Ce jeudi 1er juin 2023, les élèves burkinabè sont entrés en composition pour les examens du Brevet d'études du premier cycle (BEPC), du Brevet d'études professionnelles (BEP) et du Certificat d'aptitude professionnelle (CAP). À Ouagadougou, le lancement des épreuves a été sonné au lycée Marien N'Gouabi par le gouverneur de la région du Centre, Abdoulaye Bassinga, accompagné par le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) Brahima Sanou.
Ils sont plus de 200 000 élèves à entamer la composition ce jeudi 1er juin 2023 sur l'ensemble du territoire national. Pour cette session de 2023, 216 284 candidats sont inscrits à l'examen du BEPC, 14 000 au BEP et 9540 au CAP. Dans la capitale Ouagadougou le top départ a été donné au lycée Marien N'Gouabi par le premier responsable de la région Abdoulaye Bassinga. Accompagné d'une forte délégation issue des différentes structures de la région du Centre, l'autorité a fait d'abord le tour des salles pour prodiguer des conseils aux candidats visiblement stressés pour la plupart. Selon M. Bassinga, le lancement de cette session est un symbole de la résilience des Burkinabè dans l'ensemble qui malgré l'insécurité œuvrent au maintien de l'éducation. « Le déroulement de ces épreuves se passe dans un contexte difficile, mais toutes les dispositions ont été prises pour que ces épreuves se déroulent bien », affirme-t-il.
Pour la région du Centre, ce sont 67 jurys qui se sont activés pour administrer 76 507 candidats. Et dans tous ces centres, aucune difficulté n'a été signalée grâce à l'abnégation de toutes les personnes impliquées à en croire le gouverneur. « C'est l'occasion pour moi de féliciter tous les acteurs qui se sont impliqués pour que cette session 2023 se déroule dans les conditions les meilleures. Je fais une mention spéciale aux FDS qui se sont impliquées dans cette couverture sécuritaire. Les acteurs de la chaîne au niveau du ministère de l'Education nationale aussi se sont impliqués », témoigne Monsieur Bassinga.
Dans les zones touchées par l'insécurité, les mesures ont été également prises pour permettre aux élèves déplacés internes de composer. De la restauration au logement, tout est mis en œuvre pour favoriser la participation des élèves aux examens. À ce sujet, le secrétaire général du ministère de l'Education nationale Brahima Sanou, membre de la délégation est confiant. « Les élèves déplacés internes ont été pris en charge au niveau des différentes régions. Vous verrez justement que certains sont dans les familles d'accueil, d'autres également ont été logés par les différentes régions sur la coordination bien évidemment des différents gouverneurs. Il y a des mesures d'accompagnement donc que ça soit au niveau des vivres, le ministère a mis tout en œuvre pour que ces élèves déplacés internes puissent également bénéficier des bonnes conditions pour composer », rassure M. Sanou.
Un nouveau logiciel pour l'administration des examens
S'il y a une particularité à cette session de composition des examens, c'est l'intégration d'un nouveau logiciel. Ce système conçu pour la gestion des examens va consister à prendre en compte l'ensemble des trois examens. « De par le passé, nous utilisions un logiciel pour chaque examen, cette année, nous utilisons un logiciel qui intègre l'ensemble des examens. Et à ce niveau, aucune difficulté n'a été signalée aussi. Toujours est-il que toutes les dispositions nécessaires ont été prises », ajoute le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales Brahima Sanou.
Pour le président du jury 30 logé au sein du lycée Marien N'Gouabi Yaya Biliga, les difficultés sont mineures depuis le début de la composition. « Par rapport aux difficultés, on peut dire que ce ne sont pas des difficultés majeures. C'est la mise en place, le déroulement c'est un peu lourd souvent, mais dès que ça prend, on peut aller. Il y a un logiciel que nous mettons en marche, on a eu des formations par rapport à ce logiciel et nous allons engager ce matin. Notre souhait est que ça puisse nous accompagner à la fin sans soucis », révèle-t-il.
Au lycée Bambata toujours dans la ville de Ouagadougou, deux jurys (115 et 116) sont installés. L'ambiance est similaire. L'émotion se lit sur les visages des candidats. À entendre le président du jury 116, Éric P. Ouédraogo, au sein de l'établissement, il y a une sérénité particulière. Il n'y a pas eu de problème majeur ce premier jour de composition excepté les absences qui relèvent de la routine. « Il faut dire que le lycée Bambata abrite deux jurys. Le BEPC a bien démarré. Ce matin, les épreuves de français s'enchaînent tellement vite, mais on a déjà pris les précautions pour. On a une équipe dynamique pour ça, donc jusque-là, tout se passe bien. Dans l'administration des épreuves, il n'y a pas de souci, tout se passe très bien. On a essayé d'encourager les élèves pour qu'ils ne se paniquent pas. Ils ont travaillé dur durant l'année scolaire donc c'est l'accompagnement aujourd'hui. Depuis hier, on a préparé les salles pour permettre aux candidats de vérifier leur salle et leur place. On a juste eu des maladresses pour une ou deux pièces oubliées. On attend le retour des copies de la dictée pour voir les absences mais ça se voit qu'il y a des absents comme d'habitude », relate-t-il.
Sauf que dans ce centre, la maîtrise du nouveau logiciel reste un défi. « Ce logiciel, il y a eu quelques difficultés depuis la formation. En tant que président de jury, on accompagne le logiciel, on essaie de faire le travail avec. C'est un peu difficile, les choses ne sont pas encore maîtrisées », confesse Éric P. Ouédraogo.
La composition a commencé par l'épreuve de dictée. Les résultats sont attendus dans une semaine. Pour le président du jury 116, tout ce qu'on peut souhaiter aux candidats, c'est de leur souhaiter bonne inspiration. Que chacun récolte ce qu'il a semé.
Lefaso.net
Le gouverneur de la région du Centre-ouest, Aboubacar Nouhoun Traoré, a procédé le jeudi 1er juin 2023 au lancement des épreuves écrites des examens du BEPC au lycée provincial de Réo. Au total, 21 944 candidats sont en lice pour le premier diplôme secondaire dans la région.
