You are here

Diplomacy & Defense Think Tank News

Le Burundi basculera-t-il à nouveau dans le chaos ?

IRIS - Fri, 22/05/2015 - 15:14

De violentes manifestations ont lieu au Burundi depuis le 26 avril. Qui sont les manifestants et quel est l’objet de leur colère ? Comment expliquer cet embrasement soudain du pays ?
Les manifestants sont essentiellement les populations jeunes de Bujumbura qui ont l’appui des dix-huit partis d’opposition, relativement unis. On est moins certains qu’il y ait eu d’importantes manifestations dans les zones rurales. Ce sont des jeunes qui refusent principalement ce qu’on appelle, si ce n’est un coup d’État constitutionnel, du moins une manipulation constitutionnelle. Cette dernière tient au fait que le président Pierre Nkurunziza se représente pour un troisième mandat, malgré les dispositions des accords d’Arusha de 2000, réalisés sous l’égide de Nelson Mandela. Ces accords prévoient que seuls deux mandats consécutifs peuvent être effectués par un président. L’argutie juridique utilisée par Pierre Nkurunziza repose sur le fait que pour son premier mandat, il n’avait pas été élu au suffrage universel mais par le Parlement. La Cour constitutionnelle, qui est aux ordres du président, a considéré cette troisième candidature comme valide – le
vice-président de la Cour a d’ailleurs été obligé de fuir suite à cette décision. Par ailleurs, on observe que les manifestations se sont traduites par une très grande violence de la part de la police, qui a tiré à balles réelles sur la foule. On sait également que des milices, manipulées par le pouvoir, sont intervenues auprès des manifestants pour entrainer cette violence. On est donc dans une situation où le mécontentement est croissant. Certains ont à l’esprit les manifestations au Burkina Faso contre la manipulation constitutionnelle de Blaise Compaoré ou encore des exemples de pays où une transition démocratique a pu avoir lieu.

Au vu de l’histoire violente et difficile du Burundi, la confrontation entre les différents groupes ethniques a-t-elle été dépassée ou peut-on craindre de nouveaux affrontements de ce type ?
Il faut savoir que le Burundi a subi les mêmes troubles suite à la disparition du président Cyprien Ntaryamira en 1994. Il y a alors eu des affrontements à caractère ethnique entre les Hutus et les Tutsis, faisant environ 300 000 morts. De 1993 à 2003, le Burundi a traversé une période de très forte insécurité, y compris après les accords d’Arusha signés en 2000. La situation s’était ensuite peu à peu apaisée sur le plan des conflits ethno-régionaux. Ce sont les Hutus qui sont globalement au pouvoir au Burundi, à la différence du Rwanda. Les accords d’Arusha ont fait en sorte que la moitié des responsables soit d’origine Hutu et la moitié des responsables de l’administration de l’armée soit d’origine Tutsi. Les questions ethniques ou religieuses n’étant plus considérées comme des questions importantes, le conflit a pu être dépassé pendant au moins dix ans. Par conséquent, les manifestations récentes n’ont absolument pas eu un caractère ethnique.
Ceci étant, quand on connait l’histoire du Burundi, on sait que la question de l’ethnie peut être instrumentalisée à la fois par le pouvoir politique – c’est à craindre – mais également par les pays voisins. On sait par exemple que des milices Hutus sont très proches des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) en République Démocratique du Congo (RDC). Si jamais des provocations entrainaient la mort de Tutsis, il y aurait immédiatement une intervention de Paul Kagame, actuel président du Rwanda. Inversement, si des Hutus étaient tués, une intervention de la RDC serait également à prévoir.

