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Updated: 22 hours 59 min ago

Prix de la lutte anti-corruption : Aimé Nabaloum de Le Reporter et Jean Baptiste Bouda de la RTB radio sont les lauréats

Fri, 22/07/2022 - 00:00

L'édition 2021 du Prix de la lutte anti-corruption du Réseau national de lutte-anti-corruption (REN-LAC) a connu son épilogue dans la soirée du jeudi 21 juillet 2022. Quatre journalistes de la presse écrite et de la radio ont été distingués. Ils sont repartis avec des chèques allant de 500 000 francs CFA à un million de francs CFA.

« Chambre régionale de l'agriculture du Nord : où sont passés les 60 millions des déplacés internes ? ». C'est l'article qui a le plus retenu l'attention des membres du jury du Prix de la lutte anti-corruption. Il est d'Aimé Nabaloum du journal Le Reporter. Cette enquête a été menée à Ouahigouya dans la région du Nord. Il s'agit du financement des activités de contre-saison, de production agricole pour les personnes déplacées internes.

Des personnes à qui on a promis un accompagnement financier, des semences, des intrants, n'ont finalement pas eu gain de cause. Le financement est évalué à plus de 60 millions de francs CFA, selon le journaliste d'investigation. De toutes les personnes qui ont témoigné, aucune n'a affirmé avoir reçu de l'argent. Où sont passés les 60 millions ? Dans l'article, il y a un début de réponse. Les agents de la Chambre régionale du Nord n'auraient pas joué franc jeu. Pour cette enquête, Aimé Nabaloum a reçu un trophée et un chèque d'un million de francs CFA.

Le premier prix en presse écrite a été remporté par Aimé Nabaloum de Le Reporter

Le deuxième prix a été remporté par Lamoussa Bazoum de Courier confidentiel grâce à son article intitulé : « Agence nationale de renseignement : main basse du DG et de ses amis sur des marchés ». Il est reparti avec un trophée et un chèque de 700 000 francs CFA. Atiana Serge Oullon du journal L'Evènement remporte le troisième prix avec son article « Réhabilitation du logement de fonction du premier président de la Cour des comptes : les affaires troublantes de Jean Emile Somda ». Il est reparti avec un chèque de 500 000 francs CFA.

En radio, il n'y a eu qu'un seul lauréat. Il s'agit de Jean Baptiste Bouda de la RTB radio avec « Quand les bourses rendent les frontières poreuses ». Il s'agit d'une enquête menée au temps fort de la maladie du covid 19. Le trajet entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso se faisait toujours malgré la fermeture des frontières. Le journalise s'y est rendu, dissimulé en passager ordinaire. Il a parcouru tous les obstacles en empruntant les chemins tortueux pour arriver en Côte d'Ivoire tout en déboursant de l'argent à chaque corridor.

Le premier prix de la radio a été remporté par Jean Baptiste Bouda

De la participation féminine

Aucun prix n'a été décerné à la presse en ligne. Le jury a tout de même reçu deux articles de Issoufou Ouédraogo de Info H24. Il s'agit de : « District sanitaire de Djibo : une mine d'or pour les responsables du CMA » et « District sanitaire de Djibo : les responsables veulent distribuer l'argent de l'entretien du groupe uélectrogène ».

Les articles primés, à en croire Christophe Compaoré, membre du jury, l'ont été pour les efforts de recherche de preuves ; la clarté et la lisibilité ; la cohérence, l'intérêt et la pertinence du sujet ; la diversité et la pertinence des sources d'informations. Pour cette édition, 18 articles de la presse écrite ont été examinés, deux en lignes et deux productions radiophoniques. En tout, 22 œuvres ont été reçues.

Christophe Compaoré, membre du jury, a déploré le manque de candidatures féminines

Le Prix anti-corruption a été initié par le Réseau national de lutte contre la corruption (REN-LAC) pour stimuler les journalistes dans la production d'articles dénonçant la mal gouvernance et la corruption au Burkina Faso. Pour cette édition, aucune œuvre féminine n'a été reçue. Cela a été déploré par les organisateurs qui exhortent les femmes journalistes à postuler.

Obissa Juste MIEN
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Football : Sadio Mane élu meilleur joueur africain 2022

Thu, 21/07/2022 - 23:30

L'attaquant sénégalais, Sadio Mane, a été élu, pour la deuxième fois consécutive Meilleur joueur africain de l'année.

Cette distinction vient récompenser une année réussie pour le Sénégalais. En effet, Sadio Mane a remporté la Coupe d'Afrique des nations 2021 avec la sélection nationale. Il a également qualifié les Lions de la Teranga à la prochaine Coupe du monde Qatar2022.

Avec son désormais ancien club, Liverpool, Sadio Mane a remporté la League Cup, la FA Cup et a disputé la finale de la Ligue des champions.

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Categories: Afrique

Finance numérique : Pour l'émergence du secteur, Fintech Burkina et les institutions bancaires accordent leurs violons

Thu, 21/07/2022 - 20:41

« Créer une synergie d'action pour favoriser l'émergence des technologies financières et l'accélération de l'inclusion économique et financière au Burkina Faso ». C'est sous ce thème que s'est déroulée la rencontre entre la Fédération burkinabè des Fintech et les institutions bancaires ce jeudi 21 juillet 2022 à Ouagadougou.

« Face à l'inflation, aux crises sécuritaire et sanitaire que connaît le Burkina Faso, le digital devient un canal de prédilection pour fournir des services financiers adaptés et abordables qui répondent aux besoins des consommateurs, même des zones les plus reculées, possédant un faible revenu ». C'est ainsi que le président de Fintech Burkina, Mahamadi Rouamba, définit sa vision de l'inclusion financière. À cette réunion entre Fintech et acteurs bancaires, il s'agit de passer en revue avec les parties prenantes, les défis à relever pour fournir aux Burkinabè des services financiers abordables via les technologies de l'information et de la communication.

Les défis à relever par les Fintech

Aux nombres de ces défis, figure la question réglementaire qui ne facilite point l'accès des Fintech aux données bancaires dont elles ont besoin pour implémenter les solutions digitales appropriées au profit des populations mais aussi celle du financement afin de pouvoir les vulgariser.

Cette collaboration est jugée nécessaire par M. Rouamba pour toucher, à long terme, l'ensemble des populations. Ce, malgré les efforts déjà consentis par les banques, les institutions de microfinance, les émetteurs de monnaies électroniques et bien d'autres types d'acteurs. Car si le niveau d'adoption de la monnaie électronique par la population est appréciable, la diversité des services offerts à travers les services financiers mobiles reste limitée.

L'ensemble des parties prenantes à la deuxième table ronde de Fintech Burkina

Le Burkina Faso enregistre 0,25% de taux de bancarisation entre 2019 et 2020

« La Stratégie nationale de finance inclusive (SNFI) mise en œuvre en effet par le Burkina Faso depuis 2019, avait pour objectif de porter à 75% la proportion de la population ayant accès et utilisant des produits et moyens financiers abordables et adaptés à leurs besoins à l'horizon 2023. À un an de cette échéance, force est de constater que le taux de bancarisation stricte (prenant seulement en compte l'accès des adultes aux comptes bancaires) est de 21, 68% en 2021 », rappelle le président de Fintech Burkina.

À l'entendre entre 2019 et 2020, le Burkina Faso a été le pays de l'UEMOA qui a connu le taux d'évolution de bancarisation stricte le plus faible, soit 0,25%. Tandis que les États béninois, togolais, ivoirien, malien et sénégalais ont enregistré respectivement 7,2%, 1,8%, 1,14%, 1,13% et 1% de taux de bancarisation.
Pour lui, ce qui a été jusqu'à présent proposé de plus inclusif à la population n'est rien d'autre que les services « dépôts, retrait, transfert et notamment l'épargne ».
Plusieurs startups ont présenté à cette occasion des applications qu'elles ont développées dans ce sens, allant du domaine de l'économie et des finances au secteur juridique, en passant par les assurances.

Hyacinthe Kaboré, spécialiste en charge du renforcement de capacités du Projet d'appui à l'inclusion financière et l'accès au financement des PME (PAIF-PME)

Selon Hyacinthe Kaboré, spécialiste en charge du renforcement des capacités des micros, petites et moyennes entreprises du Projet d'appui à l'inclusion financière (PAIF-PME), l'intérêt d'accompagner les Fintech dans cette initiative est d'aboutir à des solutions concrètes aux goulots d'étranglement qui minent le secteur à l'issue des travaux. Cela, dans le but de fournir aux couches défavorisées des services financiers adaptés à leur contexte et réalité.

