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Diplomacy & Defense Think Tank News

Muslimische Kinder und Jugendliche in Deutschland

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 26/01/2017 - 00:00
Aladin El-Mafaalani und Ahmet Toprak, die Autoren dieser Studie, beschäftigen sich intensiv mit den Identitäten, Lebensverhältnissen und Strategien benachteiligter jugendlicher Muslime in Deutschland. Sie zeigen, wie schwer es für Jugendliche mit Zuwanderungsgeschichte ist, eine eigene Identität zu finden, und welche Rolle die Schulen in diesem für die Persönlichkeitsentwicklung so wichtigen Prozess spielen.

Hoffnungsschimmer für die Gemeinsame Sicherheits- und Verteidigungspolitik der EU

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 26/01/2017 - 00:00
Eine der Prioritäten der EU ist die Verstärkung der Zusammenarbeit im Bereich der Gemeinsamen Sicherheits- und Verteidigungspolitik (GSVP). Der im September 2016 angestoßene Prozess zur Vertiefung der GSVP sowie aktuelle Vorschläge der Europäischen Kommission umfassen pragmatische Maßnahmen. Angesichts der Herausforderungen, denen die EU gegenübersteht, sind die Vorschläge auf lange Sicht nur ein kleiner Schritt. Weitere Maßnahmen in institutioneller wie operationeller Hinsicht sind notwendig, um die GSVP zu einem schlagkräftigen Instrument zu machen.

Think Tank Report 1/2017

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 26/01/2017 - 00:00
Die aktuelle Ausgabe des Think Tank Reports der Konrad-Adenauer-Stiftung beschäftigt sich unter anderem mit folgenden Themen: die Aufgaben der Think Tanks in "faktenfremden Zeiten"; wie mit IS-Rückkehrern aus Syrien und dem Irak von staatlicher Seite umgegangen werden sollte und könnten gemeinnützige Hackerorganisationen für "Sicherheit ohne Grenzen" sorgen?

La fin du TPP : un non-événement aux conséquences majeures

IRIS - Wed, 25/01/2017 - 18:24

Donald Trump l’avait promis pendant sa campagne électorale, il a tenu parole dès son entrée à la Maison-Blanche : il a signé le 23 janvier un document qui met fin à la participation des Etats-Unis au Traité de libre-échange Transpacifique (TPP).
Cette décision met de facto fin au traité, qui avait été mis en place à l’initiative de l’administration Obama et rassemblait douze Etats soit, aux côtés des Etats-Unis, le Canada, le Mexique, le Pérou, le Chili, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Japon, Singapour, la Malaisie, le Vietnam et Brunei. Si le choix de Donald Trump de mettre un terme à un accord dont il a dénoncé le contenu n’est pas en soi un évènement majeur, il donne un avant-goût de ce que sera la politique américaine en Asie-Pacifique, et ouvre une nouvelle ère dans le rapport de force avec la Chine, contre laquelle le TPP avait été pensé. En ce sens, ses conséquences seront majeures, et pas uniquement limitées aux échanges économiques et commerciaux.

Le TPP, un traité limité

Lors de sa signature, qui concluait un long cycle de négociations, le TPP fut présenté comme un accord de libre-échange rassemblant plus de 800 millions de personnes, et pesant autour de 40 % du PIB mondial. Mais derrière ces chiffres à première vue impressionnants se cache la réalité d’un traité à la portée limitée, en particulier sur son volet asiatique. Seuls cinq pays du continent l’ont signé, et le Japon est parmi eux le seul membre du G20. La Corée du Sud, qui a déjà un accord de libre-échange avec les Etats-Unis, n’en fait pas partie, l’Indonésie non plus, et la Chine en fut délibérément exclue, l’objectif du TPP étant précisément de constituer un front face à la montée en puissance de la Chine dans ses aspects économiques et commerciaux à échelle de son continent (et accessoirement du monde). En clair, le TPP était beaucoup plus modeste dans ses leviers que dans ses ambitions, et pouvait même sembler dérisoire en comparaison avec l’intensification des échanges entre la Chine et ses voisins qu’il avait vocation, mais pas les moyens, de contrer.

Côté américain, ce traité était présenté comme un moyen de relancer l’économie. Selon la commission américaine du commerce international (USITC), le TPP aurait permis aux Etats-Unis d’accroître le PIB de 0,15 % d’ici 2032, et de gonfler ses exportations de 1 %. Au-delà du fait que cela reste relativement modeste (si nous parlons bien ici de 40 % du PIB mondial), ces estimations restent discutables, et n’apportent pas nécessairement de plus-value par rapport à la multiplication d’accords bilatéraux, à la manière de celui qui existe avec la Corée du Sud.

Dans son contenu ensuite, l’accord contient 30 chapitres qui portent sur la réduction des droits de douanes, mais aussi la propriété intellectuelle, l’environnement, le droit du travail, l’accès aux marchés publics, ou encore un accord de protection des investissements. Sur ces différents points, on relève de multiples zones d’ombres aux effets incertains sur l’économie et l’emploi aux Etats-Unis justifiant la posture de Donald Trump, mais aussi un grand flou sur la capacité de certains pays signataires de « se mettre au niveau », compte-tenu des immenses déséquilibres économiques et sociaux entre les 12 membres, auxquels s’ajoutent des disparités politiques majeures. Bref, le TPP avait été, avant même sa signature, dénoncé par ses détracteurs comme un accord mal conçu, et difficilement applicable.

Rappelons enfin que ce traité, signé à Auckland fin février 2016, n’est pas encore entré en vigueur, et son annulation confirme un statut de mort-né plutôt qu’un retour en arrière. Pour ces différentes raisons, la décision de Donald Trump n’est pas spectaculaire, car annoncée, et elle ne concerne pas non plus un traité dont il est possible de mesurer la portée.

La Chine en embuscade

La Chine n’a pas tardé à prendre les devants dans cet après-TPP qui se profile, anticipant même le retrait annoncé des Etats-Unis. Ainsi, à l’occasion d’un sommet de l’APEC les 21 et 22 janvier, et quelques jours après ses propos lors du forum de Davos, le président chinois Xi Jinping a invité son pays et ses voisins à mettre en place un partenariat économique régional intégral. Le projet est ambitieux, puisqu’il doit inclure en plus de la Chine, les pays de l’ASEAN, l’Inde et l’Australie. Et il rejette dans le même temps toute participation des Etats-Unis (que l’on imagine difficilement Donald Trump cautionner de toute façon). Cette position de Pékin n’est pas surprenante, d’abord parce que la Chine a toujours perçu, à raison, le TPP comme directement dirigé contre elle, mais aussi parce que les dirigeants ont multiplié les initiatives de leur côté, afin justement de le contrer.

L’annonce de l’administration Trump est donc une victoire pour Pékin, qui voit le terrain se dégager, et on peut aisément imaginer que de nombreux membres du TPP vont se rapprocher de la Chine, avec laquelle ils entretiennent déjà des relations économiques et commerciales très importantes. Des pays comme Singapour, la Malaisie, l’Australie, et même le Vietnam ont ainsi déjà manifesté leur intérêt pour l’initiative de Pékin, tournant ainsi très rapidement le dos au TPP. Et les autres membres de l’ASEAN suivront. Au final, à l’exception du Japon qui se retrouve orphelin du TPP, en dépit des efforts de Shinzo Abe, premier dirigeant étranger étant venu féliciter à New York Donald Trump après son élection, les pays asiatiques ont déjà remplacé les Etats-Unis par la Chine comme partenaire économique et commercial vers lequel ils vont se tourner.

