Au total, 275 jeunes, parmi lesquels des criminels arrêtés lors des opérations ciblées de la police et des volontaires, sont confiés par le gouvernement provincial du Haut-Katanga Service national. Ils ont embarqué mercredi 18 décembre de Lubumbashi à destination de Kaniama Kasese, dans le Haut-Lomami.
Selon le commandant du Service national, général-major Jean-Pierre Kasongo, il s’agit de la troisième vague en une année pour la seule province du Haut-Katanga.
La mortalité infantile est passée de 97 cas à un peu moins de 80 pour 1 000 naissances entre 2015 et 2020, en RDC.
Ces chiffres sont contenus dans le rapport sur les ODD et les enfants en RDC, présenté mardi 17 décembre, à Kinshasa par le ministère du Plan, avec l’appui de l’UNICEF.
Et parmi ces progrès, le secrétaire général au Plan, Daniel Epembe, a noté la réduction de la mortalité infantile :
La situation sécuritaire sur toute l’étendue territoire de Fizi reste relativement calme, a indiqué mercredi 18 décembre son administrateur, Samy Kalonji. Il appelle les habitants qui avaient fui les hostilités de pouvoir regagner leurs villages.
Light for the world offre une formation en développement personnel aux personnes handicapées atteintes de nanisme. Cette session de formation, qui se tient ce jeudi 19 décembre 2024 à Ouagadougou, entre dans le cadre de la Journée internationale du nanisme, célébrée en différé par l'Association burkinabè des personnes de petite taille (ABPPT), sous le thème « Personne de petite taille : Grand potentiel ».
Elles n'auraient pas voulu avoir cette petite taille par rapport à leurs semblables. A cause de cette malformation congénitale compromettant leur croissance normale, ces personnes font souvent l'objet de stigmatisation. Les stéréotypes sociaux, le manque de scolarisation sont, entre autres, les facteurs qui entravent leur inclusion et favorisent le développement d'un complexe d'infériorité. En organisant cette formation en développement personnel, Light for the world entend redonner la confiance en soi et briser la barrière de l'inégalité sociale. Afin que ces personnes puissent s'affirmer. Cette formation vise, selon l'ONG, à renforcer leurs capacités à s'intégrer dans la société et à développer des compétences en leadership et en communication.
« Au Burkina Faso les personnes handicapées de façon générale ont des défis pour leur autonomisation, notamment, politique, sociale et autres. Mais la plupart manquent d'estime. Nous pensons que cette formation peut renforcer leurs capacités pour qu'elle puissent plaider pour leur prise en compte dans toutes les actions », a indiqué Annick Bambara, conseillère en inclusion du handicap à Light for the World.
La coordonnatrice de programme autonomisation économique et inclusive de Light for the World, Annick Bambara, a salué la participation des acteursC'est la première fois que Light for the World organise cette activité au profit de cette association mais ce n'est que le début d'une collaboration, a-t-elle assuré. « En tant qu'organisation œuvrant pour l'autonomisation des organisations des personnes handicapées, cette session est comme une petite évaluation pour nous, de voir leurs capacités organisationelles et institutionnelles. Nous voulons qu'elles prennent le lead elles-mêmes. Nous identifierons par la suite, leurs défis, faiblesses, capacités afin de mieux les appuyer pour leur autonomisation », a-t-elle laissé entendre.
« La taille ne fait pas la grandeur… »
Pour le formateur, Elie Bagbila, il s'agira d'amener cette catégorie de personnes à prendre conscience de leur situation. « La taille ne fait pas la grandeur de la personnalité », a-t-il déclaré, expliquant que la formation s'articule autour de cette philosophie.
Le formateur, Elie Bagbila« Cette session de formation va leur permettre de quitter le complexe d'infériorité et de s'affirmer », a ajouté Lassimane Kounkorgo, secrétaire permanent du Conseil national multisectoriel pour la protection et la promotion des droits des personnes handicapées (COMUD/Handicap). A l'entendre, les personnes handicapées et notamment, celles de petite taille, sont confrontées à beaucoup de pesanteurs socio-culturelles telles que la discrimination et la stigmatisation. Ce sentiment de rejet, selon lui, favorise le manque de confiance en soi. Avec cette formation, il espère que la donne va changer et qu'elles prendront conscience pour leur épanouissement. Il dit être là pour représenter la ministre de l'action humanitaire et de la solidarité nationale qui a été sollicitée par l'ABPPT pour cette activité.