La présente table ronde intervient après celle tenue avec les acteurs de la régulation et du contrôle. Fintech Burkina enregistre de la sorte sa deuxième rencontre sur les six qu'elle s'est fixées pour l'atteinte de ses objectifs. Elle devra permettre de notamment présenter la fédération des Fintech aux institutions bancaires, d'introduire ses membres au sein desdites institutions et de relever les défis rencontrés dans sa création et son évolution.

Ainsi, les prochaines concertations devront se tenir avec les acteurs de la sécurité et de la conformité, de l'identification, des établissements de monnaie électronique. Mais aussi avec les institutions de microfinance ainsi que les institutions et organismes de l'inclusion financière.

Lire aussi Burkina : « Seulement 8% des unités économiques acceptent le paiement électronique » (Mahamadi Rouamba, président de la Fédération burkinabè des Fintech)

Hamed NANEMA
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Journée internationale de sensibilisation à l'albinisme : L'ABIPA célèbre la 8e édition en différé

Thu, 21/07/2022 - 18:30

La journée internationale de sensibilisation à l'albinisme est commémorée le 13 juin de chaque année dans le monde. Au Burkina, l'Association burkinabè pour l'inclusion des personnes albinos (ABIPA) l'a célébré en différé ce 21 juillet 2022 au siège de l'association, à Ouagadougou.

« Unis pour faire entendre notre voix », est le thème choisi, par l'Association burkinabè pour l'inclusion des personnes albinos, pour célébrer en différé la 8e édition de la journée internationale de sensibilisation à l'albinisme. Cette journée consiste à faire connaître l'albinisme au grand public, et notamment les bons comportements à adopter.

A entendre le président de l'ABIPA, Fabéré Sanon, la vision de l'association est de travailler avec tout le monde, d'unir toutes les voix comme le thème l'indique afin de se faire entendre sur l'inclusion des albinos dans tous les processus de développement au Burkina Faso.

« De 2006 à 2022, 19 personnes atteintes d'albinisme sont décédées de cancer de peau », Fabéré Sanon, président de l'ABIPA

Les personnes souffrantes d'albinisme sont confrontées à principalement deux ordres de difficultés. « Il y a les difficultés d'ordre sanitaire qui se caractérisent par une basse vision et également des problèmes dermatologiques qui engendrent souvent des cancers de peau, augmentant le taux de mortalité. Ainsi, de 2006 à 2022, 19 personnes en sont décédées. Le deuxième aspect de ces difficultés est en lien avec l'inclusion sociale », a expliqué Fabéré Sanon.

Le président de l'association a donc saisi l'occasion offerte pour interpeller l'Etat pour que des dispositions juridiques soient prises afin de prendre en compte les questions de santé, d'emploi et d'éducation des personnes atteintes d'albinisme au Burkina Faso.

Le ministère en charge de l'action humanitaire, à travers le représentant du ministre, Guétawendé Saba, se dit toujours prêt à accompagner l'association. Le représentant du ministre a également saisi l'occasion pour encourager les membres de l'ABIPA pour leur résilience.

La CBM a offert une voiture à l'ABIPA pour faciliter ses déplacements

A l'entendre, l'Etat, à travers le ministère en charge de la solidarité nationale, intervient directement en finançant les activités génératrices de revenus des personnes vivantes avec un handicap pour les rendre plus autonomes afin qu'elles puissent vivre dignement et participer au développement national.

La CBM global, partenaire de l'association, à travers le projet « Gombèlè », a offert un véhicule aux membres de l'association afin de faciliter leurs déplacements. Cet accompagnement technique et financier, pour le directeur pays, Ousseini Badini, entre dans le cadre de l'engagement de la CBM d'accompagner la mise en œuvre de la convention des nations-unies relative aux personnes handicapées qui fait la promotion de la non-discrimination et de l'égalité entre les individus.

L'ABIPA a également reçu des chapeaux à large rebords et des crèmes solaires offerts par la Faîtière des caisses populaires du Burkina Faso.

Hanifa Koussoubé
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Salon de la mangue : Une première édition pour valoriser la filière

Thu, 21/07/2022 - 18:20

La Chambre de commerce et d'industrie du Burkina, en partenariat avec le ministère du Commerce, organise les 21 et 22 juillet 2022, la première édition du Salon de la mangue (SAMA).

Débutée le jeudi 21 juillet 2022, cette première édition est placée sous le thème : « Les enjeux de développement de la filière mangue au Burkina Faso : état des lieux et perspectives ».

Ce salon vise la création d'une plateforme de promotion du potentiel et des métiers de la filière pour une meilleure visibilité et commercialisation des produits de la mangue du Burkina Faso.

Yaya Koné président de l'APROMAB

Durant ces deux jours, diverses thématiques en lien avec la filière seront traitées par les professionnels du secteur. Des rencontres B2B seront également organisées pour mettre en réseaux les acteurs, tandis que des stands seront dressés pour servir de vitrines d'exposition des différents produits de la mangue.

Trois panels portant sur le thème central du salon seront également animés autour de la problématique de la production et de la productivité de la filière mangue au Burkina Faso ; les défis liés à la transformation et la commercialisation de la mangue et les défis du financement de la filière mangue au Burkina Faso.

Assétou Djibo, représentante du président de la Chambre de commerce du Burkina

Le but de ces panels est de canaliser les échanges en vue de mieux cerner la problématique de la filière mangue au Burkina Faso et de formuler des recommandations pertinentes pour qu'au-delà de la saveur, la mangue puisse être une réelle opportunité pour l'économie nationale.

Le manguier constitue la principale culture fruitière du Burkina Faso où il occupe 20 000 hectares. Sa production annuelle est estimée à 200 000 tonnes, soit 55,80 % de la production fruitière du pays.

En 2009, avec 2 040 tonnes exportées, le Burkina Faso se positionnait à la quatrième place des pays ouest-africains exportateurs de mangues fraîches sur le marché européen, après la Côte d'Ivoire, le Sénégal et le Mali. 

Des exposants

Pour Assétou Djibo, représentante du président de la Chambre de commerce du Burkina, ce salon se tient conformément à la mission de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso qui s'investit dans des initiatives d'appui au développement et à la compétitivité de la filière mangue. Il s'agit, entre autres, de la mise en place du terminal fruitier de Bobo-Dioulasso en 2005 ; de l'appui à la mise en place et à l'opérationnalisation de la Grappe mangue de Bobo-Dioulasso à travers l'appui au renforcement des capacités des acteurs ; de l'accompagnement des acteurs pour l'exportation de la mangue à partir de l'aéroport de Bobo-Dioulasso après 22 ans de rupture…

Pour sa part Fidèle Ilboudo, représentant du ministre du commerce, fait remarquer que le gouvernement a adopté plusieurs politiques et stratégies en vue de promouvoir la création et le développement des entreprises notamment dans la transformation des matières premières locales. Ce premier salon offre ainsi l'opportunité au ministère de mener avec les acteurs une réflexion profonde sur les voies et moyens d'optimiser et d'accroître davantage l'apport de cette filière non seulement pour les acteurs directs de la filière, mais aussi pour l'économie du marché de la filière.

Fidèle Ilboudo représentant du ministre du commerce

Comme le souligne Yaya Koné président de l'APROMAB (Interprofession de la filière mangue), la filière mangue est confrontée ces dernières années à d'énormes difficultés telles que : la pression parasitaire, le dessèchement et autres maladies des manguiers, l'augmentation des interceptions sur le marché européen qui hypothèque les opportunités d'exportations et impacte négativement sur l'activité et l'image de la filière.

C'est pourquoi, il salue cette initiative d'un salon consacrée à la mangue qui leur offre l'opportunité de discuter des solutions aux difficultés qui minent le développement du secteur de la mangue au Burkina Faso. Il souhaite par ailleurs que le ministère du Commerce procède à une meilleure organisation de la filière en facilitant le transport à partir de l'aéroport de Bobo-Dioulasso pour l'exportation. Il a également invité les partenaires à accorder plus de financements pour accompagner les acteurs de la filière.

Patricia Badolo, coordonnatrice nationale du projet ARCHIPELAGO Mangue

Pour Patricia Badolo, coordonnatrice nationale du projet ARCHIPELAGO Mangue, étant donné que la filière présente beaucoup d'opportunités, elle souhaite que la filière puisse réellement améliorer l'employabilité des femmes, des jeunes, et des migrants de retour. Elle a de ce fait exhorté les participants à saisir ces opportunités pour contribuer à améliorer l'employabilité.

