Le Luxembourg ne disposait plus de force aérienne depuis le retrait de trois avions légers d'observation Piper PA-18 Super Cub en 1968. Désormais, le Grand Duché dispose de nouveau d’une aviation puisqu’un A400M, le numéro de série MSN 104, est arrivé mercredi dernier au Luxembourgeois. Pour une courte étape puisque, le vendredi suivant, il a rejoint sa base d'attache belge, l'aéroport militaire de Melsbroek.
L'unique A400M grand-ducal sera exploité en commun par les armées belge et luxembourgeoise au sein de la 20e escadrille da la 15e escadre de transport aérien, basé à Melsbroek, appelée à devenir binationale avec ses 8 appareils dont 7 belges.
La Belgique assurera le soutien logistique, la formation conjointe des équipages, la maintenance ainsi que les modifications futures de l'aéronef et de ses équipements de soutien. Le Luxembourg fournira 3 équipages, ce qui équivaut à six pilotes (officiers) et six soutiers (sous-officiers). De plus, un officier luxembourgeois est intégré au sein de l'état-major opérationnel de la composante Air belge depuis 2017 afin de suivre la mise en œuvre du projet A400M.
Cet appareil porte à la fois les cocardes grand-ducales - un lion rouge sur des stries bleues et blanches - et, près de la porte d'entrée avant gauche, la tête de sioux, l'emblème de la 15e escadre de la composante Air belge. Il aurait, contractuellement, dû être livré en mai dernier, près de dix-neuf ans après la passation du contrat, qui remonte à décembre 2001.
Le transfert de titre de propriété de l'A400M luxembourgeois avait été signé le lundi 10 août. L'avion est resté à Séville jusqu'à la mi-octobre pour l'installation d'équipements spécifiques commandés par la Belgique et le Luxembourg.
Après un livre sur Guynemer (lire ici) et un Dictionnaire historique et insolite du 11 novembre 1918 (lire ici), Christophe Soulard-Coutand explore L'Histoire méconnue du soldat inconnu.
Le soldat inconnu est, en France, avec le bleuet, le casque Adrian et 36 000 monuments aux morts, l'un des symboles emblématiques de la Première Guerre mondiale et de l'armistice du 11 novembre 1918. Il en est même le symbole universel pour avoir été "adopté" dans de nombreux pays dont le Royaume-Uni dès octobre 1920; dans le livre de Christophe Soulard-Coutand, on lira sur ce sujet le chapitre 5 et l'annexe 1 qui dresse la liste des tombes des "soldats inconnu" à travers le monde.
Comme le raconte l'auteur, le Soldat inconnu français n'est pas arrivé sans mal sous l'Arc de Triomphe, le 11 novembre 1920. Soit 9 jours après la décision prise d'honorer un soldat français anonyme! Mais après des mois de tergiversations et de polémiques.
Loin de rassembler, ce "soldat inconnu" choisi parmi huit par le caporal Auguste Thin originaire de Port-en-Bessin, a suscité, d'emblée, de nombreuses polémiques, devenant un point de crispation et de cristallisation des querelles idéologiques et politiques franco-françaises.
L'Histoire méconnue du soldat inconnu, éditions du félin, 124 pages, 16 €.
Un Griffon vert (ni Terre de France ni camouflé), ça ne passe pas inaperçu! Surtout lorsqu'il s'agit du prototype du Griffon génie, l'un des dix prototypes du successeur du VAB. Ce véhicule a été présenté mercredi, à l'école du génie, alors qu'une délégation de la STAT (la section technique de l'armée de Terre) était à Angers, au 6e régiment du génie.
Les cadres, stagiaires et cadets de la défense présents sur le site de l'école ont pu découvrir ce véhicule configurable et modulaire selon les missions. Il équipera les groupes de combat du génie, mais également les cellules spécialisées comme les équipes EOD (explosive ordnance disposal) pour la neutralisation, l’enlèvement et la destruction d’engins explosifs, les groupes de plongeurs de combat du génie (PCG) et les équipes de fouille opérationnelle spécialisée (FOS).
On se souviendra qu'en 2016 des militaires du 31e RG avaient participé à la première phase de maquettage de ce véhicule appelé à devenir le cheval de bataille des sapeurs.