Il est 7h30 min ce jeudi 1 juin 2023 au lycée provincial de Réo lorsque le coup d'envoi des épreuves écrites du Brevet d'études du premier cycle (BEPC) a été donné par le gouverneur de la région du Centre-ouest. L'épreuve était celle de la dictée, avec pour titre : « Une candidate confiante », extraite du recueil de « Neuf nouvelles » de l'auteur burkinabè Jean Serge Kaboré.
Au total, 23 261 candidats prennent part à la session 2023 des examens du BEPC, du BEP, et du CAP dans la région du Centre-ouest. Pour le BEPC, cette année, la région enregistre un total de 21 944 candidats. Un chiffre qui est en deçà de celui de l'an passé selon la direction en charge de l'enseignement secondaire, soit une baisse de 3 903.
Quelques minutes avant le début des épreuves, le gouverneur avec sa délégation, composée entre autres du haut-commissaire de la province du Sanguié, du directeur régional de l'enseignement post-primaire et secondaire, de la directrice régionale de l'enseignement préscolaire et de l'éducation informelle, ont sillonné le centre du lycée provincial de Réo pour encourager les candidats et constater le bon déroulement de l'examen. « Notre venue a pour but d'encourager ces enfants qui sont en train de glaner leur deuxième parchemin après celui du primaire. Les rassurer qu'ils ont les encouragements des autorités et que malgré la question de la sécurité au niveau de cette province, ils ont été résilients », a laissé entendre Boubacar Nouhoun Traoré, gouverneur de la région du Centre-ouest.
Du côté des organisateurs, Bienzi Didier Paré, directeur régional de l'enseignement post-primaire et secondaire (DREPS), affirme que les petits plats ont été mis dans les grands pour un bon déroulement des examens cette année dans le Centre-ouest. Cependant, pour la question de la baisse du taux des candidats au BEPC, M. Paré tente de justifier par l'effet de la situation sécuritaire. « Plusieurs raisons peuvent expliquer cette baisse mais la raison majeure est la situation sécuritaire. Beaucoup d'établissements sont fermés. Des élèves n'ont pas pu se réinscrire et d'autres n'ont pas pu déposer leurs demandes de candidature », ajoute-t-il. Cette situation a conduit la délocalisation de certains élèves à Réo selon lui. « Il s'agit des élèves de Dassa qui, depuis fin décembre, ont été délocalisés et depuis lors suivaient les cours à Réo. Au-delà de Dassa, il y a d'autres jurys qu'on a délocalisés pour sécuriser. Il s'agit du jury de Zamo qui a pour centre secondaire Bavilla, Tiogo qu'on a ramené à Tenado. Hier soir on était là-bas, les élèves sont bien installés et je pense que tout se passe bien. »
A noter que l'une des innovations majeures cette année des examens scolaires du primaire, du post-primaire et du secondaire est l'utilisation d'un nouveau logiciel dénommé SIGES (Systèmes intégré de gestion des examens scolaires). Ce nouveau logiciel est la propriété exclusive du ministère de l'Education nationale, contrairement au logiciel des sessions précédentes, et traite à lui seul tous les examens du BEPC, du CEP, du CAP et du baccalauréat. « C'est vrai que tout ce qui est nouveau fait peur, mais je pense que les dispositions ont été prises par la direction des services informatiques du MENAPLN pour que tout se passe bien », rassure le DREPS.
Sylvestre Bama, est proviseur du lycée départemental de Dydir et également le président des deux jurys du centre de Réo. Il rassure que tout se passe bien dans son centre et qu'aucun incident n'a été constaté, ni aucune absence. Les résultats du premier tour sont attendus d'ici le 9 juin 2023.
Prince Omar
Lefaso.net
Ceci est un communiqué du Service national pour le développement (SND), relatif à l'ouverture du recrutement de la 79e promotion des Appelés volontaires, à partir du 15 juin 2023 dans les gouvernorats. Voir détails dans le document ci-dessous joint.
Date de clôture : 15/06/2023
Il est difficile de croire qu'aujourd'hui 771 millions de personnes n'ont pas d'eau potable et 1,7 milliard ne disposent pas de toilettes décentes, soit environ 1 personne sur 5 dans le monde. Toutes les deux minutes, un enfant de moins de cinq ans meurt de maladies diarrhéiques causées par le manque d'eau et d'assainissement.
Vous souhaitez jouer un rôle essentiel dans notre mission qui consiste à mettre fin à la crise de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène, ensemble, pour tous et partout d'ici 2030 ?
Rejoignez WaterAid en tant que Chargé(e) des Technologies de l'information et des Système pour le Développement pour changer la normalité pour des millions de personnes afin qu'elles puissent libérer leur potentiel, se libérer de la pauvreté et changer leur vie pour de bon. De plus, vous rejoindrez une organisation récompensée par le prix ‘'Great Place to Work® 2020''.
En tant que chargé des technologies de l'information et des Systèmes pour le développement sous la supervision directe du Manager Programme Quality/Effectiveness votre responsabilité est de fournir de façon continue un environnement informatique adéquat au profit des utilisateurs pour la mise en œuvre des activités de WaterAid Burkina Faso. Vous devrez développer et déployer des outils basés sur les technologies de l'information et de communication (TIC) pour faciliter et améliorer la gestion et l'impact des projets du programme pays.
Contrat à Durée déterminée : Deux (2 ) ans, renouvelable
Les candidats intéressés par cette offre peuvent soumettre leur dossier de candidature (composé d'un CV actualisé et d'une lettre de motivation présentés en un seul document et envoyés à l'adresse e-mail suivante : WABFRecrutement@wateraid.org
Date de clôture : 15 Juin 2023
Veuillez noter que pour postuler ce poste, vous devez être en mesure de prouver que vous êtes autorisé à travailler au Burkina
Seuls les candidats présélectionnés pour un entretien seront contactés.
Vos missions seront les suivantes :
Gérer les ressources informatiques (matériel et logiciel) de WaterAid Burkina Faso de façon efficiente et conformément aux politiques et procédures en place
Administrer de façon continue le système d'information de WaterAid Burkina Faso
Contribuer aux processus de mise en place des nouveaux systèmes, technologies et de développement des normes politiques de l'information de WaterAid
Coordonner la conception et le développement des applications pour les besoins spécifiques de WaterAid Burkina Faso (sites de collaboration sur SharePoint, les applications de gestion financière, les bases de données, etc.)
Contribuer à l'amélioration des systèmes informatiques de suivi – évaluation de WaterAid Burkina Faso.
