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Updated: 1 week 6 days ago

ONG APIL Kaya : Quand maraîchers et autorités unissent leurs voix pour un avenir agricole durable

Thu, 05/06/2025 - 20:42

La salle de conférence de l'ONG APIL a servi de cadre, le mercredi 4 juin 2025, à une journée de dialogue multi-acteurs entre maraîchers, autorités administratives, services techniques et partenaires, sous le thème de la valorisation de la production maraîchère et de l'appropriation de l'offensive agrosylvopastorale initiée par le chef de l'État. Une rencontre présidée par le gouverneur de la région, représentée par le secrétaire général Bernadette Adenyo/Sermé.

Organisée par l'ONG APIL en collaboration avec Humundi, cette rencontre visait à créer un espace d'échange direct afin de faire remonter les préoccupations du terrain tout en renforçant la synergie d'action entre les producteurs et les institutions.

Présidant la cérémonie au nom du gouverneur de la région du Centre-nord, le secrétaire général de la région a salué l'approche participative de l'ONG : « C'est dans ce type d'initiatives que l'administration trouve son utilité : écouter, comprendre et agir pour renforcer la résilience de nos producteurs. Cette journée marque un pas vers une meilleure gouvernance agricole locale », a déclaré Bernadette Adenyo/Sermé lors de son discours d'ouverture.

Bernadette ADENYO-SERME SGR Représentant

Lors de la session de plaidoyer, les producteurs, par la voix de leurs représentants, ont dressé un bilan de la campagne 2024. Selon eux, les formations et appuis reçus ont permis d'améliorer les rendements et la structuration des coopératives. Toutefois, des défis majeurs subsistent, notamment l'accès aux intrants, le stockage, la commercialisation et la logistique.

Vue du matériel

« Nous produisons bien, mais vendre reste difficile. Si l'État nous aide à avoir des points de vente et à stocker nos récoltes, nous pourrons aller loin, et ce cadre est une opportunité pour nous d'exposer nos préoccupations aux décideurs. », a dit le bénéficiaire, Boureima Ouédraogo.
L'initiative présidentielle représente une opportunité stratégique pour structurer durablement le secteur agricole, et l'action de l'ONG APIL, qui soutient l'autonomisation des producteurs et le financement de projets agricoles, s'inscrit pleinement dans cette dynamique.

Boureima Ouédraogo, représentant des bénéficiaires

« L'offensive agrosylvopastorale ne sera un succès que si elle est comprise et portée par les producteurs eux-mêmes. Cette journée initiée par l'ONG APIL permet d'assurer cette appropriation. » a lancé Rahimsom Birba, directeur régional de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre-nord,
La communication autour de l'offensive a donc été un moment clé de la journée, avec une présentation des axes prioritaires par les services techniques, suivie d'échanges et d'engagements des acteurs.

Rahimsom Birba, DRARAH/CN

A l'issue de la cérémonie d'ouverture, l'ONG APIL a procédé à la remise de matériels, d'intrants agricoles et maraîchers à des organisations de producteurs de la région. Un geste à travers lequel, l'ONG ambitionne de renforcer durablement les capacités productives des acteurs selon le coordonnateur général de l'ONG APIL. « Nous pensons que renforcer les capacités locales passe à la fois par l'écoute, le dialogue, et des actions concrètes comme la dotation en intrants ou la valorisation de produits. C'est notre modèle d'intervention. », a affirmé Abdoulaye Ouédraogo.

Abdoulaye Ouédraogo, coordonnateur général de l'ONG APIL

En marge de l'activité, une mini-exposition a mis en lumière les productions maraîchères et des produits issus de la transformation des PFNL (Produits forestiers non ligneux), exposant ainsi l'impact des actions menées depuis 2008 par APIL et ses partenaires.

Remise symbolique du matériels et intrants

Cette journée a permis, au-delà du bilan, de renforcer le lien de confiance entre producteurs et institutions, tout en rappelant que les défis agricoles du Burkina exigent une coordination efficace, un financement durable et une politique agricole inclusive.
Un rapport synthétique des recommandations issues des échanges sera transmis aux autorités régionales pour un suivi effectif dans les prochaines campagnes.

Tibgouda Samuel Sawadogo
Collaborateur Kaya
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/ Médias : Les membres du comité technique de délivrance de la carte de presse et du laissez-passer installés

Thu, 05/06/2025 - 18:50

Le Ministre de la Communication, de la Culture , des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo a officiellement installé le comité technique de délivrance de la carte de presse et du laissez-passer. C'était ce jeudi 05 juin 2025 à Ouagadougou.

Depuis le 30 octobre 2024, le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a procédé au transfert de compétences et de charges au Ministère de la Communication désormais investi des pleins pouvoirs pour la délivrance de la carte de presse et du laissez-passer.

Le présent comité technique, fort de douze (12) membres issus des organisations professionnelles des médias (OPM) et de quatre (4) observateurs représentant le Ministère de la Communication et le Conseil Supérieur de la Communication est chargé d'une mission importante, : celle de la professionnalisation et de l'assainissement de la presse au Burkina Faso. "Il doit aussi veiller à ce que l'octroi de ces documents soit transparent, équitable et en phase avec les dispositions juridiques qui réglementent le secteur des médias dans notre pays", a indiqué le Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO.

La carte de presse et le laissez-passer sont des documents professionnels indispensables pour leurs détenteurs en ce sens que ces documents leur offrent des facilités dans l'exécution de leur mission. Le Ministre de la Communication a invité le comité technique à la responsabilité dans l'octroi de ce sésame précieux. « Votre engagement, votre expertise et votre conscience professionnelle seront le gage de la crédibilité de ces documents », a-t-il recommandé.

Les membres du comité technique ont un mandat de trois ans. A l'issue de leur installation, ils ont élu les trois membres du bureau.
Président : Marcus Gontran Julien KOUAMAN
Vice-président : Evariste KABORÉ
Rapporteur : Elda Sandrine Clotilde SAWADOGO

Lefaso.net
Source :
Page Facebook du ministère de la communication

Categories: Afrique

Burkina Faso : Orange Money et la BSIC interconnectent comptes bancaires et portefeuilles mobiles

Thu, 05/06/2025 - 17:37

Orange Money Burkina Faso et la Banque Sahélo-saharienne pour l'investissement et le commerce (BSIC) Burkina Faso ont officiellement scellé un partenariat, ce vendredi 30 mai 2025, à Ouagadougou. La signature de cette convention marque le lancement d'un nouveau service d'interconnexion bancaire, Bank to Wallet (B2W) et Wallet to Bank (W2B).

Accessible via le code *144#, cette solution permet désormais aux clients de la BSIC Burkina Faso de transférer des fonds entre leur compte bancaire et leur portefeuille Orange Money en toute simplicité.

Le directeur général de Orange Money Burkina Faso s'est réjoui de la signature de la convention avec BSIC Burkina. Cette signature plus qu'une formalité, marque une collaboration au service des clients.

Le responsable du département Marketing de Orange Money, Romaric Sawadogo, a mis en avant les avantages pratiques du service.

