Le 19 mai se déroulera la 14e édition de la nuit européenne des musées.
Le Musée de la gendarmerie nationale de Melun suivra le mouvement en proposant à ses visiteurs une expérience originale et conviviale : la rencontre avec des gendarmeries anciennes venues d'Europe spécialement pour l'occasion.
Nuit des musées le 19 mai, de 18h à 23h. Entrée gratuite pour tous à partir de 18h le samedi.
Visite théâtralisée "On vous embarque", avec la compagnie des Châteaux de sable. Orgue de barbarie, lectures, chansons et marionnettes seront les clés de cette visite pas comme les autres qui offreira un voyage aux notes légères pour une découverte ludique de l'institution.Représentations à 18h et 21h30.
Rencontre avec des gendarmeries anciennes européennes tout le week-end.
Accès au musée selon les conditions tarifaires classiques, en dehors des horaires spéciaux Nuit des musées. Plein tarif: 7€. Tarif réduit: 5. Exposition temporaire: 2€.
Toutes les conditions tarifaires sur www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/musee
(B2) La conférence internationale qui va s'ouvrir mardi (24 avril) à Bruxelles sur la Syrie est l'occasion pour la communauté internationale de venir, une nouvelle fois au chevet de la Syrie, avec à la clé de l'aide (humanitaire, développement) et une pression supplémentaire pour chercher une solution politique. Avant la réunion, un premier bilan de […]
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Avec la mise en service de nouveaux navires de combat comme les frégates multimissions (FREMM), la structure des équipages de la Marine nationale a évolué. Avec l’informatisation et l’automatisation, il était encore récemment convenu qu’il fallait s’attendre à une réduction d’environ un tiers du nombre de marins embarqués à bord des bâtiments de nouvelle génération. […]
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Le 14 avril, à Tombouctou, les jihadistes ont lancé une attaque d’une ampleur jusqu’alors inédite contre la force Barkhane et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali [MINUSMA]. Et tout porte à croire qu’elle avait été préparée depuis longtemps. Mais l’on notera qu’elle a eu lieu exactement deux mois après […]
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Le Groupe CMA CGM, un leader mondial du transport maritime, annonce un accord de prise de participation à hauteur de quasiment 25% au capital de CEVA Logistics (« CEVA »), un acteur mondial du secteur de la logistique. CMA CGM s’est engagé à souscrire à une émission d’obligations convertibles de CEVA pour un montant estimé entre 380 et 450 millions CHF. Ces titres seront convertibles en actions ordinaires de CEVA sous réserve de l’obtention de l’ensemble des autorisations réglementaires requises.
(B2) Face aux premières révélations de nos confrères sur la situation (catastrophique) de la justice à Malte (le projet Daphné), la Commission européenne reste en retrait. Interrogé hier midi par B2 et plusieurs confrères, le porte-parole en chef de la Commission, Margaritis Schinas, et le porte-parole pour la Justice, Christian Wigand, ont tenté de convaincre que l’exécutif européen avait allumé tous les voyants sur la situation maltaise. C’est leur vision. On peut aussi avoir un autre point de vue. Propos in extenso… et commentaires
Le porte-parole de la Commission est intervenu avec un propos « en défense ». C’est-à-dire une déclaration (statement) préparée d’avance mais qui n’aurait pas été déroulée si aucune question n’avait été posée. Il a fallu s’y reprendre, à plusieurs reprises, pour avoir des réponses plus précises, notamment sur la question de l’État de droit qui est le principal élément en cause à Malte. A certaines reprises, la Commission a voulu faire diversion, soit en trouvant que les journalistes avaient des manières de poser des mauvaises questions (un ‘bourre-pif’ habituel quand la Commission est gênée), soit en jargonnant sur l’adoption de la cinquième directive blanchiment le même jour au Parlement européen (jeudi). Pour obtenir des réponses claires, cela n’a pas été facile. Écoutez … et lisez surtout au-dessous
Midday Briefing du 19 avril - questions réponses sur l'état de droit à MalteLa Commission estime-t-elle qu’il y a un problème d’état de droit à Malte ?