Profil recherché :
Diplôme universitaire (bac + 3 ans) dans une discipline d'études informatiques
Minimum de 5 ans d'expérience pertinente dans le domaine informatique étendu (par exemple CISCO) et télécommunications
Expérience de l'administration de Microsoft Server
Expérience dans la gestion et la mise en œuvre de systèmes d'information et de technologies de soutien
Alerte aux risques informatiques à l'intérieur et à l'extérieur de l'organisation
Capable de fournir un renforcement des capacités et une formation au personnel et aux partenaires
Un engagement total envers la vision, la mission et les valeurs de WaterAid et une façon de travailler qui le démontre, avec la capacité de communiquer cet enthousiasme aux autres.
La description de tâches détaillée du poste peut être consultée en cliquant sur https://jobs.wateraid.org/en-GB/job/chargee-des-technologies-de-l%E2%80%99information-burkina-faso/J3T0CN6YM3G0N6HLHR6
Nous recherchons des personnes qui partagent un engagement envers notre vision. Nous recherchons des personnes avec une appréciation et un respect pour différentes personnes et idées, et l'énergie et l'expertise pour aider à relever les défis les plus importants. En retour, vous pourrez obtenir l'inspiration du changement que vous aidez à produire, un sentiment d'appartenance et le privilège de faire partie d'une communauté mondiale. Vous ferez également l'expérience d'un environnement stimulant et favorable aux réalisations, la chance de grandir, et l'espace pour donner le meilleur de vous-même.
WaterAid s'est engagé à faire en sorte que, quel que soit le lieu où nous travaillons dans le monde, il n'y a aucune tolérance pour les abus de pouvoir, les privilèges ou l'intimidation. WaterAid renforce la culture de la tolérance zéro à l'égard de toute forme de comportement inapproprié, d'abus, de harcèlement ou d'exploitation de toute nature.
La protection de nos bénéficiaires, de notre personnel, de nos bénévoles et de toutes les personnes travaillant pour notre compte est notre priorité absolue et nous prenons nos responsabilités très au sérieux. Tous les membres du personnel et les bénévoles sont tenus de partager cet engagement via notre Code de conduite mondial. Nous effectuerons les références et vérifications préalables à l'emploi les plus appropriées pour garantir le maintien de normes élevées.
WaterAid est un employeur garantissant l'égalité des chances et encourage de manière positive les candidatures de candidats qualifiés et éligibles, sans distinction de sexe, de race, de handicap, d'âge, d'orientation sexuelle, de changement de sexe, de religion ou de convictions, d'état civil ou de grossesse et de maternité. Nous encourageons particulièrement les candidatures de femmes sous-représentées à ce niveau de l'organisation.
Réf : MMI/FO/AOL/2023/001
Medicus Mundi Italia envisage d'attribuer un marché de fournitures pour < CONTRAT CADRE FOURNITURE CARBURANT > à < Ouagadougou >, cofinancé par différents bailleurs de fonds institutionnels, entre lesquels l'Agence Italienne de Coopération pour le Développement (AICS).
Le dossier d'appel d'offres est disponible à l'adresse suivant : Medicus Mundi Italia, Ouagadougou, Rue 27.114, Wayalghin, ou en soumettant une demande au courriel suivant : admin1.bf@medicusmundi.it
La date limite de soumission des offres est le 04 juillet 2023 à 12h (au moins 30 jours après la date de publication de cette annonce).
Ouagadougou, le 02/06/2023
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Dans le cadre de la mise en œuvre de la composante 1 du projet Yeleen, il est prévu la construction d'une ligne électrique 90 KV reliant le poste de Kossodo dans la commune de Ouagadougou à la centrale solaire photovoltaïque Ouaga Nord-Ouest dans la commune de Sougourbila.
Le tracé de la ligne électrique traverse les arrondissements 4 et 9 de la commune de Ouagadougou et les communes de Pabré et de Sourgoubila. Il a une emprise de 50 m de large sur 33 km de long. Les villages traversés sont les suivants :
Aussi, la SONABEL informe le public et plus particulièrement les personnes et communautés riveraines affectées par le projet d'emprise de la ligne, du démarrage prochain des travaux.
Elle les invite par la même occasion à ne pas entreprendre de travaux champêtres et s'abstenir de tout investissement et autres activités dans le couloir réservé pour la construction de la ligne électrique.
La SONABEL sait compter sur le sens du civisme de tous et sollicite l'accompagnement des personnes et communautés riveraines pour une bonne exécution des travaux du projet.
La SONABEL s'excuse par avance pour tous les désagréments que pourraient occasionner la mise en œuvre effective du projet sur le terrain.
NB : les différents plans des zones et localités affectées par ledit projet seront disponibles pour consultation dans les différentes mairies concernées.
11 FEVRIER 1958 – 1er JUIN 2023
« Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur »
PROGRAMME DES OBSEQUES
SAMEDI 3 JUIN 2023
12H 00 : levée du corps à la morgue du CHU de Bogodogo (OUAGADOUGOU) et suivi du transfert la dépouille mortelle à BOBO-DIOULASSO ;
Après-midi : arrivée et transfert de la dépouille mortelle à la morgue du CHU SOURO SANOU (BOBO-DIOULASSO).
DIMANCHE 4 JUIN 2023
16H 00 : levée du corps à la morgue et départ pour le domicile familial à SAINT ETIENNE ;
19H 30 : veillée de prière.
LUNDI 5 JUIN 2023
9H 00 : départ pour l'Eglise SAINTE FAMILLE DE TOUNOUMA ;
10H 00 : messe d'enterrement ;
Départ pour le CIMETIERE MUNICIPAL BOBO 2010 route de BANAKELEDAGA.
AVIS D'APPEL D'OFFRES POUR LE RECRUTEMENT DE CONSULTANTS POUR LA CONDUITE DES ETUDES TECHNIQUES DE REALISATION D'INFRASTRUCTURES DANS LES COMMUNES FRONTALIERES DE DANDERESSO (MALI) - SINDO (BURKINA FASO) ET DE KOLOKO (BURKINA FASO) - FINKOLO (MALI)
Interpeace est une organisation internationale pour la consolidation de la paix dont le siège est basé à Genève, en Suisse. Depuis plus de deux décennies, elle accompagne les populations et les autorités dans la consolidation de la paix en renforçant les capacités locales de gestion pacifique des conflits. Interpeace intervient au Mali et au Burkina Faso et met en œuvre des programmes promouvant des processus de dialogue inclusifs qui transforment, réduisent et préviennent les conflits violents.
