Dans le cadre de son projet « Introduction des enfants au bon usage des outils digitaux et des médias sociaux », le média en ligne Burkina 24 a tenu la 1re édition de « Burkina 24 kid's day », le vendredi 16 juin 2023 à Ouagadougou. Cette activité est une manière pour le média de célébrer la Journée mondiale de l'enfant africain.
Ce sont 40 enfants âgés de trois à quinze ans qui ont participé à la première édition de Burkina 24 kid's day. Pour les plus grands qui ont assisté à un atelier d'apprentissage, il s'agissait de favoriser un usage judicieux et responsable des outils du numérique et des médias sociaux, afin de renforcer la protection de leurs droits.
Selon la directrice générale de Burkina 24, Asséto Ouédraogo, pour réaliser le Burkina Faso que nous voulons, nous sommes obligés d'investir sur nos enfants. C'est donc pour apporter sa pierre que Burkina 24 a pensé ce projet. « Burkina 24, à travers ses articles, prône l'importance de l'éducation des enfants et leur droit à cette éducation », a ajouté la directrice générale.
L'UNICEF, qui est partenaire de Burkina 24 kid's day, a indiqué qu'elle est aux côtés de telles initiatives pour faire le plaidoyer afin que les enfants puissent parler d'eux-mêmes. « Cette initiative est à saluer. Former 40 enfants représente une base d'excellence. Nous comptons aller au-delà de la formation en les accompagnant à produire des articles et à partager leurs opinions », a promis Ndiaga Seck, chef de communication, plaidoyer, partenariat et engagement des jeunes à l'UNICEF.
D'autres partenaires comme le ministère de la Communication, représenté par Pascal Yemboani Thiombiano, étaient également présents à Burkina 24 Kid's day. « Ici, il est question de les former et de les sensibiliser pour les aider à mieux utiliser les nouveaux outils de communication », a déclaré Pascal Yemboani Thiombiano, qui souhaite que le meilleur enseignement soit tiré de cette formation pour la protection des enfants.
De nombreuses activités étaient au programme de cette journée, dont un atelier d'apprentissage sur le bon usage des outils numériques avec l'expert en sécurité informatique, Younoussa Sanfo. Pour ce dernier, il était question d'apprendre aux enfants à ne pas donner d'informations personnelles aux inconnus sur les réseaux sociaux.
Les 40 participants à Burkina 24 kid's day ont aussi eu droit à une immersion dans l'univers de Burkina 24, un atelier de dessin et de peinture et un moment de détente avec des contes. Rendez-vous a été donné pour la prochaine édition, avec plus d'enfants à former.
Farida Thiombiano
Lefaso.net
Après trois jours d'intenses travaux et d'échanges assortis de prescriptions pour une meilleure structuration du secteur des assurances, la première édition des états généraux de l'assurance au Burkina Faso a refermé ses portes ce jeudi 15 juin 2023, à Ouagadougou. La représentante du ministre de l'Economie, Madiara Sagnon/Tou, a procédé à la clôture de la cérémonie au cours de laquelle le rapport final des travaux a été présenté.
Placés sous le thème « Quelle assurance pour accompagner le développement économique et social du Burkina Faso ? », les états généraux de l'assurance au Burkina Faso visaient à créer un cadre d'échanges entre, d'une part, les acteurs du monde des assurances et, d'autre part, les décideurs politiques et administratifs, afin de parvenir à des stratégies efficientes.
Cela, en vue d'améliorer leurs services pour répondre aux attentes des assurés et booster par la même occasion les non-assurés à la souscription pérenne et adéquate. Pendant 72 heures, quinze panelistes ont partagé leur expertise, fait des diagnostics et formulé des recommandations pour restaurer la performance de la gestion des sociétés d'assurance, mettre en place des produits d'assurance adéquats, identifier les leviers et réformes institutionnelles nécessaires afin d'accompagner le développement économique et social du Burkina Faso. Les contributions et interventions des participants ont permis d'enrichir les débats.
