The European Union’s aid chief called to support Syria for a better situation in today’s international conference about Syria. But that one attack shows how long the process will be. Federica Mogherini thinks of a potential link between the attack and the goal of this peace conference.
A first report shows the death toll increased dramatically during the day of the attack going from 58 to 65 and 100 including 20 children and 17 women, according to the Syrian Observatory for Human Rights (SOHR). Beside victims, there are 400 injured people victim of asphyxia, according to Union of Medical Care and relief Organizations (UOSSM).
« The report doesn’t stop to get worse and attacks are still happening in the region of Idleb and Hama », said the Paris based organization. After the first attack, a hospital has been targeted by explosives causing important damages and forcing doctors to flee.
The United States, France, and the United Kingdom have put forward this Monday evening a resolution paper aiming to condemn the chemical attack, and to call for a quick and complete investigation a day before the emergency meeting of the UN security council.
Staffan de Mistura, the special reporter of the United Nation for Syria, stated that the UN will aim to clearly identify responsibilities and to punish perpetrators of the chemical attack.
The three western countries and Syrian opposition blame Bachar al-Assad this war crime. But the Syrian army confirms in a paper published by the official agency Sana, that they never used chemical weapons against anyone or in any place, and will never do it. Besides, they incriminate rebels for this tragedy. « Terrorists and those who support them are responsible to have used chemical and toxic substances and to have been negligent with innocent’s citizens lives. »
The Russian authorities declare that the Russian aviation targeted a rebel warehouse that was containing toxic substances.
“According to the data of the Russian airspace control, Syrian aviation hit near Khan Cheikhoun, in a large terrorist warehouse”, stated the Russian minister of the Defense. He added that “this warehouse was used to manufacture bombs, with toxic substances.”
This war has killed 320 000 people since march 2011 so far.
The province of Idleb is mostly controlled by a rebel alliance and jihadists, and is being regularly targeted by strikes from the regime and by Russian aviation. It has also been targeted by raids from the anti-jihadists coalition led by the United Stated.
This chemical weapon attack echoes with a dark past: the massacre in Ghouta, in the suburbs of Damas, on 21st august 2013. The shelling of this zone was made with shell filled with sarin a highly lethal substance. It has caused the death of hundreds of people, going from 300 to 1500 killed people according to diverse sources.
Madjid Guechati
Sources :
https://euobserver.com/foreign/137503
Ils ont réitéré leur engagement, leur volonté de maintenir la prospérité et la sécurité au cœur du projet européen. En s’engageant à agir de concert, si nécessaire, à des rythmes différents, tout en avançant dans la même direction. Ils ont aussi réaffirmé, en réponse au Brexit, que leur « Union est une et indivisible ». La Pologne a signé, consciente que cela revenait à signer une seconde fois le Traité d’adhésion et d’en accepter par avance tous les droits et tous les devoirs.
Accueil et réaction
Bien qu’il s’agisse d’une déclaration, le ton relève d’une proclamation forte, voire un peu martiale, qui appelle à la mobilisation des Européens : « Nous dirigeants de 27 États membres et des institutions de l’UE, sommes fiers des réalisations de l’Union européenne : la construction de l’unité européenne est une entreprise audacieuse et visionnaire ». Alerte tonique, la déclaration en a l’air, mais elle distille aussi de l’inquiétude si l’on y regarde de plus près : les mots « sûr », « sureté », « sécurité » et « sécurisé » y apparaissent trop souvent pour un texte qui est bref.
En substance que dit la déclaration ? Nous avons mis en place une Union unique en son genre par ses institutions et ses valeurs, une grande puissance économique, le rêve de quelques-uns, l’espoir de beaucoup. Mais l’Europe est confrontée à des défis sans précédent : conflits régionaux, terrorisme, pressions migratoires croissantes, protectionnisme, inégalités économiques et sociales. Déterminés à faire face aux défis, nous voulons offrir la sécurité et de nouvelles possibilités en rendant l’Union plus résiliente par son unité et sa solidarité.
L’unité est une nécessité et un choix librement consenti
Nous voulons une Union sûre, sécurisée, avec une politique migratoire efficace, responsable, respectueuse des lois internationales et sachant lutter contre le terrorisme et la criminalité organisée.
Une Europe prospère dans un développement durable : un marché unique solide, une monnaie unique stable, une croissance soutenue basée sur l’innovation, la compétitivité, les échanges, une Union économique et monétaire achevée où l’énergie est sûre et financièrement supportable, où l’environnement est propre.