« Auparavant, en cas d'erreur, les transactions prenaient du temps à être traitées. Désormais, grâce à cette innovation, le client peut récupérer son argent en moins de 10 minutes, ce qui constitue une grande avancée. Il est important de souligner que pour bénéficier de ce service, les clients doivent d'abord lier leur compte bancaire BSIC à leur portefeuille Orange Money. Nous les invitons donc à effectuer cette démarche afin de profiter pleinement de cette solution. Les avantages pour la clientèle sont nombreux, à commencer par le gain de temps. Dans un contexte où chacun est de plus en plus occupé, ce service permet d'effectuer ses opérations bancaires rapidement, sans avoir besoin de se rendre en agence. Les clients peuvent transférer de l'argent de leur compte Orange Money vers leur compte bancaire ou retirer de l'argent de leur compte bancaire vers Orange Money, en toute sécurité, 24 heures sur 24, où qu'ils se trouvent. Ce service leur offre ainsi autonomie, rapidité et simplicité, sans file d'attente ni contrainte de déplacement », a-t-il précisé.

Lors de la cérémonie, Josiane Kossomi, directrice générale de BSIC Burkina a salué cette importante étape dans la transformation numérique du secteur financier burkinabè. Elle a insisté sur l'impact inclusif de cette innovation, qui rend les services bancaires accessibles même dans les zones les plus enclavées du pays.

« Il s'agit d'une avancée majeure vers une finance plus connectée, plus fluide et résolument tournée vers l'avenir.

Cette solution permet une interconnexion en temps réel entre les comptes bancaires de nos clients et leurs portefeuilles numériques Orange Money. Grâce à cette innovation, nos clients pourront désormais, en quelques clics, transférer des fonds entre leur compte BSIC et leur portefeuille Orange Money et inversement. Ce gain en agilité leur permettra de gérer leurs opérations financières avec une efficacité renforcée.

En d'autres termes, B2W (Bank to Wallet), W2B (Wallet to Bank) constitue une réponse concrète à la nécessité d'une finance plus inclusive, capable d'atteindre même les zones les plus reculées, tout en assurant sécurité, rapidité et simplicité d'usage. Fruit d'une vision partagée, ce partenariat illustre notre volonté commune d'offrir à notre clientèle une expérience moderne, fiable et entièrement sécurisée », a indiqué la directrice générale de BSIC Burkina Faso, Josiane Kosomi.

Le directeur commercial, marketing et communication de BSIC-Burkina, Abdoulaye Diarra, a rappelé que la banque avait lancé sa plateforme digitale dès février 2024. Il n'a pas manqué de souligner l'importance du partenariat avec Orange Money. Pour lui, ce service constitue une réponse adaptée aux réalités d'un pays où les difficultés d'accès physique aux agences restent un obstacle majeur. Il a précisé que les transactions sont plafonnées à un million de FCFA pour les particuliers, au-delà duquel une validation bancaire est nécessaire, conformément à la réglementation.

En rappel, Orange Money Burkina Faso, filiale du groupe Orange Burkina Faso, est une entreprise de droit burkinabè et leader national dans le domaine de la monnaie électronique, avec un portefeuille de plus de 11 millions de clients. Grâce à son vaste réseau de distribution et de ses solutions technologiques innovantes, elle s'engage au quotidien à promouvoir l'inclusion financière, à garantir la sécurité des transactions et à renforcer la proximité avec sa clientèle.

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Enseignement supérieur dans le Centre : La direction régionale tient une concertation annuelle pour une gouvernance renforcée

Thu, 05/06/2025 - 17:35

La Direction régionale de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation du Centre (DRESRI-C) a tenu ce jeudi 5 juin 2025 à Ouagadougou la deuxième édition de son cadre de concertation annuelle.

Placée sous le signe d'un dialogue franc et stratégique entre l'administration régionale, les Institutions d'enseignement supérieur et de recherche (IESR) ainsi que les Instituts privés d'enseignement supérieur (IPES), la rencontre visait à renforcer la coordination, améliorer la gouvernance et inscrire l'action universitaire dans une dynamique de transformation durable.

Le directeur régional de la DRESRI-C, le Pr René Dembélé, a souligné que cette initiative n'est pas qu'un simple rituel administratif, mais une exigence stratégique. À l'entendre, il s'agit, à travers cette rencontre, de mieux faire connaître la direction régionale, de présenter les activités menées, de tirer les leçons de l'année écoulée et surtout de co-construire des perspectives d'avenir à travers des recommandations pertinentes.

« Le cadre de concertation entre la direction régionale et les institutions d'enseignement supérieur et de recherche, et aussi les institutions privées d'enseignement supérieur, est un cadre qui se veut statutaire. Et ce cadre est vraiment voulu par les premières autorités de notre ministère, pour pouvoir faire en sorte que la direction régionale, qui est chargée de coordonner les activités d'enseignement supérieur et de recherche, et toutes les institutions qui se retrouvent sur le territoire régional, puissent avoir un cadre d'échange avec ces institutions, afin de non seulement se faire mieux connaître, mais aussi davantage connaître les activités qui sont menées au niveau de ces institutions. C'est aussi l'occasion pour nous de présenter le bilan des activités que nous avons menées l'année écoulée, et surtout de faire en sorte que les échanges puissent nous permettre d'apprécier ce qui a bien marché, ce qui l'a été moins, mais également de nous projeter dans l'avenir à travers des perspectives, mais également à travers des recommandations qui pourront nous permettre véritablement de pouvoir répondre aux missions qui sont dévolues à notre direction », a-t-il expliqué.

Le gouverneur du Centre a invité tous les acteurs présents à un dialogue franc afin de proposer des solutions concrètes

Pour le professeur Dembélé, cette rencontre bénéficie aussi directement aux étudiants, bien que de manière indirecte. « En réunissant les responsables académiques pour réfléchir aux défis de nos structures, nous contribuons à améliorer les conditions d'études et à faire émerger des solutions concrètes pour un enseignement plus efficace et une recherche plus dynamique », a-t-il insisté.

Dans son mot d'ouverture, le gouverneur de la région du Centre a rappelé que sa région concentrait la majorité des universités, instituts et centres de recherche du pays. À l'entendre, si cela est un motif de fierté, cela implique également plus de responsabilités, notamment en matière de gouvernance foncière, de qualité des formations, de soutien à la recherche et de promotion du vivre-ensemble dans les campus. La problématique de l'incivisme étudiant, les difficultés liées à l'accès au foncier ainsi que les tensions entre certaines structures et les services du ministère ont été identifiées comme des points sensibles nécessitant une réponse concertée.

« Ce cadre qui nous réunit aujourd'hui incarne notre ambition commune de bâtir un espace de collaboration fondé sur l'écoute mutuelle, la complémentarité des rôles et la recherche concertée de solutions innovantes et durables. Il s'agit d'un moment clé pour renforcer la confiance entre les structures centrales et rattachées, les directions régionales et les universités, et pour faire émerger une gouvernance plus participative. L'un des objectifs essentiels du présent cadre de concertation est de créer un espace de parole authentique, où les réalités du terrain ne sont ni tues ni édulcorées, mais exposées avec lucidité. Il s'agit d'un moment privilégié pour mettre en lumière les blocages structurels, les contraintes opérationnelles, mais aussi et surtout les succès, les avancées, les bonnes pratiques qui méritent d'être partagées et amplifiées », a confié le gouverneur de la région du Centre, Abdoulaye Bassinga.

Cette rencontre va permettre de mieux faire connaître la direction régionale et de présenter les activités menées en 2024 (Pr René Dembélé)

Il a donc encouragé tous les acteurs à entretenir des échanges francs, ouverts et sans filtre.

