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Diplomacy & Defense Think Tank News

May y el Brexit: puño de seda con guante de hierro

Real Instituto Elcano - Wed, 18/01/2017 - 03:10
Comentario Elcano 3/2017 - 18/1/2017
Ignacio Molina

Si las relaciones con la Unión Europea se enconan, las bazas negociadoras que tiene Londres son bastante limitadas y apelar a ellas, además, tiene fuertes contraindicaciones.

Ausblick 2017: »Krisenlandschaften«

SWP - Wed, 18/01/2017 - 00:00

Dass die »Krise das neue Normal« sei, haben wir in den letzten Jahren häufig gehört. Krisen sind demnach keine Ausnahmeerscheinungen mehr, sondern Teil des politischen Alltags in einer beschleunigten, komplexeren Umwelt. Zu ergänzen wäre, dass sich Krisen kaum noch isoliert betrachten lassen, etwa geographisch, auf ein einzelnes Politikfeld bezogen oder auf eine kleine Zahl an Akteuren. Und sie sind auch nicht mehr als Zuspitzung spezifischer Situationen zu verstehen, die einen Wendepunkt erreichen, an dem es entweder zur Lösung oder zum Scheitern kommt. Krisen kann man weiterhin als Situationen begreifen, die Handlungsentscheidungen erfordern und durch Unsicherheit und Ungewissheit geprägt sind. Statt einzelner Krisen jedoch haben wir es zusehends mit zusammenhängenden Krisenlandschaften zu tun. Einzelne Landmarken oder Landschaftselemente bleiben erkennbar; sie müssen aber als Teil eines integrierten Geländes erkundet und bearbeitet werden.

Politik sollte sich auch der Erwartung widersetzen, nach und nach alle Krisen lösen zu können. Oft wird es vielmehr um intelligentes Krisenmanagement gehen – oder darum, möglichst sicher durch diese Krisenlandschaften zu navigieren.

In dieser Studie geht es darum, bestimmte Trends der internationalen Politik aufzugreifen, die 2017 für deutsche und europäische Entscheidungsträgerinnen und Entscheidungsträger von besonderer Bedeutung sein dürften. Wir skizzieren also nicht alle Themen der Außen- und Sicherheitspolitik, verzichten etwa auf eigenständige Beiträge zur Ukraine oder zu Syrien – zwei Länder und Konflikte, die ohnehin ein hohes Maß an politischer Beachtung erfahren und auch in zahlreichen SWP-Publikationen behandelt wurden. Dagegen thematisieren wir einzelne Politikfelder oder Regionen, die gerade nicht im Zentrum der allgemeinen Aufmerksamkeit stehen.

Inhaltsverzeichnis

Volker Perthes
Einleitung: Navigieren durch Krisenlandschaften
S. 5

Laura von Daniels, Heribert Dieter
Die Globalisierung und ihre Gegner: Worüber die europäische Politik nachdenken muss
S. 11

Barbara Lippert, Kai-Olaf Lang
Politisierung, Polarisierung, Populismus und die Zukunft der EU
S. 15

Markus Kaim
Alles hybrid, alles Cyber – Neue oder alte sicherheitspolitische Bedrohungen?
S. 19

Peter Rudolf, Johannes Thimm
Mögliches Ende der »wohlwollenden Hegemonie«. Trumps außenpolitische Agenda
S. 23

Hanns Günther Hilpert, Gudrun Wacker
Ostasien: Konfliktnavigation als Normalfall
S. 27

Sabine Fischer
Vom Getriebenen zum »Gestalter«: Russland in internationalen Krisenlandschaften
S. 31

Sebastian Schiek, Franziska Smolnik, Kirsten Westphal
Drohende Instabilität in Russlands südlicher Peripherie
S. 35

Günter Seufert
Die Türkei wird Teil des Nahen Ostens
S. 39

Guido Steinberg
Islamistischer Terrorismus in der arabischen Welt: Ausbreitung und Eindämmung
S. 43

Annette Weber
Das Rote Meer – im Schatten heißer Konflikte
S. 47

Steffen Angenendt, Raphael Bossong
Ist das erst der Anfang? Zum Umgang mit Wanderungsbewegungen
S. 51

Judith Vorrath
Organisierte Kriminalität in internationalen Krisenlandschaften
S. 55

Marianne Beisheim, Susanne Dröge
Klimapolitik und 2030-Agenda – Potentiale für nachhaltiges Navigieren
S. 59

Verzeichnis der Autorinnen und Autoren
S. 63

EU-Parlament: "Ein spannender und aufregender Wahltag"

Konrad Adenauer Stiftung - Wed, 18/01/2017 - 00:00
Der Italiener Antonio Tajani wurde gestern zum neuen EU-Parlamentspräsidenten gewählt. Der Leiter unseres Büros in Brüssel Dr. Hardy Ostry hierzu im Interview.

Integrationspolitik in Österreich

Konrad Adenauer Stiftung - Wed, 18/01/2017 - 00:00
Österreich hat im Jahr 2015 nach Schweden europaweit die meisten Asylwerber pro Kopf aufgenommen und mit einem Maßnahmenplan zur Flüchtlingsintegration reagiert. Mit der Ansiedlung der Integrationspolitik im Außenministerium setzt Österreich einen besonderen Akzent. Österreich hat umfassende Integrationsstrategien entwickelt und institutionelle Strukturen für deren Umsetzung geschaffen. Flächendeckenden Werte- und Orientierungskurse gelten als essentielle Basis für einen erfolgreichen Integrationsprozess. – ERSCHEINT AUSSCHLIESSLICH ONLINE

E-Commerce: Handel mit Hindernissen

Konrad Adenauer Stiftung - Wed, 18/01/2017 - 00:00
Mit dem E-Commerce hat sich in den vergangenen Jahren ein neuer Vertriebskanal entwickelt und etabliert. Gerade für kleinere Händler ist E-Commerce eine Chance. E-Commerce führe zu Gunsten der Verbraucher zu einer effizienteren Distribution, die tendenziell preissenkend wirke und die Auswahl- und Vergleichsmöglichkeiten der Kunden verstärke. Vertikale Preisbindungen, Doppelpreissysteme und Nutzungsverbote für Online-Instrumente behindern den E-Commerce.

