La mort de Nahel, tué le 27 juin par un policier, a déclenché une vague de violences urbaines qui, jour après nuit, monte en intensité dans tout le pays. Si la colère grossit dans les quartiers populaires, elle est relayée plus largement ailleurs, révélant une fracture profonde de la population avec la police.
Considérés comme de simples bagages, les instruments ne peuvent excéder 1,30 mètre pour voyager en train. Un calvaire pour les contrebassistes, régulièrement verbalisés ou laissés à quai. Depuis deux ans, ils tentent de faire fléchir la SNCF.
Plus les échéances de mise en place des zones à faibles émissions approchent, plus grandit la crainte de nombreuses familles populaires de se voir interdire la ville. Trouver des solutions écologiquement et socialement acceptables devient urgent. Décryptage
Mercredi, à Mons-en-Barœul, près de Lille, la mairie et la salle de spectacle ont été partiellement détruites. Les habitants balancent entre incrédulité, abattement et dénonciation des brutalités policières.
Corrèze Après un combat acharné, le 8 juin 1944, entre la Résistance et les troupes nazies à Tulle, 99 habitants sont pendus et 300 déportés… Le 10 juin, c’est le massacre d’Oradour. Le 12 juin, des soldats allemands faits prisonniers seront exécutés à Meymac.
Tant qu’il n’est pas empêché, Nicolas Sarkozy a du temps et, bien qu’il ne fasse plus de politique, il a pris celui de déjeuner avec 18 parlementaires de l’aile droite de Renaissance qui s’est baptisée Solféri-No en référence à l’ancien siège du Parti socialiste. C’est à se taper sur les cuisses. Parmi eux, son ancien ministre Éric Woerth. Et donc, sans faire de politique, il n’a pas ménagé, après l’entremets à l’abricot « qu’il a dévoré », nous dit le Parisien, ses analyses et ses conseils.
Les tarifs réglementés et le bouclier tarifaire disparaissent ce samedi, dès minuit, laissant place au grand flou des offres de marché.
Le groupe Front de gauche du Grand Paris présente, ce vendredi 30 juin, plusieurs mesures pour permettre aux classes populaires de passer le cap des ZFE et éviter une crise sociale majeure.
Plusieurs élus RN donnent libre cours à leur xénophobie pour dénoncer les heurts de la nuit de mercredi à jeudi, tandis que des groupuscules violents appellent aux représailles.
Des députés du groupe écologiste ont fait tester leurs cheveux pour y attester de la présence de substances toxiques. Les résultats vont dans le sens d’une proposition de loi portée par l’un d’entre eux contre leur usage.