(B2)
Cérémonie de clôture célébrée le 6 mai. (Crédits: EUPOL Afghanistan)
Herat (Afghanistan). Fin de la présence européenne à Herat
La mission européenne de police (EUPOL Afghanistan) va fermer son bureau extérieur à Herat (Ouest de l’Afghanistan) à la fin de mai, après sept années de soutien à leurs homologues afghans. Pour le chef de la mission, Pia Stjernvall, le bureau à Herat a obtenu de bons résultats, en particulier dans la promotion des principes et méthodes de la police communautaire ainsi que l’amélioration de la coopération entre la police, les procureurs et les avocats de la défense. « Les partenaires afghans peuvent prendre le relais maintenant pour un service de police professionnel, responsable et efficace ».
(Crédits: EUCAP Nestor)
Djibouti. Gardes-côtes équipés et formés pour les enquêtes sous-marines
Fidèle à sa devise « former et équiper », le Chef de Mission d’EUCAP Nestor, Etienne de Poncins, a remis, à l’issue de la formation, au chef des gardes-côtes djiboutiens, le colonel Wais Omar Bogoreh, des lots d’équipements composés de matériel de plongée, d’enquêtes et de recherche sous-marine ou terrestre. Ces kits, permettant d’équiper 8 plongeurs, seront utilisés pour des exercices de formation plus complexe telle que la délimitation de scènes de crime sous-marine, la recherche de preuves en profondeur ou même la photographie sous-marine. Ces entrainement variés donneront la capacité aux gardes-côtes d’intervenir directement sur les lieux d’un crime en mer, tout particulièrement la piraterie, pour permettre notamment de retrouver des preuves qui auraient été jetées à l’eau par les criminels.
Eunavfor Atalanta. L’Espagne prend le commandement
Cérémonie de la 19º rotation de commandement de l’opération Atalanta (Crédits: Eunavfor Atalanta)
L’amiral Alfonso Gómez de la marine espagnole a pris, le mercredi 6 mai 2015, le commandement de la force navale sur zone (FHQ) de l’opération européenne de lutte anti-piraterie (EUNAVFOR Atalanta) lors d’une cérémonie tenue à Djibouti.
Il dirigera la force navale de l’UE pendant environ cinq mois. Force composée de 4 navires : la frégate allemande FGS Bayern (F-217) équipée de 2 hélicoptères Super Lynx Mk.88A, la frégate italienne Grecale (F-571) de la classe Maestrale, équipé de 2 hélicoptères AB-212 ASW et les deux navires espagnols, la corvette Infanta Cristina et le Galicia. Auxquels il faut ajouter 2 avions : un CASA espagnol CN 235 VIGMA et un P-3C Orion allemand Jester, basés en temps ordinaire à Djibouti.
L’amiral Gomez remplace ainsi l’Amiral Jonas Haggren, de la Marine suédoise présent sur zone depuis février 2015 ayant lui-même pris le relais des Italiens (lire : Passage de flambeau entre Italiens et Néerlandais dans l’Océan indien
(Crédits: EUNAFOR )
Dar Es-Salaam (Tanzanie). Formation anti-incendie
Le navire espagnol de débarquement Galicia (L51), qui participe à la mission anti-piraterie de l’UE dans l’Océan indien (EUNAVFOR Atalanta), a assuré à la mi-mai, la formation maritime des marins de la Marine Tanzanienne lors d’une visite de port à Dar es-Salaam. Après un briefing sur le système de commandement et de contrôle utilisé sur le navire de guerre espagnole pour surveiller toutes les activités en mer, l’équipage et les visiteurs du navire ont effectué un exercice pratique anti-incendie.