Dans le cadre du projet « Brique par brique : renforcer la cohésion sociale et prévenir les conflits à la frontière Mali-Burkina Faso », financé par la Fondation PATRIP, Interpeace est à la recherche d'un consultant ou bureaux d'études pour la réalisation des études techniques en vue de la construction des infrastructures.
Objectif de la mission : Réaliser des études d'Avant-Projet Sommaires et Détaillées (APS/APD) des infrastructures ci-dessus désignées.
Les missions sont détaillées dans les termes de référence.
Allotissement
Pour la réalisation des études techniques, les missions ont regroupées en sept lots répartis suivant deux axes :
AXE 1 : FINKOLO-KOLOKO.
Lot 1 : Infrastructures socioéconomiques (Marché, magasin, poulailler)
Construction de Marché au profit des populations transfrontalières dans le village de Heremakono, commune de Finkolo ;
Construction d'infrastructures pour renforcer la production agricole des femmes (Magasin de stockage) dans le village de Missidougou, commune de Finkolo ;
Construction d'infrastructure pour l'élevage commun des volailles au profit des femmes dans le village de Sifarasso, commune de Koloko.
Lot 2 : Infrastructures agropastorales (Piste à bétail)
Construction de pistes à bétails pour canaliser la transhumance entre les communes de Koloko et de Finkolo.
Lot 3 : Infrastructures hydrauliques (Retenue d'eau)
Construction d'infrastructure pour disponibiliser l'eau pour le maraîchage et le breuvage des animaux (retenue d'eau) dans la commune de Sintasso, commune de Koloko.
AXE 2 : SINDO-DANDERESSO
Lot 4 : Infrastructures de franchissement
Aménagement de deux ouvrages de franchissement entre les communes de Danderesso et de Sindo.
Lot 5 : Bâtiments
Construction d'un bâtiment de transformation des produits locaux dans la commune de Sindo
Lot 6 : Aménagement de plaines
Aménagement de 40 ha plaines, des espaces cultivables dans tous les villages concernés entre les communes de Danderesso et de Sindo.
Lot 7 : Infrastructures hydrauliques
Protection des berges des marigots dans tous les villages concernés entre les communes de Sindo et de Danderesso.
La description des lots et l'ensemble des conditions et exigences sont prévus dans les termes de référence complets.
Les candidats à cet appel ne peuvent soumettre leurs dossiers de candidature que pour deux (02) lots au plus.
Les bureaux d'études intéressés par le présent appel d'offres peuvent retirer le dossier d'appel d'offres, de 09h à 13h et de 14h à 16h à l'adresse suivante : Interpeace, Bureau de Ouagadougou, Quartier Ouaga 2000-Secteur 54, Section 288 A. Tel : +226 25 37 53 74.
Dates de dépôt des offres
Les offres sont recevables du 02 au 16 juin 2023, à 15 heures GMT à l'adresse suivante : Interpeace, Bureau de Ouagadougou, Quartier Ouaga 2000-Secteur 54, Section 288 A. Tel : +226 25 37 53 74.
L'ouverture des plis se fera le vendredi, 16 juin 2023, à 16 heures GMT en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent y assister. Elle aura lieu dans les locaux d'Interpeace, sis à Ouaga 2000-Secteur 54, Section 288 A.
AVIS D'APPEL D'OFFRES POUR LE RECRUTEMENT DE CONSULTANTS POUR LA REALISATION DE L'EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET « BRIQUE PAR BRIQUE : RENFORCER LA COHÉSION SOCIALE ET PRÉVENIR LES CONFLITS À LA FRONTIÈRE MALI-BURKINA FASO »
Interpeace est une organisation internationale pour la consolidation de la paix dont le siège est basé à Genève, en Suisse. Depuis plus de deux décennies, elle accompagne les populations et les autorités dans la consolidation de la paix en renforçant les capacités locales de gestion pacifique des conflits. Interpeace intervient au Mali et au Burkina Faso et met en œuvre des programmes promouvant des processus de dialogue inclusifs qui transforment, réduisent et préviennent les conflits violents.
Dans le cadre du projet « Brique par brique : renforcer la cohésion sociale et prévenir les conflits à la frontière Mali-Burkina Faso », financé par la Fondation PATRIP, Interpeace est à la recherche de cabinet d'études ou de consultant individuel pour la réalisation de l'évaluation à mi-parcours du ditprojet.
Objectif de la mission : Obtenir un aperçu de réalisations précédents du projet et d'optimiser la suite de la mise en œuvre du projet sur la base des leçons tirées des dix-huit (18) mois de mise en œuvre
Zone d'intervention : l'étude devra couvrir les zones d'intervention du projet notamment quatre (04) communes réparties en deux axes : l'axe KOLOKO – FINKOLO regroupant les villages de Koloko, Sintasso, Sifarasso au Burkina Faso et Hérèmakono, Missidougou, Kouloukan au Mali et l'axe DANDERESSO – SINDO regroupant les villages de Kohonny, Bezansso, Nampasso au Mali et Sindo, Gondaga, Fanfiéla au Burkina Faso.
Les missions sont détaillées dans les termes de référence.
Profil recherché : Un/une consultant (e)/un cabinet d'étude qui satisfait aux conditions ci-après :
Avoir au moins une maîtrise en sciences sociales avec une expérience professionnelle reconnue dans ce domaine
Expérience avérée dans la conduite et la direction d'évaluations
Solides compétences en matière d'analyse et rédaction des rapports
3-5 ans d'expérience dans la collecte et l'analyse de données quantitatives et qualitatives
Expérience avérée dans la conception et la réalisation d'études de base, d'études finales ou d'évaluations de projets, de préférence dans le domaine de la prévention des conflits transfrontaliers, de la coopération transfrontalière, la promotion de la cohésion sociale, la gestion des ressources naturelles.
