Mardi 25 juillet, à l’occasion d’un procès hors normes en Belgique, six des 10 accusés ont été déclarés coupables d’assassinats terroristes lors des attentats du 22 mars 2016 perpétrés à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem et dans le métro bruxellois. Parmi eux figurent notamment Salah Abdeslam et Mohamed Abrini, condamnés à perpétuité en 2022 à Paris pour les attentats du 13 novembre 2015. Pour les quatre accusés acquittés du chef d’accusation d’assassinat terroriste, deux ont cependant été reconnus coupables d’appartenance à un groupe terroriste, et deux autres ont été totalement acquittés.
À LIRE AUSSI[Revue de presse] Après les attentats de Bruxelles, quelle réaction européenne ?Après 8 mois de procès et 18 jours de délibération, le verdict du procès des attentats les plus meurtriers de l’histoire belge était très attendu. Le bilan s’élève aujourd’hui à 35 victimes et plusieurs centaines de personnes blessées ou traumatisées. Il faudra néanmoins attendre, comme le veut la loi belge, la reprise du procès début septembre, afin de connaître les peines des accusés reconnus coupables.
Depuis la vague d’attentats de Paris et Bruxelles en 2015 et 2016, l’Union européenne a cherché à améliorer sa coopération dans la lutte contre le terrorisme. Diverses mesures pour mettre un terme au terrorisme ont ainsi été adoptées. La stratégie de l’UE pour une union de la sécurité pour la période 2020-2025 a mis l’accent sur les actions de lutte contre la radicalisation et la coopération avec les pays tiers. Depuis le 7 juin 2022, un nouveau règlement oblige les plateformes internet dans les pays de l’UE à retirer les contenus terroristes une heure au plus tard après leur signalement ou à en bloquer l’accès.
Afin de lutter contre le financement du terrorisme, l’Union européenne a depuis 2018 durci les règles en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, rendant plus difficile la dissimulation des fonds illégaux.
Un coordinateur de l’UE pour la lutte contre le terrorisme a par ailleurs pour tâche de faciliter la coopération des Etats membres en la matière. Cette dernière repose notamment sur des outils tels que le mandat d’arrêt européen ou le système d’information Schengen, utilisé par la police et les gardes-frontières pour partager des alertes.
À LIRE AUSSIQu’est-ce que le mandat d’arrêt européen ? À LIRE AUSSISchengen et la lutte contre le terrorismeL’article Attentats de 2016 en Belgique : six accusés reconnus coupables d’assassinats terroristes lors d’un verdict historique est apparu en premier sur Touteleurope.eu.
Situé tout à gauche de l’échiquier politique, le groupe GUE/NGL occupe un peu plus de 5 % des 705 sièges au Parlement européen, avec 37 eurodéputés issus de 13 Etats membres. Sa co-présidence est assurée par la Française Manon Aubry (La France insoumise) et l’Allemand Martin Schirdewan (Die Linke).
Avec 6 eurodéputés, La France insoumise constitue la première délégation. Die Linke (Allemagne), Siriza (Grèce) et la délégation espagnole (3 partis différents) comptabilisent 5 députés chacun. Les Irlandais et les Portugais comptent 4 membres. Des eurodéputés de gauche radicale de 7 autres pays occupent entre 1 et 2 sièges.
À LIRE AUSSIQui sont les 79 députés européens français ?À LIRE AUSSI[Infographie] Le Parlement européen 2019-2024Le Parlement européen compte 7 groupes politiques regroupant un total de 705 députés :
47 eurodéputés non inscrits ne siègent dans aucun groupe politique.
À LIRE AUSSILes députés européens : répartition par pays et par groupe politique Un groupe “confédéral”Soucieuse de “respecter et préserver la diversité des identités et opinions de ses membres”, cette famille politique se définit comme “confédérale”. Sa ligne peut être qualifiée d’ “altereuropéenne”, c’est-à-dire opposée à la construction européenne actuelle.
“Nous luttons pour plus d’emplois et de meilleures possibilités d’éducation, pour la sécurité sociale et la solidarité sociale, pour une gestion respectueuse de notre terre et de ses ressources, pour les échanges culturels et la diversité, pour un développement économique durable et pour une politique de paix cohérente et forte”, peut-on lire sur le site internet du groupe.