« Nous ne le pensons pas. Nous en avons discuté par le passé et je pense que nous avons un certain nombre de questions spécifiques que nous abordons avec la clarté et la force que la législation de l’UE nous donnent et qui sont en cours». (Concrètement) « Si la question est qu’il y a une infraction à l’état de droit. Non, la réponse est non ».
Commentaire : il a fallu s’y reprendre à deux fois et s’énerver (un peu) pour obtenir une réponse claire. C’est dire la gêne qui règne à la Commission de voir ainsi remis en cause publiquement un des pays (Malte) considéré comme un ‘bon élève’ de l’Union européenne.
Juncker ou Timmermans ont-il eu un entretien sur le rapport Daphné avec les autorités maltaises, le Premier ministre Joseph Muscat par exemple ?
Non. « Le président (J.-C. Juncker) et le vice-président (F. Timmermans) n’ont pas parlé avec le premier ministre maltais après la publication du rapport [Daphné], sinon on l’aurait annoncé ».
Commentaire : cela donne l’intensité de la prise de conscience politique de la Commission. Le vice-président Frans Timmermans est normalement chargé de l’état de droit. C’est lui que l’on a vu à l’œuvre notamment sur la Pologne.
Pourquoi avoir déclenché des procédures dans d’autres pays et pas Malte ?
Aucune réponse expresse.
Commentaire : la Commission ne voit aucune comparaison possible avec ce qui se passe en Pologne, où une procédure pour non respect de l’état de droit a été déclenchée (lire : La Pologne écope d’un premier avertissement pour ses lois sur la justice). Le pouvoir à Varsovie a concocté une loi lui permettant d’intervenir directement dans la nomination des juges ou certaines enquêtes, m’a-t-on répondu. Autrement dit, à Malte, la loi étant en apparence « conforme », avec seulement des « défaillances » dans son application, il n’y aurait pas matière à poursuite par la Commission. L’exécutif européen est, ici, dans une appréciation uniquement procédurale de l’état de droit. Quant à ce qui se passe en Roumanie et en Bulgarie — sous procédure de surveillance avec des rapports réguliers pour leur mise en conformité avec la justice —, aucune réponse, même ‘off’ n’est donnée. Mais on pourrait dire qu’il s’agit de procédures issues de l’élargissement. A l’époque, lors de la procédure d’adhésion de Malte, on n’a vu aucun problème ou, du moins, on a laissé passer.
L’enquête journalistique révèle certaines accointances troublantes entre des responsables maltais et le meurtre de Daphné…
« La Commission s’attend à une enquête indépendante et à long terme sur le meurtre de Daphne Caruana Galizia. Nous exhortons les autorités responsables à poursuivre l’enquête en cours et jusqu’à ce que les responsables de ce crime aient été trouvés et que la justice soit rendue »
Commentaire : la Commission fait là le minimum qu’on peut attendre d’elle : demander une enquête au gouvernement maltais. Il est vrai qu’elle n’a pas vraiment de prérogative expresse. Mais elle a un devoir général de protéger les libertés fondamentales, dont la liberté de presse. Normalement on aurait pu s’attendre à une parole plus forte, ciblant « la responsabilité de toutes les personnes quel que soit leur rang » et « il n’y a pas de place à l’impunité en matière de corruption » (une disposition couramment utilisée notamment dans la diplomatie européenne).
Que fait la Commission sur les notions révélées par le rapport Daphné concernant le blanchiment d’argent ?
Ce que reproche la Commission à Malte, c’est le non respect de la transposition de la directive sur le blanchiment. « Des procédures d’infraction sont en cours contre [20] États membres, dont Malte, et nous attendons d’eux qu’ils transposent de toute urgence les règles pertinentes de l’UE. La Commission a également envoyé une lettre demandant à l’autorité bancaire européenne de veiller à ce que les institutions financières établies à Malte satisfassent aux exigences énoncées dans la législation relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le terrorisme. »
Commentaire : cette procédure est parfois très formelle et n’a pas été déclenchée (semble-t-il) suite aux révélations du rapport Daphné. C’est une procédure classique dans la mise en place de toute directive européenne où la Commission vérifie la bonne transposition du texte. Quasiment tous les Etats sont d’ailleurs concernés (20 sur 28). Ce qui pourrait être inquiétant. NB : La Commission n’a pas précisé la nature de ce qu’elle reprochait à Malte sur ce point.
