Afrique

Les abonnés de la Société nationale d’électricité (SNEL SA) vivant à Kinshasa, ont affirmé être satisfaits à la suite de la stabilité de l’électricité durant les festivités de fin d’année.

Ils ont salué des efforts fournis par les équipes techniques de la SNEL pour maintenir une alimentation électrique continue durant cette période festive. 

Le gouverneur de la province du Nord-Kivu, le général-major Peter Chirimwami a choisi de fêter le nouvel an avec les orphelins du centre Peace Lives Center dans le quartier Ndosho, de la ville de Goma. Il a encouragé ces enfants à garder espoir pour un retour de la paix dans leur province.

L'hôpital Yalgado Ouédraogo a organisé une cérémonie de reconnaissance et d'hommage à l'endroit de ses agents admis à la retraite cette année 2024. C'était le 27 décembre 2024, au sein de l'hôpital. Les autorités hospitalières ont remis des attestations de reconnaissance et des présents aux retraités. C'était une cérémonie riche en émotions. Voici la réaction de certains

Pr Rabiou Cissé

« Nous étions quatre radiologues en son temps, pour tout le pays. Nous étions vraiment débordés par le travail. On faisait des journées continues. On n'avait vraiment pas beaucoup de temps de repos. Souvent, dès qu'on arrive à la maison, on nous rappelle pour des urgences. Fréquemment, on rentre tard à la maison et on va trouver que madame a tiré sa bouche. Nos femmes se fâchaient parce qu'elles ne comprenaient pas. Aujourd'hui, nous sommes heureux de voir qu'il y a eu une nette amélioration des conditions de travail. Nous ne pouvons que dire merci aux autorités hospitalières. Nous souhaitons que des efforts soient faits toujours dans l'optique d'améliorer l'offre de soins ».

Le Pr Rabiou Cissé admis nouvellement à la retraite

Grégoire Compaoré, infirmier

« Quand j'ai commencé à travailler à l'hôpital Yalgado en son temps il n'y avait que la pédiatrie de Yalgado. Quand nous commencions le matin, nous passions toute la journée sans manger. Pendant la saison des pluies, nous pouvions nous retrouver par jour avec plus de 100 enfants atteints de paludisme. Or nous n'étions que deux ou trois infirmiers. C'était vraiment très compliqué. En son temps, les conditions de travail n'étaient pas du tout faciles. Je me souviens qu'un jour, en une seule nuit, nous avons reçu plus de 300 enfants. Le matin nous n'avons pas vraiment pu établir une liste exhaustive des décès tellement qu'on était débordés ce jour. Ce jour, nous étions tous tristes parce que nous n'avions pas pu faire grand-chose pour ces enfants décédés. Les parents nous disaient des paroles blessantes mais on n'avait pas le choix, on était vraiment débordés. Aujourd'hui, les choses ont changé. Il y a beaucoup d'hôpitaux et il y a de nombreux agents de santé. On ne peut que dire merci aux autorités qui œuvrent pour offrir des soins de santé adéquats aux populations ».

Attachée de santé, Kouma Edwige Tapsoba est admise à la retraite, elle a reçu une attestation de reconnaissance

Marie Pascaline Naré, secrétaire

« Je remercie mes supérieurs hiérarchiques pour cette marque de reconnaissance. Avant que je ne sois admise à la retraite j'ai été décorée. Je suis vraiment dans la joie. Durant mes 30 ans de service, il y a quelque chose qui m'a vraiment marquée. Un jour, il y a un malade qui est arrivé. Il avait une grosse tumeur. Entretemps, les gens ont cru qu'il était mort. A la surprise de tous, il s'est réveillé et les mouches ont envahi l'endroit. Je n'avais jamais vu ça et cela m'a vraiment marquée jusqu'à aujourd'hui. Dans ma carrière, j'ai compris qu'être en bonne santé est très important. Et je prie toujours pour que Dieu donne la santé à tous les malades ».

Secrétaire à l'hôpital Yalgado admise à la retraite, Pascaline Nare

Kouma Edwige Tapsoba, attachée de santé

« J'ai servi à Gaoua avant de venir à Ouagadougou. Je me suis vraiment sentie utile quand j'étais là-bas. Parce que comme c'était un endroit reculé et difficile d'accès, il n'y avait pas beaucoup de chirurgiens-dentistes. On était les seuls représentants de la chirurgie dentaire dans la zone. Donc, on s'est surpassé dans le travail pour satisfaire les populations. J'ai vraiment aimé travailler pour donner le bonheur et le sourire à ces populations. A Yalgado, on a également travaillé à satisfaire les populations nous nous sommes donné corps et âme. Aujourd'hui on va à la retraite avec joie parce qu'on a été utile pour notre pays ».

