L’horizon se dégage pour Brest et Roscoff ! Le cluster portuaire de la Bretagne nord rejoint les autres cadors du corridor atlantique qui comprenait déjà les ports français de Bordeaux, Le Havre et Nantes-Saint-Nazaire. Mardi 14 décembre, la Commission européenne réunie à Strasbourg a adopté sa proposition de révision des réseaux transeuropéens de transport (RTE-T). Dans cette nouvelle mouture, le port breton rejoint le réseau central, c’est-à-dire l’ossature essentielle du RTE-T dans laquelle figurent tous les grands ports européens.
Quel vent souffle en général le 16 décembre au large d’Antsiranana, à Madagascar ? Une question à laquelle il est possible de répondre en utilisant des données publiques et gratuites, mises en ligne par l’institut océanographie américain Noaa ou par le programme européen Copernicus de Mercator, par exemple. Mais il faut une sérieuse expertise pour extraire, décoder et exploiter ces imposants datasets avant d’en faire des statistiques.
Le processus devant conduire à la déconstruction de l’épave du chalutier breton Bugaled Breizh a débuté, a appris Mer et Marine, mais il devrait prendre du temps. Le bateau, qui a fait naufrage le 15 janvier 2004 au large du Cap Lizard, entrainant la mort des cinq marins-pêcheurs présents à bord, avait été renfloué et ramené à Brest en juillet 2004 pour les besoins de l’enquête. Considéré comme une pièce constitutive du dossier, il avait été installé dans la base navale, où il se trouve toujours.
« Le projet Grain de Sail 2 a commencé il y a un an » raconte Loys Leclercq, architecte naval de L20naval, à Mer et Marine. « Nous avons commencé par reprendre une partie des études de détails du premier bateau, Grain de Sail, puis nous avons travaillé sur l’avant-projet du deuxième navire ».
Fin novembre, le groupe CMA CGM a annoncé deux mesures phares destinées à défaire les nœuds logistiques de la conteneurisation. Il ajoute une capacité supplémentaire entre l’Asie et la France et offre une prime pour sortir les conteneurs du port de Los Angeles. Un article de la rédaction de Ports et Corridors
Son précédent navire à passagers neuf en propriété remontait à 1982, c’était le Scandinavia, affirme DFDS. L’armement danois a annoncé, lundi 13 décembre avoir réceptionné, près de 40 ans plus tard, l’Aura Seaways, un Ropax construit au chantier chinois Guangzhou Shipbuilding International (GSI) pour servir en Baltique.
(B2) Interrogé par B2, le service diplomatique européen a confirmé à mi-mot la suspension de la mission de l’Union européenne de formation des forces armées centrafricaines. Et surtout sa cause.
(Crédit: EUTM RCA)Le conseil uniquement
Il ne s’agit pas d’un arrêt de la mission a justifié la porte-parole du Haut représentant, Nabila Massrali. EUTM RCA va arrêter la formation et « temporairement recentrer ses efforts sur le conseil stratégique ». Un conseil dispensé « au ministère de la défense et [à l’état-major] militaire » ainsi qu’aux « écoles militaires des FACA », les forces armées centrafricaines.
La cause : la présence de Wagner
« Les forces armées centrafricaines ont reçu un soutien bilatéral de Wagner ». Des « rapports » l’indiquent. Cette coopération a été « établie sans aucune transparence ». La présence « des mercenaires de Wagner en RCA est un sujet de grave préoccupation pour l’Union européenne, plus particulièrement pour l’EUTM ».
Une mission qui n’est pas engagée sur le terrain de bataille
Or, EUTM est « une mission de formation, pas une mission de combat ». C’est-à-dire qu’elle « n’est pas physiquement sur le champ de bataille et n’est pas engagée sur le champ de bataille aux côtés des FACA ».
Aucune coopération avec Wagner, où que ce soit
Et la porte-parole, d’ajouter « pour être [parfaitement] clair » : « Nous ne coopérons pas avec le Groupe Wagner, où que ce soit ». Il n’est donc ainsi « pas prévu que les FACA reçoivent une formation supplémentaire de la part de l’EUTM pour le moment ou à court terme, il s’agit d’une mesure opérationnelle temporaire ».