Une Europe forte, plus forte sur la scène mondiale, développant les partenariats existants tout en créant de nouveau Un voisinage immédiat, à l’est et au sud, mais aussi au Proche Orient et dans toute l’Afrique. Les vingt-sept demandent aux gouvernements européens d’assumer davantage de responsabilités par la mise en place d’une industrie de la défense plus compétitive et plus intégrée, en coopération et en complément avec l’OTAN.
L’Union doit jouer un rôle actif aux Nations Unies : protection des populations, garantir un commerce libre et équitable, et une politique climatique mondiale constructive.
Une Europe sociale prenant en compte la diversité des systèmes, préservant le patrimoine et la diversité culturels, le rôle des partenaires sociaux, l’égalité pour tous, luttant contre le chômage, les discriminations, l’exclusion et la pauvreté, assurant un haut niveau d’éducation et de formation.
Le programme défini aujourd’hui, sera la réalité de demain affirme avec une apparente détermination les chefs d’État et de gouvernement. Nous travaillerons à la réalisation de ces objectifs en écoutant les préoccupations exprimées par les citoyens européens dans le respect du principe de subsidiarité et à la faveur d’un processus démocratique. Les vingt-sept se sont engagés à impliquer davantage les parlements nationaux.
Bien que cela n’ait pas été relevé, la déclaration de Rome est sur certains points une réponse directe à Donald Trump : un commerce libre et équitable, l’effort budgétaire en matière de défense, une politique climatique mondiale constructive…
Les réactions et commentaires ont été divers comme il se doit, mais assez convergents dans l’ensemble. Peu de surprises quant aux résultats, prévisibles pour la plupart des observateurs : le rappel du chemin parcouru depuis la fin de la dernière guerre, le nombre des défis, sans précédent, l’appel à l’unité, les initiatives destinées à répondre aux inquiétudes, l’engagement de l’Europe en faveur du libre-échange et le leadership européen en faveur de l’ouverture commerciale, les inquiétudes concernant les tendances protectionnistes. De nombreux évènements, notamment de la part de la société civile (marches, rassemblements) ont accompagné la célébration. Sa mobilisation n’a pas été négligeable. Leurs foisonnements ont témoigné des intérêts, des interrogations, des inquiétudes et des espoirs, tous nombreux. Manquent cruellement les outils opérationnels.
La déclaration devrait surtout marquer la consécration du principe de la coopération à plusieurs vitesses ouverte à tous et inscrite dans les traités et l’assurance qu’il y a toujours un seul et même projet qui s’inscrit dans la continuité depuis soixante ans.
Il est assez unanimement constaté que la déclaration est restée quasiment muette sur la finalité politique de l’intégration, ni sur l’objectif final du projet européen (« une union sans cesse plus étroite ») par prudence et pour ne pas faire éclater une unité encore fragile : il fallait tenir tout le monde ensemble. L’unité d’abord c’est la priorité que beaucoup sentait menacée à la veille de la réunion. Le temps des choix difficiles viendra après. Manifestement on a voulu à l’avance exorciser les dangers, et ce, la veille du déclenchement de la procédure du Brexit, cette déclaration est donc un symbole, « une nouvelle profession de foi » dira François Hollande, “Aujourd’hui nous renouvelons l’alliance unique de nations libres qui a été lancée il y a soixante ans par nos prédécesseurs », dira Donald Tusk celui-là même qui avait pris soin de rappeler les dirigeants européens à l’ordre. Pour le président du Conseil italien, Gentiloni, « l’Europe repart et elle a une vision pour les dix prochaines années ». Jean-Claude Juncker donne rendez-vous pour le centième anniversaire, signalant au passage qu’il a signé la déclaration avec le même stylo que celui qui a servi aux Six en 1957. Les pays méditerranéens ont réussi à imposer la question sociale dans le texte. Angela Merkel a reconnu que l’UE devait répondre aux demandes des nouvelles générations pour lesquelles la Seconde Guerre mondiale appartient à l’histoire. « Nous devons à l’avenir nous préoccuper de l’emploi », alors que bien des pays, au nord, à l’est, considèrent que cet aspect relève des politiques nationales. La Déclaration consacre bien une Union appelée à lutter contre le chômage, les discriminations, l’exclusion sociale, la pauvreté, mais reconnaît aussi la diversité des systèmes nationaux et rappelle également le principe de subsidiarité. L’opinion moyenne flotte entre un optimisme discret et prudent et un fort sentiment d’inachevé.