Les participants

Les exportations, composées essentiellement de mangues fraiches et de mangues séchées, se sont établies à 15,7 milliards de FCFA en 2020. Avec cette valeur, la mangue représente le 7e produit d'exportation du Burkina Faso avec une part de 0,6% dans les exportations totales du pays en 2020. La filière mangue représente la 5e filière parmi les 10 filières porteuses au regard de son potentiel d'exportation.

Haoua Touré
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Kaya-Dori : La route est à nouveau praticable

Thu, 21/07/2022 - 14:18

Les usagers peuvent désormais, à partir de Kaya, rejoindre Dori. En effet, l'axe a été ouvert à la circulation, le mercredi 20 juillet 2022, après les travaux de réhabilitation du pont de Naré, situé entre Tougouri et Ouanobian, effectués par le génie militaire.

En rappel, le pont avait été dynamité au petit matin du jeudi 30 juin 2022 par des hommes armés non identifiés.

Le même sort avait été infligé au pont de Woussé sur l'axe Koungoussi-Djibo, obligeant un convoi qui devait ravitailler la ville de Djibo à revenir à Kongoussi.

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Burkina/Politique : Pascal Benon quitte le MPP

Thu, 21/07/2022 - 13:33

L'information a été publiée dans la nuit du 20 au 21 juillet 2022. Pascal Benon a annoncé, dans une lettre au président, sa démission du Mouvement du peuple pour le Progrès (MPP).

Dans un autre poste publié sur sa page Facebook, l'intéressé confirme sa démission de l'ex parti au pouvoir. « Ce 20 juillet 2022, par une brève lettre adressée au président du MPP, j'ai donné ma démission du Parti », a-t-il écrit.

Il précise qu'il n'a pas l'intention de créer un parti politique ou de militer dans un autre. « Loin de moi l'idée de créer un parti (je n'en ai ni l'ambition ni les moyens) ou d'adhérer à tout autre parti. Je veux tout simplement retrouver ma liberté de penser, d'analyser et d'agir hors de tout carcan », a ajouté le démissionnaire.

Pascal Benon est membre fondateur du Mouvement du peuple pour le Progrès. Administrateur civil à la retraite, il a été notamment gouverneur des régions des Hauts-Bassins, de la Boucle du Mouhoun et du Centre.

Sa démission intervient après celle du Pr Smaïla Ouédraogo, qui a été, deux fois, ministre sous le président Roch Marc Christian Kaboré.

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École primaire de Yilou : Des habitants de la localité dénoncent le morcèlement du domaine scolaire

Thu, 21/07/2022 - 13:32

« Le domaine scolaire de Yilou est en train de perdre de son espace. Pire, c'est l'éducation des élèves qui risque d'être affectée du fait de l'installation d'un bar à proximité de l'école ». Voici, comment des habitants dépeignent la situation qui prévaut en ce moment dans ladite localité. Interpellé, Lefaso.net s'est rendu sur place le mercredi 6 juillet 2022 pour constater de visu le problème.

Yilou, une localité du département de Guibaré, située dans la province de Bam au Centre-nord du Burkina Faso. Il vous faut un peu plus d'une heure à moto, lorsque vous conduisez à une vitesse moyenne, après avoir parcouru une distance de 70 km, pour vous y rendre. C'est donc ainsi, que nous empruntons aux environs de 10h30, la route nationale n°22 (menant à Kongoussi) pour notre destination. Au bout de quelques minutes de chemin, nous apercevons les séquelles de la crise sécuritaire qui sévit dans la région.

L'on découvre en effet, de part et d'autres de la route, plusieurs abris de déplacés internes. Mais cela n'est pas l'objet de notre voyage, alors nous poursuivons notre parcours jusqu'à ce que le panneau de signalisation sur lequel est inscrit “Yilou” se présente à nous.

Le panneau nous indiquant que nous sommes à la porte de Yilou

Une fois dans la zone dite de morcèlement du domaine scolaire en question, je me fais guider précisément vers l'école primaire de Yilou. Arrivé sur les lieux, c'est un établissement sans clôture que je découvre, constitué de quelques bâtiments avec aux abords, des arbres d'un côté et des commerces de l'autre. Je décide donc d'aller plus loin, marchant et regardant autour de moi.

J'aperçois à distance, un berger couché sous un arbre pendant que son troupeau se nourrit d'herbes fraichement sorties de terre en ce début de saison d'hivernage. Puis, je me dirige vers les latrines de l'école, là, contre toute attente, mes yeux tombent sur un préservatif utilisé. J'en ressors pour ensuite échanger sur le sujet avec l'un des habitants qui a souhaité garder l'anonymat, un ancien élève de cette école, créée en 1988.

Les latrines de l'école primaire de Yilou à proximité des logements des serveuses du bar

« J'ai trouvé l'emballage vide d'un condom dans les latrines de l'établissement scolaire », lui ai-je annoncé. « C'est une évidence, d'autant plus qu'elles sont partagées par les serveuses du bar Neeb Nooma », m'a-t-il confié.

« Nous constatons malheureusement aujourd'hui, l'érection anarchique d'infrastructures au sein même du domaine scolaire où, nous nous amusions autrefois. Je pense que le domaine de l'école a été non seulement morcelée mais qu'il y a également une dépravation des mœurs aux alentours », a déploré l'ancien élève de l'école primaire de Yilou.

À l'entendre, les logements des serveuses du bar qui servent aussi de chambres de passe, se trouvent à la lisière du domaine scolaire, où des gens viennent pour satisfaire leur libido. Ce qui est inadmissible selon lui, sachant que cela a forcément un impact négatif sur l'éducation des enfants.

La confiance n'excluant pas le contrôle, j'effectue moi-même une immersion dans le bar situé en bordure de la voie bitumée aux environs de quatorze heures. Je rencontre deux jeunes dames qui m'accueillent quand l'une me demande « que puis-je faire pour vous ? ». M'étant installé, je commande une sucrerie et pendant que je consomme ma boisson, j'aperçois une autre vêtue d'un pagne en dessous du nombril et d'un habit qui couvre à peine sa poitrine. Elle se nomme Aïcha. Je découvre son nom grâce à l'un des deux hommes qui lui font appel dès leur arrivée.

L'entrée pendant que je m'introduisais dans le bar

Peu de temps après, l'une d'entre elles s'invite à ma table. Elle me tend la main et je la salue. La conversation est ainsi lancée. Comment t'appelles-tu ? Ai-je introduit.
« Je m'appelle Niec », m'a-t-elle répondu avec difficulté. L'interrogeant sur sa nationalité, Niec me confie qu'elle vient du Nigéria et cela fait quelques mois qu'elle est au Burkina Faso. Quelques instants plus tard, elle reçoit l'appel d'un homme qui demande sa position. Et à elle de répondre, je suis à la maison. L'idée me vient alors de lui demander de me montrer sa maison. Sans hésiter, elle m'invite à y aller.

Nous n'avons pas du tout mis du temps pour y arriver car sa maison est juste à l'arrière du portail qui se trouve face à nous et face au portail d'entrée du bar. Dès l'instant où nous franchissons le portail, elle me présente son domicile qui est situé à notre gauche. « C'est la première porte là », m'a-t-elle indiqué depuis le portail car l'homme qui l'avait contacté au téléphone était déjà en train de l'attendre au niveau de ce qui sert de mur des logements des serveuses, faisant à peine un mètre de hauteur. Mais chose surprenante, j'ai pu constater de là ou je suis que les latrines de l'école étaient à proximité des appartements des serveuses. À l'issue de ce constat, je me suis retiré laissant Niec en compagnie de son invité.

La jeune dame qui s'est invitée à ma table

À en croire l'ancien élève de l'école primaire de Yilou, que j'ai rejoint après cet épisode, le bar en question est la propriété du maire de la commune de Guibaré. Il précise d'ailleurs que des arbres qui étaient plantés depuis 1988 par les élèves, ont été déracinés pour ériger des bâtiments à l'instar du bar du maire dénommé “Neeb Nooma”. « Qui a osé délimiter l'école de cette façon ? Qui a donné l'autorisation de construire ? Nous sommes vraiment désolés que des arbres que nous avons plantés de nos propres mains puissent disparaître ainsi. Sans que nous ne puissions profiter de leurs ombres. C'est frustrant ! », s'est-il indigné.