Commentaire : un retour six ans en arrière ! Ni vu ni connu
Cette déclaration en forme de démenti est en fait une confirmation des informations publiées hier. (Lire : Face à Wagner en Centrafrique, l’Europe se retire). Elle représente un sacré revers pour l’Union européenne, condamnée à un aveu d’impuissance, et un sacré retour en arrière à la case départ, du début de la mission sous forme uniquement de conseil stratégique (EUMAM RCA) entre 2015 et 2016.
La réticence à l’engagement en Centrafrique dès le début
Cette mission EUMAM RCA avait suscité à l’époque une forte réticence des Européens pointant le risque de l’inefficacité. La génération de forces de cette mission sera d’ailleurs fort laborieuse. La plupart des États membres rechignant à envoyer du personnel (lire : EUMAM RCA, une génération de force bien laborieuse). Elle ne devra en fait son existence qu’à la France qui fournira un bon tiers des effectifs au final, à une petite dizaine d’États membres, … et surtout aux Géorgiens qui fourniront l’équipe de protection et aux Serbes le soutien médical (lire : La mission EUMAM RCA va être lancée, tous les effectifs arriveront plus tard). Deux points fondamentaux pour le bon déroulement de la mission.
Je persiste et signe
Notre article signé hier n’a pas vraiment plu en haut lieu. Certains contestant le titre ou l’analyse. Je persiste et je signe. Cette décision — que l’on appelle recentrage et suspension (comme le SEAE) ou repli ou arrêt — n’est pas anodine. Elle ne pouvait, selon nous, être prise simplement par une décision du comité politique et de sécurité.
Une défaillance politique et démocratique
Elle aurait dû être prise par les ministres en tant que telle, ou au moins être endossée par eux. Tout comme l’a été la décision sur les sanctions de Wagner (préparée en amont et ‘endossée’ par les ministres, sans débat). Et dans un système démocratique, le Parlement européen aurait dû être dûment et officiellement informé. Quitte à se prononcer dans un avis (purement consultatif), cela paraît assez logique.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Face à Wagner en Centrafrique, l’Europe se retire. Russie : 1 pointCet article EUTM RCA suspend ses activités, elle ne s’arrête pas. Enfin un peu quand même ! est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe géopolitique.
Dans le cadre de la réduction des émissions de la ligne de l’Express Côtier exploitée par les armateurs Hurtigruten et Havila, le port de Trondheim vient de mettre en service une interface de courant de quai PLUG d’une capacité de 2000 Ampère sous 1000 Volt, fournie par NG3.
Depuis 2018, CINav accompagne la filière des industriels de la mer pour répondre à l’enjeu d’ancrer dans les territoires une main-d’œuvre nationale qualifiée avec des perspectives de carrière motivantes. Pour l’association, décembre 2021 s’avère chargé en actualités et événements.
Le comanfor Barkhane a confié à l'AFP que l'effectif de l'opération allait chuter à 3000 militaires dès
Plus d'infos »On le sait, la machine à décorer n'est pas toujours d'une vitesse indicible. La dernière citation collective
Plus d'infos »(B2) Les manœuvres de désengagement de la France à Tombouctou sont achevées. C’est la dernière des trois bases, après Kidal et Tessalit, à être transférée aux forces armées partenaires, alors que la menace évolue « vers le sud et vers l’ouest ».
La formation des FAMA, les forces armées maliennes, a été un point clé des dernières années des militaires déployées la base de Tombouctou. Ce qu’on appelle « le partenariat militaire opérationnel » est devenu prioritaire. (photo : DICOD 2020)Une manœuvre logistique
Le transfert de la base de Tessalit aux forces armées maliennes a représenté « des manœuvres logistiques extrêmement complexes », explique-t-on à l’état-major des armées (EMA). Un désengagement réalisé par voies routière et aérienne, représentant plus 170 conteneurs et une dizaine de rotations d’avions de transport tactique. Le transfert progressif a débuté le 9 décembre, « sans aucune difficulté » assure l’EMA – contrairement aux incidents qui ont émaillé les précédents convois au mois de novembre.
L’évolution du dispositif
La « ré-articulation » de l’opération Barkhane se poursuit. Ce sont environ 400 militaires qui ont été désengagés des bases de Kidal, Tessalit et Tombouctou. L’EMA indique que Barkhane se ré-organise selon deux axes : 1° la lutte contre les groupes armés terroristes, 2° la montée en puissance des armées partenaires ; et dans trois dimensions : coopération, partenariat de combat, réassurance. Exit donc les « combats directs » contre les groupes armés terroristes et priorité à un « effort dans la durée par la force internationale », la task-force européenne Takuba, dirigée par la France, pour ne pas la nommer.