Le Brexit pourtant présent dans tous les esprits, et de façon quasi obsessionnelle, n’a été que peu mentionné (une seule fois et brièvement semble regretter le Guardian). C’est un soulagement : les craintes d’un blocage par la Pologne ne se sont pas vérifiées. Pour l’hebdomadaire allemand die Zeit : deux messages doivent être retenus malgré toutes les fractures existantes et le Brexit, nous restons ensemble et nous avons un plan dans une Déclaration équilibrée, mais aussi allusive et ambiguë souligne die Zeit. C’est le résultat d’un long et complexe travail de médiation qui aurait pu s’effondrer sous le poids des revendications de chaque pays. « Le résultat final est un miracle d’équilibre », estime le journal. A la demande de la Grèce la mention de la protection sociale est apparue. Un message caché sur l’État de droit a été adressé à la Pologne et à la Hongrie. L’Europe dite à plusieurs vitesses s’est glissée habilement et discrètement dans le texte. La France et l’Italie apprécient la mention « de la croissance soutenue et durable » qu’ils réclament comme s’il s’agissait de réclamer pour obtenir. Ces mots viennent pour eux contrebalancer les mots de réformes structurelles toujours perçues comme une potion amère.
À l’issue de la Déclaration, un sentiment d’inachevé se fait tout de même sentir. Le quotidien allemand die Welt tient à faire remarquer que la Communauté européenne souhaite réformer, mais ne sait pas comment faire, le tout accompagné d’une certaine défiance face aux pulsions souverainistes, populistes xénophobes qui appellent une réplique soutenue. Les marches et les rassemblements de la société civile, déjà signalés sont un encouragement précieux. Chacun en appelle à la relance, mais l’échec constitutionnel de 2005 freine les audaces et inhibe les volontés.
Paradoxalement le signe de l’optimisme vient de l’hebdomadaire britannique, The Economist qui rappelle la vision d’un des pères fondateurs, Jean Monnet qui concevait les crises comme le meilleur, moyen d’avancer vers l’objectif ‘d’une union toujours plus étroite ‘l’Europe sera forgée par les crises et sera la somme des solutions apportées à ces crises’.
La vedette incontestée du sommet de Rome ce fut l’Europe dite à plusieurs vitesses. Les 27 y trouveront ils les outils nécessaires à la relance de la Construction européenne ? Dans Télos Carine Bouthevilain et Edouard Vidon, dans un remarquable article intitulé ‘Europe Sisyphe et Cassandre’, un article qu’il faut lire ne serait-ce qu’à titre de prévention, répondent résolument par la négative, la complexité serait telle que l’Union éclaterait, se fragmenterait. L’incompréhension des citoyens redoublerait. L’illustration qu’en donne les auteurs est proprement dissuasive : ‘Peut-on réellement imaginer une coopération à géométrie variable entre les pays de l’UE dans la lutte contre le terrorisme ou dans la lutte contre la pollution’ ? s’interrogent les auteurs qui sans reprendre l’image du caméléon sur un kilt écossais pensent que mis dans une telle situation, le malheureux serait condamné à mourir d’épuisement, le moindre mouvement le condamnant à changer de nature. La mort assurée par excès de complexité : multiplication des scénarios, des processus décisionnels, des trajectoires, des acteurs chacun ayant sa propre dynamique. Pour les retardataires, comment rejoindre les pionniers qui peuvent ou souhaitent aller de l’avant ? Par choix ou par contrainte ? Quels modes de financement, de contrôle ?
Henri-pierre Legros
Pour en savoir plus :
Déclaration de Rome http://www.consilium.europa.eu/press–releasespdf/2017/3/47244656633_fr.pdf
Europe, Sisyphe et Cassandre par Carine Bouthevilain et Edouard Vidon Télos 24 mars 2017 http://www.telos–eu.com/fr/europe/europe–sisyphe–et–cassandre.html
21 ans après les Accords de Dayton et 17 ans après la guerre Kosovo-Serbie, les Balkans occidentaux demeurent dans une situation difficile et incertaine.