Avec pour objectif général de renforcer la coordination des activités d'enseignement et de recherche dans la région du Centre, il s'agira pour les participants, au cours des échanges, de présenter les missions et attributions de la DRESRI-C ; de communiquer le rapport d'activités de l'année 2024 ; d'échanger directement avec les responsables des IESR et IPES et de formuler ensemble des recommandations pour améliorer la performance du système régional d'enseignement supérieur.

Hanifa Koussoubé
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Categories: Afrique

Politique migratoire de Donald Trump : Des ressortissants de 7 États africains interdits d'entrer sur le territoire américain

Thu, 05/06/2025 - 15:22

Donald Trump interdit désormais aux ressortissants de 12 pays l'entrée sur le territoire américain. Selon un document publié par la Maison Blanche, elle s'applique aux États suivants : le Tchad, le Soudan, la Somalie, la République démocratique du Congo ( RDC), l'Erythrée, la Guinée équatoriale, la Libye, Haïti, l'Afghanistan, la Birmanie, l'Iran, et le Yémen. Cette interdiction va être effective à partir du 9 juin 2025.

Sept autres pays sont visés par des restrictions à savoir : le Togo, le Burundi, la Sierra Leone, Cuba, le Laos, le Turkménistan et le Venezuela.

« Nous ne laisserons pas ce qui s'est passé en Europe se produire en Amérique. Nous ne pouvons pas avoir une immigration ouverte en provenance de pays que nous ne pouvons pas contrôler et filtrer de manière sûre et fiable », a déclaré Donald Trump dans une vidéo publiée sur X (ex-Twitter).

A noter que des exceptions sont prévues pour les détenteurs de certains visas et pour des personnes dont le voyage aux Etats-Unis "sert l'intérêt national".

Les footballeurs participant à la Coupe du monde de 2026, qui se déroulera aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada, ainsi que les athlètes des Jeux olympiques de Los Angeles (2028) ne seront pas concernés par les restrictions.

Il en est de même pour les titulaires de visas d'immigrant pour les minorités ethniques et religieuses confrontées à des « persécutions en Iran », les ressortissants afghans titulaires de visas d'immigrant spéciaux ou les binationaux qui ont la citoyenneté d'un pays non inclus dans l'interdiction de voyager.

En rappel, Donald Trump avait annoncé le mercredi 4 juin qu'il interdisait les visas des étudiants étrangers devant intégrer Harvard.

Lefaso.net
Source : Les Échos

Categories: Afrique

Burkina/Recrutement en ligne pour la SONABEL : Ceci est un mensonge

Thu, 05/06/2025 - 13:00

Sur sa page Facebook, la SONABEL apporte un démenti suite à une fausse information qui circule depuis quelques jours sur les réseaux sociaux.

La SONABEL dément formellement l'information selon laquelle elle aurait lancé un portail de candidature en ligne permettant aux citoyens de déposer leurs candidatures à différents postes

Elle précise qu'à ce jour, aucune initiative n'a été lancée officiellement dans ce sens.

Certes, dans le cadre de son ambitieux plan de digitalisation, la SONABEL a entrepris la mise en place d'une plateforme dédiée spécifiquement aux recrutements, dont le processus de construction se poursuit.

La SONABEL invite donc les populations, et en particulier les internautes, à observer la plus grande vigilance face à de telles annonces qui n'ont d'autre intention que d'arnaquer les honnêtes citoyens.

La SONABEL tient à rappeler par la même occasion que tous ses projets et initiatives d'intérêt général font l'objet d'annonces publiques à travers ses canaux de communication digitale et les médias nationaux reconnus. Elle invite donc les populations à ne se fier qu'à ces seuls canaux officiels d'information pour authentifier ses initiatives et actualités.

Lefaso.net

Sources : Page Facebook de la SONABEL

Categories: Afrique

Offre d'emploi : Oxfam au Burkina Faso recherche un.e Programme Lead

Thu, 05/06/2025 - 12:00

AVIS DE RECRUTEMENT N° 03-25/OXFAM/BF

PROGRAMME LEAD

CONDITIONS GENERALES DU POSTE

Nouveau poste / remplacement : Remplacement
Niveau : C2
Type de contrat : Contrat de droit burkinabé
Début du contrat : Août 2025
Pays et lieu de travail : Burkina Faso / Ouagadougou ou Kaya
Date de clôture de l'offre : 08/06/2025

Oxfam est un mouvement citoyen mondial qui vise à mettre fin à l'injustice de la pauvreté.

Cela signifie que nous luttons contre les inégalités qui perpétuent la pauvreté. Ensemble, nous sauvons, protégeons et reconstruisons des vies. En cas de catastrophe, nous aidons les populations à améliorer leur vie et celle des autres. Nous intervenons dans des domaines comme les droits fonciers, le changement climatique et la discrimination à l'égard des femmes. Nous poursuivrons notre action jusqu'à ce que chaque être humain puisse vivre à l'abri de la pauvreté.

Nous sommes une confédération internationale de 19 organisations (les affiliés) qui, en collaboration avec des partenaires et les communautés locales, mènent un travail humanitaire, de développement et de campagne dans plus de 90 pays.

Toutes nos activités sont guidées par trois valeurs fondamentales : l'autonomisation, la redevabilité et l'inclusivité. Pour en savoir plus sur nos valeurs, visitez notre page web : www.oxfam.org

Oxfam entend prévenir tout type de comportement importun au travail, notamment le harcèlement, l'exploitation et les abus sexuels, le manque d'intégrité et les infractions financières, et s'attache à promouvoir le bien-être des enfants, des jeunes et des adultes. Oxfam attend de tous les membres de son personnel et ses bénévoles qu'elles et ils partagent cet engagement en souscrivant à son code de conduite. Nous tenons à ne recruter que des personnes qui partagent et véhiculent nos valeurs.

NB : Toutes les offres d'emploi sont subordonnées à l'obtention de références satisfaisantes et pourront faire l'objet de vérifications.

LA FONCTION

Oxfam au Burkina Faso recherche un.e Programme Lead, qui dirigera la partie programmatique et technique de la stratégie d'intervention humanitaire d'Oxfam et la transition d'un programme d'urgence vers un programme à plus long terme

PRINCIPALES RESPONSABILITES

Sous la supervision de l'Emergency Manager, le/la Programme Lead aura entre autres les responsabilités suivantes :
• Responsable de la stratégie programmatique et technique humanitaire et de la mise en œuvre du programme humanitaire sous la direction et validation de l'Emergency Manager ;

• Assurer la gestion et l'encadrement des coordinateurs / coordinatrices programmatiques basés à Ouagadougou, Kaya et Dori, en veillant à ce que les différents programmes sectoriels soient complémentaires et reliés entre eux ;

• Définir une stratégie de partenariat et mener un engagement actif et un soutien aux partenaires locaux dans une logique de responsabilisation des agences locales conformément aux engagements de la Charte pour le changement ;

• Maintenir une analyse du contexte humanitaire et l'utiliser pour éclairer les interventions ;

• Diriger la conception et l'élaboration d'un plan de contingence approprié et pratique, ainsi que des stratégies de préparation et d'atténuation connexes, y compris les initiatives de renforcement des capacités ;

• Assurer une liaison constante entre MEAL et les équipes techniques ;

• Évaluer régulièrement le programme d'intervention et veiller à ce que les évaluations débouchent sur des mesures de gestion qui soient suivies d'effets ;

AVANTAGES :

• Durée : 01/08/2025 au 30/04/2026

• Localisation : Ouagadougou ou Kaya (avec de fréquents déplacements)

• Assurances maladie 100% pour l'employé, son conjoint (e) et ses enfants dans la limite de quatre (4) enfants ;

• Forfait de communication mensuel ;

• Congé de maternité de 16 à 18 semaines ;

• Congé de paternité de dix (10) jours ouvrés par naissance ;

• Soutien psychologique avec une équipe spécialisée.