Il convient d’ajouter à ces intentions chinoises les multiples initiatives entreprises depuis quelques années, dont la création de la Banque asiatique d’investissements dans les infrastructures (AIIB) est la plus significative. Là aussi, les pays asiatiques y sont quasiment tous membres (à l’exception du Japon), et les Etats-Unis n’en font pas partie (à l’inverse des principales économies européennes). Si le TPP disparait, l’AIIB va de son côté poursuivre ses activités et même se renforcer, ce qui illustre encore le poids grandissant de la Chine dans son environnement régional, que le TPP n’est jamais parvenu à remettre en question. L’accord mis sur pied par le tandem Obama-Clinton faisait sens en ce qu’il cherchait à contrer l’expansion chinoise, sa disparition laisse la porte grande ouverte à Pékin.
La fin du pivot vers l’Asie

Reste la portée politique de la décision de Donald Trump, qui signe ni plus ni moins l’arrêt de mort de la stratégie du pivot, initiée dès l’arrivée au pouvoir de Barack Obama en 2009 et la tournée d’Hillary Clinton (sa première en tant que Secrétaire d’Etat) en Asie (Japon, Corée du Sud, Chine et Indonésie), et officialisée en 2011. Le TPP fut présenté comme l’une des principales concrétisations de cette stratégie de repositionnement en Asie, aux côtés d’accords stratégiques avec différents pays de la région. Alors en campagne, Donald Trump a violemment condamné la présence militaire au Japon et en Corée du Sud, en accord avec les partenariats stratégiques en vigueur avec ces deux pays, ainsi que le parapluie nucléaire américain dont bénéficient Tokyo et Séoul (dans le cas d’une éventuelle agression nord-coréenne). Trump a même suggéré que ces deux pays prennent en main leur destinée sécuritaire, quitte à se doter de l’arme nucléaire pour faire face aux gesticulations de Pyongyang.

En Asie du Sud-est, la stratégie du pivot a démontré ses limites fin 2016, avec le revirement des Philippines, lorsque Rodrigo Duterte a fait savoir, lors de sa visite officielle à Pékin (20 octobre 2016), qu’il tournerait le dos aux États-Unis, l’allié traditionnel, et qu’il se rapprocherait de la Chine. Certes, la Chine est un voisin encombrant, mais Manille ne peut l’ignorer, d’autant que sa capacité d’investissement (ainsi que l’aide au développement), jamais défaillante, est difficile à refuser. Il a été suivi de quelques jours par le Premier ministre malaisien, Najib Razak, qui a annoncé depuis Pékin, où il était lui-aussi en visite officielle, l’établissement de liens militaires plus étroits avec la Chine. Ces revirements traduisent le peu de crédit que les alliés de Washington placent dans la nouvelle administration Trump et sa politique asiatique. Et c’est la Chine qui en est le principal bénéficiaire.

Reste donc à savoir à quoi ressemblera la relation entre les Etats-Unis et la Chine, étant donné que la « politique asiatique » de Washington est avant tout une politique chinoise.

Pour l’heure, la Chine est plus à la recherche d’un compromis que d’une confrontation, mais un compromis qui se ferait assez nettement à son avantage, traduisant ainsi la position de force dans laquelle l’empire du milieu se trouve en Asie-Pacifique. L’Armée Populaire de Libération (APL) verrait même d’un bon œil une sorte de « Yalta du Pacifique » dans lequel le Pacifique Est serait sous tutelle américaine, et le Pacifique Ouest sous tutelle chinoise, ce qui marquerait le leadership chinois sur la rive asiatique, mais dans le même temps impliquerait de plus grandes rivalités entre les deux pays dans le Pacifique. La stratégie du pivot semblait être une réponse par la négative à ce partage du Pacifique, et était dès lors être perçue à Pékin comme une volonté manifeste de renforcer la rivalité. Et pourtant, la question d’un grand bargain est souvent évoquée dans les cercles stratégiques et académiques américains défendant les thèses réalistes. En mettant fin au TPP, Trump ne fait que relancer l’idée selon laquelle ce grand bargain pourrait rapidement devenir le fondement de la politique étrangère américaine en Asie.

Crise gambienne, fin de partie : vers une transition démocratique sous haute tension

IRIS - Wed, 25/01/2017 - 12:07

Durant six longues semaines, l’avenir de la Gambie a été suspendu à la décision d’un seul homme : Yayah Jammeh. Après avoir reconnu sa défaite à l’élection présidentielle du 1er décembre 2016 et félicité son adversaire Adama Barrow, cet homme coutumier des volte-face a contesté, moins d’une semaine plus tard, la validité des résultats et demandé l’annulation de l’élection, aux motifs d’irrégularités dans la comptabilisation des votes et l’organisation du scrutin. Durant six semaines, il a successivement mis en échec deux missions de la Cédéao visant à organiser les conditions de son départ, saisi la Cour Suprême de son pays, décrété l’Etat d’urgence tandis que son mandat était officiellement terminé, laissant craindre l’imminence d’une riposte armée mandatée par l’UA et l’ONU. Puis, face aux défections dans son camp et parmi les membres de son armée, il a finalement consenti au départ dans la nuit du 20 au 21 janvier 2017. Direction Conakry puis la Guinée équatoriale.

Mission de la CEDEAO : sauver le soldat Jammeh ?

Volontiers présenté sous les traits d’un excentrique, toujours affublé d’un chapelet et d’un large boubou blanc qui masque un gilet pare-balles, Yayah Jammeh est en réalité un dictateur sanguinaire. Ayant régné sans partage sur la Gambie pendant 22 ans, arrivé au pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat en 1994, Jammeh a multiplié les infractions aux droits de l’Homme et à la liberté d’expression. Il a muselé la presse d’opposition, procédant à des vagues d’arrestation. La plus notable reste, sans doute, celle de juin 2009 où il fit emprisonner pas moins de neuf journalistes suite à la publication d’un communiqué du Syndicat de la presse gambienne, l’appelant à reconnaître la responsabilité de son gouvernement dans l’assassinat de leur confrère Deyda Hydara en 2004. Il ne s’est guère révélé plus amène à l’égard de ses opposants politiques. Après des manifestations organisées par l’opposition en 2016, il a procédé à des rafles et l’un des leaders de l’UDP (United Democratic Party), Solo Sandeng a été tué en prison dans des conditions qui, à ce jour, restent opaques. Des signaux alertant sur la dérive de son régime ont été nombreux : son isolement, d’une part, sur la scène internationale depuis 2013 tandis qu’il sortait unilatéralement du Commonwealth, et d’autre part, la dénonciation de la répression, de la torture et des exactions commises par son régime à l’endroit de ses concitoyens, dans un rapport intitulé l’Etat de peur publié en 2015 par Human Rights Watch. Bien que peu peuplée (moins de deux millions d’habitants, selon le dernier recensement de 2013), la Gambie est, aujourd’hui, devenue en pourcentage, et au regard de sa superficie, l’un des principaux foyers d’immigration en Afrique.

