EPISODE 2 - Son ascension et sa proximité avec le président font de ce vrai politique un roublard scruté par tout l'entourage du chef de l'Etat.
Ce mercredi, deux sénateurs, Laurent Lafon et François-Noël Buffet, ont présenté les conclusions d'un rapport d'information sur ce fiasco sécuritaire. Mathieu Gallard, directeur d'études à Ipsos, analyse les conséquences sur les législatives de la soirée du 28 mai.
Ce mercredi, le Sénat a présenté son rapport sur les incidents ayant perturbé la finale de la Ligue des champions au Stade de France. Les rapporteurs estiment que l'analyse faite par le ministre de l'Intérieur "n'était pas la bonne".
Présenté en première lecture devant la chambre basse par le camp présidentiel, le projet de loi sanitaire sur le Covid-19 a fait l'objet de deux jours d'échanges animés. Il a été adopté ce mercredi matin, mais largement remanié.
Le président paraît paralysé par une règle qui s'impose à lui : pas plus de deux mandats consécutifs à l'Elysée.
L'Assemblée nationale a rejeté ce lundi la motion de censure de l'alliance de gauche Nupes contre le gouvernement, qui n'a été approuvée que par 146 députés.
Le nouveau monde a vite été rattrapé par la nature humaine. La présidence d'Emmanuel Macron est marquée par des intrigues de palais, des coups fourrés, des règlements de comptes entre ministres. L'histoire dégénère même entre le président et son premier chef de gouvernement, Edouard Philippe. La réussite de certains, comme Sébastien Lecornu ou Gabriel Attal, suscite la jalousie de tous les autres. La trajectoire solitaire de Bruno Le Maire attire les regards toujours, les piques parfois, la sympathie rarement. En macronie, les haines se portent bien. Retrouvez notre série d'été en quatre épisodes.
EPISODE 1 - Comment l'histoire entre le président et son ancien Premier ministre a dégénéré.
Le néosouverainisme est assis sur une double faille - une double faute, estime notre chroniqueur Denys de Béchillon, en revenant sur l'arrêt de la Cour suprême des Etats-Unis sur l'IVG.
Absents de pans entiers du territoire et souvent issus de terres hostiles au macronisme, les députés LR sont une représentation imparfaite de l'électorat de droite.
La gestion opaque par LFI des affaires d'accusations de harcèlement et d'agressions sexuelles visant les leurs malmène la maison Mélenchon.
Et aussi : cette ministre récompensée pour avoir dit non à Philippe ; les SMS de Marion Maréchal ; la motion WhatsApp...
Lors de sa déclaration de politique générale, la Première ministre n'a pas étonné par le contenu, mais par son attitude. Aurait-elle même pris du plaisir ?
Le discours de politique générale d'Elisabeth Borne a marqué le début de la session parlementaire. LR va devoir mettre en musique son positionnement ambigu.
Contrairement à nombre de ses prédécesseurs, la Première ministre ne se soumettra pas à un vote de confiance après avoir exposé les grandes priorités de son gouvernement.
Cela va requérir des efforts, pour réajuster ce programme sans le jeter, mais aussi pour aller vers "les autres" tels qu'ils sont, pas tels qu'on voudrait qu'ils soient.
Dans cette Assemblée où chaque groupe est minoritaire, à quoi bon se compter et se recompter tout en jurant que l'urgence est d'agir pour le bien des Français ?
Le président tente de reprendre la main au moment où il est le plus contraint.
Les débats autour de l'inscription du droit à l'avortement dans la Constitution sont révélateurs de l'ampleur de la crise démocratique actuelle.
Fier d'un groupe de 31 députés, le patron du PS refuse de donner un "chèque en blanc" au gouvernement et promet une rude bataille pour la loi sur le pouvoir d'achat.
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