Des recommandations pour booster le secteur des assurances
Pour un coup d'essai, ce fut un coup de maître. Le président de l'Association professionnelle des sociétés d'assurance du Burkina (APSAB), Monhamed Compaoré, a relevé avec satisfaction la forte participation des délégués. Au total, plus de 250 personnes ont activement pris part aux travaux. Il a aussi noté la bonne organisation de l'activité. « Ces états généraux ont fait l'objet d'un rapport. Ce rapport final était prêt à la cérémonie de clôture. Il a été intégralement présenté avec toutes les résolutions et les recommandations », ajoute Monhamed Compaoré.
Ce rapport de synthèse comporte une dizaine de résolutions et de recommandations. Constatant une faiblesse de discipline de marché, les acteurs privés s'engagent à élaborer un code de déontologie du marché et à le respecter. Ils s'engagent également à adapter les produits aux besoins réels de la population, à améliorer les délais de paiement et la qualité des sinistres, et à respecter les tarifs réglementaires.
Au titre des recommandations, l'un des points saillants porte sur la mise en place d'un comité de pilotage et de suivi de la mise en œuvre des recommandations et résolutions. A cela, il faut ajouter le renforcement des capacités de la direction de l'assurance qui est l'organe de régulation, le contrôle de l'effectivité des assurances obligatoires existantes et l'extension du champ des assurances, l'assainissement du secteur de l'assurance.
Le cabinet Finactu devra proposer un plan d'action regroupant les résolutions en axes stratégiques d'intervention pour l'atteinte des objectifs de développement du secteur. Ce plan d'action fera ressortir une période de mise en œuvre afin d'amorcer un véritable développement de l'assurance au Burkina Faso, en cohérence avec les potentialités économiques du pays.
Redorer l'image de l'assureur
C'est un secret de polichinelle. L'image de l'assureur n'est pas reluisante au Burkina Faso. Pour y remédier, le président de l'APSAB estime qu'il faut davantage communiquer pour mieux faire connaître le métier, se rapprocher des bénéficiaires des contrats d'assurance mais aussi travailler à améliorer la cadence de paiement des sinistres.
Selon lui, les assureurs au Burkina Faso respectent de façon générale les engagements pris vis-à-vis des assurés. Cependant, a-t-il suggéré, « il faudrait qu'on arrive à mettre en place ce qu'on appelle dans notre jargon technique ‘‘les recours interprofessionnels''. Je vais illustrer cela par un exemple. Si vous êtes victime d'un accident et que vous n'êtes pas responsable de cet accident, il ne devait pas vous appartenir de poursuivre l'assureur pour repérer le préjudice subi. Nous souhaitons à l'avenir que votre assureur répare dans l'immédiat le préjudice que vous avez subi et poursuive l'assureur responsable », a-t-il conclu.
Prenant acte des résolutions et recommandations prises, Madiara Sagnon/Tou a traduit la volonté du ministre de l'Economie de surveiller leur mise en œuvre avec le comité de suivi, pour rendre le marché de l'assurance burkinabè dynamique et exemplaire dans la zone de la Conférence interafricaine des marchés d'assurance (CIMA). A en croire la chargée de mission du ministère de l'Economie, les résolutions prises vont positivement impacter le secteur des assurances. Elle a cependant invité les sociétés d'assurance, les intermédiaires d'assurance et les acteurs intervenant dans l'acte d'indemnisation à exercer avec plus de professionnalisme, pour le plus grand bonheur des assurés, souscripteurs, bénéficiaires de contrats d'assurance et de capitalisation.
Aïssata Laure G. Sidibé
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Sawadogo Yassia est le PCA de April Oil dont Green Energy est une filiale. Il est à la barre dans le cadre de l'affaire Vincent Dabilgou pour complicité de détournement.
Un contrat (gré à gré) de livraison de carburant au compte du ministère en charge des Transports a été signé en 2020 avec cette société.
Le montant est estimé à plus de 131 millions de francs CFA. Jusqu'en 2022, le contrat n'a jamais été exécuté.
Des explications du PCA de April Oil, plus tard le client, c'est-à-dire, le ministère du Transport réclame une acquisition parce que, dit-il, le besoin de carburant ne se faisait pas sentir.