Les candidatures féminines sont fortement encouragées.

EXIGENCES MINIMALES

Diplôme universitaire de niveau minimum BAC + 5 ou équivalent en expérience dans un des domaines suivants : Assistance Humanitaire, Sociologie, Economie, Agro-Economie, Socio-Economie ou tout autre domaine connexe qui peut apporter une valeur ajoutée à l'emploi ;

• Expérience pertinente d'au moins 5 ans dans le domaine de la programmation et de la planification humanitaire sur des contextes complexes et de conflit au sein d'une ONG ; dont 2 ans au niveau international ou d'une agence opérationnelle des Nations unies ou d'un organisme équivalent ;

• Au moins 3 ans d'expérience en supervision ou en gestion des équipes d'au moins 3 personnes senior ;

• Avoir une expérience internationale dans la coordination humanitaire ;

• Une expérience approfondie de la programmation humanitaire (conception et mise en œuvre) à grande échelle au niveau supérieur et de la gestion humanitaire ;

• Preuve d'excellence professionnelle dans des secteurs connexes (WASH, EFSVL, genre en situation d'urgence, protection, engagement communautaire) ;

• Expérience en gestion financière ;

• Capacité avérée à travailler avec des budgets élevé (entre 5 et 10M EUR) ;

• Disposer d'une expérience dans le plaidoyer et l'intégration du plaidoyer et programmation humanitaire ;
• Expérience de travail avec des partenaires humanitaires nationaux ;

• Excellente connaissance des normes et standards Sphères et CHS, des programmes de transferts monétaires, filets sociaux en lien avec la protection sociale ;

• Une maitrise parfaite du français, écrit et parlé, l'anglais serait un atout.

Les candidatures féminines sont fortement encouragées.

Remarque : Toutes les offres d'emploi sont subordonnées à l'obtention de références satisfaisantes et pourront faire l'objet de vérifications notamment des antécédents judiciaires et de toute activité de financement du terrorisme.

Vous pouvez consulter l'offre complète et postuler à travers ce lien suivant :

• Cliquez ici pour consulter la description complète du poste .

N'hésitez pas à consulter le détail des responsabilités du poste et profil recherché dans l'offre publiée sur notre site web : https://empleo internacional.oxfamintermon.org/jobs/programme-lead-burkina-faso-411a25d5-d5d5-4440-8265-84a63940079b

Oxfam n'exige le paiement d'aucun frais à aucune étape de nos processus de recrutement

Categories: Afrique

Décès de YADOGHO B. Joël : Remerciements

Thu, 05/06/2025 - 10:30

Les grandes familles YADOGHO, TOUGMA, BALMA, DAMIBA, KIBA
Les familles alliées SAWADOGO, IDO, COMPAORE, PAFADNAM et ZONOU ;
Maman YADOGHO/DAMIBA Célestine à Ouagadougou secteur 17 Tanghin ;
Les frères et sœurs : Yolande, Dieudonné, Léonard et Rosine
La veuve PAFADNAM Valérie et ses enfants : Karl Yanis et Boris Jared

Très touchés par votre présence massive et compatissante, votre soutien moral, spirituel, financier et matériel ; vos nombreuses marques de proximité, d'affection de solidarité et d'amitié lors des obsèques de leur fils, frère, époux, père, oncle, cousin et beau-frère,
YADOGHO B. Joël, Gestionnaire à l'ONG Action contre la pauvreté, rappelé à Dieu le 29 Mai 2025 suivi de l'inhumation le dimanche 01 Juin 2025 dans sa 46ème année de vie
La famille remercie du fond du cœur toutes les personnes physiques et morales, les autorités coutumières et religieuses, notamment :

• Sa majesté le Mogho Naba Baongho
• Les prêtres et les sœurs religieuses
• Le coordonnateur de l'ONG Action contre la pauvreté Mr RABO Cyrille
• Les voisins et connaissances de Joël
• Les amis et collaborateurs de Joël
• Les amis et collaborateurs de Valérie PAFADNAM
• La CCB Saint Pierre de Tanghin
• Le personnel de l'ONG la Saisonnière
• Le personnel de la police Nationale
• La délégation de la Douane et des Transitaires
• Le personnel de Moov Africa
• Les nombreux anonymes, amis, connaissances et collègues de ses frères et sœurs que nous ne saurions citer de peur d'en oublier.

Nous implorons Dieu le tout puissant et miséricordieux de vous bénir toutes et tous et de vous récompenser abondamment.
Des messes seront dites pour le repos de l'âme de Joel selon le calendrier suivant :
• Tous les jours du lundi au samedi à 18H30 durant la période du 05 au 30 juin 2025 à la paroisse Saint Guillaume de Tanghin
• Les dimanches 15, 22 et 29 juin à 07H00 et 09H00 à la paroisse Sacré cœur de Dapoya et la paroisse Saint Guillaume de Tanghin
• La grande messe est prévue pour le dimanche 15 Juin à la Paroisse Saint Guillaume de Tanghin à 7H00.
Union de prière pour le repos de son âme.

Categories: Afrique

Décès de DAH ETIENNE : Remerciements

Thu, 05/06/2025 - 10:30

"Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation" 2 Corinthiens 1:3
Les grandes familles DAH, HIEN, KAMBOU, PALE, SOME Et NOUFE, résidant à Gongombiro, Gbomblora, Korgho, Ouadaradouo, Tonkar-Lamine, Iridiaka, Dagnora, Gaoua, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, en République de Côte d'Ivoire et au Ghana.
Les frère et sœur, Irène, Victor, Maxime et Eloi
Les enfants Fabrice, Ornella, Roselyne et Evrard
Les familles alliées SAWADOGO, SOME, DABIRE, GHOLO, BENAO, THIOMBIANO
La veuve Mme DAH née SAWADOGO VIRGINIE

Expriment leur profonde gratitude et leurs remerciements les plus sincères, A LA POLICE NATIONALE, aux AMIS, COLLEGUES, VOISINS et CONNAISSANCES, pour toutes les marques de sympathie, de compassion et de solidarité que vous leur avez témoignées lors du rappel à Dieu, le Mercredi 23 Avril 2025 à Bobo-Dioulasso et de l'inhumation le Vendredi 25 Avril 2025 à Gongombiro, de leur fils, frère, beau-frère, oncle, cousin, époux et père, DAH ETIENNE, Adjudant de police, précédemment en poste au Commissariat de SAKABI (Bobo Dioulasso).
Elles s'excusent de ne pouvoir citer de noms au risque d'en oublier. Merci du fond du cœur, puisse le Seigneur, dans son infinie bonté, vous le rendre au centuple.