Malgré son isolement sur le plan international, ses méfaits et sa tentative de nier le verdict des urnes qu’il n’avait vraisemblablement pas anticipé au regard du régime qu’il avait imposé à ses concitoyens, il a réussi à négocier sa feuille de route et imposer son agenda à la Cédéao. Jusqu’au dernier moment, l’incertitude a plané. Il s’est payé le luxe avant de monter dans l’avion présidentiel affrété par Alpha Condé, le président de la République de Guinée, d’être acclamé par quelques-uns de ses partisans. Il s’est encore fendu de la lecture d’un communiqué diffusé sur la chaîne d’information gambienne (la GRTS) dans lequel il se félicitait du respect de la démocratie et que pas une goutte de sang n’ait été versée. S’il y a tout lieu de céder au soulagement suite à ce départ qui ouvre une nouvelle ère pour la Gambie, on peut s’interroger sur la manière de créer les conditions d’une réconciliation, sur la longue durée, tandis que le sang a déjà été versé. Sur ce dossier il n’y aura vraisemblablement aucune poursuite pénale.

La crise gambienne a révélé les difficultés et les hésitations de la Cédéao. La communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest a joué la carte de la prudence, un conflit ouvert étant toujours susceptible de dégénérer, trahissant toutefois en sous-main des enjeux géopolitiques. Les pays anglophones ont certes mené sans succès les deux missions de négociation mais l’envoi d’un contingent nigérian de 200 hommes, d’un navire de guerre et d’un hélicoptère de reconnaissance donnent le ton. Ils feront partie de la reconstruction de la Gambie post-Jammeh. Il n’est pas tout à fait inopportun de constater que la médiation organisée par la Mauritanie (ex membre de la Cédéao) et la Guinée Conakry, deux voisins avec lesquels le Sénégal entretient des relations de voisinage difficiles, a emporté la décision de Jammeh de quitter son pays. Il semble, au vu de ces différents éléments, qu’il y ait eu une volonté de préserver l’intégrité et la souveraineté gambienne, de sorte à ne pas la laisser dans une situation de dépendance vis-à-vis du Sénégal. En effet, les appétences sénégalaises en faveur d’une Sénégambie des peuples sont largement connues.

Malgré des satisfecit au regard de la résolution d’une crise africaine par la communauté interafricaine de nombreux écueils demeurent. Signe que la situation reste fragile, les troupes de la Cédéao (ECOMIG), sous commandement sénégalais, vont quadriller le territoire pour une durée indéterminée. Si les Nigérians, Togolais, Maliens participent à cette opération multilatérale et interafricaine, le gros des contingents reste sénégalais au point que l’on peut lire ici ou là des raccourcis mettant en avant une intervention des troupes sénégalaises. Et il faut dire que l’enjeu pour Dakar est d’importance. Depuis 1989, date de l’échec de la confédération sénégambienne, les autorités dakaroises attendent une opportunité pour créer les conditions d’une intégration entre le Sénégal et la Gambie. La prudence devra toutefois être de mise au risque d’ensemencer un nationalisme gambien anti-sénégalais. Les Gambiens, dans leur ensemble, restent, en effet, marqués par l’épisode confédéral (1981-1989) au cours duquel les militaires sénégalais sont accusés d’avoir commis, en toute impunité, larcins et exactions à l’encontre de leurs concitoyens.

Après six semaines de tensions insoutenables qui ont laissé craindre une escalade de la violence, Jammeh est parti laissant pour tout legs une critique à l’égard de l’ingérence sénégalaise dans les affaires gambiennes, sapant la légitimité de son successeur.

Vers un new deal Sénégalais ?

Au Sénégal, la Gambie est perçue comme « une verrue », un obstacle géographique, économique et militaire qui empêche, au quotidien, toute gestion rationnelle de son territoire Le Sénégal est entravé en son sein. Le lien terrestre le plus court pour rejoindre le Nord ou le Sud du pays suppose la traversée de la Gambie par la route transgambienne. Dans cet écartèlement territorial, le centre politique dakarois se retrouve de facto coupé de la Casamance, au Sud, ce qui a pu y favoriser l’imagination d’une trajectoire dissociée du reste du Sénégal. Enfin, les politiques économiques poursuivies par les autorités des deux pays divergent et opposent assez schématiquement un libéralisme gambien au protectionnisme sénégalais. Cette distorsion fiscale nourrit le jeu de la contrebande privant le Sénégal de ressources légitimes. Dans ces conditions, on comprend que la gestion de la transition démocratique en Gambie est cruciale pour le Sénégal, surtout si elle s’oriente vers une politique de négociation.

Suite au sommet Afrique-France (13-14 janvier 2017) où il a pu s’assurer de l’onction de ses pairs, le nouveau président gambien, Adama Barrow a trouvé refuge au Sénégal, le 15 janvier, où il a été officiellement investi, ce 19 janvier, à l’ambassade de Gambie. Il est raisonnable d’imaginer, vu la configuration, que des pourparlers sur l’après Jammeh aient été engagés avec les autorités sénégalaises. En effet, malgré la proximité entre les deux Etats et leur interdépendance consubstantielle au regard de la répartition de leur territoire, ils entretiennent depuis 50 ans des relations de voisinage difficiles. Le gouvernement sénégalais ne cesse d’y être confronté à la limite de son action : impossibilité de juguler la contrebande en provenance de la Gambie ou de rejoindre le Nord et le Sud. Tandis que pour la Gambie les frontières héritées constituent le point de départ de leur souveraineté. Cette lecture dissymétrique a été le creuset de toutes les tensions et incompréhensions entre les deux pays, et ce bien avant l’arrivée de Yayah Jammeh au pouvoir.

Dès l’époque coloniale, les administrateurs coloniaux français avaient critiqué la création de cette colonie dans la colonie du Sénégal. Entre 1914 et 1918, confrontée à l’hémorragie de jeunes hommes qui avaient rejoint la Gambie pour se soustraire à la brutalité du contingentement français, des propositions d’échanges de territoires avaient sérieusement été envisagées. Depuis les années 60, les autorités dakaroises n’ont eu de cesse de plaider en faveur d’une intégration entre les deux pays au motif d’une ressemblance entre les populations situées de part et d’autre de la frontière Sénégal/Gambie. Peu enclin à souscrire à cette lecture le Premier ministre Dawda Jawara, rejoint dans cette démarche par Senghor sollicitèrent en 1963 l’intervention d’une mission onusienne à titre consultatif. Reconnaissant la continuité socio-culturelle entre les deux pays, elle conclut que la reconnaissance de l’intégrité et de la souveraineté de la Gambie était la condition sine qua none de toute discussion sur une formule juridique de type fédéral ou confédéral (1964, envoi d’une mission onusienne à titre consultatif). Plaidant en vain pour une solution fédérale, les Sénégalais ont dû se satisfaire d’une association sur des secteurs peu régaliens. Depuis, l’histoire entre les deux pays a été jalonnée de crises, et plus particulièrement pendant la période 1969-1974. En 1969, tandis que le président Senghor arrive en visite officielle à Bathurst (ancien nom de Banjul) en vue de négocier une union économique et douanière, des milliers de jeunes craignant que le Sénégal ne leur impose un diktat s’emparèrent de la rue et s’en prirent avec violence aux symboles de la République sénégalaise. En 1971, puis en 1974, des incidents de frontière faillirent virer à l’affrontement. Ils obligèrent les deux pays à trouver des sorties de crise pacifique. La construction d’un pont transgambien apparut comme un symbole de ce réchauffement diplomatique sinon que le président Jawara finit par remettre en question sa faisabilité en 1977, décidant le gouvernement sénégalais à construire la rocade routière permettant de contourner sur son territoire la Gambie. La mesure ne s’est jamais révélée probante dans la mesure où elle augmente le temps de trajet dans des zones, qui plus est, non sécurisées. Ces différents rapports montrent la structuration des rapports de force entre le Sénégal et la Gambie depuis plus de 50 ans.