Et d'ajouter que c'est avec tristesse qu'il assiste impuissamment à la perte de la splendeur de l'école de Yilou. « C'est avec regret que nous réalisons que d'autres ont préféré leurs intérêts plutôt que l'avenir des enfants. Je veux parler des soi-disants autochtones qui, aidés par des élus locaux tapis dans l'ombre, procèdent au morcèlement des terres et à leur vente. Toute chose qui a conduit l'école à être réduite par rapport à sa dimension initiale car ayant été beaucoup plus vaste que cela », a-t-il relaté

Il dit attendre des autorités un traitement diligent de cette affaire le plus urgemment possible. Sinon d'ici cinq ans, il n'y aurait plus d'espace pour la construction d'une infrastructure éducative, avertit-il. Pour ce faire, il invite les autorités à venir elles-mêmes faire le constat de cette situation en vue de prendre les mesures appropriées.

À la question de savoir si l'ex maire avait été interpelé sur cette affaire de morcèlement du domaine scolaire de Yilou, notre interlocuteur répond : « d'abord, il n'y avait pas lieu de le faire d'autant plus que le maire, Karim Sawadogo, est la personne censée prendre les décisions qui siéent pour le bien-être des populations et des élèves en particulier.

Ensuite, parce qu'il était entouré de personnes de mauvaise volonté qui ne pensaient qu'à leurs panses plutôt qu'à l'intérêt supérieur de la population. Toute chose qui nous a emmenés à nous résigner. Mais aujourd'hui à la faveur de ce “vent frais”, nous demandons au gouvernement de faire quelque chose pour l'épanouissement de cette école ».

Boureima Soré, président de l'Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ)

« Le problème que nous dénonçons c'est l'installation anarchique des commerces aux alentours de l'école primaire de Yilou de peur qu'elle perde un jour une grande partie de son espace à ce rythme-là », même son de cloche pour Boureima Soré, président de l'Organisation démocratique de la jeunesse que nous avons rencontré à son domicile. Pour lui, il faut qu'une délimitation de l'établissement soit faite le plus tôt possible en attendant sa clôture. Cela, pour empêcher que des gens viennent davantage y construire des bâtiments.

Au terme des échanges avec ces deux habitants de la localité, nous nous sommes rendus chez le Naba Baongo, chef traditionnel de Yilou, pour recueillir sa version des faits. « Sans abuser, c'est le champ de notre défunt père, chef de Yilou à l'époque, à qui a succédé un oncle avant que je ne sois intronisé le 7 juillet 2018. Le papa avait tout donné sans réserve. Mais des précisions sur la délimitation du domaine scolaire ont été apportées avec le concours de l'administration scolaire et préfectorale à l'époque. Cependant, à ma grande surprise, j'ai constaté comme tous les autres le morcèlement de cet espace qui prend de l'ampleur au fil du temps », a-t-il expliqué.

Le Naba Baongo de Yilou, Odo Ouédraogo

Pour conclure, il a souhaité comme partout ailleurs, que les règles soient respectées et que la loi soit appliquée afin que le domaine scolaire de Yilou puisse être dans ses limites initiales.

Joint au téléphone dans la soirée du lundi 11 juillet 2022, pour entendre sa réaction sur les faits qui lui sont reprochés, l'ex maire, Karim Sawadogo a estimé qu'il était délicat de parler de cette affaire au téléphone et qu'il préférait que nous nous déplacions pour venir constater de nous-mêmes qu'il s'agissait bel et bien d'un terrain familial. « C'est mon papa même et le chef du village d'antan qui ont offert l'espace. Et il y a des donateurs qui sont encore vivants et qui peuvent attester qu'en aucun cas, on a empiété sur le domaine », a-t-il souligné.

En rappel, au Burkina Faso l'installation des débits de boissons et des boutiques à proximité des établissements scolaires est règlementée. La loi n°9/79/AN du 7 juin 1979 dispose en effet, qu'il est formellement interdit d'ouvrir un débit de boissons à moins de 400 mètres à vol d'oiseau des établissements scolaires. Le décret n°2016-926/PRES/PM/MATDSI/MJDHPC/MINEFID/MENA portant protection du domaine scolaire quant à lui, dispose à son article 5 que le domaine scolaire est inviolable.

C'est-à-dire qu'aucun individu autre que les apprenants, les enseignants et les personnels qui travaillent dans les structures éducatives, ne peut y pénétrer à quelque moment que ce soit, sans autorisation du premier responsable de l'établissement scolaire, à des desseins autres que de renseignements en rapport avec la vie scolaire.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

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La Poste Burkina Faso : Ibrahima Saba nommé directeur général

Thu, 21/07/2022 - 13:32

L'inspecteur des postes et des services financiers Ibrahima Saba a été nommé directeur général de La Poste Burkina Faso, au conseil des ministres de ce mercredi 20 juillet 2022. Il remplace Bamory Ouattara qui occupait ce poste depuis février 2020.

Sauf erreur ou omission, Ibrahim Saba était jusqu'à cette nomination, le chef de département contrôle de gestion de La Poste Burkina. Il a également occupé au sein de la société le poste de Chef de division budget de janvier 2014 à mars 2019, et chef de la division contrôle de gestion, d'avril 2013 à janvier 2014.

Ibrahima Saba a été auditeur-contrôleur des projets au Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT) entre janvier et avril 2012. Pendant une année, il a aussi assuré le poste de gestionnaire de projets de l'Entreprise Koanda et Fils, évoluant dans le Bâtiment-Travaux Publics.

Ibrahima Saba est titulaire d'un diplôme d'inspecteur des services financiers des postes obtenu en 2013 à l'Ecole multinationale supérieure des postes d'Abidjan (EMSP).
Dans son escarcelle, on trouve également un master en finance quantitative et gestion des risques financiers obtenu en 2017 à l'Institut Universitaire de Formations Initiale et Continue (IUFIC) de l'Université Thomas Sankara (ex Université Ouaga II)
et une maîtrise en Économie et planification obtenue neuf ans plus tôt.

C'est après cette maîtrise, qu'il débute sa carrière professionnelle en tant qu'assistant chargé des études et de la formation au bureau d'études socio-économiques SEB-International.

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École primaire de Yilou : « Le préfet a dit de tenir compte de l'espace restant pour une bonne cohésion sociale », explique Karim Sawadogo

Thu, 21/07/2022 - 13:31

« Le préfet et les anciens du village ont dit de tenir compte de l'espace restant pour une bonne cohésion sociale ». C'est ce qu'a laissé entendre Karim Sawadogo, l'ex maire de Guibaré qui est accusé de morcèlement du domaine scolaire de l'école primaire de Yilou et d'avoir érigé un bar à proximité de l'établissement. Pour nous donner sa version des faits, M. Sawadogo a demandé à ce qu'on vienne découvrir de nous-mêmes ce qui se passe. Pour ce faire, Lefaso.net est allé à sa rencontre le samedi 16 juillet 2022 à Yilou.

Arrivé à Yilou aux environs de 13h, nous appelons l'ex maire de Guibaré, Karim Sawadogo, qui se déplace lui-même pour nous conduire à son domicile. Au bout d'un trajet de cinq minutes, nous voici chez lui. Nous déclinons l'objet de notre présence. « Comme je vous l'annonçais au téléphone, des habitants de votre localité vous reprochent le morcèlement du domaine scolaire de Yilou et d'y avoir bâti à proximité un bar. Qu'avez-vous à dire face à ces accusations ? ».

Et l'ex maire de répondre : « Comme vous êtes venu, je n'ai pas grand commentaire. Je suis natif de Yilou et mon père fut chef de terre qui a géré le village pendant 17 ans. Je vous informe que le domaine scolaire en question est une grande partie de son champ, une grande partie du champ du chef feu Yilou Naaba Raogo ».

Karim Sawadogo, ex maire de la commune de Guibaré

M. Sawadogo explique que le domaine scolaire étant jusque là sans document qui atteste son existence, l'actuel préfet de Guibaré a pris l'initiative de le délimiter le mardi 12 juillet 2022 en sa présence et celle du Conseil villageois de développement, du commissaire de police et des membres du bureau APE. « Pendant qu'on parcourait ensemble le domaine scolaire pour sa délimitation, certaines personnes ont exigé qu'on retienne les anciennes limites. Alors que ces limites-là sont déjà occupées ».

À en croire l'ex maire de Yilou, le préfet, de concert avec le bureau APE et les anciens du village, ont décidé de ne pas détruire d'habitations. Ce, d'autant plus que le domaine n'avait pas été délimité au préalable. « Le préfet et les anciens du village ont estimé qu'il est mieux pour une bonne cohésion sociale, de tenir compte de l'espace restant. Ainsi, toute personne qui viendrait désormais à s'y introduire, répondra devant la justice », affirme-t-il.