Le sécreatire général du COMUD/ Handicap, Lassimane Kounkorgo, a félicité tous les acteurs pour leurs contributionsLa présidente de l'ABPPT, Sarah Maïga, a salué l'accompagnement de Light for the World. « Les personnes de petite taille sont recroquevillées sur elles-mêmes, elles ont peur d'aller vers les gens, elles ont peur de sortir. Je pense que cette formation va changer beaucoup de choses dans notre quotidien », a-t-elle confié, ajoutant que l'association a été créée en 2012.
C'est au Secrétariat permanent du Conseil national multisectoriel pour la protection et la promotion des droits des personnes handicapées (SP/COMUD/Handicap) que l'activité a eu lieu. Il s'est agit de renforcer les compétences personnelles et sociales de 30 personnes atteintes de nanisme pour leur permettre de s'épanouir personnellement et socialement.
En plus de la session de formation, il est prévu, dans le cadre de cette semaine du nanisme, une sensibilisation à la sécurité routière et au port du casque au profit des acteurs de l'ABPPT.
Pour rappel, Light for the World est une organisation internationale de développement qui travaille à l'autonomisation des personnes handicapées et à l'établissement des services de santé oculaire dans les pays à faibles revenus. Elle s'est donnée pour mission d'améliorer les systèmes de santé et permettre l'éducation pour tous et amplifier la voix des personnes handicapées. Elle a ouvert son bureau pays au Burkina Faso en 2012 et contribue à faire tomber les barrières de l'inclusion du handicap dans le pays depuis 2004.
Serge Ika Ki
Lefaso.net
Des jeunes des partis politiques ont lancé, mercredi 18 décembre, la campagne dénommée : « Au-delà du conflit, soyons ce repère (ADC-SR) », à Kinshasa.
Ils ont dévoilé leur initiative au cours d’une conférence de presse, tenue à Kinshasa.
A travers cette campagne, ces jeunes se proposent de sensibiliser les jeunes congolais sur le changement de mentalité.
La deuxième session ordinaire de l'assemblée générale de l'Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina (ANSAL-BF) s'est tenue le mercredi 18 décembre 2024 à Ouagadougou. Cette rencontre a permis aux membres de cette institution de passer en revue plusieurs points stratégiques en vue de consolider leur rôle dans le développement scientifique, culturel et artistique du pays.
Au menu de la deuxième session ordinaire figuraient le projet de programme d'activités, le budget prévisionnel et le plan de passation des marchés pour l'exercice 2025. Ces éléments constituent des piliers essentiels pour assurer le bon fonctionnement et la réalisation des objectifs de l'académie. L'occasion a également été saisie pour dresser le bilan des réalisations de l'ANSAL-BF au titre de l'année écoulée.
Selon le président de l'ANSAL-BF, le Dr Paco Sérémé, cette session revêt une importance capitale dans la mise en œuvre du plan stratégique de l'académie. En termes de progrès pour la réalisation de la vision stratégique par laquelle l'ANSAL-BF aspire, à l'horizon 2026, à être une institution de référence en matière de conseil. « Le budget prévisionnel, comme les années précédentes, met en évidence un important gap financier. Pour combler ce déficit, il est indispensable que nous renforcions nos efforts dans la recherche de financements complémentaires. A cet égard, je tiens à saluer et à remercier chaleureusement les membres de la commission des relations avec les partenaires pour les démarches entreprises auprès du CILSS. Je me réjouis de la signature prochaine d'un protocole d'accord de coopération avec cette institution, qui représente un pas important vers la consolidation de nos partenariats stratégiques », a-t-il indiqué.
Le président de l'Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso ANSAL-BF, Dr Paco SéréméAu cours de cette assemblée générale, l'académie a félicité trois récipiendaires de décorations. Il s'agit du professeur Tinga Robert Guiguemdé, premier président de l'ANSAL-BF, élevé à la dignité de Grand-croix de l'Ordre de l'étalon, du professeur Hamidou Touré, secrétaire perpétuel, promu au grade d'officier de l'Étalon et de Habibou Kaboré Belem, chargée de communication promue au grade de chevalier de l'Ordre du mérite. « Au-delà des mérites individuels, ces distinctions honorent l'ensemble de notre institution et témoignent de la reconnaissance par les plus hautes autorités du pays, du rôle fondamental que joue l'ANSAL-BF. Il nous revient à présent de mériter et de pérenniser cette marque de considération à travers un engagement sans faille », a exprimé le Dr Paco Sérémé.
Malgré les défis, l'académie a connu des avancées notables en 2024L'ANSAL-BF, malgré les défis auxquels elle fait face, a su accomplir des avancées notables au cours de l'année 2024. Ces progrès témoignent de l'engagement des académiciens à promouvoir la recherche scientifique, les arts et les lettres comme moteurs de développement au Burkina Faso. L'institution a par ailleurs appelé l'ensemble de la population à soutenir et à faire confiance aux chercheurs qui travaillent pour l'intérêt du pays.