Lors de la manifestation du mardi 19 mai, des personnalités politiques et des membres de la société civile se sont joints à un rassemblement à Bujumbura. Après un coup d’État raté de l’armée burundaise en date du 13 mai, quid de l’opposition politique ? Un report des élections peut-il permettre un retour au calme ?
L’opposition a été relativement unie jusqu’à présent. Après l’échec du coup d’État, les manifestants ont dans un premier temps été extrêmement prudents et n’ont pas immédiatement organisé d’importantes manifestations. Néanmoins, depuis la reprise du pouvoir par le président Nkurunziza, le mouvement s’est très nettement renforcé avec un nombre d’arrestations important. La police a à nouveau tiré sur les manifestants faisant des morts. La situation n’est pas du tout contrôlée, et l’armée a au départ remplacé la police dans ses fonctions. Cette dernière a désormais repris son rôle mais l’armée reste quant à elle extrêmement divisée et apparait aujourd’hui en retrait. L’incertitude porte sur la position que l’armée adoptera in fine. Ce qui est sûr, c’est que les mouvements sont actuellement en marche et que la stabilité politique du pays est fortement mise à mal.
De son côté, le président a accusé les Shebabs de menacer l’ordre du pays, mais cette déclaration n’a évidemment eu aucune crédibilité auprès des populations. Il a limogé son ministre de la Défense qu’il avait trouvé trop proche des putschistes, ainsi que son ministre des Affaires étrangères, plutôt pour contenter les opinions occidentales. On est donc face à un pouvoir qui renforce son dispositif sécuritaire et annonce qu’il souhaite lutter contre le terrorisme. Par conséquent, il est évident que les élections ne pourront pas avoir lieu si elles se déroulaient dans de telles conditions. Si Pierre Nkurunziza venait à se représenter pour un troisième mandat, il y a selon moi un risque réel de dérive. Quoi qu’il en soit, troisième mandat ou pas, des affrontements importants seront à craindre. Le Burundi a connu des conflits extrêmement violents historiquement et reste un pays vulnérable.
Le plus vraisemblable est que ces élections soient reportées, comme le demande l’Union africaine, les représentants de l’Union européenne ou encore l’opposition. L’idéal serait que le président ne se représente pas et qu’il décide de se retirer, comme Blaise Compaoré l’a fait au Burkina Faso. Il ne faut pas non plus négliger la pression des États voisins dans la mesure où le Burundi fait partie de la Communauté d’Afrique de l’Est et doit tenir compte de l’avis de ses partenaires. Les acteurs régionaux ne seront pas indifférents à l’évolution de la situation et peuvent jouer sur le Burundi pour agir en fonction de leurs propres intérêts. Enfin, il peut aussi y avoir une pression exercée par la communauté internationale ou par les États-Unis. Ces derniers se sont d’ailleurs prononcés en affirmant que le président était légitime à la suite du coup d’État raté du 13 mai, mais ne soutiennent pas pour autant une troisième candidature de Pierre Nkurunziza. Celui-ci a aujourd’hui choisi la méthode forte, malgré les conseils des pays africains et occidentaux. S’il va jusqu’au bout, les violences risquent de resurgir avec une intensité et des effets de contagion au Rwanda et en RDC qu’il est difficile de prévoir.

L'alternance, un vaccin contre le chômage des jeunes

Institut Montaigne - Fri, 22/05/2015 - 15:11
Date de parution: Mercredi 13 Mai 2015Nom de l'editeur: Les affiches parisiennesImage de l'editeur: Description: L'Institut Montaigne et le Méti ont fait appel à Bertrand Martinot, l'un des plus fins connaisseurs des politiques d'emploi et de formation en France, pour réaliser une véritable "radioscopie" comparée des systèmes d'apprentissage allemand et français.Type de parution: L'institut est citéType de média: Presse

La transparence peut-elle améliorer le débat public ?