Sur les passeports de complaisance délivrés par Malte ?
La question de la nationalité relève de la souveraineté nationale. « Il n’y a pas eu infraction sur les passeports ». Mais « étant donné que la citoyenneté nationale est une condition préalable à la citoyenneté de l’UE et aux droits issus des traités, la Commission surveille de près l’application de ces régimes nationaux » souligne le porte-parole Justice de la Commission, Christian Wigand. « Et les États membres devraient utiliser leurs prérogatives en matière de citoyenneté conformément au droit national et européen » (1). La Commission prépare « un rapport, qui décrira […] les lois nationales en vigueur et les pratiques en cours dans certains États membres » et qui contiendra « aussi des recommandations ». Délai prévu : d’ici la fin de l’année. Deux autres pays, en plus de Malte, sont concernés par les passeports de complaisance : Chypre et la Lettonie.
Commentaire : certes la Commission a peu de moyens, mais on l’a connu beaucoup plus inventive juridiquement sur certaines questions. Il existe notamment une disposition dans les Traités en matière de délivrance des passeports (en matière de contrôle de l’immigration). En un mot, la réaction est faible et vague.
Sur les révélations du rapport du Parlement européen de janvier 2018 ?
Le rapport du Parlement européen (paru en janvier, suite à une mission d’enquête sur place fin novembre et décembre) mettait le doigt sur un certain nombre de problèmes, notamment le cas de la Pilatus Bank, les nombreux cas de corruption non résolus.
« On va voir dans les résolutions du Parlement s’il y a d’autres domaines qui ne sont pas couverts par les réponses que nous avons données ici » explique le porte-parole. « Nous serons enchantés de les donner un peu plus tard dans la journée ou demain. »
Commentaire : une réponse assez évasive, assez proche du Non. Précisons que la Commission a une représentation à Malte qui a suivi cette enquête et, qui, normalement, devrait avoir déjà transmis tous les éléments sur la situation à Malte. Autant dire que le délai mis à agir parait difficilement explicable.
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) « Les régimes de passeport, les conditions d’obtention et de renonciation à la citoyenneté nationale sont régies par le droit national de chaque État membre, sous réserve du respect du droit de l’UE. Mais les principes énoncés dans le droit international exigent l’existence d’un lien véritable entre le demandeur et le pays ou son ressortissant. »
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(B2) Parus récemment : (blog) Lettre à nos amis américains : n’abandonnez pas l’accord avec l’Iran ! Quatre noms ajoutés à la liste noire Corée du Nord, pour pratiques financières douteuses Corée du Nord : la solution est une dénucléarisation par étape (Nirj Deva) Pour instaurer la paix en Syrie, il faut négocier avec tout le […]
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(B2) Les auditions auxquelles la commission défense de la Chambre des députés a procédé, mercredi (18 avril), n'ont pas permis de trancher entre deux thèses au sein même de l'armée belge sur la prolongation des F-16 belges. L'auteur des fuites, qui était anonyme jusque-là, le lieutenant colonel Rudi Decrop, a confirmé ses propos. « Si aucune […]
L’article F-16 belges. Deux thèses s’affrontent. Le débat continue est apparu en premier sur B2 Pro.
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(B2) La commission d'enquête du ministère polonais de la Défense est arrivée à la conclusion que les causes de l'accident du Tupolev présidentiel TU 154M Smolensk qui avait coûté en avril 2010 la vie au président polonais Lech Kaczyński et à 95 autres personnalités polonaises n'étaient pas purement accidentelles (lire : L’avion présidentiel polonais crashe: […]
L’article Accident du Tupolev présidentiel. La Pologne pointe son doigt sur la Russie est apparu en premier sur B2 Pro.
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Mardi 17 avril avait lieu le transbordement de gaz naturel liquéfié (GNL) entre deux méthaniers au terminal Elengy de Montoir-de-Bretagne. Il s’agissait d’un événement important pour l’énergéticien français puisque c’était le premier effectué dans le cadre du contrat Novatek. Ce dernier est un contrat d’approvisionnement à long terme (portant jusqu’au milieu des années 2030) entre Engie d’une part et le russe Novatek d’autre part, partenaire du projet Yamal LNG. Le français doit réceptionner 1 million de tonnes de GNL dans le terminal nazairien de sa filiale Elengy.