Il prône notamment une réforme de l’architecture de l’UE afin de la rendre plus “démocratique”. Il souhaite aussi un nouveau modèle de développement écologique, en alternative aux politiques d’austérité. De plus, le parti promeut une politique de coopération avec les pays tiers fondée sur le respect des droits de l’Homme.
À LIRE AUSSICréation, rôle, composition : tout savoir sur le Parlement européenL’article Les groupes du Parlement européen : La Gauche unitaire européenne / Gauche verte nordique (GUE/NGL) est apparu en premier sur Touteleurope.eu.
Vincent Bolloré n’en a pas fini avec la Commission européenne. Mardi 25 juillet, l’exécutif européen a annoncé ouvrir une enquête concernant une éventuelle prise de contrôle anticipée de Lagardère par Vivendi, propriété du milliardaire français. La pratique, intitulée “gun jumping” dans le jargon bruxellois, est contraire aux règles de concurrence européenne et peut conduire à une amende pouvant atteindre 10 % du chiffre d’affaires total de l’entreprise.
Rachat sous conditionsLe 9 juin dernier, les services de la Commission avaient autorisé l’opération publique d’achat lancée par Vincent Bolloré contre son rival Lagardère. En imposant toutefois certaines conditions : se séparer de sa filière Editis ainsi que du magazine Gala. Des obligations que ne remplit pas encore le groupe Vivendi, actuellement en négociation pour les céder.
À LIRE AUSSILa concurrence dans l’Union européenneVivendi négocierait actuellement avec le groupe du milliardaire tchèque Daniel Křetínský pour le rachat d’Editis, sa filière édition. Des pourparlers seraient également en cours avec le groupe Le Figaro pour l’acquisition de Gala.
Dans les deux cas, la Commission européenne devra une nouvelle fois valider ces opérations comme elle l’a rappelé mardi soir. L’Union européenne “impose aux entreprises de notifier les opérations de dimension européenne et d’attendre notre autorisation avant de les réaliser. En outre, les entreprises doivent respecter les engagements qu’elles nous soumettent, sur la base desquels nous autorisons une opération”, a ainsi déclaré Margrethe Vestager, vice-présidente chargée de la politique de concurrence.
Or, l’exécutif européen soupçonne Vincent Bolloré d’une prise de contrôle anticipée. “A ce stade, la Commission a recueilli suffisamment d’éléments pour ouvrir une procédure formelle d’examen visant à déterminer si Vivendi a respecté nos procédures”, a ajouté la commissaire danoise.
Un 34e jour de grève au Journal du Dimanche“L’ouverture d’une enquête formelle au niveau européen au sujet d’une éventuelle prise de contrôle anticipée de Lagardère par Vivendi est une excellente nouvelle”, a pour sa part réagi Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières. Depuis plusieurs mois, l’ONG avait relevé “de nombreux signaux qui attestaient d’une emprise avant même l’achat formel de Bolloré sur ces médias”.
Dernier “signal” en date, la nomination à la tête du Journal du Dimanche (JDD) de Geoffroy Lejeune. Le parachutage de l’ancien patron de l’hebdomadaire d’extrême droite Valeurs Actuelles – magazine condamné en novembre 2022 pour injure publique à caractère raciste- a conduit les membres de la rédaction du JDD à se mettre en grève. Ces derniers réclament le départ de M. Lejeune ainsi que des garanties d’indépendance juridique et éditoriale. Mercredi matin, la rédaction a voté à 99 % en faveur de la reconduction du mouvement de grève pour une 34e journée consécutive, un record depuis 1975 pour un média français.
À LIRE AUSSIQu’est-ce que l’acte européen sur la liberté des médias (European Media Freedom Act) ? À LIRE AUSSIConcurrence : comment la Commission européenne contrôle-t-elle les concentrations d’entreprises ?L’article Rachat de Lagardère par Vivendi : la Commission européenne ouvre une enquête pour une “éventuelle prise de contrôle anticipée” est apparu en premier sur Touteleurope.eu.
Suite aux élections en Espagne, le Premier ministre Pedro Sánchez doit décider « rapidement » s’il souhaite rejoindre une coalition avec les « extrêmes » ou avec les « centristes », a déclaré à EURACTIV une source de haut rang du Parti populaire européen (PPE).