Si le nouveau président élu, Adama Barrow est un inconnu, son porte-parole Halifah Sallah est engagé sur la scène politique depuis 1985. A l’époque, il le fit pour dénoncer la confédération sénégambienne jugée sous domination sénégalaise au regard de l’attribution des postes dans les instances dirigeantes ; le Sénégal ayant, par exemple, refusé toute rotation dans l’exercice de la présidence. En 1987, Sallah fut l’un des co-fondateurs du journal Foroyya (liberté en mandingue). Une des revendications de ce journal, courroie de relai du Parti de gauche PDOIS, était l’indépendance de la Gambie sous-entendant sa sujétion, sa vassalisation au pouvoir sénégalais, d’où un recours permanent à un vocabulaire historiquement connoté faisant référence au champ lexical de la colonisation de la Gambie par le Sénégal. Aujourd’hui encore, celui qui se présente comme un panafricaniste convaincu plaide en faveur d’une intégration régionale excluant d’avoir pour seul interlocuteur le Sénégal. Le renouveau des relations entre le Sénégal et la Gambie risque donc d’être complexe malgré le fait que la Gambie soit redevable vis-à-vis du Sénégal au regard de son investissement dans la gestion de la crise. Un manque de coopération, pourrait par ailleurs, être assez mal perçu côté dakarois.

Pour finir, le déploiement des troupes sénégalaises en Casamance pourrait se révéler une opportunité pour Dakar de mettre un terme à la rébellion casamançaise qui dure depuis près de 35 ans, et ce d’autant plus que leur allié Yayah Jammeh a été sorti du jeu politique. Des confrontations sont, sans doute, à attendre dans cette zone, au risque de réanimer le conflit casamançais… Par le passé, on a toujours observé une concomitance entre les troubles en Gambie et en Casamance et ce bien que les objectifs poursuivis aient pu différer. La signature du pacte de Kaur entérinant la confédération sénégambienne à la fin de l’année 1981, fut suivie en Casamance par l’organisation, courant 1982, d’une marche populaire conduite par le MFDC, considérée comme l’acte fondateur de la revendication indépendantiste. En 1989, parallèlement à la dissolution des instances de la confédération et du gel des relations entre le Sénégal et la Gambie, le conflit casamançais se radicalisait. Ces différents éléments permettent de conclure que la trajectoire casamançaise doit être analysée en interaction avec la trajectoire gambienne, et ce d’autant plus que Jammeh a largement soutenu la rébellion durant son règne. Nul ne sait combien d’hommes sont encore dans le maquis tandis qu’une stratégie militaire sénégalaise semble clairement se dessiner.

Quels scénarios Sénégal/Gambie ?

Le président Barrow va sans doute bénéficier d’un état de grâce mais le cadre programmatique de son action reste pour l’instant mal connu. Sans doute a-t-il été lui-même surpris de sa victoire, à la mesure du désarçonnement dans les rangs de Jammeh. Il aura pour tâche de retisser les liens avec les organisations internationales détricotés par son prédécesseur. Des aides pour la reconstruction du pays lui seront sans doute allouées. La question principale reste, toutefois, la renégociation des liens avec le Sénégal voisin. Espérons que dans une situation asymétrique et ce tandis que le gouvernement Barow n’a pas été proclamé, il n’y aura pas la tentation de faire resurgir d’emblée des formules juridiques comme la confédération ou la fédération au risque d’ensemencer les germes d’un nationalisme défensif anti-sénégalais, comme cela a pu être le cas par le passé. Des sources de première main confirment que les Gambiens seront opposés à ces différentes propositions.

Une intégration sectorielle sur certains projets-phares pourrait, dans un système gagnant-gagnant, favoriser un premier rapprochement entre les deux pays. La mise en route du chantier du pont transgambien permettrait le désenclavement de la Casamance mais surtout mettrait un terme définitif aux problèmes rencontrés par les populations qui souhaitent gagner selon le Nord ou le Sud du Sénégal et qui, dans les conditions actuelles, pâtissent de longues heures d’attente au niveau des bacs tandis que nombre de ces bacs se révèlent de surcroît défectueux. Ce serait également l’opportunité de mettre un terme à la déforestation de la Casamance et du trafic de bois organisé par la Chine et évacué via la Gambie. La résolution du problème de la contrebande, qui reste la principale source de revenus de la Gambie, risque d’être un dossier éminemment complexe à régler. Il va falloir à chacun d’entre eux beaucoup de patience et d’abnégation avant de ne lever les verrous qui ont empêché jusqu’ici de créer les conditions d’une communauté de destins.

La Gambie, petit pays d’une bande de 10 kilomètres de part et d’autre des deux rives du fleuve sur une longueur de 300 kilomètres, reste un enjeu régional et stratégique. Dans ce contexte, la prudence reste la meilleure des conseillères.

Le Parti socialiste « parle de la gauche à la gauche »

Fondapol / Général - Wed, 25/01/2017 - 11:57

Par Christophe de Voogd, membre du conseil scientifique de la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol) Les votants du premier tour de la primaire de « La Belle Alliance populaire » ont donc fait le choix de la gauche frondeuse contre la gauche de gouvernement, de la pureté idéologique contre la politique du possible. Deux hypothèses […]

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Place de la Santé : rendez-vous le 21 février

Fondapol / Général - Wed, 25/01/2017 - 11:51

Rendez-vous le 21 février pour suivre en direct les réponses des candidats à l’élection présidentielle aux préoccupations sociales des Français. A l’initiative de la Mutualité Française, et en partenariat avec trois think tanks, la Fondapol, la Fondation Jean-Jaurès et Terra Nova, les candidats à l’élection présidentielle sont invités à présenter leurs propositions en matière de […]

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Farid Gueham présente sa note « Vers la souveraineté numérique »

Fondapol / Général - Wed, 25/01/2017 - 11:47

Farid Gueham présente sa note « Vers la souveraineté numérique ».

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Noch mehr Distanz zum Westen

SWP - Wed, 25/01/2017 - 00:00

Ein blutiger Putschversuch, das Schleifen des Rechtsstaats als Reaktion der Regierung darauf und eine nicht abreißende Folge von Terroranschlägen haben aus der Türkei ein anderes Land gemacht. Außenpolitisch provoziert Ankaras Annäherung an Moskau die Frage, ob das Land noch verlässlicher Partner des Westens ist. Offiziell ist die Türkei nach wie vor Kandidat für die Mitgliedschaft in der Europäischen Union. Doch längst ist mehr von den Gefahren die Rede, die eine instabile und antiwestlich ausgerichtete Türkei für die EU mit sich bringt, als dass man darüber spräche, wie Brüssel auf die türkische Politik einwirken kann. Auch der Nato macht die Türkei Sorgen. Bleibt das Land im westlichen Lager? Kann es sich innenpolitisch wieder fangen? Auf welche Zukunft der Türkei deuten jüngere Entwicklungen in der Außen- und Innenpolitik hin?