(B2) Dans une démarche assez inédite, environ 500 parlementaires (1) de trois pays européens (Assemblée nationale française, Bundestag allemand et Commons britannique), de tous bords politiques, viennent d’adresser une lettre commune à leurs homologues membres du Congrès américain, les abjurant de ne pas rompre l’accord international conclu avec l’Iran sur la non prolifération nucléaire.
Une ultime tentative venant des trois pays européens qui ont signé l’accord (le ‘E3’), pour essayer de faire fléchir les parlementaires américains alors que le 12 mai, le président américain Donald Trump pourrait refuser de certifier la bonne tenue de l’accord et donner une nouvelle dispense des sanctions. La main reviendra alors au Congrès qui devra décider de rétablir l’ensemble des sanctions, ou non (2). Cette procédure de certification est régulière, tous les trois mois. Et l’administration Trump n’a pas fait mystère de sa vision négative de l’accord du 14 juillet 2015 entre l’Iran et les six pays représentants la communauté internationale (les membres du Conseil de sécurité + l’Allemagne).
(1) La liste des signataires. Ce chiffre n’est pas choisi tout à fait au hasard, le Congrès US (Chambre des représentants et Sénat) comptant 535 membres.
(2) Selon la loi américaine (l’Iran Nuclear Agreement Review Act), en cas de non certification de l’accord par le président, le Congrès (Chambre des représentants et Sénat) ont 60 jours pour décider du rétablissement des sanctions. S’ils ne décident rien durant ce délai, les sanctions ne sont pas rétablies. C’est ce qui s’était déjà passé en décembre 2017.
La lettre en anglais et en français
* * *
To the members of the United States Congress :
For more than a decade, we – Europeans, Americans, and the international community – have feared the imminent threat of a nuclear-armed Iran. To counter this threat and make the Middle-East a safer place, the international community came together, using the might of diplomatic negotiations and the force of sanctions, agreed upon by most of the major economic powers.
Then, after 13 years of joint diplomatic efforts, we reached a major breakthrough and signed the JCPOA. With that, we were able to impose unprecedented scrutiny on the Iranian nuclear program, dismantle most of their nuclear enrichment facilities, and drastically diminish the danger of a nuclear arms race. Not a drop of blood was spilt. Furthermore, these controls will not cease after the ten years of the JCPOA: Iran will continue to be subject to the strict controls prescribed by the Nuclear Non-Proliferation Treaty, which will continue to limit enrichment.
The only reason why we were able to achieve this breakthrough is that we stood together. Together, Europeans and Americans, we have proven that a strong and united transatlantic partnership can bring about a coalition extending to Russia and China, endorsed by the international community.
This coalition is now at risk, as the US government moves towards abandoning the JCPOA without any evidence of Iran not fulfilling its obligations. The short term effect of this abandonment would be the end of controls on Iran‘s nuclear program, resulting in another source of devastating conflict in the Middle East and beyond. The long-term risk is even more serious: lasting damage to our credibility as international partners in negotiation, and more generally, to diplomacy as a tool to achieve peace and ensure security. Abandoning the deal would diminish the value of any promises or threats made by our countries.
Our credibility is all the more urgently needed when we look at the instability in many parts of the world today. With regards to Iran it is an essential ingredient in our much-needed efforts to curb the country’s aggressive regional and domestic policy. As much as we share the concerns expressed by many vis-à-vis this Iranian behavior, we are deeply convinced that these issues must be treated separately (as we are doing already) – and not within the context of the JCPOA.
It is the US’s and Europe’s interest to prevent nuclear proliferation in a volatile region and to maintain the transatlantic partnership as a reliable and credible driving force of world politics. We are open to dialogue on the best ways to tackle these challenges together. But let us be clear: if the deal breaks down, it will be well-nigh impossible to assemble another grand coalition built around sanctions against Iran. We must preserve what took us a decade to achieve and has proven to be effective.
Building coalitions and winning consensus is one of our main tasks as members of our respective Parliaments. We therefore urge you to stand by the coalition we have formed to keep Iran‘s nuclear threat at bay. This would not only be a powerful sign of the durability of our transatlantic partnership, but also a message to the Iranian people.
