- La première ministre, Élisabeth Borne, a pris la parole ce vendredi 30 juin, à l’issue d’un comité interministériel des villes, déplacé en urgence de Chanteloup-les-Vignes à Matignon.
- Elle appelle à « faire bloc pour répondre à l’urgence comme pour préparer l’avenir », sans annonces particulières.
- Les attentes des maires progressistes de banlieues sont pourtant nombreuses, surtout après les événements des derniers jours.
Un homme de 54 ans est mort, jeudi 29 juin au soir, après avoir reçu une « balle perdue » dans le quartier de Mont Lucas à Cayenne, en Guyane.
Suite à la mort de Nahel tué par balle par un policier pour avoir refusé d’obtempérer le mardi 27 juin, des émeutes continuent d’éclater un peu partout en France visant les bâtiments publics, mais aussi le pillage des magasins. Qu’est ce que nous raconte cette violence ? Pour Jacques de Maillard, directeur du CESDIP, sociologue de la police, invité de France 24, "dans une dynamique émeutière, vous avez beaucoup de motifs qui se croisent". Explications.
Les chiffres de l'Insee pour le mois de mai sont tombés. Les prix de vente des agriculteurs sont en baisse de 9,4% sur un an. Les prix des céréales tout particulièrement. Ceux de la viande et des produits frais continuent de flamber.
L'Onu a appelé vendredi la France à se pencher sur les problèmes de racisme et de discrimination au sein des forces de l'ordre après la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans tué lors d'un contrôle de police, qui a entraîné trois nuits de violences sur tout le territoire. Ecoutez sa porte parole, Ravine Shamdasani, puis l'analyse de notre correspondante à Genève, Catherine Fiankan-Bokonga.
Ce vendredi, les dirigeants de 10 pays de l’Union européenne se sont rencontrés de manière informelle à Bruxelles. À l’ordre du jour, des discussions sur les conséquences d’un élargissement du bloc à l’Ukraine. D’après Charles Michel, président du Conseil européen, la question n’est pas de savoir si l’intégration de l’Ukraine va avoir lieu, mais quelles en seront les implications. Le processus est en marche. Il n’a toutefois pas encore abouti. La Commission européenne présentera ses recommandations sur l’ouverture de négociations d'adhésion avec l'Ukraine en octobre.
Après plusieurs nuits d'émeutes, la colère est loin d'être retombée dans les quartiers populaires en France. Emmanuel Macron et Elisabeth Borne vont tenter de trouver une sortie à cette nouvelle crise. Mais les annonces à venir pourraient s'avérer insuffisantes. Malgré les objectifs affichés de plein-emploi du chef de l'Etat, le fléau du chômage, surtout chez les jeunes, fait toujours des ravages dans la plupart des cités tricolores.
Pour endiguer une "généralisation" des violences urbaines, les autorités avaient mobilisé dans la nuit de jeudi à vendredi 40.000 policiers et gendarmes, ainsi que des unités d'intervention d'élite comme la BRI, le Raid (police) et le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). Les forces de l'ordre ont procédé à 875 interpellations, dont 408 à Paris et sa proche banlieue, selon le bilan définitif du ministère de l'Intérieur. Selon le parquet de Paris, 150 personnes ont été placées en garde à vue en lien avec les événements de la nuit et une quarantaine de magasins dégradés. Notre journaliste spécialiste police-justice Karim Hakiki nous en dit plus.
Installée à Marseille, cette agence a développé un large panel d'outils visant à collecter et exploiter de la donnée sur la biodiversité, afin de mieux la préserver. Des outils qu'elle met au service d'acteurs très divers, allant des parcs naturels aux collectivités locales en passant par le grand public. Mais après quinze années d'existence, elle choisit de faire pivoter quelque peu son modèle pour se positionner en « cabinet de gestion du capital naturel, avec une forte brique technologique ». Une manière de dire que la technologie n'est pas une fin en soi mais bien un outil parmi d'autres. Au service du vivant.