Expérience dans le domaine de la consolidation de la paix
Expérience dans l'utilisation des méthodes participatives
Expérience d'échantillonnage statistique
Expérience d'utilisation de Kobo, Stata ou R
Une connaissance et une expérience solides des programmes de résolution des conflits, de consolidation de la paix et de réconciliation
Bonne connaissance du contexte des dynamiques sociales et culturelles et des rapports entre les communautés de part et d'autre de la frontière Burkina Faso et du Mali
Bonne connaissance de la zone d'intervention du projet
Excellente maîtrise du français (parlé et écrit)
Excellente capacité en communication
Connaissance des régions concernées et des difficultés logistiques et sécuritaires
Connaissance des langues des régions concernées
Connaissance sur la thématique genre
Les cabinets d'études ou consultants individuels intéressés par le présent appel d'offres peuvent retirer le dossier d'appel d'offres, de 09h à 13h et de 14h à 16h à l'adresse suivante : Interpeace, Bureau de Ouagadougou, Quartier Ouaga 2000-Secteur 54, Section 288 A. Tel : +226 25 37 53 74.
Dates de dépôt des offres
Les offres sont recevables du 2 au 14 juin 2023, à 15 heures GMT à l'adresse suivante : Interpeace, Bureau de Ouagadougou, Quartier Ouaga 2000-Secteur 54, Section 288 A. Tel : +226 25 37 53 74.
L'ouverture des plis se fera le mercredi, 14 juin 2023, à 16 heures GMT en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent y assister. Elle aura lieu dans les locaux d'Interpeace, sis à Ouaga 2000-Secteur 54, Section 288 A.
Sa Majesté le Morho NABA BAONGO ;
Son Excellence Naaba Kiiba de Manga ;
La famille Royale de BINDE ;
Le Chef Coutumier de Langha ;
Le NEDEGO NABA ;
Les grandes familles OUEDRAOGO, ZOUNGRANA, CONGO, COMPAORE, NIKIEMA, TAPSOBA, ILBOUDO, TASSEMBEDO, BOUDA, à Bindé, Ouagadougou, BERE, SONDRE, NOBERE, Nobili, Manga, BOBO Dioulasso et aux Etats-Unis.
Monsieur OUEDRAOGO Paul, Imprimeur à la retraite ;
ZOUNGRANA Issaka à BINDE ;
ZOUNGRANA Tasseré à BINDE ;
CONGO Kassoum, Militaire à la retraite ;
Veuve Madame OUEDRAOGO née COMPAORE Sophie, Agent de Santé à la retraite ;
Les enfants : Madame NIKIEMA née OUEDRAOGO Pélagie, OUEDRAOGO Valérie, Capitaine OUEDRAOGO Hyppolite, OUEDRAOGO Franck ;
Monsieur NIKIEMA Carl Franck, Gérant de Gad Général Electric ;
Madame OUEDRAOGO née TASSEMBEDO Micheline ;
Ont la profonde douleur de vous faire part du décès de leur fils, frère, père, époux et grand-père Monsieur OUEDRAOGO Bangré Levis, Député à l'Assemblée Législative de Transition.
PROGRAMME DES OBSEQUES :
Samedi 3 Juin 2023 à 2h du matin : Arrivée de la dépouille Mortelle
Samedi 3 Juin 2023 à 19 heures à son domicile : Veillée de prière
Dimanche 4 Juin 2023 à 7 heures : Levée du corps Culte d'Absoute à l'Eglise Apostolique/Communion de la Patte d'Oie
10 heures : Transfert de la dépouille Mortelle à BINDE province du zoundwéogo.
5 JUIN 2020 – 5 JUIN 2023
Trois (3) années se sont écoulées depuis le départ de :
Yaaba Elisabeth TAPSOBA
Assistante sociale à la retraite
De savoir que là-haut, elle a trouvé la paix, la sérénité et le bonheur qu'elle mérite, nous aide à accepter le vide laissé par ton absence.
Les enfants, les petits-enfants, les arrières petits-enfants et toutes les familles de la défunte, vous réitèrent encore une fois leurs sincères remerciements pour vos soutiens multiformes lors du décès, de l'inhumation et des funérailles chrétiennes de leur chère regrettée.
Ils invitent tous ceux et celles qui l'ont connue et aimée à avoir une pensée pieuse pour elle en ce jour anniversaire de sa naissance dans le ciel.
Des messes seront dites dans les différentes paroisses selon le planning suivant :
PAROISSE
DATE
HEURE
Saint Pierre de Gounghin
05-juin-23
5h45
Paroisse Saint Jean XXIII
05-juin-23
18h30
Cathédrale de l'Immaculée Conception de Ouagadougou
05-juin-23
18h30
Notre Dame du Rosaire de Kologh-Naaba
05-juin-23
18h30
Cathédrale de l'Immaculée Conception de Ouagadougou
18-juin-23
7h et 11h
Saint Pierre de Gounghin
18-juin-23
9h
Notre Dame du Rosaire de Kologh-Naaba
18-juin-23
7h et 9h
Saint Jean Marie Vianney de Tampouy
18-juin-23
9h
Saint Guillaume de Tanghin
18-juin-23
7h et 9h
Notre Dame de Fatima de Dassasgho
18-juin-23
9h
Notre Dame des Apôtres de la Patte d'Oie
18-juin-23
9h
« Que par la miséricorde de Dieu l'âme de Yaaba Elisabeth repose en paix » AMEN
Nulle part, il n'est écrit que le contrat d'objectifs est payé à la fin du mois ; c'est une polémique malheureuse. C'est en substance la réponse du ministre des sports Boubakar Savadogo sur la controverse sur les salaires impayés des entraîneurs locaux. Cette déclaration a été faite le jeudi 1er juin 2023 lors du point de presse du gouvernement à Ouagadougou dont le menu principal était l'explication de la politique de mise en place des bureaux « Bilan de compétences et d'accompagnement (BCA) » dans les universités.
Cette une polémique qui avait soulevé un tollé au sein de l'opinion nationale après que le sélectionneur des Étalons U-17, Brahima Traoré, a affirmé n'avoir pas perçu de salaire depuis 11 mois (https://lefaso.net/spip.php?article121900). L'entraîneur des Etalons dames serait dans la même situation aussi avec plus de mois impayés. Mais pour le ministre des sports, il n'en est rien. « C'est une polémique malheureuse », a-t-il déclaré avant de donner des précisions.