Place à la coopération internationale
L’état-major des armées le martèle : « la France reste engagée dans la lutte contre les groupes armés terroristes avec les forces armées maliennes, en étroite collaboration avec les alliés européens et américains ». « On attend beaucoup de Barkhane, dont faire disparaître la menace terroriste, mais la force Barkhane ne peut pas faire disparaître seule les racines. » Il est donc nécessaire de déployer « un effort dans la durée » par la force internationale, l’Union européenne « en première ligne ».
(Helen Chachaty)
Lire aussi : La reconfiguration de Barkhane s’engage sur trois axes
Et notre dossier : N°70. L’opération Barkhane pour stabiliser la zone sahélienne
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Costa Croisières confirme son engagement en faveur de l'innovation responsable, avec le Costa Toscana, troisième navire du Groupe Costa propulsé au gaz naturel liquéfié, la technologie la plus avancée actuellement disponible dans l'industrie maritime pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La première croisière du nouveau navire amiral de Costa aura lieu au départ de Savone le 5 mars 2022, avec un itinéraire d’une semaine en Méditerranée occidentale et il fera son escale inaugurale à Marseille le 6 mars. Quelles en sont ses caractéristiques ?
Le sud-coréen Daewoo Engineering & Construction a signé un accord de développement technologique conjoint (Joint Technology Development Agreement) pour développer le flotteur d’éolienne MSPAR de la société néerlandais Monobase Wind BV. Le consortium ambitionne de présenter un démonstrateur en 2024 pour une commercialisation de ce concept de fondation flottante, dont la quille peut être descendue, en 2025.
Conçue pour un emploi naval, aéroporté et côtier, la nouvelle version du missile antinavire Marte, développé par MBDA Italie, a achevé fin novembre sa campagne de tests avec un ultime tir réalisé depuis un site d’essais en Sardaigne. Lancé via une plateforme côtière, le Marte ER a effectué un vol à longue portée comprenant différentes évolutions, dont en phase finale une manœuvre d’esquive pour déjouer des systèmes de défense à courte portée.
Le porte-conteneurs Tonsberg a été attaqué lundi dans le golfe de Guinée. Six personnes ont été enlevées par les assaillants qui ont pris la direction du Nigeria. Un marin a été blessé à la jambe, à bord du navire marchand, selon la marine danoise qui lui a prodigué des soins médicaux sur la frégate Esbern Snare.
Le porte-conteneurs, un navire de 275 mètres de long et 5551 EVP, battant pavillon libérien et exploité par la société grecque Conchart Commercial, a émis un signal d’alerte lundi. Il se trouvait alors à proximité de l’île équato-guinéenne de Bioko.
L’Albatros,nouvelle vedette hydrographique du Grand Port Maritime de Dunkerque commandée en avril dernier, prend forme au chantier Merré de Nort-sur-Erdre, dans la région nantaise. La coque en aluminium a été retournée le 10 décembre. Elle a été « remise à l’endroit pour permettre aux équipes de finaliser la chaudronnerie intérieure et la pose de la timonerie. Construites à l’envers à partir du pont, les coques en aluminium doivent être étudiées pour résister à la manœuvre.
Avec la fin de l’année, les premiers bilans commencent à tomber. Pour les observateurs, l’année écoulée aura été celle du surréel. Les scénarios attendus ne se sont pas toujours réalisés. Un article de la rédaction de Ports et Corridors
Les quotas de pêche pour l’année 2022 ont été approuvés par les ministres européens en charge du secteur. Un accord a été trouvé après d’ultimes négociations, dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 décembre, pour arrêter les quotas de capture par espèces qui s‘appliqueront à partir du 1er janvier aux pêcheurs européens dans l’Atlantique, la mer du Nord, en Méditerranée et mer Noire.
Le prototype de système houlomoteur à échelle réduite (entre ¼ et ½) conçu par le groupe Legendre et Geps Techno ne devrait plus tarder à être expérimenté sur le site d’essais THeoREM de l’Ifremer, à Sainte-Anne du Portzic, a appris Mer et Marine. L’ensemble, composé d’un jacket surmonté d’un caisson houlomoteur, a été construit par les Ateliers Mécaniques Lorientais (AML), à Keroman, puis transporté sur le site.