Capital Markets Summit 2017

Institut Montaigne - Tue, 17/01/2017 - 18:49
Date: Jeudi 23 Février 2017Description: The continent’s financial sector is in the spotlight: with Britain set to trigger Article 50 at the end of March 2017, Europe’s capital markets are now faced with the implications of Brexit alongside new financial regulations and a struggling economy. Co-hosted by POLITICO and L’AGEFI, the “Capital Markets Summit 2017: how to navigate the post-Brexit shakeup” is the second edition of their capital market series. This international summit will examine the challenges and opportunities for capital markets in a post-Brexit Europe. It will be an opportunity for European policymakers and business leaders to debate how to adapt their policies and business models to a changing financial landscape.

Pourquoi Theresa May choisit le Brexit net et clair

IRIS - Tue, 17/01/2017 - 16:05

Quelle est votre analyse générale du discours de Theresa May ?

Très critiquée ces derniers mois sur le fait qu’elle ne choisissait pas vraiment entre un Brexit « dur » et un Brexit « soft », la Première ministre s’est montrée plus ferme et plus précise sur ses objectifs. Elle a affirmé sa volonté de boucler la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne dans les deux ans, comme prévu par les textes. Soucieuse de respecter le souhait principal des électeurs qui ont voté pour le Brexit, Theresa May leur donne raison en faisant du contrôle de l’immigration et de la maîtrise des frontières une ligne rouge infranchissable dans ses futures négociations avec l’Union Européenne. Pour elle, la Grande-Bretagne doit retrouver sa souveraineté pleine et entière sur ces questions. D’où son choix d’une sortie claire et nette de l’Union Européenne.

Qu’entend-elle par « Brexit clair et net » ?

Comme il n’est pas question pour elle de céder un pouce de terrain sur le contrôle total de l’immigration, Theresa May fait le choix de renoncer au Marché Unique et à l’Union douanière. Se placer dans ce cadre l’aurait mis, pense-t-elle, dans une position de faiblesse lors des négociations. Car elle aurait été obligée de passer un compromis avec les Européens sur l’immigration pour conserver l’accès au marché européen. Opter pour cette solution présente en outre un double avantage. D’abord elle montre sa volonté de mettre fin à la contribution britannique au budget européen, un autre souhait fort des pro-Brexit. Et le fait de renoncer à l’Union douanière la dégage de toute contrainte et lui permet de poser les termes de la négociation en proposant un accord de libre-échange équilibré avec l’Union Européenne. En réalité, elle rêve du marché unique sans ses inconvénients institutionnels et politiques! Tandis que face aux Européens qui souhaiteraient punir la Grande-Bretagne, elle lance une mise en garde contre une stratégie qui serait nuisible à leurs intérêts, étant donné le poids de leurs échanges avec le Royaume-Uni.

Theresa May déclare vouloir multiplier les accords de libre-échange. Qu’en pensez-vous ?

Sortir de l’Union douanière permet à la Grande-Bretagne de retrouver une souveraineté totale dans ses relations commerciales. Du coup, la Première Ministre britannique compte bien en profiter pour signer des accords avec des pays comme l’Inde, l’Australie, la Nouvelle Zélande et bien d’autres encore. Petit coup de pied de l’âne au passage, Theresa May n’a pas manqué de rappeler que Donald Trump avait placé la Grande-Bretagne en tête de liste pour un accord de libre-échange avec les Etats-Unis. Alors que Barack Obama avait déclaré, avant le référendum, que le Royaume-Uni se retrouverait en fin de liste! Mais Theresa May a une vision radicalement opposée des relations commerciales internationales. A la tête d’un grand pays, Donald Trump pense qu’il sera plus fort grâce à des mesures protectionnistes. A l’inverse, Theresa May, défavorable à l’édification de barrières douanières, fait le pari que le Royaume-Uni sera plus fort grâce au développement d’accords de libre-échange.

Propos recueillis par Jean-Pierre de la Rocque pour Challenges

Amériques en alternances. Les valeurs de la guerre froide prises à contrepied

IRIS - Tue, 17/01/2017 - 11:28

Les va-et-vient du pouvoir, aux Etats-Unis, avec l’arrivée du « républicain » Donald Trump, en Amérique latine, avec les libéraux triomphants, Macri, l’Argentin, ou Temer, le Brésilien, suscitent bien des commentaires et beaucoup d’interrogations. Les uns et les autres opèrent des tris sélectifs. Pour les uns ces alternances signent l’agonie des gouvernements progressistes. Alors que d’autres vantent les lendemains heureux des droites libérales. Les premiers valorisent la sortie, de Cristina Kirchner en Argentine, Dilma Rousseff au Brésil, Fernando Lugo au Paraguay. Les seconds accordent des bons points à la présidence de libéraux pur sucre, Mauricio Macri à Buenos Aires ou Michel Temer à Brasilia.[1]

Ce récit, curieusement, est validé à gauche comme à droite. Les tenants du libéralisme se félicitent de cette évolution. Ils en décrivent les tenants et spéculent sur ses aboutissants positifs. Un cycle selon ces observateurs celui de la gauche au pouvoir serait désormais terminé. Sur un constat d’échec, qui rendait l’alternance inéluctable. De façon plus inattendue le diagnostic est globalement accepté par les analystes de l’autre bord. Ils admettent la défaite de la gauche. Ils incriminent pour certains l’impérialisme américain. Les plus sereins en état de choc idéologique essaient de comprendre le reflux[2].