« Les entraîneurs ont des contrats d'objectifs. Nulle part, il n'est écrit que le contrat d'objectifs est payé en fin de mois », a expliqué le ministre, indiquant que c'est « une polémique malheureuse ». « Tous les entraîneurs sont traités de la même manière », a laissé entendre Dr Boubakar Savadogo, ajoutant que le même traitement est appliqué au coach des Etalons seniors. A écouter le ministre, toutes les dispositions ont été prises pour que les Etalons U-17 soient dans les meilleures conditions. « Toutes les primes des regroupements des U-17 depuis leur préparation jusqu'à la fin de la compétition ont été payées. L'entraineur des U-17 même le sait, il n'a jamais eu de prime aussi élevée », a-t-il confié.
Quid de la disponibilité du stade du 4-Aôut ?
« Je ne peux pas vous donner une date », a-t-il répondu aux journalistes. Pour le ministre, l'entreprise qui s'occupait de la pelouse avait jusqu'au 1er juillet 2022 pour finir les travaux. Mais elle n'a pas pu honorer ses engagements à cause de certaines difficultés qu'il y avait. « C'est ainsi que nous avons procédé à la résiliation de son contrat pour que l'on puisse trouver une autre pour faire une bonne pelouse », a-t-il affirmé. Il confie par ailleurs que des efforts sont faits pour une meilleure réhabilitation du stade. « Il y a eu la première inspection de la CAF lorsque je suis arrivé à tête de ce ministère », a-t-il fait savoir.
Le principal sujet de ce rendez-vous avec la presse était l'explication de la mise en place des bureaux « Bilan de compétences et d'accompagnement (BCA) » dans les universités. Cette initiative est née de la rencontre du président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, avec les étudiants, le 17 janvier 2023 à l'université Joseph Ki-Zerbo, selon le ministre des sports, de l'emploi et de la jeunesse, Dr Boubakar Savadogo. Elle a pour objectif d'accompagner les étudiants en les aidant à réussir leur insertion dans le monde du travail, a-t-il expliqué.
Dans le cadre de la BCA, il s'agira d'évaluer les compétences des étudiants et de les réorienter afin qu'ils puissent apprendre des métiers qui vont faciliter leur insertion socio-professionnelle. Les différents BCA qui seront pilotés par les services de l'Agence nationale pour la promotion de l'emploi (ANPE) vont apporter une assistance de proximité aux jeunes en milieu universitaire en vue de les orienter vers les opportunités d'insertion professionnelle ou d'emploi, a laissé entendre le ministre.
Les conseillers de cette agence vont accueillir volontairement les étudiants leur permettant de décliner leurs aspirations et besoins. A la suite de cette phase, poursuit Dr Boubakar Savadogo, les conseillers vont aider les étudiants à faire des recherches afin de recevoir des informations sur les possibilités qui leur sont offertes sur le marché du travail au niveau du service public d'emploi. A entendre le ministre, la dernière étape est de décrire le parcours que l'étudiant souhaite mener pour son insertion. Le BCA aussi va favoriser la mise en contact des entreprises avec le monde universitaire. « Des entreprises partenaires seront invitées à faire des expositions de métiers au sein des universités dans le but de susciter des vocations mais aussi de rapprocher les étudiants du monde de travail » a-t-il indiqué.
En rappel, le président de la transition, chef de l'État, le capitaine Ibrahim Traoré, avait présidé, le 26 mai 2023, à l'université de Fada N'Gourma, la cérémonie de lancement de l'initiative bureaux « Bilan de compétences et accompagnement » (BCA) au sein des Institutions d'enseignement supérieur et de recherche (IESR).
Serge Ika Ki
Lefaso.net
Le point de presse du gouvernement s'est tenu ce jeudi 1er juin 2023, à Ouagadougou. Il été animé par deux ministres dont la ministre de l'action humanitaire, Nandy Somé/Diallo, en présence du porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo. La gestion des Personnes déplacées internes (PDI) a été abordée au cours de cette conférence.
Dans un contexte où les besoins humanitaires ne cessent de croitre, « le gouvernement est soucieux de la situation sensible du pays et en particulier celle des PDI », a assuré la ministre en charge de l'action humanitaire, Nandy Somé/Diallo, dès l'entame de son propos. Pour soutenir ses dires à travers des preuves palpables, elle a fait l'état des lieux de quelques actions entreprises par le gouvernement pour soutenir, soulager et accompagner ces PDI.
Parmi ces actions courantes, figurent la prise en charge d'urgence en alimentation, en abris, en eau, et en soins de santé pour les personnes déplacées nouvellement accueillies. « Dans le cadre de la prise en charge des PDI, nous avons privilégié le relogement par les familles d'accueil. Mais avec la saison des pluies qui s'annonce, cela nécessite le renforcement des capacités des familles. A ce sujet, nous sommes dans la dynamique d'une acquisition urgente de tentes car le besoin est énorme à l'heure actuelle », a-t-elle confié.
A cela s'ajoutent le renforcement de l'assistance humanitaire par l'accroissement et la régularité des ravitaillements en vivres, en équipements divers et en produits nutritionnels dans les zones fragiles. A titre illustratif, le gouvernement a pu livrer 21 494 tonnes de vivres par voie aérienne et terrestre au profit des populations de plusieurs localités.
Pour ce qui concerne la préparation au relèvement, la ministre a signifié qu'elle s'opère à travers l'appui à la mise en œuvre d'activités génératrices de revenus, la formation professionnelle, l'accompagnement des PDI à la culture de contre-saison sur des superficies aménagées et sécurisées, la vulgarisation de la culture hors sol. Par ailleurs, elle a insisté sur le fait que le relèvement va s'effectuer à travers la reconstitution des moyens d'existence, l'appui en intrants agricoles, la réhabilitation des infrastructures, la relance économique. Sans oublier l'apport de réconfort moral, de soutien et l'expression de solidarité du gouvernement à l'endroit des PDI et des communautés hôtes à travers des sorties sur le terrain.
« En effet, les différentes sorties des délégations gouvernementales que j'ai eu l'honneur de conduire dans différentes régions de notre pays m'ont permis de toucher du doigt les dures réalités que celles-ci vivent au quotidien, de connaître leurs besoins prioritaires et de faire des réajustements utiles », a résumé la ministre Somé.
Avec la reconquête progressive du territoire par les FDS et les VDP, la nouvelle dynamique du ministère de l'action humanitaire, c'est le retour de personnes déplacés dans leur localité d'origine. Sur ce point, les nouvelles sont bonnes. Grâce aux efforts consentis, à la date du 23 mai 2023, le système de décompte a permis d'enregistrer 20 457 ménages soit 125 227 personnes. « Ces chiffres ne sont pas exhaustifs, précise la ministre, car il y a beaucoup de retours et de réinstallations qui sont en train d'être remarqués au fur et à mesure par les équipes multisectorielles au niveau des régions ».
