Depuis plusieurs années, l’assurance-vie de par sa souplesse, ses taux parfois bas et sa fiscalité avantageuse, se positionne comme étant le placement favori des français. Cependant, est-ce un placement risqué ?
L’assurance-vie : placement risqué ou pasL’assurance-vie est un placement qui est toujours présent lorsqu’il s’agit de succession ou pour complémenter tout simplement une retraite. En dépit de la chute des taux, on observait en 2014 un placement moins rentable par rapport aux années antérieures. En effet, bien qu’il était toujours aussi avantageux sur le court terme, le rendement moyen des fonds des contrats d’assurance-vie était estimé à environ 2,5%.
Le risque d’un renforcement de sa fiscalité plane toujours car l’assurance-vie a toujours bénéficié d’une protection dans la mesure où c’est elle qui finance la majorité des emprunts liés au Trésor Public. La principale menace du rendement des assurances-vie réside dans l’oscillation du taux de change de l’euro.
Les assureurs n’ont pas conséquent pas tous la même façon de réagir face à ces contraintes tant structurelles que politiques. Par ailleurs, en 2015, on observait chez certains des taux de rendement supérieurs à 4%. Il convient de noter que les taux relatifs à l’assurance-vie sont différents de ceux du livret A. En effet, ils ne sont pas fixés par l’État.
C’est la raison pour laquelle il est vivement conseillé de consulter plusieurs assurances-vie avant d’en choisir une. Ainsi, vous aurez le temps de bien étudier les offres de chacune d’entre-elles, de bien prendre en compte les différents éléments qui entreront dans la facture. Il vous faudra également mettre sur pied une stratégie fiscale parfaite dans la gestion de votre assurance-vie, varier les versements, organiser les rachats.
Bien qu’il soit un placement inévitable, l’assurance-vie se révèle être assez compliquée qu’il ne parait. Par conséquent, une gestion sage est exigée afin qu’elle demeure une valeur sûre.
L’Europe divisée, comme ne manqueront pas de le clamer certains ? Sans doute, mais en deux parties très très inégales, c’est le moins que l’on puisse dire, puisque seuls quatre États membres ont refusé, aujourd’hui, lors d’un conseil extraordinaire des ministres de l’Intérieur de l’Union, toute solidarité européenne pour faire face à la plus grave crise humanitaire à laquelle l’Europe est confrontée depuis 1945. La Hongrie, la République Tchèque, la Roumanie et la Slovaquie (seul membre de la zone euro dans la bande des quatre) ont, en effet, voté contre la répartition obligatoire du traitement de 120.000 demandes d’asile émanant de Syriens, d’Irakiens et d’Érythréens, un système proposé, au printemps dernier, par la Commission. La Grande-Bretagne, l’Irlande et le Danemark, ne participant pas à la politique d’asile et d’immigration commune (ils bénéficient d’un opt out), ce sont en réalité 21 pays sur 25 qui ont accepté de se répartir la charge de l’afflux de réfugiés (1). Comme division, l’Union a déjà fait pire …
Il n’était pas évident de procéder à ce vote à la majorité qualifiée : peut-on contraindre des pays à recevoir des réfugiés dont ils ne veulent pas ? Comment seront-ils traités et comment seront instruits leur dossier ? En dépit de ces interrogations légitimes, et après avoir cherché à réunir un impossible consensus, la présidence luxembourgeoise du Conseil des ministres a décidé de passer au vote et de faire fi des réticences d’une poignée de gouvernements. Une décision justifiée : faute d’accord, c’est l’ensemble de l’Union qui serait apparue une nouvelle fois paralysée, incapable d’être solidaire à la fois à l’égard de ses membres débordés par cet afflux brutal, et vis-à-vis des réfugiés eux-mêmes. En un mot, elle aurait offert au monde le visage de l’égoïsme, alors que la plus grande partie des réfugiés résident dans les États riverains des zones de conflit, des pays infiniment plus pauvres que la riche Europe.
« L’Europe a connu d’autres crises. Mais là, d’une certaine façon, c’est sa raison d’être et son fonctionnement même qui sont en cause » a justement souligné Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères. De fait, à la différence de la crise de la zone euro, ce sont une partie des valeurs sur lesquelles l’Union s’est fondée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale qui sont mises à l’épreuve : défense des droits de l’homme, protection des minorités, droit d’asile. Si, à la première épreuve, et une épreuve limitée puisqu’il ne s’agit que de 500.000 personnes sur un ensemble de 500 millions d’habitants, l’Union se révèle incapable de faire face, prête à tirer sur des réfugiés fuyant la guerre comme s’autorise à le faire la Hongrie de Viktor Orban, de quel poids pèsera-t-elle dans le monde ? Quelle sera sa crédibilité au Moyen-Orient ou en Afrique lorsqu’elle plaidera pour des valeurs qu’elle aura piétinées ? Quel sera son poids lorsqu’il faudra trouver une solution politique dans les pays qui poussent leur population à fuir ?
Il est intéressant que les États qui se sont montrés incapables, aujourd’hui, de comprendre que l’Union est bien autre chose qu’un marché ou un distributeur de subventions soient uniquement des pays d’Europe de l’Est, ceux-là mêmes qui ont pourtant largement bénéficié de la solidarité européenne, et ce, bien avant la chute du mur : au-delà même des transferts financiers, faut-il rappeler que les pays européens ont accueilli sans barguigné 220.000 réfugiés hongrois fuyant, en 1956, les Soviétiques ? Heureusement, les pays Baltes, la Bulgarie, la Croatie, la Slovénie et surtout la Pologne ont su surmonter leurs premiers réflexes d’égoïsme national, évitant ainsi une désastreuse fracture est/ouest.
Une nouvelle fois les Européens montrent qu’ils apprennent dans l’épreuve. La grande majorité d’entre eux ont compris que, seuls, repliés dans leur précarré national, ils ne pourraient pas faire face à cette crise humanitaire inédite. Et que c’est seulement une Europe unie qui pourra, au sud, comme à l’est (en Ukraine, par exemple), peser dans la résolution des crises. Le vote égoïste de quatre pays ne changera rien à l’affaire : l’Europe a montré aujourd’hui son meilleur visage quoiqu’en diront les esprits chagrins. Mais il faut qu’elle aille plus loin: il est notamment urgent qu’elle mette la main au portefeuille pour aider massivement les Etats qui accueillent le plus grand nombre de réfugiés, comme la Turquie, le Liban, la Jordanie, etc.. Pour l’instant, l’Union est très loin du compte: le Haut commissariat aux réfugiés de l’ONU, par manque de moyens, a dû réduire son aide dans les camps, ce qui explique en partie l’afflux actuel.
Enfin, elle ne fera pas l’économie d’une explication interne. Peut-elle tolérer en son sein la Hongrie d’Orban qui ne se reconnait plus dans ses valeurs comme le montrent son refus de toute solidarité et sa politique répressive folle qui pourrait déboucher sur des drames humains?
(1) La Pologne, après avoir longuement hésité, s’est finalement ralliée à la majorité, sans doute le dernier coup d’éclat des libéraux qui devraient perdre les prochaines élections au bénéfice des populistes de Droit et Justice. Quant à la Finlande (autre membre de la zone euro), dont la majorité est dominée par les « Vrais Finlandais », un parti d’extrême-droite, elle s’est réfugiée dans l’abstention.
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