« L’intérêt du parlement britannique est de peser sur les conditions de sortie de l’UE »

IRIS - Tue, 24/01/2017 - 18:44

Au Royaume-Uni, la cour suprême a rendu sa décision mardi 24 janvier : le gouvernement de Theresa May devra obtenir l’approbation du parlement avant de lancer les négociations de sortie de l’Union européenne. Cette décision était-elle attendue ?

Du point de vue juridique, la décision de la cour suprême n’est pas inattendue. La cour suprême ne fait que confirmer la décision prise en novembre par la Haute Cour de Londres. En revanche, le climat politique, lui, s’est transformé. Nous étions alors dans un moment politique où on avait l’impression que le « hard Brexit » restait évitable, et qu’il subsistait une marge de manœuvre pour négocier un Brexit plus « doux ». Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Theresa May a compris en décembre que les Européens ne transigeraient pas sur les libertés fondamentales de l’UE. En retour, elle a clarifié son approche la semaine passée et opté pour une rupture nette, en arguant du soutien de l’opinion publique. On a aujourd’hui l’impression que le hard Brexit sera difficile à éviter.

Cela vous surprend-il compte tenu des résultats du référendum en faveur du Brexit ?

C’est la façon dont le débat a été posé qui est surprenante. Depuis le référendum, « la voix du peuple » semble être devenue un argument massue pour ne plus accepter le fonctionnement classique des institutions. Le Royaume-Uni est une vieille démocratie parlementaire, au sein de laquelle le législatif, le judiciaire et l’exécutif font leur travail en fonction de leurs prérogatives respectives. Par un processus juridique tout à fait ordinaire, la cour de Londres a décidé que le gouvernement n’avait pas l’autorité de déclencher l’article 50 sans l’aval du parlement. Mais on a l’impression aujourd’hui que la souveraineté populaire se définit exclusivement par la voix du peuple, qui peut tout emporter avec lui. Les journaux britanniques ont ainsi interprété cette décision comme si l’organe juridique du Royaume-Uni s’opposait à la voix du peuple, et on a vu en une des tabloïds les titres suivants : « les juges, ces ennemis du peuple. »

Compte tenu de son pouvoir, le parlement pourrait-il prendre le risque de bloquer le déclenchement de l’article 50 ?

Je ne pense pas que ce soit le problème principal aujourd’hui. L’enjeu majeur, c’est à mon avis le poids que pourra peser le parlement sur les termes de la sortie de l’Union européenne en 2019. À mon avis, il y aura un échange de bons procédés entre le Parlement et le gouvernement. D’un côté, Theresa May a besoin d’un processus rapide au Parlement pour pouvoir respecter son calendrier et activer l’article 50 d’ici à la fin mars, et pour que les négociations au parlement ne s’embourbent pas ; de l’autre, l’intérêt du parlement est de peser sur la négociation des conditions de sortie du Royaume-Uni de l’UE. Et donc, toujours pour le Parlement, d’être consulté sur un maximum de sujets lorsque l’accord de sortie aura été négocié avec l’UE, et ce à échéance 2019. Nous sommes dans une situation politique où il n’est pas dans l’intérêt d’un parti travailliste affaibli et divisé de s’opposer à la « volonté populaire » en bloquant l’activation de l’article 50. Le voudrait-il qu’il n’en aurait de surcroît pas les moyens.

Sur quel sujet, par exemple, le Parlement veut avoir son mot à dire ?

La question fondamentale sera le marché unique. Theresa May ne peut pas demander l’accès au marché unique – elle a compris qu’il était incompatible avec son souhait de contrôler les flux migratoires. Reste qu’une partie des travaillistes et des députés écossais souhaite cet accès. Theresa May a confirmé que le parlement serait consulté sur la sortie. Ainsi il est envisageable qu’il demande un droit de regard sur les conditions de l’accès au marché unique. Ce n’est pas le seul domaine, mais c’est le point le plus sensible.

D’un côté, si Theresa May souhaite comme elle l’a dit dans son discours, mardi 17 janvier, un hard Brexit, elle ne peut pas faire de compromis. Mais d’un autre côté, une partie du parlement, et notamment les Écossais, veut un accès au marché unique. Dans ce rapport de force, on verra qui prendra le dessus car en arrière-plan se joue la question écossaise. L’Écosse a voté à 62 % pour le maintien dans l’UE et elle souhaite avoir accès au marché unique, position incompatible avec celle de Theresa May.

Cela va donc entraver la marge de la première ministre britannique ?

Il est étonnant de voir le temps qu’il a fallu à Theresa May pour se rendre compte que l’UE ne transigerait pas sur ses libertés fondamentales, et qu’en réalité l’accès au marché unique n’était pas compatible avec le contrôle qu’elle souhaitait exercer sur les migrations. Elle s’est heurtée à l’unité des 27 autres pays membres, qui n’ont guère le choix aujourd’hui car l’avènement d’une Europe à la carte signerait l’arrêt de mort de l’UE. Elle pensait pouvoir négocier, enfoncer une brèche pour diviser l’Europe, mais s’est retrouvée isolée au conseil européen de décembre. C’est alors seulement qu’elle s’est résolue au « Hard Brexit ».

Recueilli par Agnès Rotivel

La patrie entre Espagne et Pays basque

IRIS - Tue, 24/01/2017 - 18:31

Patria, La patrie. 100.000 exemplaires vendus de septembre à décembre 2016. Une adaptation cinématographique en route. La patrie basque, basque d’Espagne, a fait rebondir les ventes en librairie. Elles en avaient bien besoin, plusieurs dizaines de points de vente ayant disparu outre Pyrénées ces dernières années. Paradoxe en ces temps de divorce entre Madrid et sa périphérie catalane, le roman, c’est d’un roman en effet qu’il s’agit, fait un tabac à Barcelone, aussi bien qu’à Madrid et à Bilbao.

« Patria » enfonce le lecteur dans les va et vient d’individus flottants, perdus dans les figures imposées par les donneurs d’ordre politiques. L’épaisseur de vécus en clairs obscurs, la grisaille du quotidien, brouillent le regard que d’un côté et de l’autre on porte sur « les évènements » du Pays-basque, le terrorisme, (ETA), le contre-terrorisme, (les GAL), l’indépendantisme basque, l’Espagne et son unité. « Patria », de façon inattendue, révèle un divorce entre lecteurs-citoyens-électeurs et « responsables » partisans de tous bords.

Depuis la guerre civile, -au moins-, l’Espagne n’en finit pas de coudre, tailler et redécouper, la carte et la charte de son agrégat national. Le Pays-basque pendant des années a joué le rôle de mouton noir, rebelle, violent, inassimilable, en apparence, à toute tentative de compromis avec l’Espagne et Madrid. Les Catalans, abandonnant leur talent négociateur, ont pris le relais depuis un lustre. Le succès inattendu de « Patria », écrit par un auteur basque à cent pour cent, natif de Saint-Sébastien (Donostia), Fernando Aramburu, met le doigt sur une attente restée jusqu’ici cachée. Celle de trouver enfin, après tant de haines, et de peines, un terrain d’entente.