• Lire aussi : Burkina : L'hôpital Yalgado rend hommage à ses agents admis à la retraite

Rama Diallo
Lefaso.net

L'administrateur du territoire d’Aru, le colonel Richard Mbambi Kingana, a dressé un bilan plutôt positif de la situation sécuritaire en 2024 dans sa juridiction.  Il l’a dit mercredi 1er janvier dans une déclaration faite à Radio Okapi

 Au-delà de quelques cas de meurtre et de criminalité urbaine enregistrés l'année dernière, la paix règne plutôt sur toute l'étendue d’Aru, a ajouté le colonel Mbambi

 

L’objet, un anneau métallique d’environ 2,5 mètres de diamètre et pesant quelque 500 kilogrammes, est tombé le 30 décembre vers 15 heures (heure locale) dans le village de Mukuku, dans le sud du pays.

La Cour des comptes poursuivait trois personnes pour des violations des règles relatives à l'exécution des recettes et des dépenses de l'État et des autres organismes publics. Le jeudi 26 décembre 2024, la Cour des comptes a rendu trois arrêts prononçant la culpabilité de deux personnes et relaxant une troisième pour infraction non constituée. Une autre personne avait été condamnée en février 2024 pour les mêmes faits.

Les faits qui leur sont reprochés concernent la Direction régionale de la jeunesse, de la formation et de l'insertion professionnelle des Hauts-Bassins, le Fonds d'intervention pour l'emploi du ministère de la Jeunesse, de la formation et de l'insertion professionnelle, le marché de Toécin-Yaar dans l'arrondissement 3 de Ouagadougou et l'université de Ouahigouya pour des gestions antérieures mais non encore prescrites.

Les personnes reconnues coupables ont été respectivement condamnées à des amendes de 372 426 FCFA, 600 000 FCFA et 353 610 FCFA. Elles doivent rembourser également les montants qu'elles ont fait perdre à l'Etat du fait de leurs mauvaises gestions.

Lefaso.net
Source : page Facebook de la Cour des comptes

Le club de pétanque Zeems Taaba, grâce au promoteur et par ailleurs 2e vice-président de la Fédération burkinabè de pétanque(FBP), Lucien Zongo, a organisé le 29 décembre 2024 la 3e édition de sa coupe. La coupe a réuni 120 triplettes de 43 clubs de la ligue du Centre et s'est jouée sur le terrain du club à Karpala. La compétition a vu la victoire du club Sountong nooma face à Nebnooma 14 sur le score 9-6 en neuf mènes devant un nombreux public féru du jeu de boules et des invités, parmi lesquels le tout nouveau président de la FBP, Isidore Kientéga et son staff.

Le terrain du club Zeems Taaba sis à Karpala , a accueilli un grand monde venu suivre depuis la matinée du 29 décembre 2024, jusqu'en fin de soirée les éliminatoires qui comptaient 120 triplettes, et a attendu le dénouement final de cette 3e édition. Les clubs Sountong nooma et Nebnooma 14, sont parvenus en finale, et le nombreux public attendait de voir lequel soulèverait dame coupe. Sur le papier, la triplette de Sountong nooma avait fière allure avec Patrice Tiemtoré dit le « Gaucher magique », Moustapha Bagayan qui porte le sobriquet de « Taabré », Alassane Compaoré, ces deux derniers étaient à la coupe du monde en France 2024.

Nebnooma 14 finaliste malheureux a bien commencé la partie avant de se faire rattraper et dépasser.

La triplette de Nebnooma 14 était composée de Aziz Compaoré, Mahamadi Sawadogo et Ablassé Kaboré. La finale s'est jouée à 9 points gagnants, c'est Nebnooma 14 qui prend le premier point, puis trois autres, annonçant du même coup ses intentions. Les deux mènes qui vont suivre voient la réplique de Sountong nooma, qui remet les pendules à l'heure 3-3. La suite des manches sera très serrée. Après huit jeux, le score est de 7-6, instaurant du même coup le suspense, la partie s'arrêtera-t-elle au 9e jeu, question ? Les supputations vont bon train entre les spectateurs, chacun pronostiquant pour sa formation. Le 9e cochonnet est ainsi lancé, le jeu est très tactique, pointages, tirs, de part et d'autre. Le suspense s'arrêtera là avec Sountong nooma, qui réussit à placer deux boules gagnantes, ça y est 9-6, il remporte la partie. Les supporters de Sountong nooma exultent.

Pour le capitaine Patrice Tiemtoré , « le jeu a été très serré, mais nous étions confiants, la chance aussi nous a aidé, je suis très content, l'année dernière c'est nous également qui avions remportée » se réjouit-il. Le vainqueur Sountong nooma est reparti avec 150 000 FCFA, le trophée et des médailles, Nebnooma 14 se console avec 100 000 FCFA, les clubs Futur Vision et une autre équipe de Nebnooma 14 arrivés 3e et 4e gagnent chacun 40 000 FCFA, les clubs classés 5e à 16e ont été aussi primés. L'originalité de cette 3e édition est que les 360 joueurs ont eu des arbres de différentes sortes en souvenir de la coupe Zeems Taaba.

Patrice Tiemtoré dit le « Gaucher magique », a su déverrouiller le jeu par moments.