Incertitudes en BSS.
Au 6e RG voisin, on attend les premiers Griffon pour la fin du second semestre de 2021. Il est donc malheureusement acquis que le régiment ne se projettera pas en BSS avec ce type de véhicule au sein du GTIA Scorpion articulé autour du 3e RIMa de Vannes. Le détachement du 6e RG sera donc déployé sur VAB Ultima.
Mer et Marine sera la semaine prochaine en édition spéciale à l’occasion du salon Euronaval, qui sera cette année exclusivement digital en raison de la crise sanitaire.
Après un premier test réussi en 2019, l’agence européenne de garde-frontières et garde-côtes Frontex va poursuivre son expérimentation des aérostats dans le domaine de la surveillance maritime. Elle compte, ainsi, déployer deux ballons captifs déployés sur deux îles grecques pour une période longue de six mois, au printemps 2021. Un appel d’offres en ce sens a été lancé début septembre, le lauréat devant être connu d'ici la fin de l’année.
Après les Veendam et Maasdam d’Holland America Line, ainsi que l’Oceana de P&O Cruises, la compagnie grecque Seajets vient de faire l’acquisition d’un quatrième paquebot auprès du groupe américain Carnival Corporation. Il s’agit du Pacific Aria, qui était exploité par P&O Cruises Australia.
Total veut vendre Gazocean à Nippon Yusen Kaisha (NYK). Le géant pétrolier français, qui possède 80% de Gazocean, cherche à vendre ses parts à l’armateur japonais, qui en possède déjà 20%, via une filiale française, Primevere LNG SAS.
« Add-Modules », la voile du futur développée par l’entreprise lorientaise ADD Technologies, s’essaye à la pêche. Après avoir fait ses preuves dans la régate, le concept, créé en 2015, par Antoine Debled, a été testé par un patron pêcheur de Quiberon (56). Pour quel résultat ?
Les 100 ans du premier appontage français d’un avion en mer, les 60 ans du premier harponnage d’un hélicoptère embarqué et le premier appontage d’un drone aérien sur un bâtiment de la Marine nationale il y a une décennie. Hier, la base d’Hyères, près de Toulon, et plus particulièrement le Centre d’expérimentations pratiques et de réception de l’aéronautique navale (CEPA 10S), célébraient un siècle d’innovation.
Jean-Marc Roué, président de Brittany Ferries, est à la tête d'un armement qui traverse la pire période de son histoire entre crise sanitaire et perspective du Brexit. BAI s'est lourdement endetté pour survivre et ce pour les sept ans à venir. Alors que les régions Bretagne et Normandie viennent de débloquer des aides, il attend toujours un soutien de l'Etat, allant au-delà de la subvention exceptionnelle de remboursement des charges patronales pour l'exercice 2020.
Hurtigruten Norway pour la route de l’Express côtier norvégien et Hurtigruten Expeditions pour les croisières plus lointaines : le groupe norvégien Hurtrigruten a annoncé la création de deux filiales distinctes en son sein. Une annonce alors que le groupe se trouve dans la tempête de la crise sanitaire, mais également d’une crise médiatique en Norvège.
Mer et Marine a constaté l’arrivée à Saint-Nazaire de deux des nouveaux patrouilleurs côtiers du type FPB 98 réalisés par le constructeur vendéen Ocea pour la marine algérienne. Il s’agit de l’Akrab et de l’El Adhra, qui ont rejoint l’estuaire de la Loire depuis le chantier des Sables d’Olonne, où ils ont été construits.
LD Seaplane adapte ses moyens aux besoins de son client, Airbus. La filiale de Louis Dreyfus Armateurs (LDA), qui assure le transport maritime de l’avionneur européen, s’est séparée du Spirit of Montoir et s’apprête à faire de même avec le Mobile Express, a appris Mer et Marine auprès de l’armateur. Ces navires affrétés transportaient des pièces pour l’avionneur en Europe et vers les Etats-Unis.