Le poids d’un passé qui a divisé les cœurs et les esprits, le poids des crimes commis au nom de la patrie basque et de l’Espagne une et indivisible, le choc des trains partisans depuis les débuts de la transition démocratique ont fatigué sans doute les volontés les plus radicalisées. La dernière aventure indépendantiste du Parti nationaliste basque, tentative avortée d’organiser un référendum d’autodétermination en 2006, les ultimes attentats d’ETA, soldés par la mort absurde de deux immigrés équatoriens, « la fin de territoires » nationaux en perte de compétences érodées par la mondialisation et l’européisation, ont assoupli les discours souverainistes antagonistes.

Prenant le contrepied de la voie catalane, après avoir observé le cours du monde et celui de l’Europe communautaire, PNV et PSE, – Parti nationaliste basque et Parti socialiste d’Euskadi, noyau historique des forces politiques basques ont posé la question basque en termes institutionnellement solubles dans la Constitution espagnole. Les deux partis, ont décidé de gouverner ensemble, au lendemain du dernier renouvellement du parlement basque, le 24 novembre 2016[1]. Pour élargir l’autonomie reconnue à la Communauté autonome basque par la Loi fondamentale espagnole.

L’échec du Plan Ibarretxe, plan devant conduire le Pays Basque à l’indépendance, porté par le PNV, a forcé le changement stratégique. Exit Ibarretxe et son équipe. Le successeur, Iñigo Urkullu, a détricoté la méthode. Adaptant l’objectif d’autogouvernement qui reste le cap Nord de la boussole nationaliste aux conditions du monde. La revendication indépendantiste, a-t-il expliqué de façon répétée, est une vieillerie héritée du XIXème siècle. L’ETA l’a défendue, mais « ETA, c’était hier »[2]. « Demander (l’indépendance) dans une union européenne de 28 Etats, avec d’autres en attente (..) me parait problématique. La UE est fondée sur l’interdépendance, les souverainetés partagées, je crois que le défi est celui d’imaginer l’insertion d’un Etat construit comme l’espagnol [3]» »Dans un monde globalisé l’indépendance est pratiquement impossible. (..) C’est un concept du XIXème siècle. Notre nationalisme est du XXIème siècle, (..) de souveraineté partagée »[4]. Les temps modernes sont européens et globaux. Les Etats sont déconstruits par le cours des choses. Nul besoin de perdre temps, énergie à défier un château de carte qui s’affaisse sous les coups de butoir de vagues globales et bruxelloises. Le PNV, écartant toute option majoritaire avec Sortu, formation nationaliste radicale, a choisi de gouverner avec les socialistes. Cette alliance, a commenté Inigo Urkullu, en réponse à une question sur l’option indépendantiste, « permet d’avancer vers l’autogouvernement, (..) en accord avec d’autres partis, en respectant les majorités ».[5]

Il suffit a-t-il poursuivi de surfer sur la vague. De saisir les moments de difficulté du pouvoir en place à Madrid, ou des grands partis politiques pour négocier un peu plus de compétences pour Euskadi (le Pays Basque), et ainsi sans recours aux extrêmes, qu’il s’agisse d’un conflit constitutionnel autour de l’autodétermination, ou de la violence, d’arriver progressivement à une sorte de responsabilité partagée. Iñigo Urkullu très logiquement ne manque jamais une occasion de préciser que « le droit à décider » des Basques, tel qu’il l’entend, n’a rien à voir avec celui des partis nationalistes et indépendantistes catalans[6]. Fort de cette allégeance à la Constitution espagnole il en demande le respect par le gouvernement central comme par les autres présidents de régions autonomes. Il a ainsi dans son discours de fin d’année 2016 rappelé à Mariano Rajoy, président du gouvernement espagnol, qu’il est ouvert au dialogue. Et donc qu’il demande au gouvernement de ne plus recourir aux tribunaux pour contester les lois votées par le parlement basque. A l’intention de ses homologues, chefs de régions autonomes, qui exigent une égalité de traitement entre toutes les collectivités territoriales, il rappelle que la Loi fondamentale reconnait dans une disposition additionnelle des droits historiques, au Pays basque[7].

Une enquête[8] publiée en décembre 2016 complète la perception intuitive de l’écrivain Fernando Aramburu. Les Basques sont divisés en multiples sensibilités. 31% voteraient en faveur de l’indépendance. 39% y seraient opposés. Mais les nationalistes représenteraient 46% de l’électorat. Et les non nationalistes 50%. 47% considèrent qu’il existe une nation basque. Et 67% souhaitent la perpétuation avec ou sans changement du système autonome. Conclusion, beaucoup de romans »Patria » achetés, et une cote de popularité exceptionnelle pour le président du gouvernement, le lehendakari Urkullu. Qui « travaille pour plus d’autogouvernement, sans mélanger cela avec l’indépendance, (parce que) dans l’UE l’unilatéralité n’a pas d’avenir [9]».

[1] Date du débat d’investiture. Les élections se sont tenues le 25 septembre 2016
[2] In « El Pais », 5 juin 2011
[3] In « El Pais », 25 janvier 2016
[4] In « El pais », 4 décembre 2016, réponse à Luis R. Aizpeolea
[5] In « El Pais, 4 décembre 2016
[6] Voir, entretien accordé au quotidien « El Pais », 3 octobre 2014
[7] In « El Pais », 2 janvier 2017
[8] Euskobarómetro, sondage sur le sentiment indépendantiste
[9] Déclaration faite le 19 décembre 2016