La réalité est-elle aussi simple, soluble dans les récits hérités de la guerre froide ? La chronique des évènements courants cadre mal avec cette grille de lecture. Les alternances signalées supra sont indiscutables. Mais elles méritent un examen détaillé et exhaustif. D’abord pour bien être conscient qu’il n’y a pas eu alternance partout. Bolivie, Colombie, Equateur, Salvador, Uruguay ont réélu des hommes ou des équipes sortantes. Les unes à gauche, celles de Bolivie, Equateur, Salvador, Uruguay. Et en Colombie à droite. Ensuite là où il y a eu alternance il convient de distinguer les alternances respectueuses des règles démocratiques et celles qui ont mordu la ligne du droit. Au Brésil, au Honduras, au Paraguay, des formes nouvelles de manipulations institutionnelles ont écarté du pouvoir des chefs d’Etat élus. Les libéraux ont engrangé des gains qui n’ont rien ou peu à voir avec la démocratie représentative. Au Nicaragua et au Venezuela des présidents soi-disant progressistes se perpétuent au pouvoir. Ici aussi en jouant des leviers d’autorité à leur discrétion.

Un certain nombre d’alternances, entrent difficilement dans le canevas droite-gauche. Costa Rica, Guatemala, Mexique ont connu des changements électoraux rompant avec les expériences sortantes. Les hommes nouveaux, issus des urnes, n’ont pas d’attaches partisanes bien identifiées. Ils doivent leur élection au rejet des sortants, pour diverses raisons, -corruption, insécurité, crise économique. Ils ont su mieux que d’autres capter ce désir d’alternance. Et donc un homme seul dissident du parti PLN (parti de libération nationale, centre gauche), Luis Guillermo Solis, l’a emporté au Costa Rica, un religieux pentecôtiste, de notoriété médiatique, Jimmy Morales, s’est imposé au Guatemala. Au Mexique un jeune représentant du PRI, (Parti de la Révolution Institutionnelle), marié à une actrice de série télévisée, Enrique Peña Nieto, a remis en selle le vieux parti écarté du pouvoir depuis l’année 2000. Vainqueurs comme vaincus sont tout aussi à droite, si l’on veut les classer selon les critères du monde d’hier. Mais leur logique est celle de la lutte des places bien plus que celle des batailles idéologiques.

Ce qui conduit à réévaluer les autres alternances, les alternances dites libérales. Du moins celles qui ont respecté les règles démocratiques. Il n’y en a, on l’a vu, qu’une seule, en Argentine. Il est vrai que Mauricio Macri est un authentique libéral, bien à droite. Mais est-on sûr que c’est ce choix, assumé, qui a été à l’origine de sa victoire ? La crise économique argentine, la montée du chômage et le retour de la pauvreté, les scandales de corruption, les affaires de tout ordre, ont décroché beaucoup d’Argentins du péronisme kirchnériste. Au point que plusieurs partis centristes, dont le vieux Parti radical se sont ralliés au parti PRO, formation de Mauricio Macri. La dimension rejet a été ici comme au Costa-Rica, au Guatemala et au Mexique l’un des moteurs du changement.

La guerre froide, le bras de fer entre Etats-Unis et Union soviétique, a imposé pendant un demi-siècle en Amérique latine comme ailleurs dans le monde, une lecture réductrice des affrontements politiques. Géopolitique et idéologie opposaient de façon assez élémentaire et efficace le camp du progrès et du socialisme à celui de l’impérialisme capitaliste. L’URSS a disparu. La Russie pratique une politique d’équilibre et de puissance désidéologisée. La Chine, officiellement communiste, exerce en Amérique latine une diplomatie alimentaire, indifférente aux idéologies. Et les Etats-Unis depuis la disparition de l’Est-Ouest, veillent à la perpétuation de leurs intérêts immédiats, sans considérations d’éthique politique.

La Chine entretient des relations d’intérêts avec la quasi-totalité des pays qu’ils aient un gouvernement communiste comme Cuba ou libéral comme le Pérou. La Russie s’efforce de retrouver les atouts qui étaient ceux de l’URSS, à Cuba et au Nicaragua, tout en développant des rapports avec le Mexique ou le Pérou. Les Etats-Unis de Barak Obama ont normalisé les relations avec Cuba. Ceux de Donald Trump ont ciblé le Mexique, pourtant dirigé par un chef d’Etat libéral comme ennemi principal. Alors que du Venezuela viennent des cris d’orfraie en direction de Washington, ceux d’une opposition appelant à l’aide idéologique, le camp des libertés. Tandis que les cris du pouvoir, ceux de Nicolas Maduro, dénoncent les complots qui seraient ourdis par Washington.

Les mauvaises lunettes des uns et des autres annoncent des lendemains incertains. Loin d’apporter un mieux-vivre, les libéraux, aujourd’hui aux commandes en Argentine et au Brésil, détricotent les budgets sociaux de leurs Etats respectifs, au bénéfice des plus riches. Ces pays en crise, s’y enfoncent un peu plus. Les progressistes ont perdu une opportunité historique. La responsabilité essentielle est leur. Ils ont négligé la création d’un modèle de croissance pérenne, fondé sur la valeur ajoutée. Quand la crise est arrivée les budgets asséchés n’avaient plus le carburant social qui a été leur valeur ajoutée des années de vache grasse[3].