« Union de Prière »

Categories: Afrique

Vista Bank Burkina SA : Convocation des actionnaires à l'Assemblée Générale Mixte du 20 juin 2025

Thu, 05/06/2025 - 10:30

Mesdames et Messieurs les actionnaires de VISTA BANK BURKINA, Société Anonyme (SA) au capital social de vingt milliards (20 000 000 000) FCFA, dont le siège social est sis au 479, Avenue du Dr Kwamé N'KRUMAH, 01 BP 08 Ouagadougou 01, RCCM N° BF OUA 2000 B 124, CIB N°C0023J, sont conviés à une Assemblée Générale Mixte Ordinaire et Extraordinaire, le 20 juin 2025 à 09h00 précises, dans la salle KADIOGO de l'Azalaï Hôtel, quartier Koulouba, Avenue du Pr. Joseph KI-ZERBO, à l'effet de délibérer sur l'ordre du jour suivant :

Assemblée Générale Ordinaire :

1. Rapport de gestion du Conseil d'Administration à l'Assemblée Générale sur l'exercice clos au 31/12/2024 ;
2. Rapport du Président du Conseil d'Administration à l'Assemblée Générale Ordinaire ;
3. Rapport général et rapports spéciaux des Commissaires aux Comptes ;
4. Examen et approbation des états financiers de synthèse annuels de l'exercice 2024 ;
5. Affectation du résultat ;
6. Quitus aux Administrateurs et décharge aux Commissaires aux comptes ;
7. Fixation de l'indemnité de fonction des Administrateurs ;
8. Présentation des résultats de l'évaluation de la performance du Conseil d'Administration ;
9. Vote de résolutions ;
10. Pouvoirs pour l'accomplissement des formalités.

Assemblée Générale Extraordinaire :

11. Rapport du Conseil d'Administration à l'Assemblée Générale Extraordinaire sur la proposition d'augmentation du capital social de la banque ;
12. Rapport des Commissaires aux comptes sur la proposition d'augmentation du capital social de la banque ;
13. Modification des statuts (augmentation du capital social, insertion des modalités de la consultation écrite des Membres du Conseil d'Administration) ;
14. Pouvoirs pour formalités à la Direction Générale ;
15. Vote de résolutions ;
16. Pouvoirs pour l'accomplissement des formalités.

Les documents légaux et les dossiers de l'Assemblée Générale sont tenus à la disposition des actionnaires au siège social auprès de la Direction Juridique à compter du 5 juin 2025 à partir de 08h00.

Conformément à l'article 26-3 des Statuts de Vista Bank Burkina SA, l'actionnaire qui ne pourrait pas assister personnellement à cette Assemblée Générale Mixte peut se faire représenter par son conjoint ou par un autre actionnaire.

Les formulaires de mandat sont mis à la disposition de chaque actionnaire auprès de la Direction Juridique.

Categories: Afrique

Décès de El hadji OUEDRAOGO Salam : Remerciements

Thu, 05/06/2025 - 10:30

La grande famille OUEDRAOGO, KADIOGO et SORE les familles alliées DIARRA, SAWADOGO, SIDI AHMED, ROUAMBA, TAMBOURA, TIENDERBEOGO, KABORE, TANI, DABAL, TOGOYENI, MAIGA, KOANDA, RABO, DERA, BARRY, SIDIBE, GANABA, SANOGO, SINARE, KONSEIBO résidant à Dori, Ouagadougou, Fada N'gourma, Gorom-Gorom, Toéguin, Sarana, Makognedougou, Kaya, Seytenga, Kelbo, Bobo-Dioulasso, San au Mali, Ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu de leur fils, frère, époux, père, oncle, beau-père, grand-père, arrière-grand-père El hadji OUEDRAOGO Salam, le Samedi 31 Mai 2025 à Dori dans sa 105ème année. L'inhumation a eu lieu le même jour à son domicile à Dori.

Très touchée par les innombrables marques de compassion, de solidarité, de prières et de soutien manifestées à l'occasion de cette douloureuse épreuve, la famille adresse ses remerciements les plus sincères à tous ceux qui, de près ou de loin, leur ont témoigné affection, réconfort.

Elle exprime sa profonde gratitude envers :
Les autorités de la région du SAHEL avec à leur tête Monsieur le Gouverneur,
Toute la communauté Musulmane de Dori,
Les responsables des autres communautés religieuses de Dori,
Les parents et amis des différents secteurs de la ville de Dori,
Les responsables des ONGs et Associations de Dori,
Les parents, amis et voisins de Ouagadougou,
Les collègues et partenaires de l'ONG KEOOGO à Ouagadougou.
La famille s'excuse auprès de tous ceux dont les noms n'ont pu être cités et les assure de sa profonde gratitude.

Qu'Allah dans Son infinie miséricorde vous le rende au centuple.
Que l'âme de notre PAPA repose en PAIX.

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Résultats de l'avis de demande de prix pour l'exécution de travaux de réalisation d'un forage positif équipé d'une PMH

Thu, 05/06/2025 - 10:00

V/ FICHE SYNTHETIQUE DU RESULTAT DU DEPOUILLEMENT
Demande de prix N°001/TRA/2025/CKYA/PAGDS19 du 11 avril 2025 pour l'exécution de travaux de réalisation d'un forage positif équipé d'une PMH et l'équipement d'un forage d'un poste d'eau autonome raccordé à un château d'eau en polythank. Lot unique
Financement : PAGDS.19V / Ref. Convention : N° C SO-LA/2021/428-40
Publication de l'avis : https://lefaso.net/spip.php?article137375 du vendredi 11 avril 2025
Nombre de concurrents : Dossiers vendus : 04 Dossiers reçus : 04
Date de dépouillement : 30 avril 2025

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Décès de TAPSOBA née ZONGO Lucienne : Faire-part

Thu, 05/06/2025 - 10:00

Le NABIGA de Donsin ;

Les grandes familles :
TAPSOBA à Donsin, quartier Gomsayan ; Ouagadougou ; Côte d'Ivoire ; Italie ; Canada ;

Les Grandes Familles ZONGO à Niou et à Ouagadougou
TAPSOBA Thomas, Doyen de la famille TAPSOBA à Gomsaya ;
Marguerite et Yvonne à Donsin ;

TAPSOBA André, Assistant de police à la retraite à Ouagadougou ;
TAPSOBA Paul à Ouagadougou ;

Mme TIEMTORE née TAPSOBA Usurle à Ziga ;
Mme YANOGO née TAPSOBA Alphonsine à la retraite à Ouagadougou ;
Mme WANGRAWA née TAPSOBA Pauline à la retraite à Ouagadougou ;
Mme COMPAORE née TAPSOBA Madeleine à la retraite à Ouagadougou ;
TAPSOBA Théodore à la retraite à Ouagadougou ;

Le veuf TAPSOBA Jean Baptiste, Inspecteur des finances à Ouagadougou ;

Les enfants :
TAPSOBA Ludovic ;
TAPSOBA Arnold ;
TAPSOBA Annick ;
TAPSOBA Alex Irené ;

Les frères et sœurs, cousins et cousines ;

Les familles alliées : OUEDRAOGO, KONE, YANOGO, TIEMTORE, ZONGO, YAMEOGO, KABORE, NANA, COMPAORE, WANGRAWA, SINON, BELEM, KAGAMBEGA et KABRE.

Ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu, le 04 juin 2025 à la Clinique Philadelphie de leur sœur, mère, épouse, belle-fille, belle-mère, tante.