Cette acquisition s'élève à 102 millions de francs CFA qui a été versée au client (ministère des Transports) en espèces. Un deuxième acquittement par chèque, à hauteur de 28 millions, a été fait.
Sigué Ousmane serait celui du ministère des Transports qui a récupéré toutes les acquisitions, à en croire M. Sawadogo.
À la question de savoir si en tant que PCA, M. Sawadogo intervenait dans les contrats avec les structures publiques et privées, il répond par la négative. "Je n'interviens pas dans l'opérationnel sauf en cas de blocage", a-t-il dit.
Après l'audition de sieur Sawadogo Yassia, une pause de 45 minutes a été accordée par le juge.
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Ceci est un communiqué de la section du Mouvement burkinabè des droits de l'homme et des peuples (MBDHP) du Mouhoun suite aux séries d'attaques survenues les 27 et 28 mai 2023, respectivement dans le village de Wakara et entre Nouna et Dédougou.
« Le Dimanche 28 mai 2023, jour de son marché hebdomadaire, le village de Wakara (Commune de Bondokuy, province du Mouhoun) ainsi qu'un campement peul jouxtant ledit village, ont subi une attaque d'une extrême violence de Groupes armés terroristes (GAT) qui a coûté la vie à au moins trente-deux (32) personnes.
A la suite de cette attaque lâche et barbare, l'on enregistre également de nombreux blessés et des dégâts matériels. Terrorisées par la furie des assaillants, une grande partie des populations ont dû fuir le village à la hâte, abandonnant leurs biens (vivres, vêtements, bétails, objets de valeur, moyens roulants……), pour trouver refuges à Ouarkoye, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Dédougou.
D'autres se sont momentanément mis à l'abri dans des villages voisins (Fakéna, Bondokuy, Souana, Bankouma, Dora), tandis qu'un nombre non négligeable continue d'errer en brousse à la recherche de destinations relativement sécurisées.
Déjà, le samedi 27 mai 2023, veille de l'attaque de Wakara, entre Nouna et Dédougou, un convoi de transporteurs escorté par des éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), était tombé dans une embuscade tendue par les GAT, avec un lourd bilan de trente (30) VDP et deux (2) jeunes civils tués.
En ces circonstances particulièrement douloureuses, la section MBDHP du Mouhoun présente ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées de toutes les victimes, souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Face à une telle situation persistante et traumatisante, la section MBDHP du Mouhoun condamne fermement ces attaques lâches et barbares et invite les autorités nationales et locales habilitées et compétentes à :
• tout mettre en œuvre pour assurer, sans discrimination, la sécurité des personnes et de leurs biens sur l'ensemble du territoire de la province du Mouhoun ;
• doter les FDS et les VDP de moyens nécessaires et suffisants pour mener à bien leur mission de sécurisation des personnes et de leurs biens, de même que de l'ensemble des axes routiers de la province ;
• déployer convenablement les services de l'Etat chargés de l'action humanitaire en vue de faciliter les opérations d'identification et d'enregistrement des Personnes déplacées internes (PDI) sur l'ensemble sites d'accueil établis dans la province ;
• œuvrer à mettre définitivement un terme aux exécutions sommaires et extrajudiciaires, ainsi que les assassinats ciblés ;
• enregistrer et traiter sans complaisance, les plaintes récurrentes pour exécutions sommaires et extrajudiciaires ciblées, dont font l'objet certains éléments des FDS et des VDP, notamment à Bondokuy et à Kéra ;
• instruire les structures et institutions en capacité d'apporter une assistance humanitaire à le faire dans l'urgence, au bénéfice des populations meurtries de Wakara, actuellement réfugiées dans les villages de Bondokuy, Ouarkoye, Fakéna, Souana, Dora et à Dédougou.
Par ailleurs, la section appelle :
• les populations des villes et des villages d'accueil à recevoir à bras ouverts les personnes déplacées internes (PDI) et à développer à leur endroit une solide chaine de solidarité ;
Elle invite une fois de plus ses militants à prendre très au sérieux la menace terroriste et à s'organiser aux côtés des autres organisations démocratiques et révolutionnaires, pour exiger le droit, sans discrimination, à la sécurité pour les populations des villes et des campagnes. »
Dédougou, le 15 juin.2023
Le Bureau de la section.