Jolie reconnaissance pour le podcast Women of the Seas au festival des Aventuriers de la Mer à Lorient, puisqu'il a décroché les prix Ekosea, Plastimo et de la Région Bretagne. Le podcast, lancé au printemps par Clémentine Moulin et Antoine Clément, est une série de portaits de femmes aventurières des mers. Des portraits où on prend le temps d'écouter, où l'on découvre des embarquements exceptionnels narrés sur un ton sobre, précis et passionnant. On peut les écouter sur la plupart des plateformes de diffusion.
Brittany Ferries, DFDS, P&O et Stena vont bénéficier d'un dispositif de subvention mis en place par le gouvernement britannique dans l'optique du Brexit. Il s'agit de la dernière mouture d'une série inaugurée en décembre 2018, puis en octobre 2019.
La Méridionale veut remettre à plat son organisation. La compagnie, filiale du groupe Stef, a dénoncé au début du mois les accords d’entreprise, a appris Mer et Marine auprès de la CFE CGC Marine, confirmant des informations de presse. La compagnie, qui ne fait « aucun commentaire durant la phase de négociation » , souhaiterait clarifier les règles pour gagner en productivité, être plus efficace et plus agile, dans un contexte marqué notamment par la crise sanitaire et des difficultés sur la délégation de service public (DSP) vers la Corse.
Depuis le grenier jurassien où il collectionne livres et revues d’aventures et d’explorations, le jeune Paul-Émile Victor, membre des Éclaireurs de France, cultive deux rêves ambitieux et d’apparence antagonistes : se rendre un jour aux pôles et en Polynésie.
Dans son dernier rapport, l’OMC (Organisation mondiale du commerce) constate une reprise du commerce international après la baisse liée à la Covid-19. Mais les effets persistants de cette pandémie font craindre un redémarrage perturbé. Un article d'Hervé Deiss de Ports et Corridors
Défense sol-air, innovateurs venus de l'interne ou du privé, chasseurs, Phénix, forces spéciales Air,
Plus d'infos »Le mercredi 30 septembre, lors de la cérémonie de la Saint Gabriel (patron des transmetteurs) qui s’est déroulée à huis-clos au Commandement des S.I.C, le capitaine Ariane, conservateur du musée des Transmissions de Cesson-Sévigné (35), a été décorée de l’ordre des Arts et des Lettres au grade de chevalier.
Voici un texte qui vient d'être publié sur la page Facebook Défence Ouest:
Que représente cette décoration pour vous ?
Elle marque une forme de reconnaissance du monde civil et plus particulièrement du ministère de la Culture pour l’ensemble des actions que j’ai effectuées depuis mon engagement pour le patrimoine militaire. J’ai exercé dans divers domaines, aussi bien administratif à l’état-major de l’ Armée de Terre, qu’en préservation des collections, au Musée de l'Armée aux Invalides (Paris) notamment, ou en permettant au plus grand nombre de découvrir ce patrimoine, au Musée des Troupes de montagne et maintenant au musée des Transmissions. Je pense qu’elle est aussi liée à ma projection en Centrafrique où, pour la première fois, un conservateur militaire a apporté son expertise sur un théâtre d’opération, contribuant ainsi au bon déroulement de la mission. Cette décoration vient récompenser le travail réalisé avec mes équipes sans lesquelles je n’aurais pas pu relever les défis du quotidien que peuvent représenter la gestion d’un musée.
Vous êtes le conservateur du musée des Transmissions de l’armée de Terre et décoré par le Ministère de la Culture, pouvez-vous nous parler du lien entre ces deux ministères ?
Le Ministère des Armées est le deuxième opérateur culturel de l’État, c’est-à-dire qu’après le ministère de la Culture, c’est celui qui gère le plus de patrimoine, qu’il s’agisse de biens immobiliers, d’archives, de collections de musée… Les Armées disposent donc d’une véritable expertise dans ce domaine. La réception d’un militaire dans l’ordre des Arts et des Lettres montre que nos compétences sont appréciées par le ministère de la Culture : je considère que ce n’est pas seulement mon cas personnel qui est valorisé, mais que cette décoration est une reconnaissance de la qualité du travail accompli par le ministère des Armées dans cette mission indispensable tant à la cohésion des militaires qu’à celle de la Nation.