Institut Montaigne - Fri, 22/05/2015 - 11:22
Date de parution: Samedi 16 Mai 2015Auteur: Anne DaubreeNom de l'editeur: Les annonces LandaisesImage de l'editeur: Description: L'idéal de la transparence dans la vie politique est loin d'être une nouveauté, mais le numérique, de par les possibilités qu'il offre, donne une nouvelle actualité à cet enjeu. Ce 9 avril, au Palais Bourbon, plusieurs intervenants se sont interrogés lors du débat intitulé "la transparence : diktat ou opportunité pour la politique à l'ère du numérique ?", qui s'est tenu à l’occasion d'une rencontre sur "Démocratie Mise à Jour", organisée par trois instances de réflexion, Renaissance numérique, Terra Nova et l'Institut Montaigne. (...)Type de parution: L'institut est citéType de média: Presse

Claude Bébéar - Institut Montaigne

Institut Montaigne - Fri, 22/05/2015 - 10:59
Date de parution: Vendredi 22 Mai 2015Nom de l'editeur: Le Figaro ÉconomieImage de l'editeur: Description: Le comité directeur du think tank fondé par l'ex-patron d'Axa accueille cinq nouveaux membres : David Azéma, chairman global infrastructure Group de Bank of America Merrill Lynch ; Marguerite Bérard-Andrieu, directrice générale adjointe en charge de la stratégie du Groupe BPCE ; Henri de Castries, PDG d'AXA ; René Ricol, associé-fondateur de Ricol Lasteyrie Corporate Finance, et Jean-Dominique Senard, président de Michelin.Type de parution: L'institut est citéType de média: Presse

Cinq nouveaux membres rejoignent le comité directeur de l'Institut Montaigne

Institut Montaigne - Fri, 22/05/2015 - 10:52
Date de parution: Vendredi 22 Mai 2015Nom de l'editeur: La Correspondance économiqueImage de l'editeur: Description: Cinq nouveaux membres rejoignent le comité directeur de l'Institut Montaigne : Type de parution: L'institut est citéType de média: Presse

Geoökonomie trifft Geopolitik

SWP - Fri, 22/05/2015 - 10:45

China hat unter der neuen Führung eine Reihe außenpolitischer und außenwirtschaftlicher Initiativen gestartet, die weit über die eigene Region hinausweisen. Die US-Regierung steht den chinesischen Plänen ablehnend gegenüber und sieht vor allem die von China angestoßenen Finanzinstitutionen als Herausforderung für die etablierten und westlich dominierten Einrichtungen. China dagegen argumentiert, es handle sich um sinnvolle und wichtige Ergänzungen der bestehenden Architektur. Die europäischen Staaten schlossen sich der Haltung der USA nicht an, viele wurden Gründungsmitglieder der Asiatischen Infrastrukturinvestitionsbank (Asian Infrastructure Investment Bank, AIIB). Chinas übergreifende Vision der »neuen Seidenstraßen« über Land und See zielt auf eine Integration Asiens und Europas durch Infrastrukturnetzwerke und erfordert daher ebenfalls eine Positionierung von europäischer Seite. Um zu einer besseren Abstimmung untereinander zu kommen als im Falle der AIIB, müssen EU und europäische Staaten die wirtschaftlichen und politischen Dimensionen der chinesischen Initiativen im Gesamtzusammenhang diskutieren und bewerten.

« Musulmans au quotidien » – Trois questions à Nilüfer Göle

IRIS - Fri, 22/05/2015 - 10:11

Nilüfer Göle est sociologue et directrice d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS, Paris). Elle répond à mes questions à l’occasion de la parution de son dernier ouvrage « Musulmans au quotidien : une enquête européenne sur les controverses autour de l’islam », aux éditions la découverte.

Votre enquête veut donner la parole aux « musulmans ordinaires » sur lesquels se focalisent les controverses, mais qui sont absents des débats médiatiques. Comment expliquer cela ?

