action qui entraverait l'accès des enfants à l'éducation et encouragent les États Membres à envisager de prendre des mesures concrètes pour dissuader les forces armées et les groupes armés non étatiques d'utiliser les écoles en violation du droit international applicable.
Nous saluons l'élaboration des Lignes directrices pour la protection des écoles et des universités contre l'utilisation militaire durant les conflits armés. Ces Lignes directrices ne sont pas juridiquement contraignantes. Elles sont facultatives et n'affectent pas le droit inter-national en vigueur. Elles s'inspirent des bonnes pratiques existantes et fournissent des orientations destinées à réduire encore l'impact des conflits armés sur l'éducation. Nous saluons les efforts déployés pour diffuser ces lignes directrices aux forces armées, aux groupes armés et aux autres acteurs concernés et promouvoir leur mise en oeuvre.
Nous rappelons l'importance, en toutes circonstances, du respect total du droit international applicable, et notamment la nécessité de se conformer aux obligations pertinentes en matière de lutte contre l'impunité.
Reconnaissant le droit à l'éducation et le rôle de l'éducation pour promouvoir la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations ; déterminés à renforcer progressivement et concrètement la protection des civils dans les conflits armés, et en particulier des enfants et des jeunes ; résolus à œuvrer ensemble pour assurer la sécurité dans toutes les écoles ; nous approuvons les Lignes directrices pour la protection des écoles et des universités contre l'utilisation militaire durant les conflits armés, et :
• nous utiliserons les Lignes directrices et les intégrerons dans nos politiques nationales et nos cadres opérationnels, dans toute la mesure nécessaire et possible ;
• nous ferons tout notre possible au niveau national pour recueillir des données pertinentes fiables sur les attaques contre les établissements d'enseignement, sur les victimes de ces attaques, et sur l'utilisation militaire des écoles et des universités durant les conflits armés, notamment par les mécanismes existants de surveillance et de communication de l'information, pour faciliter cette collecte de données et pour apporter une assistance non-discriminatoire aux victimes ;
• nous enquêterons sur les allégations de violation du droit national et international en vigueur et, le cas échéant, poursuivrons les auteurs de manière appropriée ;
• nous élaborerons, adopterons et promouvrons, dans le cadre de programmes humanitaires et de développement et, le cas échéant, au niveau national, des approches dans le domaine de l'éducation qui tiennent compte des conflits ;
• nous essaierons d'assurer la continuité de l'éducation durant les conflits armés, soutiendrons le rétablissement des installations scolaires et universitaires et, si nous sommes en mesure de le faire, fournirons et faciliterons une coopération et une assistance internationales aux programmes destinés à prévenir les attaques contre l'éducation, ou à y riposter, notamment pour la mise en oeuvre de cette déclaration ;
• nous soutiendrons les efforts du Conseil de sécurité de l'ONU concernant le sort des enfants dans les conflits armés et du Représentant spécial du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé ainsi que d'autres organismes, entités et institutions pertinents de l'ONU ;
• nous nous réunirons régulièrement, en invitant les organisations internationales concernées et la société civile, afin d'examiner la mise en oeuvre de cette déclaration et l'utilisation des lignes directrices.