[1] Analyses très présentes dans la presse économique anglo-saxonne, Financial Times ou The Economist. Voir Argentina : Macri’change of rythm, Financial Times, 4 mars 2016 et problèmes économiques, n°3136

[2] Voir par exemple, Guillermo Marin/Rodrigo Muñoz, la encrucijada de la izquierda latinoamericana : tres dimensiones de una crisis, Nueva sociedad, 2016. Isabel Rauber, Gouvernements populaires en Amérique latine, : fin de cycle » ou nouvelle étape politique, Louvain, CETRI, 2016. Amérique du sud, la gauche en panne, Politis, 16 juin 2016

[3] Voir Renaud Lambert, Venezuela, les raisons du chaos, Le Monde Diplomatique, décembre 2016

Conflit israélo-palestinien : conférence de Paris, une conférence pour rien

IRIS - Tue, 17/01/2017 - 10:56

Le point de vue de Pascal Boniface, directeur de l’IRIS.

Ausblick auf das Jahr 2017 im Institut für Politische Bildung

Hanns-Seidel-Stiftung - Tue, 17/01/2017 - 09:56

Die Vorsitzende der Hanns-Seidel-Stiftung, Prof. Ursula Männle begrüßte die Teilnehmer der Tagung mit dem Hinweis, dass das neue Jahr schon heute Neues bringt. Zum Einen wurde der große Seminarraum in Kloster Banz mit einem neuen Lichtkonzept ausgestattet. Zum Anderen wird das Institut für Politische Bildung nun einer neuen Leitung anvertraut, da der ehemalige Institutsleiter, Dr. Franz Guber zum Jahreswechsel in den Ruhestand verabschiedet wurde. Die neue Abteilungsleiterin Stefanie v. Winning wurde auf dieser Tagung erstmals offiziell vorgestellt.

Pierre Pezziardi et Henri Verdier – Des startups d’État à l’État plateforme

Fondapol / Général - Tue, 17/01/2017 - 08:00

Depuis 2013, emmenées par des agents publics déterminés, de petites équipes maîtrisant parfaitement les codes du numérique ont revivifié les valeurs de sens, d’autonomie et de responsabilité trop souvent absentes des grandes organisations. Dans une exceptionnelle frugalité de moyens, elles ont produit des services publics numériques plébiscités par leurs usagers. Par analogie avec les méthodes […]

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30. Todestag Herbert Kolfhaus: Herbert Kolfhaus

Hanns-Seidel-Stiftung - Tue, 17/01/2017 - 00:00
Am 17. Januar 1987 verstarb der Karikaturist Herbert Kolfhaus.

“New Pact for Europe” Transnational meeting between the Greek and Estonian National Reflection Groups, 13/01/2017

ELIAMEP - Mon, 16/01/2017 - 16:28

On Friday 13 January 2017, the Hellenic Foundation for European and Foreign Policy (ELIAMEP) organized “New Pact for Europe” Transnational meeting between the Greek and Estonian National Reflection Groups. The event took place in Aegli Zappeiou in the context of the New Pact for Europe Programme.

‘In Defense of Europe. Can the European project be saved?’ book launch event

ELIAMEP - Mon, 16/01/2017 - 15:20

The book launch  event for the title In Defense of Europe. Can the European project be saved? -authored by Professor Loukas Tsoukalis and published in Greek by Papadopoulos Publishing House -  will take place on Thursday 26 January 2017, at 19:00, at the National Museum of Contemporary Art (Kallirrois Avenue & Amvr. Frantzi Street). Working language will be Greek.

Participants:

- Kyriakos Mitsotakis, President of New Democracy 

- Yannis Stournaras, Governor of the Bank of Greece

- George Kaminis, Athens Mayor

- Petros Markaris, Writer

- Loukas Tsoukalis, Professor at the University of Athens, President of ELIAMEP 

Journalist Maria Choukli will moderate the event.

To reserve your seat please contact rsvp@epbooks.gr.

For more information: 210 2816134 (int. 817)

Une conférence pour rien ?

IRIS - Mon, 16/01/2017 - 15:00

Ce dimanche 15 janvier s’est tenue à Paris une conférence pour la paix au Proche-Orient, réunissant soixante-quinze pays mais sans les deux principaux protagonistes. Quels en furent les enjeux et quels en sont les résultats ?

Sans surprise, elle s’est achevée par un communiqué rappelant le soutien de la communauté internationale à la solution dite des « deux États », sans qu’elle n’ait pu pour autant faire avancer cette cause. En réalité, l’objectif de la conférence était plus modeste. Nul ne se faisait d’illusion sur les possibilités d’un progrès quelconque, notamment du fait du refus du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, de soutenir cette conférence et son objectif, ainsi que de celui des autres pays de le sanctionner.

L’ambition n’est plus de réanimer la solution des deux États mais plutôt de la maintenir dans un coma artificiel. Personne ne voulait prendre la responsabilité de « débrancher » cette grande malade. Tout le monde s’accorde à dire que le statu quo n’est pas tenable. Pourtant, aucune action concrète n’est prise pour en sortir. Pour reprendre la formule d’Yves Aubin de la Messuzière, fin connaisseur du dossier, il ne faut plus parler de processus de paix mais de récessus.