Manrewendé, l'une des personnes venues pour témoigner de la véracité des propos de M. Sawadogo

Pendant que nous étions en entretien, des jeunes mais aussi quelques personnes avancées en âge ont rejoint la demeure de l'ex maire pour lui apporter leur soutien et attester de la véracité de ses propos.
Poursuivant son récit, M. Sawadogo en vient au bar décrié par des habitants du village. « Parlant du maquis, c'est mon épouse qui, après avoir ouvert son restaurant, est passé à l'ouverture de celui-ci. Et je vous précise que le village n'est pas loti », signale-t-il.

Dans le même temps, l'ex maire confie qu'un maquis du nom de “Sodigas” se trouve à quelques mètres d'une école alors qu'il est situé en pleine ville de Kongoussi. Ce qui n'est pas normal puisque la loi recommande une distance d'au moins 400 mètres entre un débit de boisson et une école, lui faisons-nous observer.

« Les choses pour lesquelles l'on m'accuse sont purement d'ordre politique », soutient l'ex maire de Guibaré

« Mais je ne prends pas cette situation du maquis Sodigas pour exemple. Sachez que quand viendra le moment de lotir la zone, tout sera réaménagé en fonction de ce que la loi préconise », réagit M. Sawadogo. Il dit n'avoir aucun intérêt à ruiner la vie des élèves en tant qu'enseignant de profession.

En ce sens, il déclare avoir enseigné dans une école de Barsalogho pendant six mois où son premier élève est celui qui a dirigé la mairie jusqu'à sa dissolution. « J'avais une indemnité de 95 500 francs CFA. Mais pour appuyer la famille enseignante pour qu'elle se constitue en groupe d'animation pédagogique pour améliorer le rendement je leur remettais tous les mois la somme de 50 000 francs CFA », a-t-il mentionné. M. Sawadogo ajoute également avoir contribué à la construction de trois des classes de l'école primaire de Yilou.

La récente construction dans le domaine scolaire de Yilou est arrêtée

À l'issue des échanges Karim Sawadogo propose une visite du domaine scolaire de Yilou. Sur les lieux, c'est le représentant du Conseil villageois de développement, Paténéma Sawadogo, qui nous montre la nouvelle délimitation du domaine en présence de l'ex maire et de quatre autres.

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Ziniaré : Le Comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures outille des journalistes

Thu, 21/07/2022 - 13:30

Les 72 heures de formation et de sensibilisation des journalistes sur les produits pétroliers ont pris fin ce jeudi 20 juillet 2022, à Ziniaré, dans la région du Plateau-central sur des notes de satisfaction.

La présente session voulue par le Comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures (CIDPH) s'inscrit dans le cadre de son programme d'activités 2022. Cette dynamique enclenchée depuis la création dudit comité en 2009 se fixait comme objectif de faire de la quinzaine de journalistes des vecteurs d'éveil de conscience au niveau de la masse sur les mécanismes qui régissent le sous-secteur des hydrocarbures. Issus des organes de presse écrite et en ligne, des télévisions et radios de Ouagadougou, ces femmes et hommes de média, pendant trois jours, ont suivi des communications présentées par des personnes ressources membres du CIDPH.

Ces communications ont porté sur les mécanismes d'approvisionnement du Burkina Faso en hydrocarbures, la structure des prix des hydrocarbures, l'inflation des prix des hydrocarbures, les subventions à la consommation des produits pétroliers. Ils ont également été outillés sur la problématique de la fraude dans le secteur des hydrocarbures. Cette communication qui a été assurée par des représentants de la direction générale de la douane et de la Coordination nationale de lutte contre la fraude, tous membres du CIDPH, a mis en exergue la recrudescence de cette pratique dans notre pays fragilisé par les attaques terroristes et la crise ukrainienne.

Les participants ont prêté une oreille attentive aux communications qui ont été dispensées

L'inspecteur de douane Thomas Lohoua évalue à des millions de litres de carburants saisis au cours de ces trois dernières années (2019-2021). « La plupart des saisies opérées sont des pures contrebandes. Des individus qui ont essayé de contourner les offices. Il n'y a pas que ça. Nous constatons également des diversions frauduleuses au niveau des cargaisons normalement déclarées en cours de transport entre la frontière et l'intérieur du pays soit pour Bigo, Bobo-Dioulasso ou Peni pour le gaz précisément. Même des scellés sont rompus », a-t-il indiqué, rappelant que la SONABHY seule a le monopole de l'importation et l'exportation du carburant au Burkina Faso.

Toutefois, une chose motive la vente sauvage des hydrocarbures : l'activité est lucrative. Face à la porosité de nos frontières et dans le souci de lutter contre la fraude, l'administration des douanes a mis en place des systèmes de surveillances, de contrôle et de suivi des cargaisons en transit. C'est le cas notamment du suivi électronique. Pour plus d'efficacité, elle a noué un partenariat avec le COTECNA et ce, depuis quelques années.

Le président du CIDPH, Abdoul Salam Gampilé a insisté sur le fait que l'État fait des efforts pour subventionner le prix des hydrocarbures

En signant le contrat, cette structure s'est engagée à l'aider dans le suivi des camions citernes de la frontière jusqu'à la destination des bureaux de dédouanement des villes comme Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. « A l'occasion, nous avons pu acquérir des équipements de suivi que nous appelons des balises qu'on appose sur les citernes. Cela, nous permet de les suivre à travers le centre de contrôle qui est logé au niveau de la direction générale des douanes. Toutes ces mesures ont permis plus ou moins d'amoindrir le phénomène en suivant de bout en bout les véhicules quittant la frontière pour l'intérieur », se réjouit l'inspecteur des douanes.

Mais c'est sans compter sur l'ingéniosité des contrebandiers qui arrivent toujours à tromper la vigilance des services douaniers. Sur ce sujet, M. Lohoua a signalé qu'il y a des individus qui arrivent à sectionner des câbles de ces balises pour procéder à leurs bases besognes au cours des trajets. Comme perspectives pour accentuer davantage la lutte contre la fraude, il propose, entre autres, le renforcement de la surveillance, le durcissement des sanctions contre les contrebandiers, l'amélioration de la couverture du pays en dépôt par la SONABHY (cas des régions de l'Est et du Centre-est).

Dans sa communication, Désiré Ouédraogo de la SONABHY a fait un focus sur le circuit de fixation des prix des hydrocarbures au Burkina Faso. Pour ce dernier, les coûts du brent et du dollar influencent la fixation des prix des hydrocarbures au Burkina Faso. « Ce sont ces deux facteurs qui permettent d'avoir un prix élevé. Par la suite, il y a des petits calculs qui se font pour avoir un prix d'acheminement du produit au Burkina Faso. Il faut transiter par les dépôts côtiers à l'extérieur, faire le transport et le transit par route ou par train pour amener le produit à Ouagadougou. Il y a d'autres éléments qui interviennent comme la fiscalité. Avant que le produit ne soit mis à la disponibilité du consommateur, le distributeur et le détaillant qui est le gérant de station-service ajoutent leur marge. Mais, il faut dire que tout ce circuit est contrôlé par l'État et les marges sont contrôlées et fixées », a-t-il expliqué en substance.

Les coûts du brent (pétrole) et du dollar influencent la fixation des prix des hydrocarbures dans notre pays, rappelle le communicateur Désiré Ouédraogo

Les subventions de l'Etat burkinabè sur les produits pétroliers

Ainsi, l'essence super, par exemple, qui devrait coûter 1 230 francs CFA par litre est acquise à la pompe à 715 francs CFA. Le différentiel est payé sous forme de subvention à la SONABHY au profit de la population burkinabè. Au 31 mai 2022, les moins-values et les subventions de l'État dans le secteur des hydrocarbures étaient estimés à 195 milliards de francs CFA avec une projection annuelle à 466 milliards de francs CFA au 31 décembre de l'année en cours si tous les prix restent à l'état et si la tendance haussière se maintient.

La question de soutenabilité financière de ces engagements pris par l'État sur les finances publiques engendre quelques inquiétudes. Il faut donc se poser les bonnes questions afin de trouver les réponses adéquates. Le secrétaire général (SG) de la primature qui préside le CIDPH a clarifié, à l'issue de la cérémonie de clôture, que la question ce n'est pas de supprimer tout de suite et maintenant les subventions mais de se rassurer qu'elles sont soutenables et trouver le juste milieu pour que le carburant puisse être permanemment disponible pour les consommateurs. Parce que, pour lui, entre deux maux, il faut choisir le moindre mal. En revanche, le SG Abdoul Salam Gampiné se demande s'il faut lever le pied sur la subvention quitte à ce que les consommateurs mettent un peu plus la main dans la poche pour disponibiliser le carburant ou bien fermer les yeux et continuer à subventionner jusqu'à ce que l'État soit dans l'incapacité de le faire.