Il y a une focalisation médiatique sur l’islam sans donner la voix aux musulmans, en ignorant les visages multiples. Les controverses autour de l’islam présentent une occasion pour nos sociétés de confronter la différence islamique, de débattre des normes séculières et religieuses, de familiariser l’un avec l’autre. Mais, très souvent, l’hypermédiatisation empêche l’exploration de la multiplicité des points de vue, la possibilité d’échange, et reproduit des oppositions binaires, des représentations simplistes et caricaturales d’autrui. Les traits de la différence sont constamment agrandis, les personnages à scandales sont sollicités dans les débats médiatiques, tandis que la présence des musulmans « ordinaires », leur insertion au sein de la vie quotidienne dans les pays européens, est désavouée. Les citoyens musulmans ne sont en rien ordinaires, car ils sont « survisibles » comme sujet de controverses, tout en restant inaudibles et invisibles. J’ai voulu renverser la perspective et rendre compte des visages humains et des trajectoires multiples des musulmans de citoyenneté européenne. Pour cela il fallait mettre en place un dispositif de recherche, un « espace public expérimental », créer un lieu d’écoute et d’échange entre gens impliqués ou tout simplement concernés par les controverses autour de l’islam. L’islam est devenu une affaire publique. Cela signifie qu’il devient une affaire de tous et non seulement des musulmans et des migrants. Ces controverses signalent la présence des musulmans dans la vie publique et que l’on se trouve dans une phase post-migratoire.

Selon vous, c’est la conjonction de deux affaires en 1989, celle du foulard en France et la fatwa contre Salman Rushdie, qui ont rendu visible la présence de l’islam en Europe, mais d’une façon très dérangeante. Vit-on encore sous ce double choc ?

Rétrospectivement, on peut dire qu’en 1989 les deux acteurs emblématiques de l’islam en Europe avaient fait leur irruption sur la scène publique. Depuis, le voile des femmes musulmanes d’un côté, et la fatwa de mort de l’autre, désignent le champ shariatique dans lequel nous débattons de la présence des musulmans. Mais, il faut distinguer les deux logiques d’action, les façons de croire bien différentes. Cela devient un enjeu principal aussi bien pour les musulmans que pour la démocratie des pays européens. Ne pas faire l’amalgame entre les actes terroristes, les assassinats ciblés et les pratiques de la croyance ordinaire deviennent une condition sine qua non pour faire société. Or la figure du djihadiste semble occuper tout le terrain aussi bien media et politique qu’académique. L’espace public est dominé par la médiatisation des débats, les régulations juridiques et l’emprise des politiques sécuritaires. C’est l’ordre public qui prime sur la vie de la cité, tout en amenuisant le potentiel démocratique de l’espace public.

Contrairement aux idées reçues, votre livre et votre enquête montrent, en fait, que les musulmans affirment leur citoyenneté. Pouvez-vous préciser ?

En effet, contrairement à ce que l’on pense, l’affirmation de la religiosité ne signifie pas automatiquement une hostilité à l’égard d’autrui, ni un rejet de la citoyenneté. Au quotidien, les musulmans ordinaires cherchent à aller vers autrui, s’investir dans les espaces de vie européens, saisir les opportunités professionnelles, voire artistiques, investir la vie associative, tout en cherchant à affirmer, voir réinventer, leur rapport à la foi. Ainsi on voit l’émergence d’un « islam européen », que l’on ne retrouve pas dans les pays à majorité musulmane. Les musulmans en Europe sont dans un apprentissage de leur citoyenneté en situation minoritaire, dans un environnement séculier et sans pouvoir se projeter dans un Etat islamique. Ils sont moins dans une démarche shariatique et plus à la recherche des « styles de vie halal ». C’est le « certificat halal », le permis de vivre comme une euro-musulmane qu’ils cherchent à obtenir. Les fatwas de mort, les attentats terroristes, font dérailler le parcours et l’avenir de la citoyenneté des musulmans, en confisquant le sens de leur religion. L’initiative citoyenne du mouvement « pas en mon nom » / « not in my name », est une réponse à cette logique djihadiste et rompt avec cette représentation violente de la communauté des croyants. Les musulmans en Europe se trouvent aussi en rapport d’interdépendance avec les citoyens d’autres religions et de confessions. Une chaine humaine créée par les musulmans, autour de la synagogue à Oslo, après les attentats ciblés à Paris et à Copenhague, illustre bien ce genre performatif de la concitoyenneté, produit par les dynamiques européennes.

