Les deux athlètes Burkinabè Hugues Fabrice ZANGO et Marthe Yasmine KOALA ont tous deux remporté la médaille d'or lors des compétitions disputées en l'espace de 48 heures.
Ce vendredi 7 juillet, Hugues Fabrice ZANGO a remporté l'or au Meeting International Sotteville-lès-Rouen en Normandie en France en réalisant un saut de 17,61 mètres.
Quant à Marthe Koala, elle s'est imposée en saut en longueur et remporte l'or avec un bond de 6,62 mètres, lors du Meeting de Bron en France, le jeudi 6 juillet 2023.
Prochain challenge pour Zango, la Diamond League de Monaco. A cet effet, le triple sauteur a ecrit sur sa page Facebook : « J'ai pris plaisir avant la prochaine étape de la Diamond League de Monaco. Rendez-vous le 21 juillet prochain à Monaco pour d'autres belles aventures ».
« On continue d'avancer », à ecrit Marthe Yasmine KOALA
Félicitations aux deux ambadeurs du sport Burkinabè
DCRP MSJE
(Ouagadougou, 7 juillet 2023). Le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a accordé une audience au Conseil des opérateurs économiques burkinabè de Côte d'Ivoire, conduit par son président Madi OUEDRAOGO.
Pour le président du Conseil des opérateurs économiques burkinabè de Côte d'Ivoire, il a été question au cours de cet entretien avec le Président de la Transition de développement et de la situation sécuritaire du pays. « Ce sont les deux sujets sur lesquels le Chef de l'Etat a échangé avec nous. Il nous a prodigué des conseils en tant qu'opérateurs économiques vivant à l'étranger. Il nous a expliqué comment nous devons nous prendre pour apporter notre contribution à la construction de la nation », a indiqué Madi OUEDRAOGO.
Selon M. OUEDRAOGO, ce que la nation peut attendre de la communauté burkinabè vivant en Côte d'Ivoire « c'est un engagement parce que la mère patrie est en danger et tout le monde est à son chevet ». C'est pourquoi il a rappelé la disponibilité de la diaspora burkinabè en terre ivoirienne d'apporter sa contribution pour aider les parents qui souffrent de cette situation que traverse notre pays. « C'est pour ça que nous sommes là, pour nous imprégner des réalités et nous armer pour voir comment apporter notre contribution de façon concrète », a affirmé Madi OUEDRAOGO.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
La crise sécuritaire a fait des victimes indirectes. C'est le cas d'Aicha (nom d'emprunt) répudiée par son époux depuis qu'il n'arrive plus à joindre les deux bouts du fait de l'inaccessibilité de certaines zones du pays. Témoignage d'une mère victime de violences dont le fondement repose sur les superstitions.
En larmes, la tête baissée, Aicha (nom d'emprunt) se remémore cette scène, le jour où son époux l'a répudiée. Après 15 ans de vie commune et quatre enfants dont une fille et trois garçons, sa vie a complètement basculé. Tout a commencé lorsqu'à ses 19 ans, son père décide de la donner en mariage. Au début de leur union, son époux lui donne de l'affection et de l'attention.
Pour subvenir aux besoins de sa famille, son conjoint se rend dans des villages environnants de Fada N'Gourma dans la région de l'Est, pour acheter des céréales afin de les revendre en ville. Un business qui lui rapporte gros. Malheureusement, la crise sécuritaire est passée par là. Les villages où il se rendait sont désormais inaccessibles et les affaires marchent au ralenti.
« Quand le terrorisme a commencé, il ne gagnait plus d'argent comme avant » se souvient-elle. Pour comprendre la raison de son mal, son conjoint décide d'aller consulter un marabout. « Mon mari est revenu à la maison en disant que son marabout lui a dit que j'étais la cause de ses malheurs. Le marabout a dit que je ne porte pas chance. J'étais bouleversée par ses propos. Je lui ai rappelé que j'ai quatre enfants avec lui et que cela est une chance. Il a répondu en disant que le bonheur ne dépend pas des enfants, mais de l'aisance financière. Il a dit que je suis tellement malchanceuse qu'il n'arrivait même plus à emprunter de l'argent », a-t-elle expliqué. C'est le début de l'enfer pour Aïcha.
Des enfants affectés
Son époux déscolarise ses deux aînés et les envoie au village. Suite au décès d'une proche parente d'Aïcha, son mari lui demande de se rendre au village pour assister aux funérailles. Une fois là-bas, il lui interdit de reprendre le chemin du domicile familial, à Ouagadougou. « Et pourtant, pour moi, il s'agissait de faire un aller-retour le même jour. Je n'ai absolument rien emporté ce jour-là. Je suis restée au village pendant un mois. J'étais obligée de laver la même tenue tous les jours. Je me cachais dans les champs en attendant que la tenue sèche et je la reportais. Il n'envoyait pas de l'argent », a-t-elle dit les larmes aux yeux.
Elle décide alors de revenir à Ouagadougou, malgré le refus catégorique de son époux et rejoint le domicile conjugal. Entre temps, ce dernier a pris une seconde épouse. Aïcha ayant refusé de rester au village, son mari décide de lui rendre la vie impossible. Il ne lui donne plus d'argent et ne s'occupe plus des enfants.
« Même l'argent de la popote ne m'était plus donné. Il donnait seulement l'argent à ma coépouse enceinte. En plus de mon travail de tisseuse, je me rendais dans des domiciles pour laver des vêtements. Le peu d'argent que je gagnais, je l'utilisais pour nourrir les enfants. Je n'avais plus d'argent pour scolariser mes deux premiers enfants, leur papa ayant refusé de le faire. Ma fille est donc allée en Côte d'Ivoire, où elle vend actuellement du bissap avec un membre de la famille. J'ai très mal, car, les promotionnaires de ma fille sont en avance à l'école », assure-t-elle.