TAPSOBA née ZONGO Lucienne,
Précédemment Secrétaire de Direction à la Direction du Centre des Impôts de Ouaga III.

Le programme des obsèques se présente comme suit :
Jeudi 05 juin 2025 à 16h00 : Levée du corps à la Morgue de l'Hôpital Yalgado OUEDRAOGO suivie d'une veillée de prière à 19h30 au domicile de la défunte sis à Kilwin.

Vendredi 06 juin 2025 à 8h00, levée du corps au domicile de la défunte pour l'Absoute à 9h00 à la Paroissesaint Jean Marie Vianney de Tampuy suivi de l'inhumation au cimetière de Kamboinsin.

Que par la miséricorde de Dieu, l'âme de la défunte repose en paix !

Union de prière !

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Décès de Boubacar Euloge BASSOLE : Programme des obsèques

Thu, 05/06/2025 - 10:00

La grande famille BASSOLE à Réo et Ouagadougou

La famille BATIONO à Réo

La famille NAGALO à Batondo, Ténado et Doudou
La famille DABIRE à Kopè et Babora

La famille BASSINGA à Bonyolo et Ouagadougou

Les familles BATIONO, BAYILI, BAMOA, NEBIE à Réo, Koudougou, Fada

Les familles BAKO et BAMOUNI à Kordié et Doudou

Les familles alliées OUEDRAOGO, ZONGO, BATIONO, KAMBOU, GOUBOUGOU, KONE, SEGUEDA, BAYI, BAZIE, KINI, TAPSOBA, NIGNAN et SANON à Ouagadougou, Bobo, Abidjan

Les épouses : Célestine et Opportune

Les enfants : Médine Carole, Aïcha Josiane, Kephren Abdoul Farouk, Kadiadiatou Jeannine, Steve Dylan, Bachar, Ismaël, Jacob et Isaïe

Les frères et sœurs : Karidiatou, Fabiola, Adissa, Issa, Jessica, les autres frères et sœurs, les cousins et cousines.

ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, père, grand père, frère, époux, oncle, beau-frère, cousin, beau frère, beau-fils

Boubacar Euloge BASSOLE
Technicien minier à la retraite

Décès survenu le dimanche 1er juin 2025 à Ouagadougou.

PROGRAMME DES OBSÈQUES

Vendredi 6 juin 2025
15h : transfert de la dépouille mortelle de la morgue de la clinique Source de Vie à Pissy, au domicile du défunt à Dapoya
19h : veillée de prière au domicile du défunt à Dapoya

Samedi 7 juin 2025
8h :
levée de corps et départ pour l'Église centrale des Assemblées de Dieu (à côté du siège de l'Onatel)
8h30 : prière à l'Église centrale des Assemblées de Dieu, suivie de l'enterrement au Cimetière municipal de Gounghin

« Celui qui croit au fils a la vie éternelle » Jn 3, 36

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Cohésion sociale : « Sur terre, nous ne sommes pas des juges ; on ne vous demande pas de juger quelqu'un », interpelle l'imam Tiégo Tiemtoré

Thu, 05/06/2025 - 00:17

Cette année également, le Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) a tenu le pari de ses conférences régionales, qu'il a placées sous le thème : « La justice sociale, gage de paix et de cohésion sociale ». À Ouagadougou et pour le compte de la région du Centre, le thème, dont l'enjeu est mis en relief par le contexte actuel du Burkina, a été développé par l'imam Tiégo Tiemtoré.

Selon le conférencier, l'islam insiste sur l'exigence d'une justice sociale, par la justice et l'équité dans tous les rapports du musulman avec les autres, tous ceux qui sont autour de lui. « Chaque musulman est encouragé à agir de manière juste et à respecter les droits d'autrui, même les créatures animales. On va même jusqu'à dire que, lorsque tu fais trop souffrir l'animal, ça devient haram pour toi (ne pas faire souffrir les animaux). Alors, si on est amené à respecter l'animal, qu'en est-il de l'être humain ? Donc, il y a le respect dû à l'être humain, à ses droits. L'islam nous exhorte également à vouloir le bien pour autrui et à avoir de l'empathie dans la relation humaine. Le cœur du musulman est un cœur universel, qui ne souhaite que du bien aux gens, qui n'a aucune intention de mal faire, de penser mal des autres », affiche l'imam Tiemtoré, appuyant que l'islam apprend à vivre en harmonie avec les autres créatures, à les respecter et à ne pas leur porter préjudice.

La communication de M. Tiemtoré a suscité de nombreuses réactions, allant de questions d'éclaircissement à des contributions, sous la modération de Salifou Belem.

Pour exprimer cette cohésion sociale et ce vivre-ensemble, explique-t-il, l'on doit avoir des clés : dialoguer, s'ouvrir, se rencontrer, travailler ensemble dans la diversité ; parce que Dieu est un Dieu de la différence et de la diversité. « Dieu est un Dieu de la diversité. Dieu dit qu'on nous a tous créés à partir d'Adam et Ève, qu'on a fait de nous des nations, des tribus, des ethnies et même des sous-groupes dialectiques. Mais le meilleur d'entre nous, ce n'est pas l'Arabe, ce n'est pas le Noir… ; c'est celui qui a un bon comportement. Donc, la diversité est une richesse, même dans un pays. Si Dieu l'avait voulu, il aurait fait de nous une seule communauté. Mais, il nous a fait des itinéraires différents et nous demande de nous concurrencer dans le bien », ravive Tiégo Tiemtoré, pour qui, cette conscience conduit à vivre en parfaite harmonie avec toutes les sensibilités religieuses et ethniques.

Agir de manière juste et respecter les droits d'autrui, même les créatures animales

C'est pourquoi, insiste-t-il, le musulman doit se départir des jugements sur son prochain. « Sur terre, nous ne sommes pas des juges ; on ne vous demande pas de juger quelqu'un, mais d'agir : croyance, bonne action, c'est ce qu'on vous demande. Où est la place de juger quelqu'un ? Où est la place de proclamer quelqu'un homme de l'enfer, homme de paradis, alors qu'on est tous, ensemble, sur terre ? Donc, le Coran nous exhorte à savoir que, c'est par la volonté divine qu'il y a le juif, le chrétien, le musulman… Il y a même sur terre, des gens qui ne croient pas en Dieu ; affaire d'église, de mosquée, ce n'est pas leur problème. Mais, ces gens-là, vous en faites quoi ? On leur rase la tête chaque matin ? On vit avec eux. Donc, il y a un droit d'être ; tous ceux que Dieu a créés, ont le droit d'être là, ce n'est pas toi qui décides. Même si ton voisin est le plus grand féticheur, ce n'est pas ton problème ; il a le droit d'être sur la terre de Dieu. Ce qu'on attend de toi, musulman, c'est un devoir de présence, pour le guider vers le bien, lui interdire de faire le mal (par vos attitudes, vos actes, vos conseils, même par les prières ; priez pour vos voisins, vos amis, pour vos collègues…, si vous estimez qu'ils sont sur un mauvais chemin). C'est cela le cœur du musulman ; aider à faire du bien, à aller vers le droit chemin. Mais ce n'est pas injurier celui que tu crois être sur le mauvais chemin, pas injurier les dieux des autres. Il faut s'interdire d'être juge des autres, à la place du vrai juge qu'est Dieu. Il y a un seul juge : Dieu. Et le jour du jugement n'est pas encore arrivé. Et c'est pour cela que l'islam a insisté sur le respect dû à tout le monde (au bon voisinage, aux religions, à tous ceux qui sont avec nous) », expose le communicant, qui recommande donc à chacun de toujours avoir à l'esprit que, tous sont des créatures de Dieu.
De son développement, on peut également retenir que, pour le musulman, l'essentiel n'est pas de faire de grosses prières… mais de « ne jamais dormir la nuit avec un cœur envieux, jaloux » ; il faut aimer tout le monde, aimer Dieu, aimer les créatures de Dieu.