Ohne Moos nix los! Fehlende Mittel gefährden Biodiversität

Bonn, 22.05.2015. Das Jahr 2015 bietet eine einzigartige Gelegenheit, die weltweiten Bemühungen zum Erhalt der Biodiversität zu bündeln und ihnen neue Dynamik zu verleihen. In diesem Jahr werden im Rahmen der Vereinten Nationen neue globale Ziele für Nachhaltige Entwicklung (Sustainable Development Goals – SDGs) verhandelt. Ein Ziel wird sich voraussichtlich auf den Schutz von Biodiversität beziehen. Bislang wird der Schutz der Biodiversität vornehmlich in Umweltforen diskutiert, vor allem in der Konvention über die biologische Vielfalt (Convention on Biological Diversity – CBD). Dies wird der Bedeutung von Biodiversität jedoch nicht gerecht und führt dazu, dass zu wenig in ihren Schutz investiert wird.

Biodiversität oder biologische Vielfalt ist die Grundlage für nachhaltige Entwicklung. Auch der heute veröffentlichte Fortschrittsbericht der G7 zu Biodiversität (‚Biodiversity – A vital foundation for sustainable development ‘) zeigt: Biodiversität hat eine zentrale Bedeutung für menschliches Wohlergehen, die Reduzierung von Armut, Nahrungsmittelsicherheit, Wasserversorgung, menschliche Gesundheit, die Speicherung von Kohlenstoff in Pflanzen und für die Anpassung an den Klimawandel. Mehr als 40 % aller Krebsmedikamente basieren auf pflanzengenetischen Ressourcen. Angepasste lokale Sorten sichern die Ernährung vor Ort und liefern der internationalen Saatgutindustrie Ausgangsmaterial für die Entwicklung resistenter Pflanzen. Mangrovenwälder schützen Küstengebiete vor Überflutungen. Intakte Waldökosysteme tragen zur Speicherung und Filterung von Wasser bei. Die Liste lebenswichtiger Leistungen der Biodiversität ist lang.

Trotz vielfältiger Anstrengungen im Rahmen der Konvention über die biologische Vielfalt schreitet der Verlust der Biodiversität weltweit in einem alarmierenden Tempo fort. Die G7 hat in den letzten Jahren wiederholt bekräftigt, dem Verlust entgegenzutreten und in den Schutz der Biodiversität investiert. Doch nur in wenigen Bereichen konnten bisher Verbesserungen erzielt werden. Die Zahl der Schutzgebiete ist gestiegen, aber gleichzeitig hat die Zerstörung wertvoller Lebensräume zugenommen. Immer mehr Arten sind vom Aussterben bedroht. Biodiversität kommt größtenteils in Entwicklungs- und Schwellenländern vor. Die „Biodiversity Hotspots“ der Welt sind vor allem in den tropischen Regenwäldern zu finden. Arme Bevölkerungsschichten sind in besonderer Weise von dem Verlust von Biodiversität betroffen, denn sie bildet deren wirtschaftliche, soziale und kulturelle Lebensgrundlage.

Eine Ursache des bescheidenen Fortschritts bei der Erhaltung der Biodiversität ist, dass der Verlust von Artenvielfalt oft „nur“ als ein Umweltproblem wahrgenommen wird. Deshalb werden keine ausreichenden finanziellen Mittel bereitgestellt, um sie zu schützen. Auch bestehende Konsum- und Produktionsmuster fördern den Verlust von Biodiversität. Palmöl beispielsweise ist das weltweit meist angebaute Pflanzenöl und findet sich oft in Schokolade oder Kosmetikprodukten. Um Flächen für den Anbau zu gewinnen, wird tropischer Regenwald gerodet.