Le promoteur Lucien Zongo se dit satisfait de la coupe, « Nous avons réussi à tenir la 3e édition, tout s'est bien passé avec une participation très appréciable de 120 triplettes, je remercie tous ceux-là qui nous ont accompagné dans cette organisation, notamment les parrains et co-parrains », explique -t-il. Edouard Kaboré secrétaire général de la FBP a félicité le promoteur pour son initiative noble d'organiser cette coupe, qui répond d'ailleurs selon lui au nom du club « zeems taaba », la coupe a rassemblé des gens de toutes les couches sociales et d'âges, qui ont fraternisé, c'est ce qu'il faut rechercher, afin de consolider la cohésion sociale et le vivre-ensemble au Burkina. La coupe Zeems Taaba, selon le promoteur connaît de l'engouement d'édition en édition, et cela est très encourageant pour ne pas s'arrêter en si bon chemin.

Barthélemy Kaboré
(Collaborateur)
Lefaso.net

La Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL), à travers l'Association pour la préservation et la restauration de la nature (APRN), a organisé un don de vivres au profit des Personnes déplacées internes (PDI) du village de Nangtenga, dans la commune de Loumbila, province de l'Oubritenga, région du Plateau-central. C'était le samedi 28 décembre 2024.

Le choix du village de Nangtenga pour cette initiative, selon la présidente de l'Association pour la préservation et la restauration de la nature (APRN), découle d'une demande des femmes du site, formulée après une activité organisée à Zongo (quartier périphérique de Ouagadougou) en mars dernier. Ce don de l'APRN, estimé à environ 13 000 000 FCFA, est composé essentiellement de 450 sacs de 25 kg de riz, de 450 sachets de 5kg de macaroni et de 113 bidons de 20 litres d'huile.

Ces vivres viennent soulager plus de 400 femmes déplacées internes du site de Nangtenga, selon la présidente de l'association, Chantal Ouattara/Ilboudo. « Ce sont les dames de ce site qui sont venues à nous parce que nous avons eu une activité à Zongo au mois de mars et c'est à travers le reportage qu'elles ont vu passer l'élément et sont venues nous rencontrer pour que nous puissions aussi venir les soutenir. En réponse à leur sollicitation, pendant la campagne agricole, nous les avons appuyés pour cultiver un champ de 7 hectares. Nous avons aussi érigé un bosquet d'un hectare où nous avons planté environ 250 arbres et elles avaient aussi bénéficié d'un don de vivres et de non vivres parce qu'il n'y avait même pas le minimum », a-t-elle indiqué.

Plus de 400 femmes déplacées internes ont été bénéficiaires de cette aide

Le directeur provincial de l'action humanitaire de l'Oubritenga, Issa Kaboré, a quant à lui, exprimé sa gratitude envers la SONABEL pour cette initiative. A l'entendre, ce don va permettre aux familles de célébrer les fêtes dans la dignité tout en renforçant leur résilience.

Le directeur général de la SONABEL a, pour sa part, rappelé l'importance du rôle social de l'entreprise, qui ne se limite pas à l'électrification du pays, mais s'étend également au soutien des communautés vulnérables dans un contexte particulièrement difficile. Il a souligné que cet acte de solidarité s'inscrit dans un devoir citoyen et a exprimé la volonté de la SONABEL de continuer à soutenir des initiatives sociales et environnementales.

« C'est un acte de solidarité, mais également un devoir citoyen qui s'inscrit dans le rôle social de la SONABEL et nous nous devons de faire en sorte que ce rôle soit rempli surtout dans un contexte particulièrement difficile. Comme il nous a été donné de constater ce matin, il y a beaucoup de choses que nous pouvons faire ensemble pour améliorer les conditions de vie de nos populations. Nous en profitons pour remercier toutes les personnes qui sont clientes de la SONABEL et qui, à travers leurs paiements, permettent à la société d'avoir suffisamment de ressources et de partager avec les populations. C'est un geste symbolique que la SONABEL a bien voulu faire pour montrer sa proximité avec la population et faire en sorte qu'on puisse mettre un petit sourire sur chaque visage au niveau du Burkina Faso », a déclaré le directeur général de la SONABEL, Souleymane Ouédraogo.

Le don est composé de 450 sacs de 25 kg de riz, de 450 sachets de 5 kg de macaroni et 113 bidons de 20 litres d'huile

Du côté des bénéficiaires, ce sont essentiellement des sentiments de joie, de soulagement et de gratitude. Prenant la parole, le chef du village a exprimé sa joie envers les donateurs que sont la nationale de l'électricité à travers l'APRN.

« Nous avons reçu un don ce matin grâce à la SONABEL et nous sommes vraiment contentes. Grâce à eux, nous pourrons passer les fêtes dans la joie avec nos familles. Nous prions Dieu qu'il les récompense abondamment », s'est réjouie Korotimi Zabré, bénéficiaire originaire de Namisgma, localité située dans la province du Bam, région du Centre-nord.

Pour rappel, l'Association pour la préservation et la restauration de la nature (APRN), créée le 14 mai 2021 à l'initiative de la Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL), a pour mission de restaurer l'environnement tout en améliorant les conditions de vie des populations locales. Elle joue un rôle dans la compensation écologique des activités de l'entreprise, notamment par la plantation d'arbres et le soutien aux communautés vulnérables.

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

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