Together, let’s keep the JCPOA alive and protect the fruits of successful diplomacy.
* * *
Aux membres du Congrès américain :
Depuis plus de dix ans, l’Europe, les Etats-Unis et la communauté internationale ont craint la menace imminente d’un Iran doté de l’arme nucléaire.
Pour faire face à cette menace et assurer la stabilité du Moyen-Orient, la communauté internationale s’est mobilisée en alliant l’usage de la diplomatie à celui des sanctions, soutenues par la majorité des grandes puissances mondiales.Après 13 ans d’efforts diplomatiques conjoints, la signature de l’accord nucléaire du 14 juillet 2015 à Vienne a permis une avancée historique. Cet accord met en place un système de vérification sans précédent du programme nucléaire iranien, impose le démantèlement des installations d’enrichissement d’uranium et atténue considérablement le risque de prolifération nucléaire- – et ce, sans recours à la force. De plus, ce système de vérification ne cessera pas après la fin de la validité de l’accord. L’Iran continuera à être assujetti aux contrôles stricts prévus par le Traité de Non-Prolifération nucléaire, qui restreint les capacités d’enrichissement d’uranium.
Ce n’est qu’à travers le rassemblement de nos forces que cette avancée a été rendue possible. Européens et Américains, nous avons su prouver – ensemble – qu’un partenariat transatlantique solide est capable de rassembler une coalition international incluant la Russie et la Chine, et soutenue par l’ensemble de la communauté internationale.
Cette coalition est aujourd’hui en danger. Les Etats-Unis s’apprêtent à quitter l’accord de Vienne, alors même que l’Iran a respecté ses obligations découlant de cet accord. Dans le court-terme, l’effondrement de l’accord mettrait fin aux contrôles de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique sur le programme nucléaire iranien, ouvrant la voie à un conflit potentiel aux effets dévastateurs au Moyen-Orient. Dans le long-terme, le risque est encore plus grand. La fin de l’accord porterait atteinte de manière durable à notre crédibilité en tant que partenaires internationaux et plus généralement, à la diplomatie comme outil de paix et de sécurité. L’abandon de l’accord diminuerait ainsi la portée des engagements ou des menaces que nos pays respectifs utilisent comme outils de diplomatie.
Or, au regard de l’instabilité de nombreuses regions du monde, il est urgent de renforcer notre crédibilité, élément indispensable de notre action pour faire pression sur la politique régionale et nationale agressive de Téhéran. Si nous partageons les inquiétudes vis-à-vis de l’attitude de l’Iran dans la région, nous portons la conviction que ce sujet doit être traité séparément de l’accord de Vienne (tel que nous le faisons actuellement).
Prévenir la prolifération nucléaire dans un Moyen-Orient instable est dans l’intérêt des Etats-Unis et de l’Europe. Pour cela, notre partenariat transatlantique doit demeurer une force motrice, fiable et crédible sur la scène internationale. Nous sommes évidemment ouverts au dialogue sur les moyens de faire face à ces défis. Mais soyons clairs : si l’accord s’effondre, il sera pratiquement impossible de réunir à nouveau une grande coalition pour imposer des sanctions contre l’Iran. Il nous revient de préserver ce succès diplomatique, fruit d’une décennie d’efforts, qui a fait la preuve de son efficacité.
En tant que parlementaires, nous sommes habitués à former des coalitions et rechercher le consensus. Nous vous appelons donc à soutenir la coalition que nous – Européens – avons formée avec vous – Américains – pour réduire la menace d’un Iran nucléaire. Le maintien de cette coalition constituera un symbole de la pérennité de notre partenariat transatlantique, mais enverra également un signal fort pour le people iranien.
Ensemble, maintenons l’accord de Vienne, une victoire historique de la diplomatie.
Cet article Lettre à nos amis américains : n’abandonnez pas l’accord sur le nucléaire iranien ! est apparu en premier sur Bruxelles2.
Ce 19 avril, à Bagdad, le bureau du Premier ministre, Haider al-Abadi, a annoncé que des F-16IQ de la force aéirenne irakienne ont bombardé des positions de l’État islamique située a priori dans l’est de la Syrie. Ce raid « meurtrier » a été ordonné par M. al-Abadi, en raison « du danger » que « représentent pour le territoire […]
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