Farida Thiombiano
Lefaso.net
Le comité de pilotage du Projet de gestion durable des paysages communaux pour la REDD+( PGPC/REDD+), tient ce 19 décembre 2024 sa deuxième session ordinaire de l'année. Celle-ci va permettre de présenter l'état de mise en œuvre des recommandations de la première session tenue en juillet 2024, d'examiner le bilan technique et financier du plan de travail et du budget annuel 2024 au 30 septembre, d'examiner et adopter le plan de travail et le budget annuel 2025 et enfin formuler des recommandations pour une mise en œuvre du projet.
Le comité de pilotage est une instance d'orientation et de pilotage du projet. Il se réunit deux fois l'an. Après une première session tenue le 31 juillet 2024, la deuxième session ordinaire se tient ce jour. Il a permis de passer en revue, le niveau d'exécution physique et financière des activités à mener au cours de l'année.
Au 30 septembre 2024, on note que la mise en œuvre du plan de travail 2024 révisé du PGPC/REDD+ affiche un taux d'exécution physique de 50% et un taux d'exécution financière de 34%, fait savoir Saidou Sawadogo, directeur général de l'économie verte et du changement climatique, président du comité de pilotage. Quant au plan de passation des marchés, il affiche un taux d'exécution estimé à 75% avec un taux d'engagement de 78% sur la même période. Sur 370 activités planifiées, ce sont 127 activités qui sont entamées.
Saidou Sawadogo, président du comité de pilotageSelon le président du comité de pilotage, ce niveau d'exécution moyen s'explique par les difficultés qu'a connu le projet à son démarrage, ainsi que le déblocage tardif des ressources à allouer aux collectivités territoriales et devant servir à la mise en œuvre des activités. Qu'à cela ne tienne, Saidou Sawadogo rassuré que le déblocage récent des ressources au profit de porteurs de projets et des collectivités territoriales, devrait permettre de booster davantage la mise en œuvre du projet.
« Pour ce qui est déjà fait, c'est un projet qui donne des motifs de satisfaction. Il est même cité par le ministre de l'environnement comme l'un des meilleurs projets mis en œuvre dans la sous-région. Actuellement tout est mis en œuvre pour que les activités qui avaient connu des difficultés de réalisation puissent se faire », a-t-il ajouté.
Jean-Bosco So, coordonnateur du PGPC/REDD+Le coordonnateur du PGPC/REDD+, Jean-Bosco So, a indiqué qu'au regard de la crise sécuritaire que traverse le Burkina Faso, certaines communes de mise en œuvre sont difficilement accessibles. « Toutefois, avec la Banque mondiale, nous avons opté pour la flexibilité. Nous travaillons actuellement à mettre en place une approche endogène dans plusieurs communes dont l'accès est difficile. Nous travaillons maintenant avec des animateurs endogènes qui vont permettre de dérouler le même dispositif que dans les zones accessibles », explique-t-il.
photo de familleEn rappel le PGPC/REDD+ vise à renforcer la gestion durable des paysages et à améliorer la génération de revenus dans les zones forestières ciblées au Burkina. Il va couvrir la période 2022-2028 et sera mis en œuvre dans plusieurs phases dans 96 communes. Le projet a un coût global d'un peu plus de 75 milliards de FCFA, avec un apport d'environ 69 milliards de FCFA de la Banque mondiale.
Armelle Ouédraogo
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Le tribunal de paix de Kinshasa-Kinkole a condamné mercredi 18 décembre l'opposant politique Jacky Ndala à deux ans et six mois de servitude pénale.
Le prévenu a été reconnu coupable de propagation de faux bruits dans l'affaire de sodomie, dont il disait avoir été victime lors de sa détention en 2022 dans les cellules de l’Agence nationale de renseignements (ANR).
De nouveaux combats opposent, depuis 5 heures locales de ce jeudi 19 décembre, les rebelles du M23 à l’armée congolaise soutenue par les groupes armés locaux à Kanune, territoire de Walikale est situé à environ 12 kilomètres de Buleusa (Nord-Kivu). Depuis l’occupation, par les rebelles de cette dernière entité, la situation reste tendue dans la zone.
Dix-sept personnes dont des civils ont été tuées et des pillages enregistrés, mercredi 18 décembre, dans les combats opposant les FARDC, appuyées par les casques bleus de la MONUSCO, au groupe armé CODECO vers Largu et Drodro, dans le territoire de Djugu (Ituri).