En Israël, le débat n’est plus autour de ceux qui soutiendraient le processus et ceux qui y seraient opposés. Mais entre ceux pour qui il faut toujours officiellement s’y déclarer favorable tout en laminant tout ce qui peut y conduire (B. Netanyahou), et ceux pour lesquels il faut affirmer ouvertement qu’il n’y a plus de place pour deux États et intensifier la colonisation (N. Bennett). Il y a des divergences sur la tactique, pas sur la solution à long terme. Au Congrès américain, le débat est sur le même plan, Républicains et Démocrates confondus. Leur seule interrogation porte sur la manière de soutenir la colonisation et lutter contre le mouvement Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS). Les États Unis ne feront rien, ou alors un geste aux conséquences catastrophiques en transférant leur ambassade à Jérusalem (ville importante non seulement pour la Palestine mais pour TOUS les États musulmans). La Russie a pour priorité la Syrie et ne veut pas gâcher ses relations avec Israël. À l’ONU, António Guterres souhaite avoir le temps de prendre ses marques et ne peut pas s’attaquer frontalement à Israël et à Donald Trump dès son arrivée. La Chine ne veut pas aller seule dans cette affaire. Le Royaume-Uni a été jusqu’à critiquer le discours de John Kerry. L’Allemagne ne veut et ne peut rien faire. Tous ont déclaré qu’il n’était pas étonnant que la France soit seule à avoir pris cette initiative et qu’elle-seule peut et doit continuer. La France en fait moins qu’avant mais il faut reconnaître que c’est le pays occidental – et certainement le pays tout court – le plus actif sur le sujet. À vingt-huit, la capacité d’action de l’Union européenne est limitée, y compris pour simplement enjoindre à Israël d’arrêter de détruire les infrastructures payées par le contribuable européen. Il est encore moins question de demander une indemnisation lorsque celles-ci sont détruites. Nous sommes face à un véritable recul depuis la position commune de 1979.

Les dirigeants israéliens estiment qu’ils ont tissé des liens avec les pays arabes et de nombreux pays africains et qu’Israël n’est pas isolé. Ce discours est remis en cause par la résolution 2334. La seule chose qui effraie réellement Israël est une campagne de boycott. Car ce que désormais craignent les dirigeants israéliens ne sont pas les pressions internationales (les dernières ont été exercées par Georges Bush père en 1991), mais un mouvement d’opinion qu’ils ne peuvent contrôler et qui, de surcroît, établit un parallèle avec le régime d’apartheid en Afrique du Sud.

Rien ne peut avancer tant que les États-Unis et surtout Israël ne le souhaitent pas. Aucune pression n’est exercée sur ce dernier, ce qui est unique par rapport à tous les autres conflits dont a voulu s’occuper la communauté internationale. Face à l’inaction générale des acteurs, la France doit se demander quelle est la meilleure solution : attendre et faire du surplace avec le plus petit dénominateur commun ou avancer en petit comité de façon plus active, récupérant ainsi le prestige attaché à ses positions traditionnelles.

François Hollande franchira-t-il le pas en reconnaissant la Palestine, comme il s’y était engagé en 2012 ? Car c’est bien un engagement majeur qui n’a pas été respecté jusqu’ici.

Tunisie : le long chemin de la transition démocratique

IRIS - Mon, 16/01/2017 - 12:29

Six ans après la révolution qui a conduit au départ de Ben Ali, où en est la transition politique tunisienne ? La coalition Nida Tounes – Ennahda gouverne-t-elle de manière efficace ?

Les dernières élections, législatives et présidentielles de 2014 se sont traduites par une double défaite du parti islamiste Ennahda, au profit du parti Nidaa Tounes. Pourtant, la situation politique instille une impression de confusion. D’une part, parce que le parti majoritaire a décidé de gouverner sur la base d’une large coalition qui a brouillé sa ligne politique ; ensuite, l’alliance a priori contre-nature entre Nidaa tounes et Ennahada au nom de l’union nationale semble surtout source d’inaction ; enfin, Nidaa Tounes connaît de fortes dissensions internes, mêlant clivages politiques et lutte de pouvoir en vue de la succession du président Béji Caïd Essebsi.

Ces tensions freinent l’action gouvernementale – dont on a du mal à déceler la stratégie – et nourrissent l’exaspération d’un peuple tunisien frappé par une forme de « désenchantement démocratique ». Celui-ci se traduit notamment par un rejet de la classe politique, et certaines de ses figures de proues comme le leader d’Ennahda Rached Ghannouchi. A noter néanmoins l’émergence de nouvelles figures telles que le nouveau et jeune Premier ministre Youssef Chahed, qui bénéficie d’une réelle côte de confiance et réussit par-là à incarner le « changement » de la transition démocratique.

Au-delà des acteurs politiques, ce changement est désormais ancré dans constitution démocratique adoptée en 2014. L’ordre constitutionnel de la jeune Seconde République tunisienne prend forme autour d’une institution présidentielle et une « Assemblée du peuple » démocratiquement élues.

Le processus de justice transitionnelle prend enfin forme. Confrontée à des critiques lancinantes sur sa légitimité et son mode opératoire, l’« Instance Vérité et Dignité » (IVD) a débuté ses premières auditions publiques, ce qui a permis au peuple tunisien de (re)plonger dans un passé douloureux, avec des témoignages sur l’arbitraire qui a régné sous Ben Ali mais aussi Bourguiba. Ce difficile exercice de travail de mémoire est salutaire pour rendre hommage aux victimes, écrire l’Histoire pour mieux construire un avenir national commun.

Malgré ces progrès, de nombreuses institutions prévues par la constitution attendent d’être mises en place. C’est le cas du Conseil constitutionnel et du Conseil supérieur de la magistrature. Leur absence constitue des « vides institutionnels » qui nuisent à la mise en place d’un Etat de droit démocratique. Les Tunisiens subissent plus directement encore l’absence de « démocratie locale ». Depuis la révolution de 2011, aucune élection municipale n’a été organisée. Cela prive les Tunisiens d’élus locaux et crée des dysfonctionnements dans la gestion publique locale. Ces dysfonctionnements, notamment dans la gestion des déchets, pèsent sur la vie des Tunisiens.