Revenant sur les dispositions prises dans le cadre de la mise en œuvre du processus de retour, la ministre a principalement cité l'envoi de lettres circulaires à tous les gouverneurs de régions dans laquelle ils sont invités à accompagner et encadrer le processus, à procéder à la collecte systématique des données sur les personnes retournées et à organiser et faciliter le retour des services de l'État dans les zones de retour. Ils auront également comme tâche de faciliter l'accès des personnes retournées aux services sociaux de base.
« Nous avons également effectué l'élaboration et la mise à disposition des autorités régionales, d'un formulaire de collecte de données sur les retours. Il y a eu également la définition d'une stratégie de collecte de données sur les retours et de collecte électronique élaborée avec l'ensemble des acteurs concernés. Et enfin, l'évaluation multisectorielle dans une région pilote », ajoute-elle. Dans le cadre des mesures entreprises pour accompagner les PDI retournées et faciliter leur réinsertion, le gouvernement a réalisé une première évaluation multisectorielle des besoins (MSNA).
Cette évaluation va se poursuivre dans toutes les zones et vise à faire le point des besoins urgents en terres cultivables, en intrants agricoles. Elle a aussi pour vocation de faire l'état des lieux des structures éducatives et de santé ainsi que des points d'eau. « A court terme, il est envisagé le retour de l'administration, le soutien en vivres, en matériels essentiels, l'appuie intrants agricoles pour booster la production agricole, entre autres », a conclu la ministre.
Les journalistes ont évoqué un certain nombre de préoccupations dont les relations avec les partenaires, le coût de la prise en charge des PDI. A toutes ces préoccupations, la ministre a apporté des éléments de réponses. Relativement à la deuxième question, l'assistance alimentaire est évaluée à 21,402 milliards de francs CFA pour les articles ménagers essentiels, a indiqué la ministre. Les transferts monétaires coûtent quatre milliards de francs à l'État, toujours selon elle.
Aïssata Laure G. Sidibé
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Le ministre de l'éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Joseph André Ouédraogo, a donné le top départ des épreuves écrites du Brevet d'études du premier cycle (BEPC) ce jeudi 1er juin 2023 à Manga, dans la région du Centre-sud. Le nombre de candidats inscrits sur le plan national connaît une baisse comparativement à l'année précédente du fait de l'insécurité. Qu'à cela ne tienne, le ministre a salué la résilience de tous les acteurs du système éducatif et des apprenants.
C'est le lycée provincial Naaba Baongo de Manga, dans la région du Centre-sud, qui a accueilli le lancement officiel des épreuves écrites du BEPC, session 2023, ce jeudi 1er juin 2023. Le ministre en charge de l'éducation nationale, Joseph André Ouédraogo, a donné le top départ au jury 2 avec le gouverneur de la région du Centre-sud et la directrice régionale de l'enseignement post-primaire et secondaire du Centre-sud. Pour cette session, ils sont 216 284 candidats dont 127 171 filles et 89 113 garçons qui sont à la conquête de ce diplôme de fin cycle. Le ton a été donné par l'épreuve de dictée dont le titre est « Une candidate confiante » extraite de l'œuvre « Aujourd'hui je m'en vais » de Jean Kaboré.
Bien avant l'ouverture de l'enveloppe contenant la première épreuve, le ministre Joseph André Ouédraogo a fait le tour de quelques classes dans le même établissement pour adresser un mot d'encouragement aux candidats. « Cette année, nous enregistrons 216 284 candidats contre 250 000 à l'édition précédente. Ce qui signifie qu'il y a eu une baisse significative du nombre de candidats », a-t-il reconnu. Cette baisse, a-t-il fait savoir, est due au phénomène de l'insécurité. Par conséquent, il a salué la résilience des apprenants, de leurs enseignants et de l'ensemble des acteurs du système éducatif.
De l'engagement du gouvernement
La tenue de cette session, a informé M. Ouédraogo, est le fait de l'investissement du gouvernement et de ses partenaires. C'est pourquoi il en appelle au sens de responsabilité de tous les acteurs de l'organisation pour qu'ils fassent en sorte que la crédibilité de ce diplôme ne soit pas entachée. Il a terminé en souhaitant une bonne chance à tous les candidats et candidates du Burkina Faso.
Au Centre-sud, ils sont 8 772 candidats inscrits pour la session de 2023 au BEPC dont 5132 filles. Selon la directrice régionale de l'enseignement post-primaire et secondaire du Centre-sud, Awa Kaboré, la région a accueilli quelques élèves déplacés internes. « Nous en avons reçus quelques-uns mais ils ne sont pas très nombreux. Beaucoup sont venus un peu plus tôt. Il y a en qui sont venus l'année dernière donc, ils sont intégrés », a-t-elle expliqué.
« On peut rendre grâce parce que l'année scolaire s'est plus ou moins bien passée dans ma région. Il n'y a pas eu d'incident majeur. En ce jour qui marque le démarrage des épreuves écrites du BEPC, nous ne pouvons que souhaiter une bonne chance à tous les candidats du Burkina Faso », a déclaré la gouverneure de la région, Yvette Nacoulma Sanou.
Ce 1er juin marque aussi le démarrage du Brevet d'études professionnelles (BEP) et du Certificat d'aptitude professionnelle (CAP). 14 055 candidats, dont 5 084 filles et 9 007 garçons, sont inscrits pour le BEP et 9 540 candidats dont 3 808 filles et 5 732 garçons, sont enregistrés pour le CAP.
Obissa Juste Mien
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L'ONG Children Believe avec son partenaire l'Agence belge pour le développement (ENABEL) ont délivré 10 000 actes de naissance pour les enfants et 4600 Cartes nationales d'identité burkinabè (CNIB) aux déplacés internes de la région du Centre-est. La cérémonie de remise symbolique est intervenue ce jeudi 1er juin 2023 dans la commune de Koupéla (région du Centre-est).
Des personnes déplacées internes qui pourront désormais jouir des avantages des pièces d'identité et des actes de naissance. Children Believe l'a rendu possible dans la région du Centre-est, avec l'appui de l'Agence belge de développement (ENABEL).