Camp de Jazeera – Mogadiscio (Somalie). Cours terminé pour les commandants de pelotons
La cérémonie de clôture pour le Cours de commandant de peloton a eu lieu au camp d’entraînement Jazeera le 30 avril à Mogadiscio. L’événement a marqué le passage en grade des 58 futurs leaders du peloton. Planifié, organisé et dirigé par EUTM Somalia, ce cours d’une durée de 15 semaines avait commencé en Ouganda, dans l’Académie militaire, et a été complété au camp d’entraînement Jazeera. Les officiers seront maintenant déployés sur tout le territoire somalien, précise-t-on au QG de la mission européenne.
Bapho (Mali). Entraînement au « Combat River Crossing » (CRC)
(Crédit: EUTM Mali)
Pendant neuf semaines, les ingénieurs maliens ont appris à assembler et manoeuvrer un ferry ponton de plus de 1200 kg. Ils ont prouvé leurs compétences dans un exercice final, réalisé sous une extrême chaleur, précise la mission européenne EUTM Mali qui a organisé le cours. Cette formation dite « CRC » (Combat River Crossing) est une compétence clé, compte tenu de l’insuffisance des infrastructures et du petit nombre de ponts sur le fleuve Niger. Cette formation, effectuée par des ingénieurs allemands, est un complément à la formation fournie à Koulikoro.
Kiev (Ukraine). Les équipes pour la gestion de frontières se mettent au travail
(Crédits: EUAM Ukraine)
Une réunion du » Border Management Assistance Group » (BMAG) a été organisée, pour la première fois, le 15 mai par la mission de l’UE de conseil à la sécurité intérieure en Ukraine (EUAM Ukraine). Objectif : identifier et trouver des solutions pour les problèmes ukrainiens dans la protection de leurs frontières. Alors que moins de 10% du personnel aux frontières est entrainé pour agir en zones de conflits, les Européens veulent apporter leur expérience dans la vérification des passeports, la communication entre agences et la mise en place de capacités.
Pristina (Kosovo). Formation pratique de juristes sur les crimes de guerre
Que faire lorsqu’un témoin ne raconte pas tous les évènements ou ne s’en rappelle pas l’ordre ? C’est autour de ce cas pratique que les enquêteurs et procureurs kosovars ont travaillé, ce 22 mai. Objectif de la formation faite par les magistrats d’EULEX Kosovo : mettre l’accent sur l’amélioration des capacités des enquêteurs pour mener les interrogatoires et obtenir des déclarations admissibles dans la lutte contre les crime de guerre mais aussi dans les cas d’agressions sexuelles. Le programme de protection de témoins a été aussi étudié pour établir comment l’utiliser dans ces cas précis.
(Leonor Hubaut)
Le CSFRS et la FRS propose le mardi 2 juin, de 10h à 12h30, la restitution du projet EMIRS : "Enjeux de la modernisation de l'industrie de défense russe, le cas du secteur spatial: technologie, géopolitique et prospective".
La réunion sera organisée autour de deux tables rondes :
• L’industrie spatiale dans son environnement politique et économique
• Retours d’expérience sur la coopération avec la Russie dans le domaine spatial
Parmi les intervenants : Isabelle Facon (FRS), Isabelle Sourbès-Verger (CNRS), Jean-Louis Truel (Cercle Kondratieff), Jean-Jacques Bruniera (Thales Alenia Space).
Cet événement qui se tiendra à l'Ecole militaire (amphithéâtre Lacoste) est ouvert au public sur inscription ici.
L'accès s'effectuera par l'entrée n° 5 place Joffre, une pièce d'identité sera exigée.
Avril 1915. À Ypres, en Belgique, les troupes allemandes utilisent du chlore pour lancer une attaque massive contre les lignes alliées : 1.500 tués. Détruire l’industrie chimique d’outre-Rhin devint alors une priorité. Quelques mois plus tôt, le commandant Louis de Goÿs de Mézeyrac est chargé de mettre sur pied le Groupe de Bombardement n°1 (GB […]
Cet article Ceux de 14 (8) : Le commandant de Goÿs dirige un raid audacieux contre l’industrie chimique allemande est apparu en premier sur Zone Militaire.