Notre monde a un problème : on ne partage pas assez »

Selon Tiégo Tiemtoré, l'islam encourage également le musulman à résoudre pacifiquement les conflits, en prônant la réconciliation et le pardon. « Faire preuve de hauteur d'esprit. L'islam nous recommande aussi de partager équitablement les ressources, pour endiguer les écarts entre les gens. Et les musulmans sont appelés à être justes avec tout le monde, surtout avec les plus faibles, et à partager. Notre monde a un problème : on ne partage pas assez. Beaucoup de crises sont liées à la concentration des richesses dans une communauté. Si on ne redistribue pas, ceux qui ont la richesse ne peuvent pas vivre en paix. L'islam insiste sur la répartition de la richesse, les dons volontaires pour préserver la dignité des gens. Avoir et ne pas partager, vous ne trouverez jamais le bonheur ; c'est dans le partage qu'on retrouve le bonheur », commente le conférencier, ajoutant que les ressources d'un pays, équitablement redistribuées, apaisent et réduisent les tensions sociales.

Note: ">Lire aussi : Conférences régionales du CERFI 2025 : « La justice sociale exige que nous fassions la guerre à l'injustice, à l'exclusion, au népotisme, à l'indifférence » (Soumaïla Zorom, parrain)

De sa communication, on retient de plus que la justice sociale en islam repose sur les principes de l'équité, de la solidarité, de la compassion et de la miséricorde. « C'est un devoir de comprendre que tout le monde n'a pas les mêmes moyens, les mêmes ressources et que Dieu nous donne de manière graduelle et séparée, pour qu'on puisse avoir des sentiments comme la pitié, la miséricorde. Dieu aurait pu, s'il avait voulu, faire de nous tous des milliardaires, ce n'est pas compliqué pour Lui. Mais, imaginez ce qui allait se passer, si on était tous milliardaires. Qui va être le chauffeur de qui ? Qui va être le taximan de qui ? Qui va être le pilote, parce qu'on aurait chacun un avion ! Donc, c'est par sagesse divine, que Dieu répartit de cette manière les ressources, pour que chacun puisse avoir et avoir des sentiments comme la pitié, la miséricorde et le partage », éclaire le conférencier Tiégo Tiemtoré.

O.L
Lefaso.net

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Burkina / Nutrition : « Des avancées notables, mais encore beaucoup de défis », selon Dieudonné Lankoandé, coordonnateur national du RESONUT

Thu, 05/06/2025 - 00:15

Le Réseau de la société civile pour la nutrition (RESONUT) joue un rôle central dans le suivi et le plaidoyer pour la mise en œuvre des engagements nutritionnels du Burkina Faso. À travers son travail sur le terrain, il contribue à réduire le taux de malnutrition au sein des couches vulnérables. Dans cet entretien, Dieudonné Lankoandé, coordonnateur national du réseau, revient sur les acquis, les défis et les perspectives liés aux engagements pris, notamment lors des sommets N4G (Nutrition for Growth).

Lefaso.net : Pouvez-vous nous présenter brièvement le RESONUT ?

Dieudonné Lankoandé : Le RESONUT, c'est un regroupement d'une cinquantaine d'organisations, nationales comme internationales, qui ont pour mission de renforcer la nutrition au Burkina Faso. Il s'agit de la branche société civile du mouvement SUN (Scaling Up Nutrition) dans notre pays. Le réseau a été mis en place suite à l'adhésion du Burkina Faso à ce mouvement en 2014, et il a été officiellement reconnu en 2016. Il est représenté sur l'ensemble du territoire national à travers ses membres, avec des points focaux dans cinq régions. Sa mission principale est de mener le plaidoyer pour influencer les politiques de nutrition, aussi bien au niveau national qu'infranational.

Dans cette optique, nous collaborons avec d'autres réseaux mis en place dans le cadre du mouvement SUN, les chercheurs, les donateurs, le secteur privé, les parlementaires… Tous ces réseaux sont coordonnés par le point focal SUN au Burkina Faso, qui est le secrétariat technique en charge de la multisectorialité de la nutrition. Il est structuré autour d'une assemblée générale qui regroupe tous les membres, du conseil d'administration composé de neuf personnes et d'une coordination technique nationale. Cette dernière équipe est chargée de la mise en œuvre des projets et de la coordination des interventions de la société civile sur le terrain.

Le Burkina Faso a pris plusieurs engagements internationaux en matière de nutrition. Qu'en est-il spécifiquement des engagements pris dans le cadre du sommet N4G ?

Le RESONUT suit ces engagements depuis sa création, dans le cadre du mouvement SUN. L'une de ses missions premières est justement de faire le suivi de ces engagements et de mener le plaidoyer pour leur réalisation. Ce travail s'effectue au sein d'une plateforme multisectorielle pilotée par le ministère de la Santé à travers le secrétariat technique en charge de la multisectorialité de la nutrition. Le Burkina Faso a pris des engagements à différents moments. Lors du sommet de Tokyo en décembre 2021, le pays a renouvelé des engagements formulés dès 2018, avec une échéance fixée à 2024. En mars 2025, de nouveaux engagements ont été pris, cette fois à Paris, avec des cibles revues. Nous avons constaté des avancées. Concernant la malnutrition chronique, par exemple, le pays avait fixé un objectif de réduction à 20 %. En 2024, nous étions à 19 %, donc objectif atteint. Pour l'allaitement maternel exclusif, la cible était de 69 % et nous avons atteint 72 %.

Quels sont les principaux défis dans la mise en œuvre de ces engagements ?

Tous les engagements n'ont pas été atteints, ce qui a conduit à leur reconduction, avec des cibles adaptées. Prenons l'exemple de la malnutrition aiguë : on voulait la réduire à 5 %, mais elle est passée de 8,1 % à 9,9 % en 2024. Désormais, l'objectif est plus réaliste : 8,5 %. L'autre engagement est de consacrer 3 % du budget national à la nutrition. En 2018, on était à 1,1 %, et en 2023 à 2,02 %, donc en dessous de la cible. Le nouvel engagement est de porter le budget national à la nutrition à 5 % d'ici 2028. Du côté partenaires techniques et financiers, l'engagement d'augmenter de 10 % les financements alloués à la nutrition a été remplacé par celui de maintenir les acquis, estimés à environ 100,51 milliards de FCFA par an, pour un cumul de 402 milliards d'ici à 2028. Les défis sont multiples et la situation sécuritaire rend certaines zones inaccessibles, ce qui réduit les interventions. Il y a aussi des difficultés de mobilisation de fonds, tant au niveau de l'État que des partenaires techniques et financiers, surtout dans un contexte économique tendu.

Le nouvel engagement est de porter le budget national à la nutrition à 5 % d'ici 2028, selon le coordonnateur du RESONUT

La société civile a-t-elle suffisamment d'espace pour jouer son rôle d'interpellation ?