De quels maux souffrent les Tunisiens aujourd’hui ? Quels sont les chantiers prioritaires pour relancer l’économie tunisienne ?

Le pays est pris dans un cercle vicieux et il peine à en sortir. Non seulement les causes socio-économiques de la Révolution demeurent d’actualité, mais aux inégalités sociales et territoriales s’ajoutent désormais une instabilité d’ordre sécuritaire.

Une partie de la population, tout particulièrement la jeunesse, diplômée ou non diplômée, de l’intérieur des territoires et des quartiers populaires des grandes villes, demeure animée par un sentiment de désespoir et d’absence d’avenir. Sauf que ces maux ont pris une dimension nouvelle du fait : de l’instabilité provoquée par la révolution puis les attaques terroristes ; et de la frustration crée par la déception post-révolutionnaire. Celui-ci nourrit le choix de la migration clandestine ou l’engagement dans un processus de radicalisation « religieuse » qui a pu naître avant même la révolution.

L’ensemble des indicateurs macroéconomiques demeurent alarmants : une croissance faible, 1,5% au lieu des 2,5% prévus pour 2016, un chômage toujours aussi élevé, un déficit budgétaire qui ne cesse de se creuser pour atteindre aujourd’hui 5,7% du PIB. Il faut ajouter à cela une nette baisse de la production du phosphate, principale richesse du pays, un retour de l’inflation, une impressionnante dépréciation de la monnaie nationale, le dinar, et une baisse du nombre d’investisseurs qu’ils soient publics ou privés, nationaux ou étrangers.

Cinq ans après la révolution, la Tunisie n’a toujours pas apporté de réponse stratégique et structurelle aux véritables racines de l’instabilité du pays. Notamment les crises sociales chroniques qui rythment le territoire du centre de la Tunisie. Les régions de Kasserine et de Sidi Bouzid, berceaux de la révolution, sont encore régulièrement l’objet de soulèvements populaires. Certains groupuscules djihadistes parviennent à exploiter cette frustration et tentent de s’ancrer sur ces territoires historiquement abandonnés par l’Etat.

La question est aujourd’hui de savoir si l’aide internationale exceptionnelle – actée lors de la récente conférence pour l’investissement « Tunisie 2020 » – sera effective et si le gouvernement tunisien en fera un usage efficace. Optimiste, le rapport sur les « Perspectives de l’économie mondiale » publié ces derniers jours par la Banque mondiale, prévoit pour la Tunisie un taux de croissance de 3% en 2017, 3,7 % en 2018 et 4% en 2019…

Depuis trois ans, l’Union européenne octroie chaque année à la Tunisie une aide de 170 millions d’euros, pour 2017, le montant de cette allocation sera presque doublé. Malgré les sommes importantes mises en jeux, on peut avoir l’impression que rien ne bouge. Concrètement, où finit l’aide internationale en Tunisie ?

La question de la redistribution de l’aide internationale mobilise également la société civile. Pour l’instant, l’Etat utilise ces fonds pour assurer, au mieux, le fonctionnement de ses services. L’aide permet notamment le recrutement et la rémunération de fonctionnaires, mais peu d’investissements d’avenir ont été opérés.

Il ne faut pas oublier que l’un des principaux enjeux de la Tunisie est l’enjeu sécuritaire. Parer la menace djihadiste a un coût élevé. Ses dirigeants le savent et se tournent vers la communauté internationale afin d’obtenir plus d’aide, notamment de la part des pays européens. C’est dans cette optique que s’est tenue la conférence internationale Tunisia 2020 afin de lever des fonds. Union européenne, pays européen, pays arabes, Qatar notamment, se sont engagés à accroître leur aide financière au développement du pays, pour notamment répondre à la menace sécuritaire qui ne concerne pas uniquement la Tunisie, mais toute la région.

Reste à voir comment l’aide va se matérialiser et ce qu’en fera l’Etat tunisien. Cette levée de fond exceptionnelle pourrait constituer une sorte de « Plan Marshall » et marquer un tournant dans la transition en Tunisie. La bonne gouvernance de l’Etat – y compris en matière de lutte contre la corruption – va être mise à l’épreuve. C’est aussi à cette aune que doit se mesurer la transition démocratique.

La Tunisie fait partie des principaux fournisseurs de djihadistes. On compte 5000 ressortissants tunisiens ayant rejoint des organisations terroristes comme Daech. Comment expliquer ce phénomène ? Quelle est la situation sécuritaire du pays ?

L’insécurité est diffuse. Elle s’est d’abord implantée à la frontière tuniso-algérienne, avec l’émergence, entre 2012 et 2013, de groupes salafo-djihadistes comme Ansar al-Charia, auteurs des premières confrontations avec les forces de sécurité tunisiennes.

La menace djihadiste s’est par la suite répandue à la frontière tuniso-libyenne profitant du chaos régnant après la chute de Mouammar Khadafi. Les nombreux djihadistes tunisiens présents en Libye représentent une menace conséquente, tout comme certains micro-foyers installés dans les banlieues populaires de Tunis. Ces cellules témoignent de la diffusion de la menace djihadiste à l’ensemble du territoire. Un nombre important d’entre elles ont récemment été démantelées par les forces de sécurité tunisiennes.