Landwirtschaft und Wasser – Schlüssel zur Welternährung

Berlin, 23.01.2017. „Landwirtschaft und Wasser – Schlüssel zur Welternährung“ ist das Thema des Global Forum for Food and Agriculture (GFFA), das wie jedes Jahr die „Grüne Woche“ – die weltgrößte Messe für Ernährung, Landwirtschaft und Gartenbau – eröffnete. Dem Bundesministerium für Ernährung und Landwirtschaft (BMEL) kann zu dieser Themenwahl nur gratuliert werden. Denn die Verfügbarkeit und das Management von Wasser sind ganz zentral dafür, ob das Nachhaltigkeitsziel 2 der Agenda 2030 der Vereinten Nationen „Beendigung von Hunger, Erreichung von Ernährungssicherheit und verbesserter Ernährung und Förderung nachhaltiger Landwirtschaft“ erreicht werden kann. Die Landwirtschaft ist mit etwa 70 Prozent der größte Wassernutzer, und der Bedarf steigt. Die gegenseitige Abhängigkeit von Landwirtschaft und Wasser ist nur durch eine effektive Koordination zwischen Agrar- und Wasserpolitiken zu meistern, insbesondere in den drei Bereichen Investitionen, Innovationen und Koordination. Investitionen in Bewässerung und Wasserspeicherung In vielen Weltregionen, speziell in Subsahara-Afrika (SSA), gibt es noch große unerschlossene Potentiale für Bewässerung. So werden zum Beispiel in Sambia und Tansania nur zwischen fünf und zehn Prozent der kultivierten Flächen bewässert; in Asien sind es immerhin 37 Prozent. Ganz SSA leidet unter starken Niederschlagsschwankungen, längeren Dürreperioden und oft nur geringen Wasserhaltekapazitäten der Böden. Die Erträge im Regenfeldbau sind daher sehr niedrig und stark schwankend. Eine bessere Bewässerung kann die Erträge oft radikal steigern und für die Landwirte Anreize für weitere ertragssteigernde Investitionen bieten. Um die ungleiche zeitliche Verteilung von Wasser zu verbessern, sollte außerdem in die Wasserspeicherung investiert werden: einmal in Form von Dämmen, aber auch in Form der Verbesserung des Regenabflusses. Durch das Rückhalten von Wasser auf den Feldern und in Gewässerläufen kann das Einsickern verstärkt werden, so dass mehr Wasser im Untergrund gespeichert wird. Dies sorgt für regelmäßigeren Ablauf in Oberflächengewässern und steht damit der Bewässerung zur Verfügung. Förderung innovativer Technologien Die im Hinblick auf Ernährungssicherheit notwendige Ausweitung des Bewässerungsfeldbaus wird jedoch die Nachfrage nach Wasser ankurbeln und die Konkurrenz mit anderen Sektoren, die Wasser nutzen, steigern. Zudem ergeben sich neue Umweltgefahren, etwa durch Kontamination von Oberflächengewässern und Grundwasser durch Düngemittel und Pestizide. In Nordafrika, im Nahen und Mittleren Osten, in Zentralasien, aber auch einigen Regionen SSAs sind Flusseinzugs- bzw. Untereinzugsgebiete bereits ausgereizt oder übernutzt.  Dadurch entstehen voneinander abhängige Versorgungskrisen, die die Landwirtschaft, aber auch die Stromproduktion durch Wasserkraft und die Trinkwasserversorgung, betreffen. In anderen Regionen mögen die Konflikte noch nicht so ausgeprägt sein, aber bei Ausweitung der Bewässerung und im Zuge des Klimawandels können auch dort schnell Nutzungskonflikte auftreten. Die Landwirtschaft als größter Verbraucher ist hier gefragt, für Entspannung zu sorgen. Landwirte können Wasser effizienter einsetzen, wenn sie in wassersparende Bewässerungstechnologien investieren, angepasste Kulturpflanzen anbauen und gewässerschonende Kulturtechniken praktizieren. Sie können ihre Düngung an die Pflanzenaufnahme und an die Bodenverhältnisse anpassen und die Kontamination mit Pestiziden verringern oder abstellen. Darin müssen insbesondere Kleinbauern vom Staat unterstützt werden. Koordinierung von Agrar- und Wasserpolitik – Förderung des Aufbaus effektiver Institutionen Die nicht zu leugnenden Konflikte zwischen den großen Wassernutzern, also der Landwirtschaft und den anderen Wasser nutzenden Sektoren, können nur in Sektor übergreifenden Aushandlungsprozessen gelöst bzw. abgemildert werden. Dabei müssen für die Agrar- und Wasserpolitik  jeweils zunächst die eigenen Ziele formuliert und Instrumente geschaffen werden. Dabei kommt es aber häufig zu Widersprüchen und Konflikten zwischen landwirtschaftlicher Wassernutzung und anderen Ansprüchen insbesondere für Trinkwasser, Energiewirtschaft, Industrie sowie Ökologie und Landschaftsschutz. Eine am Gemeinwohl ausgerichtete Agrar- und Wasserpolitik muss daher in öffentliche Institutionen investieren, die die entsprechenden Sektorpolitiken koordinieren, Interessenausgleich erzielen und für Akzeptanz sorgen und damit ihre Umsetzung unterstützen können. In Industrieländern wie Deutschland und den USA, aber auch in Entwicklungsländern wie Kolumbien, Pakistan, Nepal, Indonesien und den Philippinen, hat man außerdem gute Erfahrungen mit freiwilligen Kooperationsvereinbarungen zwischen verschiedenen Sektoren gemacht. Trinkwasserkooperationen – Allianzen zwischen den Wasserversorgungsunternehmen und Landwirten – haben durch Unterstützung gewässerschonender Maßnahmen (bspw. bedarfsorientierte Düngeplanung, Lagerplätze für Festmist und Gülle und die gewässerschonende Gülleausbringung) und deren Finanzierung die Stickstoffeinträge in Trinkwassertalsperren deutlich reduziert, und zwar oft ohne Ertragseinbußen für die Landwirte. Teilweise erhalten Landwirte auch direkten Ausgleich für Einkommenseinbußen und für ihren Beitrag zu Wasser-bezogenen Ökosystemdienstleistungen wie der Regulierung des Wasserflusses, der Verhinderung von Sedimenten in Wasserreservoirs oder der Bereitstellung von sauberem Wasser für Menschen, Tiere und Ökosysteme. Ohne Investitionen, Innovationen und Koordination zwischen Agrar- und Wasserwirtschaft sind die Nachhaltigkeitsziele nicht zu erreichen und werden wertvolle Resourcen für nicht effektive Politiken vergeudet.

Dr Dimitrakopoulou analyses in New Europe why the study social media in conflict-ridden societies is significant

ELIAMEP - Tue, 24/01/2017 - 14:51

‘Social media are transforming the way people transmit and share information, while at the same time they provide the tools for building innovative structures of organization and mobilization of different actors. These sweeping shifts have intensified the discussion on their actual role in contemporary conflict-burden societies, especially after their role in Iran (2009), Tunisia (2010), Egypt (2011) and the following so-called ‘Arab Spring’ movements. The changing dynamics between political actors, journalists and citizens, mainly through the Web 2.0 platforms, have stimulated several claims for the transformation of their relations as well as for the facilitation of new forms of political participation. While their actual impact on the transformation of politics remains widely debatable, the unquestionable massive popularity of social networks in conflict-ridden societies and the profound changes in the flow of information across online social media are challenging the timeliness of mediated political participation in the contemporary globalized world.

The last few years we have witnessed a growing heated debate among scholars, politicians and journalists regarding the role of the internet in contemporary social movements and conflict-ridden societies. Social media appear as aspiring tools for the creation of new opportunities for social movements. Web 2.0 platforms allow protestors to collaborate so that they can quickly organize and disseminate a message across the globe. By enabling the fast, easy and low-cost diffusion of protest ideas, tactics, and strategies, social media and networks allow social movements to overcome problems historically associated with collective mobilization. At the same time, it allows politicians to establish direct communication with the citizens free from the norms and structural constraints of traditional journalism, while providing professional journalists with new sources and ways to interact with their audience.

But why is it important to study social media in the context of conflict-ridden societies? Social media and networks are transforming the global media landscape by redistributing the power of information and communication among all involved actors, political actors, journalists and citizens. Social media influence political participation and civic engagement in the contemporary complex geopolitical terrain and in this way they (re)shape politics and political discourse. At the same time, political campaigns are based increasingly on social media such as Twitter and Facebook. As a result, all actors strive for online attention and social mediated visibility.

In our study on social media within the international research project INFOCORE we approach social media and networks as an online interactive ‘arena’ that is evolving as we speak. The speed and growing popularity of social media marks the online environment as a rapidly evolving and dynamic sphere, where important interactions and debate take place. At the same time, the expanding employment of social media by authoritarian regimes in order to articulate their governmental stance and influence the international public opinion, as well as the increasing use of computational propaganda and the growing diffusion of fake news among internet users, pose serious challenges for the study of social media. Investigating the role of social media in violent conflicts in retrospective is important because it provides us with the tools to understand and interpret the use of the most popular and rapidly growing platforms for communication and information, inform the debate on the role of media in conflicts from the social media side and suggest crucial issues that need to be addressed in current or future emerging conflicts.