PROGRAMME (Temps Universel+2) Enrégistrement : https://minifespacodevienne.eu
Jour 1- Jeudi, 22 Juin 2023, Soirée thématique : Décoloniser les esprits à travers le cinéma : Comment les africain(es) impactent leur histoire, présent et avenir. Afrieurotext, Lassallerstrasse 20/3, 1020 Vienne
Jour 2-Vendredi, 23 Juin 2023
19:00 Ouverture par Irène Hochauer-Kpoda, initiatrice du Mini Fespaco de Vienne
Discours de Mag.a Sonya Kothe, Conseillère municipale du 16 ème arrondissement de Vienne. Concert avec Adama Dicko & Seno Blues Trio, gastronomie africaine au Brunnenpassage,
Brunnengasse 71, 1160 Vienne
20:30-22:00 Projection du film, Buried 88 minutes, français sous-titrage anglais. de Françoise Ellong-
Gomez, Cameroun.
22:00-22:15 : Entretien avec la réalisatrice Françoise Ellong-Gomez
Modération : Irène Hochauer-Kpoda
22:15 musique et open End
Jour 3 – Samedi, 24 Juin 2023, Cinéma Schikaneder, Margaretenstrasse 22-24, 1040 Vienne
17:00-18:00 : Musique et gastronomie africaines
18:00- 19:40 : Projection du film, Le sermon des Prophètes, 98 minutes, sous-titrage anglais par Seydou Boundaone, Burkina Faso
19:50 – 20:20 : entretien (30min) avec le réalisateur Seydou Boundaone, et l'activiste politique, réalisatrice, journaliste Tina Leisch
Modération : Irène Hochauer-Kpoda
20:30-22:00 : Projection de film, Ashkal, 92 minutes, Arabe sous-titrage anglais de Youssef Chebbi, Tunisie, vainqueur du 1er prix FESPACO, l'étalon d'or de Yennenga 22:00 DJ Taff, open End
Jour 4- Dimanche, 25 Juin 2023, Cinéma Schikaneder, Margaretenstrasse 22-24, 1040 Vienne
16:30- 17:40 : Projection du film, SIRA, 67 minutes, français sous-titrage anglais de Maiga Fousseyni, Mali
17:50-20:00 Projection du film No U-Turn, 94 minutes, anglais, de Ike Nnaebue, Nigeria,
15 min d'entretien avec le réalisateur
20:00- 21:50 : Projection du film Notre père, le Diable, français 109 minutes, Sous titrage anglais , de Ellie Foumbi, Cameroun- USA,
15 min d'entretien avec la réalisatrice
Modération : Irène Hochauer-Kpoda
22:05 DJ Line
Tickets au Cinéma Schikaneder et en ligne : https://schickaneder.at
En coopération avec :
Les Léopards de la RDC ont battu les Panthères du Gabon ce dimanche 18 juin à Franceville sur le score de deux buts à zéro, dans un match de la cinquième journée des éliminatoires de la CAN-Côte d’Ivoire 2023.
Les buts congolais ont été marqués par Aaron Tshibola (33’) et Fiston Kalala (83’).
Les Léopards ont arraché cette victoire en terres gabonaises grâce à leur détermination et leur jeu collectif.
Les opérateurs pétroliers et la province du Nord-Kivu s’accordent sur la perception de la taxe conventionnelle pour la reconstruction de la province. Cette décision a été prise samedi 17 juin à Goma, à la suite d’une réunion entre les opérateurs pétroliers et le conseiller du gouverneur chargé de la reconstruction.
Les participants ont fait remarquer que le non-paiement de cette taxe a perturbé certains travaux.