Autre menace d’envergure : l’éventuel retour des ressortissants tunisiens combattant au sein d’organisations djihadistes à l’étranger alors que Daech recule en Irak et en Syrie. Cette éventualité inquiète la population et génère des tensions politiques au sein de la coalition nationale. C’est l’Etat de droit du pays qui est mis à l’épreuve dans des circonstances exceptionnelles

Il y a beaucoup de déception, voire d’impatience chez les Tunisiens et le pays souffre de nombreuses difficultés sur le plan politique et économique. Compte tenu de ses souffrances pensez-vous qu’un retour en arrière soit envisageable voire souhaitable ? Où se dirige aujourd’hui le pays du Jasmin ?

Si certains civils et hommes politiques expriment leur désir de pardonner Ben Ali, son retour en grâce est exclu. Face aux défis sociaux et sécuritaires, l’option d’une Tunisie autoritaire, avec un pouvoir replié sur lui-même et qui contrôlerait la justice et les contre-pouvoirs (presse, ONG), est une option présente dans l’esprit de certains acteurs. Reste que la société civile a déjà fait montre de sa capacité à jouer son rôle démocratique de contre-pouvoir. De plus, la Tunisie dépend de l’aide internationale et celle-ci, l’aide européenne en particulier, est conditionnée à la poursuite de la transition démocratique. Une dérive autoritariste représente donc plus un risque qu’une opportunité pour un pouvoir quel qu’il soit…

L’homme au défi des crises – 3 questions à Didier Le Bret

IRIS - Mon, 16/01/2017 - 10:37

Diplomate, Didier Le Bret a dirigé en 2012 le centre de crise du ministère des Affaires étrangères, avant d’être nommé, en 2015, coordonnateur national du Renseignement, puis de se lancer dans la bataille des législatives de 2017. Il répond à mes questions à l’occasion de la parution de l’ouvrage : « L’homme au défi des crises : pourquoi le pire n’est jamais certain », aux éditions Robert Laffont.

Selon vous, l’armée est-elle l’unique structure à avoir conservé le sens du temps long ?

C’est en tout cas un des exemples les plus emblématiques de l’inscription d’une institution dans le temps long. Avec trois paramètres très structurants : le consensus politique sur l’analyse des menaces et des priorités autour du « Livre blanc » ; la programmation budgétaire pluriannuelle (loi de programmation) ; le développement de grands programmes qui requièrent également de la durée. Cette constance dans l’effort, indispensable à notre défense, est perçue positivement par les Français, qui plébiscitent notre armée.

De manière générale, les politiques dites « régaliennes » ont tendance à épouser plus facilement le temps long. La diplomatie en est un des exemples les plus évidents. Il peut toujours y avoir des revirements brutaux, des changements de cap. Mais l’Histoire, comme la Géographie, ont tendance à restreindre le champ des possibles. Les pays du Maghreb, comme l’Afrique, auront toujours de fortes attentes vis-à-vis de la France : outre la proximité géographique, nous avons en partage une Langue et une Histoire communes.

Est-ce que la focalisation sur le temps court rend pessimiste ?

Le temps court condamne à l’aveuglement. On ne voit que ce que l’on nous donne à voir. Avec un paradoxe : jamais nous n’avons été à ce point interconnectés les uns aux autres. Nous savons tout de tous partout. Mais ce sont là des données brutes qui, dans le meilleur des cas, peuvent prendre la forme d’informations une fois triées. Elles ne font pas pour autant sens. Elles ne livrent pas une tendance. C’est cela qui peut rendre pessimiste : la perte de boussole. Comme le disait Sénèque, il n’y a pas de vent favorable pour qui ne connaît pas son port.

Vous estimez qu’au défi des crises, le monde va, contrairement aux apparences, s’améliorer. Pouvez-vous développer ?

L’Homme n’est jamais aussi « efficace » que dos au mur. C’est moins une question de sagesse que de survie ! Nous sommes « programmés », voire « condamnés » à surmonter les épreuves. Notre dénuement absolu, l’impossibilité à demeurer à l’état de nature, sauf à disparaître, a fait des Hommes des machines de guerre. Et c’est là sans doute aujourd’hui notre force mais aussi notre principal défi. Il nous faut désormais nous réinventer. Ce sera sans doute l’étape la plus difficile, puisqu’elle consiste à sortir de notre toute puissance, à renoncer au mythe des technosciences qui travaillent à notre salut, pour envisager d’autres voies. Le tout, pour rendre notre empreinte sur terre plus légère, et, retour à la première question, s’inscrire à nouveau dans le temps long.

Les signes de ces changements sont déjà là et dans tous les domaines. L’aspiration à être mieux gouverné, par exemple, peut conduire dans un premier temps à faire triompher les populismes, qui proposent de mauvaises réponses aux vrais problèmes et s’adressent à nos peurs (le déclassement, le remplacement…). Elle peut aussi réinventer le lien entre citoyens et responsables politiques autour d’un nouveau pacte et de nouvelles pratiques : consultations régulières, participation citoyenne directe, ouverture de la classe politique à la société civile (etc.) en vue de son renouvellement, pour plus de légitimité…

Deuxième exemple, la révolution numérique. Impactant l’ensemble des secteurs de la vie des Hommes, elle balaye tout sur son passage. Elle fascine autant qu’elle inquiète. Mais c’est aussi une formidable opportunité. Elle a déjà contribué en moins de vingt ans à désenclaver l’Afrique. Elle lui a permis, tout autant que les politiques d’aide publique, d’être un acteur de plein exercice de son développement dans le contexte de la mondialisation. Pour nos économies, cette révolution, à la condition d’en clarifier les règles du jeu, peut être également un facteur de progrès majeur. La connaissance, via la recherche, mais aussi les échanges, occupe désormais une place centrale. Elle conditionne le succès ou le déclin des Nations. Et pour la France, terre d’ingénieurs et de grandes découvertes, c’est une bonne nouvelle !