Le phénomène de la fraude dans le secteur des hydrocarbures a la peau dure au Burkina Faso, a affirmé l'inspecteur de douane, Thomas Lohoua

Une autre équation non des moindres à résoudre : comment mieux orienter les subventions de l'État vers les populations vulnérables ? Le CIDPH n'est pas insensible à cette préoccupation. « C'est une question que nous avons à l'esprit chaque fois », a confirmé M. Ouédraogo. Le défi majeur, à l'en croire, consiste à trouver des solutions à cette épineuse question parce qu'il y a des milliards et des milliards qui sont injectés en terme de subvention au profit d'une moitié de la population. « Ce n'est pas toujours évident que ce sont les plus vulnérables qui soient ciblés. L'interrogation est là. Chaque fois, on mène des réflexions et on transmet les recommandations ou suggestions au gouvernement pour décision », avant de poursuivre.

En ce qui concerne la révision des prix des hydrocarbures à la pompe, qui faut-il le rappeler a connu une hausse de 100 francs CFA le 11 mai dernier, le communicateur a réaffirmé l'engagement du CIDPH à poursuivre les efforts de communications et d'informations à l'intention des consommateurs. L'objectif étant de faire comprendre à ces derniers qu'ils doivent s'attendre à un changement à la hausse ou à la baisse des prix des hydrocarbures chaque trois mois. Revenant sur la tenue de la présente session, le SG de la primature a laissé entendre que le CIDPH qui se réunit de façon périodique pour apprécier la structure des prix des hydrocarbures au Burkina Faso, a jugé nécessaire de mettre à la disposition des consommateurs la bonne information.

« C'est pour cette raison qu'il a réuni les organes de presses et certains acteurs de l'administration sur la problématique des hydrocarbures ». Les participants n'ont pas été avares en questions au cours des échanges. Dans l'ensemble, cette formation a été bénéfique pour eux qui ont suivi avec grand intérêt les communications. Désormais, ils sont outillés pour avoir un regard moins profane dans le domaine des hydrocarbures. Comme le souligne Boukary Bonkoungou, journaliste aux éditions Sidwaya « j'ai appris beaucoup d'éléments au cours de cette formation qui me permettront désormais d'être plus pointue dans mes productions. Mais pour l'instant, je vais relayer ce que j'ai appris au grand public ». Il avoue, en outre, avoir pu identifier des pistes de reportages grâce aux thèmes qui ont été développés par les communicateurs. Après les hommes de médias, c'est au tour des influenceurs sur les réseaux sociaux de bénéficier d'une telle formation. Les travaux se dérouleront du 21 au 23 juillet 2022, toujours dans la commune urbaine de Ziniaré, située dans la région du Plateau-central. La vision du CIDPH à l'issue de ces sessions de formation, c'est de mettre en place un réseau de journalistes spécialisés dans le domaine des hydrocarbures au Burkina Faso.

Aïssata Laure G. Sidibé
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Ecole Polytechnique de Ouagadougou (EPO) : Recrutement de soixante (60) élèves en Classes Préparatoires d'entrée dans les Grandes Ecoles (CPGE)

Thu, 21/07/2022 - 10:00

Le Directeur général de l'Ecole Polytechnique de Ouagadougou (EPO) porte à la connaissance des bacheliers de la session de 2022, qu'il est ouvert sur la plateforme Campusfaso https://www.campusfaso.bf/formations/candidature, au titre de l'année académique 2022-2023, un concours de recrutement de soixante (60) élèves pour les Classes Préparatoires d'entrée dans les Grandes Ecoles (CPGE).

I. Filières de formation :

Mathématiques, Physique, Sciences de l'Ingénieur (MPSI), filière à dominante Mathématiques : trente (30) places ;

Physique, Chimie, Sciences de l'Ingénieur (PCSI), filière à dominante physique et chimie : trente (30) places.

II. Conditions de candidature

Peuvent faire acte de candidature, les bacheliers des séries C, D, E et S de la session 2022 du Burkina Faso et d'autres pays, remplissant les conditions suivantes :
être âgé de vingt-deux (22) ans au plus, au 31 décembre 2022 ;
pour les bacheliers des séries C, E et S, avoir obtenu une moyenne supérieure ou égale à 10/20 ;
pour les bacheliers de la série D, avoir obtenu une moyenne supérieure ou égale à 12/20.

III. Composition du dossier de candidature :

La composition du dossier à renseigner sur la plateforme est la suivante :

un acte de naissance ;
un certificat de nationalité ;
une copie légalisée de l'attestation de succès au baccalauréat ;
une copie légalisée du relevé de notes du baccalauréat ;
des copies légalisées de tous les bulletins de notes des classes de Seconde, Première et Terminale.

NB : Les documents ci-dessus indiqués doivent être constitués en un seul fichier PDF et télécharger sur la plateforme Campusfaso au lieu indiqué.
Aucun dossier incomplet ne sera accepté.

IV. Frais d'examen du dossier et de participation au concours d'entrée

Les frais de gestion du dossier et de participation au concours s'élèvent à 15 500 F CFA payable sur la plateforme Campusfaso par Coris Money, Moov Money, Orange Money.

NB : Les frais de dossier ne sont pas remboursables.

V. Lieu et date de dépôt des dossiers

La réception des dossiers se fera en ligne sur la plateforme Campusfaso sur le lien https://www.campusfaso.bf/formations/candidature du lundi 08 au jeudi 18 août 2022.

VI. Déroulement du concours et rentrée académique :

Phase de présélection sur dossiers : du vendredi 19 au jeudi 25 août 2022 avec proclamation des résultats de la présélection le jeudi 25 août 2022.

Phase écrite du concours : du jeudi 1er au vendredi 02 septembre 2022 sur le site des CPGE de l'Ecole Polytechnique de Ouagadougou, sis à Ouaga 2000.

Les matières concernées :
Mathématiques : durée 4h / coefficient 07
Physique – chimie : durée 4h / coefficient 06
Français : durée 4h / coefficient 03

Proclamation des résultats définitifs : vendredi 09 septembre 2022.

Rentrée académique 2022-2023 : mardi 20 septembre 2022 à 07h00.

Pour tous renseignements complémentaires, contacter les numéros suivants
+226 76 56 23 80 ; +226 52 52 56 77 ; +226 70 24 38 96 ; +226 70 56 51 70

Le Directeur général

Dr Issa TAPSOBA
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques

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Ecole Polytechnique de Ouagadougou (EPO) : Recrutement de quarante (40) élèves-ingénieurs pour complément d'effectifs

Thu, 21/07/2022 - 10:00

Le Directeur général de l'École Polytechnique de Ouagadougou (EPO) porte à la connaissance du public, qu'il est ouvert sur la plateforme Campusfaso https://www.campusfaso.bf/formations/candidature, au titre de l'année académique 2022-2023, un concours de recrutement de quarante (40) élèves-ingénieurs boursiers pour complément d'effectif, au profit de deux (02) instituts de formation et de recherche de l'EPO.

A. Instituts et filières de formation

Institut du Génie des Systèmes Industriels et Textiles (IGSIT) :

Génie industriel : Huit (08) places ;

Génie des textiles : Sept (07) places ;

Génie mécanique : Sept (07) places.

Institut du Génie Informatique et Télécommunications (IGIT) :

Génie informatique : Huit (08) places ;

Génie des télécommunications : Dix (10) places.

B. Conditions de candidature

Peut faire acte de candidature toute personne âgée de vingt-six (26) ans au plus à la date du 31 décembre 2022 et remplissant les conditions suivantes :

B.1. Pour l'Institut du Génie des Systèmes Industriels et Textiles (IGSIT)

Avoir terminé la deuxième année d'une filière scientifique des Classes Préparatoires d'entrée dans les Grandes Écoles (CPGE) ;

Ou être titulaire d'un BTS, d'un DTS ou d'un DUT dans l'une des filières suivantes :

 Électricité industrielle ;

 Maintenance industrielle ;

 Génie mécanique et/ou productique ;

 Technologies textiles.

Ou être titulaire d'une licence dans l'une des filières suivantes :

 Sciences exactes (Chimie, Mathématiques, Physique) ;

 Génie électrique ;

 Génie industriel, option maintenance industrielle ;

 Génie mécanique et/ou productique ;

 Technologies textiles.

B.2. Pour l'Institut du Génie Informatique et Télécommunications (IGIT)

Avoir terminé la deuxième année d'une filière scientifique des Classes Préparatoires d'entrée dans les Grandes Écoles (CPGE) ;

Ou être titulaire d'un BTS, d'un DTS ou d'un DUT dans l'une des filières suivantes :

 Électronique et/ou Informatique industrielle ;

 Réseaux informatiques et/ou Télécommunications ;

 Système d'information et/ou réseaux ;

 Génie électrique.