Du lundi 1er au samedi 27 juin, 51 blessés et 11 grands blessés participeront aux Rencontres militaires blessures et sports (RMBS) à Aubigny-sur-Nère et Bourges (Cher). Créées par la Cellule d’aide aux blessés de l’armée de terre (CABAT) en 2012, les RMBS représentent une initiative importante au profit des blessés des trois armées, de la gendarmerie na!onale et des différents organismes du ministère de la Défense. Ce stage mul!sports a pour objec!f de faire découvrir aux blessés la pratique d’activités spor!ves adaptées à leur handicap.
Durant toute la durée des rencontres, il sera possible de retrouver toutes les informations et l’actualité du ministère de la Défense (brèves, vidéos, photographies et web-TV) sur le site Internet www.defense.gouv.fr et sur les réseaux sociaux :
Twitter :
- @Defense_gouv
- @LaCABAT
- #RMBS 2015
- #blessésdeguerre
Facebook :
- Defense.gouv
- CABAT #blessésdeguerre
Project 23000E or Shtorm (Storm) is a multi-purpose, heavy aircraft carrier project being designed by the Krylov State Research Center for the Russian Navy. The cost of the supercarrier is estimated as being between $1.8 billion and $5.63 billion (at August 2015 exchange rates), with development expected to take ten years. The carrier is being considered for service with the Russian Navy's Northern Fleet. Nevskoye Design Bureau is also reported to be taking part in the development project.
A scale model of the ship is going to be demonstrated for the first time at the International Maritime Defence Show 2015 in St Petersburg from 1-5 July. The Project 23000E multipurpose aircraft carrier is designed to conduct operations in remote and oceanic areas, engage land-based and sea-borne enemy targets, ensure the operational stability of naval forces, protect landing troops, and provide the anti-aircraft defence. The design has a displacement of 90-100,000 tons, is 330 m in length, 40 m wide, and has a draft of 11 m. It has a top speed of 30 kt, cruising speed of 20 kt, a 120-day endurance, a crew of 4-5,000, and designed to withstand sea state 6-7. Currently it has been designed with a conventional power plant, although this could be replaced by a nuclear one, according to potential customers' requirements.
The ship carries a powerful air group of 80-90 deck-based aircraft for various combat missions. The model features a split air wing comprising navalised T-50 PAKFAs and MiG-29Ks, as well as jet-powered naval early warning aircraft, and Ka-27 naval helicopters. The carrier's flight deck is of a dual design, features an angled flight deck, and four launching positions: two via ski-jump ramps and two via electromagnetic catapults. One set of arrestor gear is included in the design. The design also features two islands; a feature only previously seen on the latest UK design.
Protection against air threats will be provided by four anti-aircraft missile system combat modules. An anti-torpedo armament suite is available. The electronic support complex includes integrated sensors, including a multifunction phased array radar, electronic warfare system, and communications suite.
Source
http://www.janes.com/article/51452/russia-developing-shtorm-supercarrier
Les trois lauréats du prix Albert Londres
(B2) Nos confrères du prix Albert Londres ont remis officiellement ce samedi à Bruxelles, à l’Académie royale de langue et de littérature françaises, le Prix Albert Londres 2015.