Selon des sources concordantes, ce bilan est encore provisoire dans plusieurs localités. L’armée et la MONUSCO ont réussi à repousser ces hommes armés qui constituent toujours une menace pour la sécurité de la population.
Le député provincial Papy Noel Kanku a exprimé, depuis quelques jours, son indignation de la non-réalisation de différents projets de développement au Kasaï-Central.
Cet élu de la circonscription de Demba a livré son point de vue dans une lettre adressée au Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, attendu en début de la semaine prochaine, à Kananga (Kasaï-Central).
(Ouagadougou, 19 décembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l'Etat le Capitaine Ibrahim TRAORE, a reçu, ce jeudi matin, les lettres de créance de cinq ambassadeurs de pays amis accrédités auprès du Burkina Faso.
Le premier à présenter ses lettres de créance au Chef de l'Etat, est l'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume de Belgique auprès du Burkina Faso, Erwin Michel DE WANDEL. Diplomate de carrière, l'ambassadeur belge a occupé de hautes fonctions dans son pays. Il a pour résidence Ouagadougou.
Ensuite, l'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Canada auprès du Burkina Faso, Tina GUTHRIE a présenté ses lettres de créance au Capitaine Ibrahim TRAORE. Titulaire d'une maitrise en sciences politiques de l'Université de Carleton, l'ambassadeur GUTHRIE était fonctionnaire de l'Agence Canadienne de Développement et a servi récemment en Haïti, en qualité de Chef de Coopération. Elle a pour résidence Ouagadougou.
L'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Confédération suisse auprès du Burkina Faso, Dominique FAVRE a aussi présenté ses lettres de créance au Président du Faso. Le diplomate, qui a pour résidence Abidjan en Côte d'Ivoire, a occupé plusieurs hautes fonctions au sein du Département fédéral des Affaires étrangères suisses ainsi qu'au sein de plusieurs grandes Organisations internationales.
Le quatrième diplomate à présenter ses lettres de créances au Chef de l'Etat est l'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Burundi auprès du Burkina Faso, Edouard NDUWIMANA. Titulaire d'une Licence en Droit, Edouard NDUWIMANA est un homme politique ayant occupé des hautes fonctions.
Il a été ministre de l'intérieur et Médiateur de la République. Il est, depuis le 6 janvier 2024, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Burundi au Nigéria et représentant de son pays auprès de la CEDEAO et de la BAD. Il a pour résidence Abuja au Nigéria.
L'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République des Philippines auprès du Burkina Faso, Mersole J. MELLEJOR a également présenté ses lettres de créance au Président du Faso. Diplomate de carrière, il a occupé plusieurs hautes fonctions dans son pays et dans les missions diplomatiques notamment à Singapour, en République Tchèque et en Italie. Le diplomate de la République des Philippines a pour résidence Abuja au Nigéria.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
Au cours du conseil des ministres du 18 décembre 2024, Mamadou Dembélé, précédemment directeur de cabinet du ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, a été nommé directeur de cabinet du Premier Ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo. Il remplace à ce poste le Dr Ferdinand Ouédraogo.
Titulaire d'un Master professionnel en communication des organisations de l'Institut panafricain d'étude et de recherche sur les médias, l'information et la communication (IPERMIC) et d'une maitrise en lettres modernes, Mamadou Dembélé a occupé plusieurs postes de responsabilité.
Avant sa nomination, il était directeur de cabinet du ministre de la communication depuis juin 2023. Il a précédemment été directeur commercial des Éditions Sidwaya entre novembre 2022 et juin 2023, directeur commercial et du marketing de la RTB entre août 2018 et juin 2022.
Le nouveau directeur de cabinet du Premier ministre a aussi été communicateur à la présidence du Faso et rédacteur en chef des Cahiers de la présidence de septembre 2016 à août 2018.
Entre décembre 2006 et février 2016, il était directeur de la communication du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme, puis conseiller en communication et relations publiques à la SONATUR en 2016.
Mamadou Dembélé a également occupé le poste de directeur commercial de l'agence de communication AZIMUT et a été journaliste correspondant de l'agence AITV-RFO en 2006.
Lefaso.net
L'administrateur du territoire de Lubero, dans le Nord-Kivu, le colonel Alain Kiwewa, lance un appel pour une assistance humanitaire immédiate en faveur des 4 000 ménages de déplacés de guerre récemment arrivés à Lubero centre. Ces derniers fuient depuis dimanche les combats entre les FARDC et le M23 dans plusieurs villages du sud du territoire.