Ou être titulaire d'une licence dans l'une des filières suivantes :

 Sciences exactes et appliquées (Mathématiques, Physique, Informatique) ;

 Génie électrique ;

 Réseaux informatiques et/ou Télécommunications ;

 Électronique et/ou informatique industrielle ;

 Système d'information et/ou réseaux.

C. Composition du dossier de candidature

La composition du dossier à renseigner sur la plateforme est la suivante :

1. une copie légalisée de l'extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif tenant lieu ;

2. une copie légalisée du diplôme ou de l'attestation requis ;

3. les copies légalisées de l'intégralité des relevés de notes du cursus.

NB :
1. l'ensemble des documents mentionnés ci-dessus doivent être compilés en un seul fichier PDF et téléchargé sur la plateforme Campusfaso au lieu indiqué.

2. Chaque candidat peut choisir plusieurs filières (à classer par ordre de préférence) dans un institut donné.

3. Il n'est pas possible de choisir des filières d'instituts différents.

D. Frais d'examen du dossier et de participation au concours d'entrée

Les frais de gestion du dossier et de participation au concours s'élèvent à 15 500 FCFA payable sur la plateforme Campusfaso par Coris Money, Moov Money, Orange Money.

Ces frais ne sont pas remboursables.

E. Lieu et date de dépôt des dossiers

La réception des dossiers se fera en ligne sur la plateforme Campusfaso sur le lien https://www.campusfaso.bf/formations/candidature du 01 au 19 août 2022.

Aucun dossier incomplet ne sera accepté.

F. Déroulement du concours

 Phase de présélection sur dossiers : du 22 au 25 août 2022 avec proclamation des résultats le jeudi 25 août 2022.

 Phase écrite du concours : du 05 au 07 septembre 2022 sur le site des CPGE de l'École Polytechnique de Ouagadougou, sis à Ouaga 2000.

 Matières communes :

o Anglais : durée 02 heures

o Mathématiques : durée 04 heures

o Physique : durée 04h

 Matières spécifiques à l'IGSIT

o Chimie (uniquement pour le génie des textiles) : durée 03 heures

 Matières spécifiques à l'IGIT

o Informatique : durée 03 heures

 Proclamation des résultats définitifs : vendredi 16 septembre 2022

La rentrée académique 2022-2023 est fixée au lundi 26 septembre 2022 à 07h00.

Pour toutes informations complémentaires, contacter le +226 64 79 09 11 ou le +226 71 83 67 18 ou le +226 70 24 38 96 ou le +226 70 56 51 70.

Le Directeur général


Dr Issa TAPSOBA
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques

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Appel à candidatures pour le recrutement d'étudiants-es et de stagiaires au compte de l'année académique 2022-2023

Thu, 21/07/2022 - 09:00

Le Directeur Régional de l'Institut Panafricain pour le Développement de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel (IPD-AOS) en collaboration avec la Graduate Institute de Genève et Yam Pukri association, a l'honneur de porter à la connaissance du public de l'ouverture de l'appel à candidature pour le recrutement de nouvelles promotions de formation en présentielle et en ligne au compte de l'année universitaire 2022-2023.

Les candidatures sont ouvertes pour les pays francophones membres (Bénin ; Burkina Faso ; Cap Vert ; Côte d'Ivoire ; Guinée Bissau ; Guinée Conakry ; Mali ; Niger ; Sénégal, Togo), les Grands Lacs et autres pays intéressés.

Ce recrutement concerne les formations suivantes :

Formations longues (Licence Master)

▪ Agriculture et Innovation Technologique (AIT) (présentielle) ;

▪ Genre, Population et Développement (GPD) (présentielle et à distance) ;

▪ Management de Projets et Micro Réalisations (MPMR) (présentielle et à distance) ;

▪ Planification Régionale et Aménagement du Territoire (PRAT) (présentielle et à distance) ;

▪ Télédétection et Système d'Informations Géographique (TSIG) (présentielle).
En collaboration avec la Graduate Institute de Genève

Certificat et Exécutive master en collaboration avec le Graduate Institute de Genève (à distance) ;

• Certificat of advanced studies et Master CAS DAS (à distance et en présentielle sur 12 mois) ;

• Certificat et Executive Master en Pratiques et Politiques du Développement DPP (une part présentielle et une part à distance en 9 mois).

Les organisations intéressées peuvent subventionner des bourses d'études à des tierces personnes dans le besoin et répondant au profil des formations

Pour en savoir plus/

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Décès de RAMDE YAMBA JEAN : Remerciements et faire part messe de requiem

Thu, 21/07/2022 - 08:30

« Mon DIEU, donne-moi la Sérénité d'accepter les choses que je ne puis changer, le Courage de changer les choses que je peux, et la Sagesse d'en connaître la Différence. »

(RAMDE YAMBA JEAN 1950 – 2019)

Sa Majesté le Naaba Baongo, Chef du Canton de Konkistenga,
Les grandes familles RAMDE, TINGA et TIENDREBEOGO à Imasgo, Kolokom, Koudougou, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Niamey, France, Canada et Etats-Unis,
Les grandes familles GUISSOU, ZONGO et YAMEOGO à Palogo, Koudougou et Ouagadougou,

Les familles alliées : LABAT-MIC, ZOUNGRANA, COLMAN

RAMDE Tindègma à Imasgo,
RAMDE Barret Joachim à Ouagadougou,
RAMDE Pirga à Imasgo,
RAMDE Tinga à Ouagadougou,

Vous réitèrent leurs sincères remerciement pour votre compassion et vos soutiens multiformes lors du rappel à DIEU le 22 Février 2019 de RAMDE Yamba Jean

La Veuve RAMDE Marie Mélanie née GUISSOU, ses enfants et petits-enfants, font part de la tenue de la messe de requiem faite en mémoire de RAMDE Yamba Jean décédé le 22 février 2019. La messe aura lieu à la Chapelle Saint- Paul de Komkaga le samedi 30 juillet 2022 à 9 heures suivie d'un repas à la ferme familiale à Komkaga.

Union de prière

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Décès de RAMDE Georgette : Remerciements

Thu, 21/07/2022 - 08:00

Les grandes familles ZOUNGRANA et RAMDE à Koudougou, Imasgo et Ouagadougou ;

Monsieur ZOUNGRANA Marcel et ses frères à Ouagadougou ;

Monsieur ZOUNGRANA Norbert et ses frères à Koudougou ;

Les enfants : Marie-Thérèse, Léa, Ignace, Brigitte Bertille, Charles Josaphat, Raoul, Emmanuel et Éric Cyriac ;

Les petits-enfants et arrière-petits-enfants ;

Les familles alliées KONDOMBO, KABORE, CONGO, SERME, DIALLO et DIALLA ;
Profondément touchés par votre soutien, votre présence, vos marques d'affection, d'amitié et de sympathie, suite au rappel à Dieu le 22 mai 2022, à l'âge de 88 ans et lors de l'inhumation le 26 mai 2022 à Koudougou de leur épouse, tante, mère, grand-mère et arrière-grand-mère, bien aimée RAMDE Georgette, épouse de feu ZOUNGRANA Victor.

Expriment leur reconnaissance et profonde gratitude à tous et à toutes. Ils remercient particulièrement :

Son Excellence Monsieur le Président du Faso ;
Son Excellence Monsieur le Président de l'Assemblée Législative de Transition ;
Son Excellence Monsieur le Premier Ministre ;
Les membres du Gouvernement ;

Les Autorités militaires, administratives et coutumières ;
Les prêtres, religieux et religieuses venus de divers horizons ;
Les amis, collègues, collaborateurs et connaissances des enfants de la défunte.

Ils se gardent de citer des noms de peur d'en oublier. Que Dieu le Tout Puissant rende à chacun le centuple de ses bienfaits.

Ils vous informent par ailleurs que des messes seront dites pour le repos de son âme selon le programme suivant :

 Tous les Dimanches durant les mois de Juillet à Décembre 2022 dans les églises suivantes :

Paroisse Notre Dame des Apôtres, Patte d'Oie ………. .à 5 H 30
Paroisse Saint Camille des 1200 Logements……………à 9 H 00
Paroisse Christ-Roi de Pissy…………………………….. .à 9 H 00
Paroisse Saint Pierre de Gounghin……………………… .à 7 H 00
Chapelle de la Coordination de Kouritenga………………à 7 H 00

Que par la miséricorde de Dieu, l'âme de Maman Georgette repose en paix !