Une cérémonie chaleureuse, pleine d’amitié et d’émotion également. Mais le message d’Annick Cojean la présidente du jury s’est voulu très politique également dans cette « année Charlie ». Elle a tenu à saluer « la loi Belge de protection des sources des journalistes, un modèle du genre » (le jury avait rencontré la rédaction de la RTBF comme celle du Soir). Mais elle s’est aussi montrée inquiète « A l’heure où l’Europe entend légiférer sur la protection des sources, le secret des affaires et les lanceurs d’alerte » (Lire : Secret des affaires … le retour. Attention danger ! (*)
le sourire était sur toutes les lèvres… (NGV / B2)
Le prix « Presse écrite », cette année est allé à Luc Mathieu, journaliste à Libération, pour un ensemble de reportages et de portraits traitant à la fois de ceux qui sont victimes du jihad, de ceux qui le combattent et de ceux qui le font. Luc a eu des mots émouvants appelant chacun à ne pas oublier ce qui se passe en Syrie,« un conflit inouï » à continuer, malgré tout, à traiter cette actualité
Le « prix Audiovisuel » va à deux baroudeuses, Cécile Allegra et Delphine Deloget pour leur documentaire « Voyage en barbarie », diffusé sur Public Sénat (il repasse lundi prochain à midi) pour leur reportage sur le sort des érythréens au Sinaï, dans des camps de migrants qui sont de vrais prisons, où la torture est monnaie courante. Pour le jury, cela a été comme un rappel. « Albert Londres avait dénoncé le fléau de l’esclavage en son temps, le scandale du trafic d’êtres humains existe encore au XXIe siècle ».
« Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie » disait Albert Londres.
Une citation qui a conclu cette remise de prix. Que dire de plus…
(NGV)
(*) Sur ce sujet, lire aussi :
Depuis jeudi se tient la 16e édition du FICA (Forum IHEDN sur le continent africain), financée par la Direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD) du ministère des Affaires étrangères et du Développement international (MAEDI) et coorganisée avec l'IHEDN.
Le thème retenu cette année est le suivant: "Vers une meilleure gestion des espaces frontaliers au bénéfice de la sécurité et du développement". Des auditeurs représentant 43 pays africains et 8 organisations sous régionales africaines, plus l'Union africaine et le Service européen d'action extérieure (SEAE), participeront aux travaux, qui s'achèveront le 4 juin.
Cette rencontre va permettre aux participants de faire état de leurs réflexions et d'échanger sur les problématiques suivantes :
- Quels instruments et capacités des Etats pour le contrôle de leur territoire et de leurs frontières ? ;
- Rôle des organisations sous régionales, régionales et internationales dans la mise en oeuvre du contrôle des frontières et des espaces frontaliers ;
- Implication des populations dans la gestion des espaces frontaliers ;
- La délimitation des frontières terrestres, maritimes, fluviales ou lacustres ;
- La coopération entre Etats en matière de sécurisation et de gestion des espaces.
Ce forum permettra également de présenter les principaux aspects de la coopération menée, dans un esprit de partenariat, par la France et par l'Europe avec l'Afrique dans les domaines se rapportant à la sécurité et à la défense. Lundi, par exemple, le directeur de la coopération de sécurité et de défense (DCSD), l'amiral Gillier reviendra certainement sur le projet ACTS (lire mon post ici).
(B2) « La défense est un enjeu trop vital pour être le domaine réservé d’ex- perts et de professionnels. La défense engage la survie de la Nation. Ses institutions, son territoire, ses intérêts vitaux, tout autant que ses valeurs et sa capacité à résister à l’adversité. La défense est bien sûr une politique. C’est un engagement pour les hommes et les femmes qui ont choisi le métier des armes. Mais c’est aussi l’expression de la volonté d’un peuple de rester maître de son destin. »
Voici en quelques phrases, l’objectif et le fondement des « Rencontres IHEDN » organisées par l’Institut des hautes études de défense nationale, sur le campus de l’École militaire à Paris, samedi prochain (6 juin 2015).
Le programme est destiné à « un large public » et est assez détonnant dans l’approche, plutôt inhabituelle pour une défense française, souvent assez rigide des codes et des usages. On est plus proche de la décontraction observée par exemple chez les Britanniques. Je n’aurai qu’un conseil. Allez-y !
(NGV)
Quatre espaces de débat
Les débats se déroulent autour de quatre espaces aux dénominations transfiguratives :
Inscription obligatoire ici