Après la mort du jeune Nahel, tué lors d'un contrôle policier à Nanterre (Hauts-de-Seine), des émeutes ont éclaté dans les départements français d'Outre-mer. Comme dans plusieurs villes dans l'Hexagone, les violences ont atteint un niveau alarmant à La Réunion, en Martinique et en Guyane. Un homme a été tué à Cayenne.
Méteo-France a annoncé que ce mois de juin a été le deuxième moins de juin plus chaud de France. Une importante activité orageuse a aussi marqué cette période.
Les 29 et 30 juin, les États membres de l’Unesco se prononcent sur la réadmission, au sein de l’organisation, des États-Unis, qui avaient claqué la porte en 2017 sous la présidence de Donald Trump, en raison de son supposé « biais anti-israélien ».
CHRONIQUE - Petites phrases et coulisses de la semaine politique, par Carl Meeus.
Troisième nuit de violences ici en France. Des violences qui s'étendent dans le pays puisque de plus en plus de villes sont touchées un peu partout sur le territoire : Metz, Marseille, Lyon, Grenoble ou encore Saint-Etienne. Mais aussi en région parisienne, là ou tout a commencé. Notre journaliste Joanna Sitruk revient sur ces évènements.
Emmanuel Macron a dénoncé vendredi "une instrumentalisation inacceptable de la mort d'un adolescent" et annoncé que "des moyens supplémentaires" allaient être déployés par le ministre de l'Intérieur après trois nuits d'émeutes urbaines à la suite du décès du jeune Nahel lors d'un contrôle policier à Nanterre. Le président s'est félicité de la réponse "rapide et adaptée" des forces de l'ordre et annoncé que des "moyens supplémentaires" allaient être déployés par le ministère de l'Intérieur. Notre replay de sa prise de parole.
Le 24 juin, un groupe de mercenaires emmené par un Evgueni Prigojine auréolé de sa victoire à Bakhmout a marché vers Moscou, exigeant la tête du ministre de la Défense. L’opération a tourné court et laisse Vladimir Poutine - bien qu’affaibli - maître du jeu.
À un an des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de Paris, comment, partout en France, les collectivités ont su s’emparer de l’événement mondial pour dynamiser, structurer et développer leur politique sportive, vecteur de cohésion sociale.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, les forces de l'ordre ont procédé à 875 interpellations, dont 408 à Paris et sa proche banlieue, selon le bilan définitif du ministère de l'Intérieur. Les parents et les associatifs ne sont pas surpris, mais désemparés par cette violence qui leur échappe. Ségolène Malterre est journaliste pour l'émission Pas2quartier de FRANCE 24. Une émission unique en son genre, où chaque semaine, avec Wassim Nasr, elle va à la rencontre des jeunes des quartiers et des personnes qui essaient de faire bouger les choses. Elle nous transmet leurs témoignages.
Bâtiments publics dégradés, magasins pillés... De nombreuses villes de la région parisienne et de province se sont réveillées vendredi avec les stigmates d'une nouvelle nuit de violences, la troisième depuis la mort mardi à Nanterre de Nahel, tué par un policier. "Des moyens supplémentaires" vont être déployés par le ministère de l'Intérieur, a annoncé Emmanuel Macron en ouverture d'une réunion de la cellule interministérielle de crise. Pour en parler FRANCE 24 reçoit Fiona Lazaar, ancienne députée LREM. Notre chroniqueuse politique Flore Simon analysera quant à elle la prise de parole du président français.
Toutes les hypothèses", dont l'instauration de l'état d'urgence, sont envisagées par l'exécutif pour "le retour de l'ordre républicain", a déclaré vendredi Elisabeth Borne depuis le commissariat d'Evry-Courcouronnes (Essonne), après une troisième nuit d'émeutes. Interrogée lors d'un point presse sur l'éventualité d'un recours à l'état d'urgence, la Première ministre a répondu: "nous examinerons toutes les hypothèses autour du président de la République à 13h00 dans la réunion qu'il va organiser. Donc je ne vais pas vous répondre maintenant. Mais nous examinons toutes les hypothèses avec une priorité, le retour de l'ordre républicain sur tout le territoire".
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