En dépit de cette situation, 13 ans après le Sommet de Thessalonique, les résultats sont là: adhésion de la Croatie, ouverture des négociations avec le Monténégro et la Serbie, progrès en Albanie, dialogue Kosovo-Serbie. Pour autant, les promesses de l’UE n’ont produit que des effets lents et limités, ce qui affecte sa crédibilité.
Cette crédibilité a été plus grande il y a quelques années, avec la ‘nouvelle approche’, le soutien à la justice transitionnelle, au retour des réfugiés, à la réconciliation et au dialogue Kosovo-Serbie. Elle s’est érodé face, entre autres, aux dernières décisions du TPIY, au retour du nationalisme, à la persistance de la corruption et surtout à la situation économique. Les moyens de l’UE sont-ils à la hauteur de ses ambitions et des défis et risques dans les Balkans occidentaux ?
Les constats ci-dessus peuvent sembler sévères et par trop pessimistes. Ils sont pourtant aussi le reflet de l’analyse des meilleurs Think tanks des Balkans, voire de certains politiciens en privé. Les suggestions suivantes, très réalistes pour la plupart, ont été formulées avec ces Think tanks:
Ø Etat de droit: pourquoi limiter la ‘nouvelle approche’ aux pays en négociation d’adhésion? La Commission devrait demander à tous les pays de préparer leurs Plan d’actions pour les chapitres 23-24, forçant ainsi à des réformes concrètes. Aucune décision du Conseil n’est nécessaire et ce serait, au contraire, bienvenu;
Ø Priorités de l’aide: l’assistance technique et financière du programme IPA couvre, à juste titre, de nombreux domaines, hormis l’éducation et la santé, plutôt laissées aux prêts de la Banque mondiale. Un co-financement par IPA montrerait aux citoyens que l’UE est attachée à leurs besoins immédiats et renforcerait sa crédibilité. L’éducation est considérée par tous les Think tanks comme une priorité, y compris avec un vaste programme de formation dans l’UE;
Ø Volume de l’aide: il n’est pas à la hauteur des besoins et des ambitions de l’UE. Il reste inférieur à ce que l’Europe centrale a reçu avant 2004, alors que les Balkans ont connu deux guerres récentes. L’agenda ‘connectivité’ (transports, énergie) du Processus de Berlin est bienvenu mais son financement repose largement sur des prêts que l’état des finances publiques des Balkans ne permet pas d’obtenir sur une grande échelle.
C’est un ‘plan Marshall’ que l’UE devrait engager avec, en contrepartie, moins de fonds structurels suite à l’adhésion. D’où une neutralité financière pour l’UE sur le long terme. Sinon, ce sont la Chine et la Russie qui vont saisir l’opportunité de contrôler des infrastructures stratégiques. De plus, les citoyens comprennent mal que la Grèce soit soutenue par milliards alors que leur situation demeure. D’autant qu’ils font face à l’émigration sur la ‘route des Balkans’. Et les mieux informés s’étonnent que la Turquie reçoive près de 50% de l’aide budgétaire totale de l’UE aux pays de l’élargissement!
Ø Questions bilatérales: elles sont nombreuses et créent un climat délétère favorisant le nationalisme et retardant la réconciliation. L’UE devrait s’engager pour aider à les résoudre, à l’instar du dialogue Kosovo-Serbie qu’elle facilite. Elle s’y est refusée jusqu’alors, s’en remettant à l’engagement des pays de résoudre leurs différends par le dialogue. Mais faute de le faire, le climat restera empoisonné et ne pourra que favoriser le rôle de grands acteurs extérieurs. La nomination d’une personnalité connaissant bien les Balkans et agissant de façon discrète serait donc salutaire;
Ø Société civile: dans des Etats aux tendances ‘non libérales’ et où les réformes sont difficiles et lentes, l’engagement de la société civile est essentiel. Toutes les études le montrent. Les meilleures ONG s’engagent au Monténégro et en Serbie, ce qui renforce aussi l’idée que les réformes ne sont pas seulement destinées à ‘satisfaire Bruxelles’ mais d’abord à moderniser les pays dans l’intérêt même de leurs citoyens. La Commission européenne pousse à cet engagement. Bien des ONG souhaitent qu’elle en fasse un vrai ‘4ème pilier’ pour les réformes. En effet, le soft power de l’UE, même soutenu par une perspective d’adhésion, ne peut réussir que si les élites politiques et la société civile sont déterminées à l’utiliser pour réformer le pays ;
Ø Perspectives: il est évident que l’adhésion de la Bosnie et du Kosovo est à un horizon très lointain. Celle de la Macédoine et du Monténégro peut-être aussi, tant il y a de doutes sur la capacité des hommes au pouvoir, notamment à Podgorica depuis 25 ans, à réformer les pays. D’aucuns pensent qu’un accord du type Ukraine devrait, entre-temps, leur être proposé. Certains estiment aussi que le jour où l’UE mettra fin au jeu de dupes avec la Turquie, l’intégration des Balkans reprendra tout son sens et pourra être mieux comprise par son opinion publique.