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Suspicion de l'existence d'une piste d'atterrissage clandestine : Des investigations en cours

Thu, 21/07/2022 - 00:26

L'hebdomadaire conseil des ministres s'est tenu ce 20 juillet 2022, avec la présence effective du président du Faso Paul Henri Sandaogo Damiba. Interrogé à l'issue des travaux sur l'existence d'une piste d'atterrissage clandestine, le porte parole du gouvernement, Lionel Bilgo a laissé entendre que le commandement des opérations du théâtre national (COTN) mène actuellement des investigations pour en savoir davantage.

Depuis maintenant plusieurs jours, des informations faisant cas de l'existence d'une piste d'atterrissage clandestine située dans le nord du pays et desservant les groupes armés, n'ont cessé de circuler sur la toile. En cherchant à en savoir davantage avec le porte parole du gouvernement, Lionel Bilgo, celui-ci affirme avoir également pris connaissance de l'information.

Mais pour l'heure précise-t-il, le COTN est à pied d'œuvre pour vérifier l'existence ou non de la dite piste d'atterrissage. "Le COTN poursuit les recherches pour essayer de comprendre d'où vient cette piste d'atterrissage, d'abord si sa véracité est avérée ou pas. Certainement dans le bulletin d'information de l'armée ou d'un point de presse organisé par le ministère de la Défense, des informations complémentaires vous seront données ", a-t-il confié.

En ce qui concerne les travaux du conseil des ministres, deux rapports ont été adoptés au titre du ministère de l'Enseignement supérieur de la recherche et de l'innovation. Le premier est relatif à deux projets de décret portant respectivement création d'emplois et nominations d'enseignants chercheurs dans l'emploi de maître de conférence à l'université Nazi Boni. Le second rapport est relatif à un projet de décret portant organisation du ministère de l'Enseignement supérieur. L'adoption de ce décret, permet au ministère d'assurer ses missions.

Au titre du ministère de la Communication, de la culture, le conseil des ministres en sa séance du 20 juillet 2022, a adopté un rapport relatif à l'état des préparatifs de l'organisation de la 20e édition de la SNC. Le thème retenu est " diversité culturelle, ferment de l'unité nationale". La Guinée Conakry est le pays invité d'honneur. Des directives ont été données, afin que les réalités actuelles du pays soient prises en compte.

Pour ce qui est des communications orales, le porte parole du gouvernement a laissé entendre qu'au cours du conseil des ministres de ce 20 juillet 2022, le ministre des mines a fait une communication orale sur la journée de l'artisan minier, au cours de laquelle la réflexion a été menée sur comment mieux organiser et encadrer l'orpaillage. Le constat fait est que dans certaines zones à fort défis sécuritaires, l'orpaillage nourrit le terrorisme.

Armelle Ouédraogo Yaméogo
Lefaso.net

Crédit photo : Présidence du Faso

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Boucle du Mouhoun : En deux semaines, Dédougou enregistre près de 4 000 déplacés internes

Thu, 21/07/2022 - 00:20

Les incursions répétées des groupes armés dans la région de la Boucle du Mouhoun ces derniers temps, ont provoqué une ruée de personnes déplacées internes (PDI) vers la ville de Dédougou. Selon les données de la direction provinciale en charge de l'action humanitaire du Mouhoun, le nombre de PDI dans la cité du Bankuy est passé de 5 054 à 8 832 à la date du 15 juillet 2022. Le choc et l'incertitude du lendemain résument le quotidien de ces personnes.

C'est un euphémisme que de dire que la situation sécuritaire se durcit au Burkina Faso et spécifiquement dans la région de la Boucle du Mouhoun. En effet, ce sont environ 4 000 personnes déplacées internes (PDI), selon les statistiques de la direction provinciale en charge de l'action humanitaire du Mouhoun, à avoir trouvé refuge à Dédougou entre le 3 et le 15 juillet 2022. Ces populations viennent de plusieurs localités de la région, à savoir Bourasso dans la province de la Kossi et Sa, Souma et Douroula dans la province du Mouhoun.

Fuyant les exactions des groupes armés pour sauver ce qu'ils ont de plus cher, la vie, ces Burkinabé, sous l'effet de la surprise et de la panique, ont, disent-ils, abandonné la quasi-totalité de leurs biens derrière eux. C'est donc dire que ce sont les mains vides que ces hommes, femmes, vieillards et enfants ont rallié la ville de Dédougou.

En l'absence de site d'accueil temporaire (SAT) pour les abriter, les PDI nouvellement enregistrées, à l'instar des anciennes, sont dans leur écrasante majorité logées soit dans des familles d'accueil, soit en location. Toutefois, 478 personnes sont hébergées dans les salles de classe d'un établissement d'enseignement de la place. « Au niveau de la région de la Boucle du Mouhoun, nous privilégions les familles d'accueil. Mais cette fois-ci, le flux était tellement important qu'une partie de ces personnes déplacées n'ont pas pu trouver des familles pour les accueillir. Ces quelques-unes ont été hébergées sur un site temporaire », a laissé entendre la directrice provinciale en charge de l'action humanitaire du Mouhoun, Odette Meda.

Odette Méda, directrice provinciale en charge de l'action humanitaire du Mouhoun, rassure que sur le plan alimentaire des dispositions sont prises

Traumatisme et l'incertitude du lendemain

Toujours sous le choc des événements qui se sont produits à Douroula le 5 juillet 2022, Blandine Kondé (nom d'emprunt) s'est, dans un premier temps, refusée à livrer son témoignage. « J'ai peur. J'ai vraiment peur de parler de ce que j'ai vu ce jour-là », s'est-elle confiée. Assurance lui a été donnée que des dispositions sont prises au sujet de la discrétion sur son identité. Elle accepte ainsi de délier sa langue.

Avec une voix légèrement nouée et presque tremblotante, elle raconte : « J'étais au service dans le cadre de mon stage ce jour-là. Entre temps, j'ai entendu du bruit, mais je n'ai pas pensé à une attaque d'hommes armés. Personne ne les (ndlr : les hommes armés) a vus venir. Du coup, tout le village était occupé. On ne savait pas où aller. Ils sont allés vider le carburant à la station-service et piller les boutiques. Tout ce dont ils ne voulaient pas ou ne pouvaient pas emporter, ils le brûlent. Ils sont rentrés dans les concessions brûler les hangars et les greniers. Je courais sans savoir où je partais, mais je n'avais pas l'idée de me mettre à l'abri dans la maison de quelqu'un. Entre temps, les balles descendaient de partout et j'ai vu une vieille femme qui fermait la porte de sa cour. Je lui ai demandé de me laisser entrer. C'était comme si j'avais perdu conscience. »

Une opération d'enregistrement de PDI à la direction provinciale en charge de l'action humanitaire du Mouhoun

Et ce n'est pas tout. Blandine Kondé, à défaut d'être suivie psychologiquement après ce traumatisme, dit traîner toujours des séquelles. « Jusqu'à présent, si un bruit se produit autour de moi, je suis paniquée. La nuit, je fais des cauchemars. Mon sommeil est entrecoupé par des sursauts brusques », s'est-elle exprimée.

A l'instar de cette femme, Denis Dembélé se remémore dans la douleur l'attaque menée par des hommes armés contre la commune rurale de Bourasso. Pour cause, cette menée terroriste perpétrée dans la nuit du 3 au 4 juillet 2022 a, selon lui, provoqué la mort de ses cinq petits frères. « Ils ont été tués devant notre concession. Leurs corps baignaient dans le sang. Les hommes armés nous ont interdit de nous approcher des corps encore moins leur trouver des sépultures », explique-t-il.

Sa famille et lui et bien d'autres personnes ont trouvé refuge à Dédougou après l'attaque qui a fait officiellement 22 morts.

M. Dembélé de renchérir, « je n'arrive pas à surmonter le fait que j'ai abandonné les corps de mes frères derrière moi sans pouvoir leur trouver un lieu de repos. Je suis choqué par ce fait que je ne peux pas digérer ».

Si certaines personnes déplacées sont encore sous le traumatisme des événements, d'autres s'interrogent déjà sur leur sort dans les jours, les mois, voire les années à venir. Blahéma Konaté, natif de Sa, une bourgade située dans la commune rurale de Douroula, est de cette tendance.

Quelques affaires pêle-mêle de PDI entassées dans une salle de classe servant d'abri temporaire.

Pour sa part, tous leurs biens ont été soit emportés soit incendiés par les visiteurs sanguinaires de leur village. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Yacouba SAMA
Lefaso.net

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