Biodiversität kann nur effektiv geschützt werden, wenn sie als ein zentraler Baustein nachhaltiger Entwicklung geschützt wird. Bisher sind 17 globale Nachhaltigkeitsziele als Nachfolge der Milleniumsentwicklungsziele vorgeschlagen worden, die für alle Länder gelten sollen. Ab nächster Woche werden sie wieder in New York verhandelt. Der vorgesehene Zielkatalog enthält neben einem Biodiversitätsziel Ziele zur Reduzierung von Armut, zur Verbesserung von Gesundheit, des Zugangs zu Energie, zu Veränderung von Konsum- und Produktionsmustern. Themen, die alle in direktem Zusammenhang mit Biodiversität stehen.
Ein Biodiversitätsziel, das nicht hinter die bestehenden Vereinbarungen zurückfällt und nun im Rahmen der Nachhaltigkeitsziele verabschiedet wird, könnte die USA wieder mit ins Boot holen. Bisherige internationale Zielvereinbarungen zum Schutz der Biodiversität gelten nicht für die USA, da sie die Konvention über biologische Vielfalt nicht ratifiziert haben und dies auch in absehbarer Zeit nicht tun werden.

Aber: Die Lage ist so dramatisch, dass es nicht ausreichen wird, Biodiversität einen prominenten Platz im Zielkatalog einzuräumen. Es muss ein Plan entwickelt werden, wie der Weg zum Ziel finanziert werden kann. Laut dem European Report on Development 2015 existiert eine Finanzierungslücke. Insgesamt stehen jährlich schätzungsweise 53 Mrd. USD zur Verfügung, davon werden aber nur 21 Mrd. USD in Entwicklungsländern investiert. Der Größere Teil wird für Schutzprogramme in den Industrieländern verwendet, obwohl dort kaum noch Biodiversität vorhanden ist. Aber auch 53 Mrd. USD sind nicht genug. Es wird das Sechs- bis Achtfache an finanziellen Mitteln benötigt, um den Verlust der Biodiversität wirklich aufzuhalten.

Wenn es gelingt, Biodiversität mit all ihren Dimensionen in die neuen Nachhaltigkeitsziele zu integrieren und gleichzeitig finanzielle Ressourcen zu mobilisieren, wird dieses Jahr entscheidend sein, um den Schutz der biologischen Vielfalt voranzubringen.

Neue Studie: EU-Gegner im 8. Europäischen Parlament. Eine Jahresbilanz

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 22/05/2015 - 00:00
Noch nie saßen im Europäischen Parlament so viele EU-Gegner wie gegenwärtig. Welche Konsequenzen sind daraus entstanden?

Mehr Experimente!

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 22/05/2015 - 00:00
Die Broschüre spitzt die wichtigsten Ergebnisse der Konferenz „Mehr Experimente! Nachdenken über die Volksparteien der Zukunft“ vom Dezember 2014 thesenhaft zu. Sie versteht sich als Anregung für mögliche Parteireformen in den Bereichen Parteiorganisation, Beteiligungsformate, Weiterentwicklung der Mitgliedergewinnung, Einbeziehung der Mitglieder sowie lokale Projektarbeit. Sie soll helfen, ausgetretene Denkpfade zu verlassen und neue Perspektiven einzunehmen.

"Ich will die EU zerstören"

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 22/05/2015 - 00:00
Im Vorfeld der Europawahlen 2014 prognostizierte die Konrad-Adenauer-Stiftung einen Aufstieg der EU-Gegner. Etliche der ursprünglich überwiegend fremden-, islam- oder einwanderungskritisch eingestellten Protestparteien hatten sich über die letzten 10 bis 15 Jahre die Europäische Union als zweites Feindbild aufgebaut. Zu dieser Gegnerschaft von rechts kam zunehmend auch eine vehemente Kritik an Politik der Union und ihren Entscheidungsverfahren von links. Die Prognosen wurden von der Wirklichkeit noch überholt: Noch nie saßen im Europäischen Parlament so viele EU-Gegner wie gegenwärtig.

Pages