La ‘fatigue de l’élargissement’ dans l’UE ne plaide de toute façon pas pour des adhésions prochaines. Pourtant, celle de la Serbie, après la Croatie, est essentielle pour la stabilité des Balkans. De même que celle de l’Albanie en raison de ses progrès, mais aussi pour prouver aux minorités albanaises des Balkans et, au-delà, aux musulmans, que l’UE n’est pas un club réservé aux Etats ‘chrétiens’. Dans l’immédiat, l’UE devrait s’y réengager pour conforter la stabilité des pays, relancer les économies et réduire ainsi les interférences extérieures, c’est-à-dire pour y défendre ses intérêts et sa sécurité.
Pierre Mirel
Pierre Mirel a été directeur à la Commission européenne (Direction Near) pour les relations avec les Balkans occidentaux 2007-2013 .Ses propos n’engagent que lui-même.
Ce texte peut-être cité sous réserve d’une référence à son auteur
Balkans occidentaux: Situation, Défis, Relations avec l’UE
On April 2nd, Serbs were called to the polls to elect a new President. Besides national territory, voting also took place at 90 polling stations in Kosovo and at 53 polling stations in 23 other foreign countries. Aleksandar Vučić, conservative Prime Minister won an impressive victory in Sunday’s first round presidential election by a huge margin, confirming his domination of the EU candidate country as he seeks to keep a foreign policy balanced between Europe and Russia. As various media reported during last days before the election, the big question wasn’t if he was about to win or not, but when. Vučić managed to get around 55 percent of votes leaving far behind his rivals, with Sasa Jankovic coming second with around 16 percent of votes, according to Centre for Free Elections and Democracy.
Proud of the support he received, Vučić told reporters at a press conference Sunday night: “I got 12 per cent more votes than all the other candidates put together.”
“When you have results like this, there is no instability – Serbia is strong and it will be even stronger,” he added.
According to political analysts, Vučić triumph gives him enormous power assuring a strong political position for the next 5 years. Even though the position of President in Serbia is much less influential than the Prime Minister, it is expected that Vučić will keep control over the key decisions in a country as the most powerful political figure of the ruling party. This would confirm a widespread belief among political analysts that in Serbia political personality is more important than the institution.
Last year, on several occasions Vučić repeated he didn’t intent to run for president, but surprisingly he changed his mind in February. According to national media, the new decision provoked a brief crisis in the relations with the now president Nikolic who expected to be the candidate of the ruling SNS once more. In November 2016, Vučić said it was for him inadmissible to have a political for a president.
He will take on the largely ceremonial post at the end of May but is expected to retain de facto power through his control of Serbia’s ruling Progressive Party. Not being obliged to resign by the law, he kept his position as PM during his campaign.
Two contradictions have strongly marked his political career. Former radical nationalist, Vučić besides expressing shame over Bosnian Serb war crimes, engaged in the EU-led dialogue for the normalisation of the relations between Belgrade and Pristina. The second contradiction is linked to his balanced foreign policy, on one side aspiring to join the EU, and on the other one keeping strong ties with Russia.
President-elect made clear his change of job would not alter the Serbia’s geopolitical balance between the European Union, which Vučić wants Serbia to join, and Russia, with which Serbs share their Orthodox Christian faith and Slavic background.
« For me it is important this election demonstrated that a large majority of Serbian citizens favours the continuation of the European path while maintaining close ties with China and Russia, » Vučić told cheering supporters.
Zana Çanaku
To find out more:
http://www.euractiv.com/section/elections/news/serbian-pm-confirms-domination-with-presidential-win/
http://www.politico.eu/article/vucic-heads-for-victory-in-serbian-presidential-vote/
http://www.euronews.com/2017/04/03/serbian-premier-aleksandar-vucic-elected-president
http://www.bbc.com/news/world-europe-39474145