Enfin, et ce n’est pas des moindres, l’environnement. Là aussi, le changement de paradigme est en cours. Nous avons toujours le pire : des mégalopoles asphyxiées, des terres arables rongées par l’avancée du désert, des conflits pour accéder à l’eau, la disparition d’espèces vitales à nos écosystèmes, la déforestation massive…Mais nous avons aussi désormais le meilleur : une prise de conscience collective et un foisonnement d’initiatives, qui nous invitent à revisiter nos modes de vie. Cette prise de conscience s’est traduite par deux résultats auxquels on ne croyait plus : un accord historique entre les deux principaux pollueurs de la planète, la Chine et les États-Unis, pour limiter leurs émissions de carbone ; la relance lors de la COP 21 à Paris d’un processus qui vise à enrayer les tendances actuelles en fixant un seuil de réchauffement à ne pas dépasser. Un fait pour illustrer le caractère réversible du chaos des hommes : la mer d’Aral, illustration absolue du désastre écologique, contre toute attente, après avoir perdu 75% de sa surface, est de nouveau en train de se reconstituer. Grâce à la volonté des hommes.

Why data access matters: the NDC Explorer reveals new insights on national climate action plans

The UN climate summit in Paris in 2015 was a diplomatic triumph, built on national climate action plans of 190 countries. Known as (intended) Nationally Determined Contributions (NDCs) in UN jargon, these documents offered a clear signal that the world aims for a low-carbon and resilient future. The UNEP emission gap report shows that implementing all NDCs would limit global warming to around 3°C by 2100 - 0.6°C less than before the NDC-era. However, beyond this overall temperature effect, surprisingly little is known about the diverse contents of NDCs. Are they really a game-changer? With the NDC Explorer, an online visualisation tool, we aim to create more transparency about countries’ ambitions and priorities. When focusing on overall mitigation targets of NDCs, a bulk of information on issues beyond mitigation is neglected. Since there is no agreed template or method for preparing the NDCs, their scopes and contents vary widely. Even their length varies from 3 pages to almost 60 pages. Looking at NDCs in a broader and more analytical light is important for two reasons. First, we need to understand countries’ broader ambitions and the context in which they are developed. Second, for NDCs to become a durable key instrument we have to be able to track their implementation, and we have to make sure that the next round of NDCs (planned for 2020) is more ambitious than the current one. A project of DIE, ACTS and SEI therefore analysed ambitions and priorities from all NDCs. We built a database, in cooperation with the UNFCCC secretariat, including 60 subcategories on mitigation, adaptation, finance and support, planning and process, as well as the ‘broader picture’ to reveal links to other international debates, such as green growth and the Sustainable Development Goals (SDGs). Via the new interactive online NDC Explorer, this database is made accessible for all. Transparency and data access matters in climate action So what do we see from this analysis? We have arrived at some surprising results that clearly need to be addressed if NDCs are to be a sustainable game changer in international climate policy. We provide four examples below. First, mitigation contexts. It is hardly surprising that renewable energy is a focus area for countries of all levels of development. Many countries go further and indicate targets for particular sources of renewable energy. This is useful information for investors and development organisations. However, other high-emission sectors like transport and agriculture are a priority area in as little as 15 and 4 NDCs, respectively, despite these sectors being important sources of greenhouse gas emissions. Second, almost all NDCs go beyond mitigation in various ways. For example, 85% of all NDCs mention adaptation to climate change impacts. Many NDCs go further and include indications of vulnerable sectors and priority sectors for adaptation, such as water and agriculture. Such priorities are cascading: the poorer a group of countries, the stronger its focus on adaptation. The same accounts for indications of finance needs. When looking at the World Bank regions, 79% of the countries in Sub-Saharan Africa make the implementation of their mitigation target partly or fully conditional upon receiving international support. In ‘South Asia’ this percentage is 75%, and in ‘Middle East and North Africa’ only 45%. Third, many NDCs also linkages to other important international debates. This sets the agenda and opens doors for mainstreaming. For example, countries like Nigeria, Saudi Arabia and Venezuela mention plans for fossil fuel subsidy reform. Twenty-four NDCs – predominantly of low-income countries – write about climate-change-related migration. Only ten countries write about the Sustainable Development Goals explicitly, but that might be explained by the fact that Agenda 2030 was still under development when countries formulated their INDCs. Finally, only a third of the NDCs refer to some kind of monitoring, assessment or review of their NDC implementation. Only 11 NDCs make references to an international assessment and review processes. It is worrying that so few countries plan to measure progress on the implementation of this key instrument of the Paris Agreement. Whilst we continue to believe that NDCs have the power to determine the climate politics and policies for years to come, more emphasis needs to be put on aspects beyond the overall mitigation targets. Transparency is the basis for understanding the NDCs, and crucial to develop common methods and metrics as well as tracking efforts of support and implementation. We hope the NDC Explorer provides a useful tool for the global community to contribute to this development. You can find the new NDC Explorer here. Kennedy Mbeva is a research fellow on Climate Resilient Economies/Responsible Natural Resource Economiesat at the African Centre for Technology Studies (ACTS). Adis Dzebo is a researcher at the Stockholm Environment Institute (SEI) and co-leader of the SEI Initiative on Climate Finance.

La présidence de Trump : quelles conséquences pour l'Europe ?

Fondation Robert Schuman / Publication - Mon, 16/01/2017 - 01:00
I) Le commerce Trump s'est montré constant dans sa critique du libre-échange, qu'il accuse d'avoir porté préjudice aux ouvriers américains[4]. Il a insisté pendant sa campagne sur le fait que son objectif de placer "l'Amérique d'abord" impliquerait la renégociation des accords...

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