Bonn, 11.01.2016. 2015 – Was für ein Jahr! Ebola, Ukraine, Syrien, Irak, islamistischer Terror, endlose Flüchtlingstrecks, neue Wärmerekorde im Erdsystem. 2015 steht aber auch für: das Klimaabkommen von Paris, die Einigung auf globale Entwicklungsziele im Sommer in New York, das Abkommen mit dem Iran zur Einhegung des Nuklearkonflikts. Der gemeinsame Nenner: Grenzüberschreitende, globale Interdependenzen führen dazu, dass nationaler Wohlstand und Sicherheit nicht mehr zu haben sind, wenn internationale Unsicherheit vorherrscht. Dieser einfache Zusammenhang wird seit langem diskutiert, von Jahr zu Jahr wird er spür- und greifbarer.
Ursachen gibt es viele, doch vier Krisenverstärker stehen im Zentrum:
Erstens sind Armut sowie Ungleichheit und Ausgrenzung der Nährboden für Apathie, Resignation, Gewalt, Gesellschaftzerfall, Flucht. Dies gilt im Irak, im Jemen, in Eritrea, in Myanmar, in Pakistan und Indien, in den USA, im belgischen Molenbeek oder den Randbezirken von Paris gleichermaßen. Bis die Apathie in Gewalt umschlägt, wird dieser Zusammenhang oft ignoriert.
Zweitens müssen wir in der kommenden Generation lernen, Wohlstand in den Grenzen des Erdsystems zu organisieren und Entwicklung von Ressourcenverbrauch und Emissionen vollständig zu entkoppeln. Ansonsten drohen globale Verteilungskonflikte, neue Armutswellen und Fluchtbewegungen, die die aktuellen Wanderungsströme bei weitem übersteigen werden. Der Klimavertrag von Paris und die in New York verabschiedeten globalen Nachhaltigkeitsziele symbolisieren, dass die Staaten diese Herausforderungen zumindest verstanden haben.
Drittens bedroht der transnationale islamistische Terror die globale Sicherheit. Vergleichbar mit Faschismus und Stalinismus ist dies eine weitere totalitäre Bewegung, die Menschen mobilisiert, indem sie Identifikation anbietet und radikale Gegenwelten schafft.
Viertens formiert sich als Reaktion auf reale und vermeintliche Schattenseiten der Globalisierung eine auf die Mitte der Gesellschaft abzielende „Internationale“ autoritärer Nationalisten, Xenophoben, Zäunebauer und Vereinfacher. Le Pen, Orban, die neue polnische Regierung, Pegida sowie Seelenverwandte wie Putin und Trump bedrohen Freiheit, Toleranz und internationale Zusammenarbeit.
Die vier Krisenverstärker sind einfach zu beschreiben, aber nur schwer zu entschärfen. Doch Elemente eines Globalisierungskompasses, der zentrale Orientierungen bietet, um die globalen Herausforderungen einzubetten, lassen sich skizzieren. Ohne einen Quantensprung globaler Kooperation und die Eindämmung von Nationalismen drohen Krisenjahrzehnte und Verwerfungen in der zunehmend enger vernetzten Weltgesellschaft. Wo immer möglich, sollten daher grenzüberschreitende und globale Netzwerke von zivilgesellschaftlichen Akteuren, Wissenschaftlern, Kulturschaffenden und Städten gestärkt werden. Sie bilden den vielschichtigen Humus, aus dem eine globale Kooperationskultur entstehen kann.
Zudem braucht der Weltklimavertrag von Paris jetzt Rückenwind. Deutschland und Europa sollten Dekarbonisierungsallianzen voranbringen, die solche Länder massiv unterstützen, die besonders ambitionierte Klimaschutzanstrengungen unternehmen. Europa sollte darüber hinaus eine große Kraftanstrengung mobilisieren, um mit moderaten Kräften des Islams, tragfähige Zukunftsszenarien einer Nachbarschaftspolitik zu entwerfen. Zu lange hat Europa die Prägekraft und die internen Spannungsfelder des Islams ignoriert und darauf gesetzt, dass ökonomischer Fortschritt dazu führt, dass islamisch geprägte Gesellschaften „werden wie wir“. Selbst in Deutschland, mit seinen etwa vier Millionen Muslimen, liegt das Wissen über Sunniten, Schiiten und Kernelemente der islamischen Kulturen nahe am Nullpunkt. Integration und Kooperation mit islamisch geprägten Gruppen und Gesellschaften setzt jedoch wechselseitiges Wissen über Gemeinsamkeiten und Unterschiede voraus. Weil dies fehlt, haben sich nur die Extreme beider Seiten angenähert, die auf Ausgrenzung, Feindseligkeit, Intoleranz setzen.
Politik lebt auch von Symbolen und Signalen. Die Europäische Union und ihre Mitgliedsstaaten sollten ein Zeichen gegen nationale Restaurationen und Abschottung sowie für globale Kooperation setzen und bis 2018 die Investitionen in die Internationale Zusammenarbeit von derzeit gut 0,42 % des Bruttosozialproduktes (BSP) auf die lange versprochenen 0,7 %erhöhen. Dies käme einem „Investitionsprogramm für globale Entwicklung und europäische Stabilität“ in der Größenordnung von etwa 40 Mrd. Euro gleich – 80 Euro pro EU-Bürger. Es geht aber nicht nur um Geld, sondern vor allem um ein politisches Ausrufezeichen für eine politische Weichenstellung. Das Signal aus Europa wäre: Wir haben verstanden – globale Krisenbekämpfung, Investitionen in die weltweite Wohlfahrt und europäische Entwicklung gehören unmittelbar zusammen. Weltweite Kooperation ist Friedenspolitik und schützt vor sicherheitsgefährdendem Nationalismus. Europa übernimmt Mitverantwortung für den Schutz der globalen Gemeinschaftgüter. Möglicherweise müsste das globale Kooperationssignal zunächst ohne Unterstützungen aus Ungarn und Polen angestoßen werden. Wahrscheinlich hätten die Trumps, Le Pens und Putins nur Häme für eine solche Initiative übrig. Doch große politische Weichenstellungen verlangen Kraftanstrengungen und Weitsicht. Europa – wir schaffen das!