At the same time, it is necessary to identify major problems when working with social media and networks. The field of study is complicated due to, among others, language limitations, identification of online active actors, anonymity issues and internet bots spreading fake or manipulated content. Examining this new media reality makes us also realize that beyond tweets and Facebook posts there are deeper meanings that are connected to ideological, political and sociocultural factors.

An analysis of social media texts can not be limited to numbers or linguistic means. It has to be linked to people, discourses and contexts. For all these reasons, interdisciplinary and multi-methodical approaches should be interweaved in order to provide a holistic meaning to the role of social media in conflict-ridden societies.

Studies focusing on social media especially in violent events or long-lasting political turmoil need to also study the possible patterns of homophily that emerge online. Network analysis can help us in monitoring how interactions demonstrate strong homophily patterns between polarised groups and how users are commonly segregated within like-minded communities forming isolated echo chambers and in-group and out-group affiliations are thus formed. Another point that needs our attention is to not overstate the impact factor of social media in the fuelling or the resolution process of a conflict. At the same time, we can learn more about the conflict itself by monitoring the debate online and start recognizing patterns that emerge during the evolvement of the conflict and during its escalation and de-escalation phases.’

Author: Dimitra Dimitrakopoulou 

Source: New Europe

Professor Loukas Tsoukalis writes in Kathimerini on the Greek crisis, 22/01/2017

ELIAMEP - Tue, 24/01/2017 - 14:28

President of ELIAMEP, Professor Loukas Tsoukalis wrote an article in the Sunday edition of Kathimerini on the Greek crisis. This article was published on 22 January 2017 2016 and is available here (in Greek).

Die Saat geht nicht auf

SWP - Tue, 24/01/2017 - 00:00

Laut Internationaler Organisation für Migration (IOM) erreichten seit Beginn 2016 etwa 22 000 Flüchtlinge aus Nigeria, 15 000 aus Eritrea und jeweils etwa 7000 aus Senegal, Gambia, Guinea und Côte d’Ivoire Europa. Die Länder, aus denen sie stammen, leiden unter großen politischen Konflikten und wirtschaftlichen Schwierigkeiten. Vielfach sind dies aber auch Länder, mit denen die EU schon vor längerer Zeit Handelsabkommen vereinbart hat und in denen sie die Landwirtschaft und die Versorgung mit Nahrungsmitteln unterstützt. Insofern stellt sich die Frage, wie Wirtschaft, Ernährungskrisen, Konflikte und Flucht zusammenhängen und welche Rolle europäische Handels- und Agrarpolitik bei dem Bemühen spielen können, Fluchtursachen zu bekämpfen.

Succès des Marches des femmes: « Trump risque d’être pris à son propre piège »

IRIS - Mon, 23/01/2017 - 18:52

Ces manifestations vous ont-elles surprise?

Non, elles ne sont pas surprenantes compte tenu des propos extrêmement choquants tenus par Donald Trump à propos des femmes pendant toute sa campagne, mais aussi du programme très rétrograde et ultra conservateur de son vice-président et de son gouvernement concernant leurs droits, comme la remise en cause de l’avortement ou l’arrêt des subventions au planning familial.
En revanche, l’ampleur de cette mobilisation est surprenante, notamment aux Etats-Unis avec deux millions de manifestants à travers le pays et à l’étranger: 100 000 manifestants à Londres, des milliers à Paris.

Ces mouvements pourraient-ils converger?

Non, je ne pense pas. En réalité, le 21 janvier se situe à la veille de la journée des manifestations anti-avortement qui ont lieu chaque année pour protester contre l’arrêt de 1973 de la Cour suprême sur l’avortement aux Etats-Unis. Et s’il est vrai que dans tous ces pays il y a une tentation de revenir en arrière, comme en France avec François Fillon et sa politique familiale ultra-conservatrice, sa proximité avec Sens commun et la Manif pour tous, ou en Angleterre avec le Brexit, il reste très compliqué de se fédérer au niveau international.
Mais, ce qui est intéressant est que les réseaux sociaux alimentent l’existence d’une communauté qui lutte pour les droits des femmes. Ainsi, ces manifestations construisent une dynamique et envoient un message à tous les gouvernements occidentaux qui dit: « Nous restons vigilants ».

L’élection de Donald Trump peut-elle favoriser une convergence des mouvements féministes américains?

Cette élection bouleverse tout le militantisme aux Etats-Unis. Pour le mouvement féministe, elle est en particulier l’occasion de lever certaines contradictions. Car outre-Atlantique, surtout avec la campagne d’Hillary Clinton, ce mouvement est souvent associé aux femmes blanches issues des classes aisées. Du coup, pour certains, il ne prendrait pas suffisamment en compte les inégalités raciales et sociales.
Une partie du mouvement féministe américain est également vu comme très démodé par la jeunesse: il ne se préoccuperait pas des questions environnementales, internationales et des jeunes justement. Les mobilisations de samedi sont donc l’occasion pour le parti démocrate de se mettre à jour et pour tous les mouvements féministes de se fédérer.

Ces mouvements féministes pourraient-ils se rapprocher d’autres combats aux Etats-Unis?

Oui tout à fait, comme avec Black Lives Matter, ce mouvement de la jeunesse afro-américaine qui combat le racisme envers les Noirs. Cette jeune génération de militants pourrait trouver un terrain d’entente avec les militants féministes.
Ce qui est certain, c’est que les manifestations de samedi ont réuni des citoyens de tous âges, des militants des années 1960 comme des jeunes, de toutes les communautés, blanche, afro-américaine, asio-américaine ou hispanique, et de toutes les classes sociales. Les manifestants ont trouvé un ennemi commun: Donald Trump.
Donc cela peut être une force, notamment pour le parti démocrate s’il réussit à renouveler son logiciel sur les combats féministes. Pour Donald Trump, le risque est qu’il soit pris à son propre piège. Lui qui promet de rompre avec la démocratie indirecte et de donner le pouvoir au peuple pourrait être déstabilisé s’il méprise trop ces mouvements populaires.

Tag der Hanns-Seidel-Stiftung: 1200 Gäste: Großer Andrang im Konferenzzentrum

Hanns-Seidel-Stiftung - Mon, 23/01/2017 - 13:19
Die Hanns-Seidel-Stiftung feiert ihr 50-jähriges Bestehen. Unter dem Motto „Im Dienst von Demokratie, Frieden und Entwicklung“ bietet die CSU-nahe Stiftung fundierten Politik-Service durch politische Bildung, internationale Zusammenarbeit, Begabtenförderung sowie wissenschaftliche Dokumentationen und Studien. Beim Tag der Hanns-Seidel-Stiftung wurde die weltweite Arbeit der HSS rund 1.200 politisch interessierten Gästen präsentiert.

2016 y la seguridad europea

Real Instituto Elcano - Mon, 23/01/2017 - 12:15
ARI 8/2017 - 23/1/2017
Carlos Miranda Elío

La presentación de la Estrategia Global de la UE, la Declaración Conjunta OTAN-UE, la reunión informal de Bratislava y la elección de Donald Trump condicionarán el futuro de la seguridad europea.

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