Il nous est souvent arrivé ici de défendre la diversité du français, de ses accents, des apports divers venus du Québec ou d’Afrique, qui l’enrichissent. La défense du français passe pour nous par la promotion de sa diversité, plutôt que par une attitude crispée de défense perinde ac cadaver du « bon français », tel que défini par l’Académie. Ce qui ne veut pas dire que de telles règles unificatrices soient inutiles. Mais le français est une langue à variantes. De ce point de vue, il est passionnant de regarder l’apport des parlers régionaux.
J’évoquais la semaine passée ma relecture de la Cantilène de sainte Eulalie, le premier texte connu écrit en langue romane – l’ancêtre de notre français. Dans le genre lecture improbable, ça n’a pas été moindre cette semaine-ci, où je me suis replongé dans Mélite, la première pièce de Pierre Corneille (c’était au programme, à la fac, il y a bien longtemps). Et je me demandais à nouveau : d’où provient le sentiment de sérénité, de respiration, j’oserais dire de réparation, que me communiquent ces textes aussi éloignés de notre sensibilité et de nos préoccupations usuelles ?
Premiers signataires : Pascal Bonneau, Christian Bastid, Michel Ceruti, Daniel Cirera, Denis Cohen, Daniel Durand, Roland Jacquet, Karin Jarry, Brahim Jlalji, Christian Jutel, Éric Le Lann, Fabienne Pourre, Julien Ruiz, Roger Tirlicien.
Les vanités sont un genre pictural. Memento mori, souviens-toi que tu es mortel. La phrase s’illustre par un crâne, une bougie dont la flamme vacille. Parfois cela se dit par une allusion, une métaphore à peine visible. Il en était ainsi de certains tableaux des maîtres hollandais de l’âge d’or représentant des coupes de fruits richement garnies, de la vaisselle précieuse, peints avec une remarquable maîtrise.
Les compagnons bâtisseurs, qui fêtent leurs 60 ans cette semaine, accompagnent les personnes défavorisées en les aidant bénévolement à rénover leurs logements.