Dans un communiqué en date du 18 juin 2023, le gouvernement burkinabè salue la décision « courageuse » formulée par les autorités maliennes pour le retrait « sans délai » de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA). Le Gouvernement burkinabè invite par ailleurs la Communauté internationale » « au strict respect des choix opérés par le Mali » et demande au Secrétaire général de de l'ONU de prendre les dispositions « utiles pour le retrait des troupes burkinabè engagées au Mali dans le cadre de la MINUSMA ».
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Lire aussi : Mali : Les autorités demandent le « retrait sans délai » de la Minusma
Ce dimanche 18 juin, un calme apparent règne dans la zone de Tongo, territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Quelques habitants de Bushuli se sont déplacés vers le Tongo-Centre, à la suite des affrontements qui opposent, depuis samedi, les rebelles du M23 aux groupes armés locaux.
De violents combats ont opposé samedi 17 juin les rebelles du M23 et aux groupes armés d’autodéfense sur la colline de Bishigiro, au village Bushuli.
L’entraineur-manager des Léopards de la RDC a publié le 11 de départ, qui doit affronter les Panthères du Gabon ce dimanche à Franceville.
Voici le onze de départ congolais :
Le Service pastoral pour la formation et l'accompagnement des responsables (SEPAFAR) a organisé une conférence sur la contribution de la culture et de la religion à l'effort de paix au Burkina Faso, ce dimanche 18 juin 2023 à Ouagadougou.
Selon l'ancien ministre de la Culture, Abdoul Karim Sango, l'un des conférenciers, la culture pourrait contribuer à l'effort de paix au Burkina Faso de deux manières. « D'abord nos cultures africaines en général et du Burkina en particulier recèlent d'un certain nombre de valeurs comme la tolérance, l'hospitalité, la solidarité qui, bien mises en œuvre, aident à prévenir la violence. D'ailleurs, dans les lois constitutionnelles de nos Etats, certaines de ces valeurs ont été reprises. Il s'agit de voir maintenant comment on éduque, on sensibilise autour de ces valeurs. Lorsque les conflits naissent, on a observé que dans nos sociétés traditionnelles, il y a des mécanismes très efficaces. Un de ces mécanismes, c'est la recherche du consensus. Partout en Afrique, le mécanisme qui a été longtemps utilisé pour pacifier nos sociétés c'est le mécanisme de l'arbre à palabres. C'est-à-dire que les Africains ne tranchent pas les conflits dans le sens de dire que tu as tort ou tu as raison. Le souci c'est de rallier les différentes positions. Si nous recourons à tous ces mécanismes, nous allons construire une société pacifiée et c'est à partir de ce moment que le développement pourra devenir une réalité à noter », a-t-il expliqué.
Selon l'abbé Justin Zangré, curé de la paroisse Saint Albert Le grand, aumônier des cadres catholiques et deuxième conférencier, la religion pratiquée dans sa vérité est une relation avec Dieu, et Dieu a toujours voulu que ses enfants vivent la paix.
« Nous savons bien que toutes les religions fondamentalement promeuvent la paix. Si Dieu lui-même est paix et source de paix, ses enfants qui pratiquent leur foi à travers la religion devraient aussi se comporter comme celui qui leur a demandé de vivre cette paix. Si la paix est mise à mal, c'est compte tenu du fait que ceux qui pratiquent la religion ne la pratiquent pas dans sa profondeur parce que on ne peut pas vouloir une chose et son contraire. Si nous sommes engagés à vivre la paix, nous devons la vivre conformément aux exigences de la religion. Nous parlons de paix ou de ce qui ne promeut pas la paix. La grande majorité est prête à vivre la paix. Mais quelques fois, cette majorité silencieuse donne raison à la minorité qui fait du bruit. Et malheureusement, le mal fait beaucoup plus de bruit que le bien », a exprimé le prêtre.
L'abbé Justin Zangré, aumônier des cadres catholiques, a partagé la conviction selon laquelle le dialogue est nécessaire pour construire la paix.
« C'est l'histoire des peuples qui nous l'enseigne. Il n'y a jamais eu de conflit sans que les hommes s'asseyent. Si nos ancêtres avaient l'arbre à palabres, nous disons bien dans notre mentalité : venez nous allons nous réunir », dit-il.
Carine Daramkoum
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