« Grâce à ces deux partenaires, nous avons pu délivrer 10 000 actes de naissances et 4600 cartes d'identité nationale. C'est une bonne chose pour les déplacés internes. Sans document administratif, juridiquement, on n'est rien », a déclaré le gouverneur de la région, le colonel Aboudou Karim Lamizana, qui n'a pas manqué de remercier ces deux structures.
« Je ne pouvais pas effectuer de longue distance »
Venue de Satenga, dans la province de Séno (région du Sahel) où elle a fui l'insécurité, dame Larba a désormais une pièce d'identité. « On a dit de venir à la mairie pour nous faire établir des CNIB. J'ai fait le déplacement et effectivement je suis contente d'avoir reçu cette pièce. Je dis merci à toutes ces personnes qui m'ont délivré ce document », a-t-elle confié.
Désormais, elle peut effectuer des déplacements. « Sans cette pièce, je ne pouvais pas effectuer de longue distance. J'ai des proches qui sont loin de moi. Je ne pouvais pas me déplacer pour aller les rendre visite mais avec ce document ce problème est réglé », s'est-elle réjouie.
Même sentiment du côté de Issouf Silga. « Nous sommes des déplacés internes venus de Tanwalbougou et pris en charge par les services de l'action sociale. Et un bon jour, ils nous informé qu'ils vont nous délivrer des pièces d'identité. C'est entièrement gratuit, nous n'avons rien payé. Nous venons donc de recevoir nos CNIB. Nous sommes très contents et nous les remercions énormément », a-t-il laissé entendre.
Un développement à proximité de la population
Du côté de Children Believe également, la joie est au rendez-vous. « Les objectifs de départ ont été atteints. Nous sommes vraiment satisfaits. C'est vrai qu'à un certain moment, on a eu de petites difficultés mais grâce à la collaboration étroite avec notre partenaire et les autorités locales, nous avons pu les surmonter », a affirmé Thierry Zongo, représentant du directeur pays de Children Believe.
Ce geste est intervenu dans le cadre du projet intitulé : « Mise en œuvre d'activités d'assistance légale en actes de naissance à travers l'organisation d'audiences foraines au profit d'enfants déplacés internes et hôtes et en cartes nationales d'identité burkinabè au profit des adultes déplacées internes et hôtes dans la région du Centre-est ».
Ce projet est financé par l'Agence belge de développement (ENABEL) à travers l'intervention « Réponse à la fragilité ».
« L'ENABEL n'est pas un simple bailleur de fonds. C'est une agence de développement qui est à proximité de la population », a indiqué Inoussa Sankara, chef de projet « Réponse à la fragilité » à ENABEL Burkina.
C'est compte tenu du contexte sécuritaire et humanitaire au Burkina Faso marqué par des attaques et le déplacement de la population que ENABEL a initié ce projet nommé « Réponse à la fragilité ». Selon Inoussa Sankara, ce projet a pour but « d'aider les collectivités territoriales et les autorités étatiques au niveau de la région du Centre-est dans une approche basée sur les droits humains ».
Cryspin Laoundiki
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C'est parti pour l'administration des épreuves écrites des examens et concours du BEPC, du BEP et du CAP session 2023 sur toute l'étendue du territoire burkinabè. Dans la région de la Boucle du Mouhoun, le top de départ a été donné, tôt dans la matinée du 1er juin 2023, en présence des autorités régionales.
Le lycée communal de Dédougou a abrité la cérémonie régionale de lancement des épreuves écrites du Brevet d'études du premier cycle (BEPC), du Brevet d'études professionnelles (BEP) et du Certificat d'aptitude professionnelle (CAP). A ces examens et concours de la session 2023, la Boucle du Mouhoun présente 16 339 candidats. Ils sont au nombre de 15 593 prétendants au parchemin du BEPC, répartis entre 59 jurys sur toute l'étendue du territoire régional. Quant aux examens du CAP et du BEP, ils mobilisent 746 candidats au niveau local. Ces derniers vont composer dans quatre jurys.
Situation sécuritaire oblige, des centres de composition sont délocalisés. Les candidats de la province des Banwa passent leurs examens à Dédougou, capitale de la région de la Boucle du Mouhoun. On se rappelle que les Banwa ont connu un long temps d'arrêt des cours pendant l'année scolaire 2022-2023. Cette situation a eu, entre autres, pour conséquence la réduction du nombre de candidats, selon les services de communication de la direction régionale des enseignements post primaire et secondaire de la Boucle du Mouhoun.
Beaucoup de candidats déplacés internes
Pour le gouverneur Babo Pierre Bassinga qui a procédé à l'ouverture de la première enveloppe, il était bon que « je vienne encourager nos petits frères, nos filles et fils », a-t-il expliqué. « C'est le moment le plus important de la vie scolaire et les enfants sont stressés », avoue l'autorité avant de justifier sa présence pour rassurer et aider les candidats à surmonter la peur en vue d'affronter les épreuves. Le gouverneur a invité les candidats à la concentration et à œuvrer en sorte à donner le sourire aux parents au soir de ces examens.
« Les parents attendent. Il faut absolument que les enfants, à travers les résultats, donnent raison aux parents qui les ont mis à l'école, qui étaient à leurs soins jusqu'à la fin de l'année scolaire », a-t-il prodigué. Monsieur Bassinga a témoigné sa gratitude à la communauté scolaire, aux forces de défense et de sécurité et à l'ensemble des acteurs de la région qui ont œuvré pour que les examens se tiennent en dépit du contexte sécuritaire difficile.
Le directeur régional des enseignements post primaire et secondaire de la Boucle du Mouhoun, Dr Denis Vimboué, a relevé qu'environ un tiers des candidats à ces examens se sont inscrits au titre des Elèves déplacés internes (EDI). Il a rassuré que des dispositions ont été prises, dans le cadre de l'éducation en situation d'urgence, en termes d'accueil, de restauration, d'hébergement et particulièrement dans l'organisation des examens en faveur de cette catégorie d'élèves.
A l'exception des candidats et des agents des forces de défense et de sécurité, l'administration des épreuves écrites des examens et concours session 2023 du BEPC, CAP et BEP vont mettre en activité 2 627 acteurs, toutes catégories confondues, dans la Boucle du Mouhoun.
Yacouba SAMA
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