Oui, globalement, la société civile dispose de l'espace nécessaire pour jouer son rôle. Le fait même que nous puissions échanger à travers cette interview en est une preuve. Le RESONUT participe activement aux activités de la plateforme multisectorielle, depuis la planification jusqu'au suivi-évaluation. Nous sommes présents à toutes les étapes, ce qui montre que l'espace est ouvert.

Quel est le message que vous avez pour que les gens ne confondent pas être rassasié et être bien nourri ?

C'est juste ce que vous dites. Effectivement, ce sont des choses que l'on confond très souvent, mais quand on regarde par définition, la nutrition, c'est une adéquation entre ce que l'alimentation nous apporte et les besoins réels de notre organisme. Donc déjà par là, ça veut dire que ce qu'on recommande aux communautés, je le disais tantôt, c'est de manger sain. Manger sain, prioriser par exemple les légumes, les fruits aussi. Il faut manger moins gras et manger moins salé, parce que très souvent, c'est tout ceci-là qui, finalement, nous amène dans des situations de maladies cardiovasculaires. Et peut-être que ça peut nous conduire à d'autres problèmes également et entraîner un surpoids, ou alors une diarrhée qui, à terme, va plonger dans une malnutrition par défaut.

Donc, il faut véritablement savoir s'alimenter. Vous imaginez quelqu'un qui va acheter, par exemple, de la viande au bord de la voie : on arrache un morceau de sac de ciment, on tape tout de suite là sur la poussière, on met la viande dessus et la personne mange quand même. Là, on devrait avoir le réflexe de dire à ces gens-là : « Non, ça ce n'est pas bon. » Peut-être que quand une personne va le dire, puis une deuxième, une troisième, une quatrième, à la fin, dans les rues, on ne verra plus ce genre de pratiques. Parce que, justement, c'est ce type d'attention qui interpelle les vendeurs. Ce sont ces comportements-là qu'on doit adopter. Il faut surtout éviter de manger aussi à des heures très tardives qui ne permettent pas à notre système de se reposer. Il faut éviter au maximum de manger à des heures tardives pour pouvoir garder l'équilibre.

Quelles recommandations formuleriez-vous pour améliorer encore la prise en compte de la nutrition dans les politiques publiques ?

Il serait souhaitable que les engagements pris soient traduits plus rapidement en actions concrètes sur le terrain. Pour cela, il faut assurer un financement durable, renforcer la coordination intersectorielle et garantir un suivi rigoureux des engagements. Il est aussi important que les priorités de la nutrition soient maintenues dans les agendas politiques, même en période de crise. Enfin, il faut continuer à renforcer les capacités des acteurs de la société civile afin qu'ils puissent jouer pleinement leur rôle d'interpellation, de veille et de redevabilité. Je vous remercie.

Farida Thiombiano
Lefaso.net

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Burkina/Défis de la production semencière : Mauvaise pluviométrie, indisponibilité de la semence de base, difficile accès au marché

Thu, 05/06/2025 - 00:10

La semence occupe une place de choix dans la production agricole, car elle impacte la quantité et la qualité des rendements. Les producteurs semenciers à partir de la semence de base produite par la recherche mettent à la disposition des producteurs des semences certifiées. Ils sont toutefois confrontés à de nombreux défis, qui impactent la bonne marche de leur activité. À la faveur d'une formation à laquelle ils prenaient part, nous leur avons tendu notre micro pour en savoir davantage.

Issaka Sango, président régional des producteurs semenciers de la région du Centre-est

« Les principaux défis que nous rencontrons, c'est premièrement la qualité de la semence de base et la disponibilité. Bien souvent, nous avons besoin de variétés, des spéculations mais on n'arrive pas à en trouver pour produire. Nous nous rendons au niveau de l'INERA et des fois on n'en trouve pas. Vous savez que pour produire la semence certifiée, il faut se déclarer. Et quand on se déclare et qu'on part au niveau de l'INERA et qu'on n'en trouve pas, c'est vraiment un défi pour nous. Le contexte sécuritaire influence également la production, parce que vous trouverez que dans les vraies zones de production, la situation sécuritaire a contraint les gens à se regrouper dans les villes et ils ne peuvent plus bien produire. Cela impacte beaucoup l'activité de la production de semence. Notre cri de cœur est que le pays puisse retrouver la stabilité et la paix pour pouvoir produire nos semences en quantité suffisante. Et que la semence de base soit disponible à tout moment ».

Mahamadou Taryan, producteur semencier à Bagré depuis 23 ans

« Les années antérieures, nous avions des difficultés à écouler nos semences parce que les producteurs ne les achetaient pas beaucoup. Mais depuis l'année dernière, avec les initiatives du gouvernement, ce problème est en phase d'être résolu. Aussi, nous faisons face bien souvent à l'indisponibilité de la semence de base à partir de laquelle nous produisons les semences certifiées. Même si nous apprécions les semences déjà disponibles sur le marché, nous souhaitons avoir des semences plus performantes avec des rendements plus importants. Notre souhait est que nos capacités soient renforcées pour une meilleure production et qu'une attention particulière soit accordée à la disponibilité des semences de base et au circuit d'écoulement des semences certifiées ».

Daba Dabougdi, producteur semencier de la région de l'Est (Fada N'Gourma)

« En matière de production, nous rencontrons beaucoup de difficultés mais nous essayons de nous en sortir. Il y a en premier lieu la pluviométrie. Par exemple l'année passée, nous avons eu beaucoup de poches de sécheresse, surtout pendant les semis. Moi particulièrement, j'ai semé trois fois l'année passée. J'ai semé à deux reprises et ça n'a pas poussé. Je pense que c'est particulièrement en fin juin qu'on a eu vraiment une bonne pluie et ça a commencé à pousser. Il y a également la situation sécuritaire qui fait que les gens ne produisent plus dans certaines zones comme la Kompienga, la Tapoa, la Gnagna et les producteurs ont dû se déplacer. Pourtant ce sont des zones dans lesquelles on produisait beaucoup. Actuellement c'est à Fada uniquement que nous produisons et là aussi on ne peut pas aller à plus de 5-6 km. L'accès au marché constitue également pour nous un défi, mais à ce niveau, l'union des producteurs semenciers fait déjà beaucoup pour nous. Nous souhaitons vraiment que la paix revienne pour que nous puissions mener sereinement nos activités ».

Denise Sawadogo/Sebego, producteur semencier de Niébé du Boulkiemdé (Pèla)

« En tant que femme productrice, nous avons des difficultés d'accès à la terre. Souvent, tu as ton argent en main et tu cherches une terre à payer mais tu ne gagnes même pas. Ce qui fait que nous sommes obligées de louer les terres pour cultiver et même dans ça il n'y a pas de garantie. Résultat, nous changeons fréquemment de lieux pour produire. Autre difficulté, il y a le fait que la terre n'est plus riche. Il faut donc beaucoup la travailler et investir sur elle pour pouvoir améliorer. Il y a aussi la saison des pluies qui ne va pas souvent jusqu'au bout ou encore les poches de sécheresse. Mais nous nous réjouissons car nos semences sont beaucoup appréciées et ne suffisent même pas souvent. Avec la saison pluvieuse qui s'arrête souvent en cours de route, si nous pouvions avoir des semences avec des cycles courts, cela allait beaucoup aider également ».

Propos recueillis par Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

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