You can read here the article on perspectives for Greek foreign policy in 2016, which was written by Director General of ELIAMEP Dr Thanos Dokos. This commentary was published in the Greek daily Kathimerini on 2 January 2016.
Revenir à la méthode Schuman
"Une tâche européenne constructive et valable,
consiste sans doute à assurer la défense collective
contre toute agression possible.
Comme la paix, la sécurité est devenue indivisible".
Robert Schuman [1]
C'est peu dire que l'Europe fait face à un...
9,7 millions de Portugais sont appelés aux urnes le 24 janvier pour désigner le successeur d'Anibal Cavaco Silva (Parti social-démocrate, PSD), qui ne peut pas briguer un 3e mandat. Si aucun des 10 candidats en lice n'obtient la majorité absolue lors du 1er tour de scrutin le 24 janvier, un 2e tour sera organisé le 14 février. Selon la dernière enquête réalisée par Eurosondagem, Marcelo Rebelo de Sousa (PSD) pourrait s'imposer dès le 1er tour avec 52,5% des suffrages.
Devant la montée des menaces sécuritaires, Jean Dominique Giuliani, président de la Fondation, s'interroge, dans un éditorial publié sur son site, sur les raisons des doutes dont fait l'objet la construction européenne.
La Fondation Robert Schuman co-organise le 13 janvier avec la Hanns Seidel Stiftung une conférence à Bruxelles sur les enseignements des élections espagnoles et notamment leurs conséquences pour l'Europe. Inscription gratuite mais obligatoire.
L'appel à candidatures pour le Prix Franco-Allemand du Journalisme (PFAJ) 2016 est ouvert jusqu'au 1er mars dans les catégories Vidéo, Audio, Ecrit, Multimédia et pour la meilleure contribution "Jeunes Talents".
La troisième édition de l'Atlas de l'Union européenne vient de paraître en versions papier et numérique. L'ouvrage présente l'Union, ses institutions, ses 28 États membres et - nouveauté - leurs territoires d'Outre-mer. A commander pour tout savoir sur l'Europe.
L'État de droit constitue l'une des valeurs fondamentales sur lesquelles repose l'Union européenne, selon l'article 2 du Traité de l'Union. Alors que plusieurs pays adoptent des mesures contestées qui obligent la Commission à se saisir du dossier, la Lettre vous propose de relire l'étude de la Fondation parue sur ce sujet en mai 2015.
L'Allemagne a accueilli 1,1 million de demandeurs d'asile en 2015 selon les chiffres pibliés le 6 janvier par l'Office fédéral des migrations et des réfugiés (BAMF).
La Suède exige depuis le 4 janvier une pièce d'identité pour franchir le pont de l'Öresund. Le Danemark a aussi instauré le 4 janvier des contrôles à ses frontières avec l'Allemagne. Le 6 janvier, les ministres allemand, suédois et danois de l'immigration se sont entretenus avec le commissaire européen en charge de l'asile, Dimitris Avramopoulos, afin de coordonner un retour à la normale au plus vite.
Le bilan de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) publié le 5 janvier indique que 3 771 personnes sont mortes ou portées disparues en Méditerranée en 2015.
Le mécanisme de résolution unique (MRU), deuxième pilier de l'Union bancaire européenne, est entré en application le 1er janvier, avec pour objectif de constituer un fonds pour soutenir les banques en faillite.
La Banque mondiale a fortement abaissé le 6 janvier sa prévision de croissance pour 2016. Selon elle, le PIB mondial devrait progresser de 2,9% seulement en 2016.
Le Journal officiel de l'Union européenne a publié le 6 janvier le règlement établissant le formulaire type pour le document unique de marché européen (DUME).
La Commission européenne a adopté le 7 janvier une série de programmes de coopération transfrontalière s'élevant à 1 milliard € axés sur le développement économique et social des régions situées de part et d'autre des frontières extérieures de l'Union européenne.
L'Union européenne s'est attaquée le 11 janvier à la Belgique pour son régime fiscal "illégal" favorisant les multinationales et a ordonné que 35 d'entre elles remboursent environ 700 millions d'euros d'impôts impayés à ce pays.
Le 1er janvier, les Pays-Bas ont succédé au Luxembourg à la présidence semestrielle du Conseil de l'Union européenne qui est articulée autour de quatre priorités - les questions migratoires et de sécurité ; l'innovation et l'emploi ; la stabilité financière ; et les enjeux énergétiques et climatiques. La Commission européenne s'est rendue le 7 janvier à Amsterdam afin de marquer le lancement officiel de la présidence néerlandaise.
En réaction aux agressions qui se sont déroulées dans la nuit du 31 décembre, les autorités allemandes se sont prononcées en faveur d'une procédure facilitée d'expulsion des demandeurs d'asile enfreignant la loi.
La présidente croate a désigné le 23 décembre au poste de Premier ministre Tihomir Oreskovic. Le 28 décembre, Zeljko Reiner, ancien ministre de la Santé, a été élu à la tête de l'Assemblée par 88 élus, contre 1 et 62 abstentions. Le Premier ministre désigné dispose de 30 jours pour soumettre son gouvernement au vote du parlement.
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