Le pire pour elle est que son époux ne s'inquiète même pas de la santé de leur benjamin malade. Les joues du petit garçon grossissent de manière anormale depuis trois mois. « Au début, on pensait que c'était des oreillons, mais sa maladie ne fait que empirer. Des proches ont supplié son papa pour qu'il se rende à l'hôpital avec l'enfant. Il est allé une fois avec lui, mais c'était la première et la derrière fois ». Aicha confiera que la famille de son époux, les imams et les voisins ont à maintes reprises essayé de le raisonner, mais en vain. « On lui a demandé si je l'ai trompé ? Il a dit que non. On lui a demandé si je suis irrespectueuse ? Il a répondu non également. Il a juste dit qu'il ne voulait plus me voir chez lui. Il m'a même menacé en disant que si je ne quittais pas la maison, il allait me convoquer à la gendarmerie. J'ai eu peur, mais les voisins ont dit que s'il osait, c'est la gendarmerie même qui allait l'arrêter à ma place ».
Face à son refus de quitter le domicile conjugal, son époux s'est mis dans une colère noire un de ces quatre matins. C'est sous une pluie battante qu'il a jeté toutes ses affaires dans la cour et lui a interdit de rentrer dans le salon. « Mes affaires traînaient dans la cour et la pluie m'a copieusement battue. Je pensais qu'il allait au moins faire rentrer les enfants, mais il les a laissés dehors comme moi. Depuis un bon moment, il ne leur donne plus aucune affection d'ailleurs. Même ma rivale s'est mise à pleurer et lui a demandé d'arrêter. Elle a même menacé de s'en aller s'il continuait dans cette folie. Il s'est énervé encore plus et lui a dit qu'elle pouvait me suivre. Il a donné mon transport pour que j'aille rejoindre mon papa au village », s'est remémoré Aicha émue. Cette nuit-là, elle a dormi chez une proche avant de se rendre le lendemain chez un oncle.
Risquer sa vie en retournant dans une zone d'insécurité
Aïcha a une double peine, son village paternel ploie sous l'hydre terroriste. Son père a lui-même fui sa zone d'origine pour se réfugier à Pissila. « Mon papa est devenu un déplacé interne. Mon époux le sait très bien, mais cela ne l'empêche pas de me dire d'y aller avec les enfants. Il a dit qu'il allait m'envoyer de l'argent de temps en temps. Mon père ne veut pas que je vienne, car il vit là-bas dans des conditions difficiles et a peur que je sois exposée en cas d'attaque terroriste. Il faut dire aussi que mon deuxième fils est au village au côté de sa grande mère paternelle. Il ne va plus à l'école », a-t-elle révélé.
C'est dans ce tourbillon qu'elle a demandé à son oncle paternel de la recueillir avec ses deux enfants chez lui à Kaya en attendant qu'elle trouve une solution, ou à défaut, qu'elle reparte vivre à Pissila aux côtés de son père. Cette mère désespérée avouera que si son époux revenait vers elle, elle acceptera de regagner le domicile familial pour le bien-être des enfants. « Sinon si cela dépendait de moi, je ne vais plus y retourner » lâche-t-elle. Aicha n'a qu'un seul rêve, remettre ses enfants à l'école et leur assurer un bon avenir. Elle se dit dégoutée du mariage, car, si elle savait que son mari allait autant changer, son père n'allait même pas la donner en mariage, 15 ans plus tôt.
Samirah Bationo
Lefaso.net
Le barreau du Burkina Faso organise les universités judiciaires, ce vendredi 7 juillet 2023 à Ouagadougou. Cette activité, qui réunit des avocats et des magistrats, a pour thème : « La postulation et l'office du juge et assimilés ».
Selon le bâtonnier de l'ordre des avocats, Me Siaka Niamba, la postulation, c'est tout ce que l'avocat a comme rôle de représentation, de conseil, d'assistance à apporter à ses clients.
En organisant ces universités judiciaires, l'ordre des avocats du Burkina veut rapprocher les magistrats et les avocats « qui sont dans la même barque pour l'œuvre de justice », a justifié Me Siaka Niamba. « Il s'agit de faire en sorte que l'œuvre de justice se porte bien, qu'elle soit appréciée du justiciable », a-t-il poursuivi.
Et pour communier ensemble, les avocats ont choisi pour thème : « La postulation et l'office du juge et assimilés ». Selon le directeur de cabinet du ministre de la justice, garde des sceaux, Moussa Ouédraogo, ce thème va permettre aux acteurs de mieux cerner les contours de la notion de postulation, ses formes possibles et l'adoption de résolutions y relative. C'est « une question existentielle », a-t-il déclaré.
En plus du thème principal, plusieurs sous-thème vont enrichir ce panel. La problématique posée est de savoir s'il y a un monopole de l'avocat devant certaines juridictions. Est-ce que d'autres acteurs peuvent jouer le rôle d'avocat devant ces juridictions ? Est-ce qu'il y a des acteurs qui font l'œuvre d'avocat en cachette ? Ce sont autant de problématiques qui sont au menu de ces universités judiciaires 2023, a rappelé Me Siaka Niamba.
Présent à la cérémonie d'ouverture, le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) Mazobé Jean Kondé a laissé entendre que l'initiative d'organiser les universités judiciaires est à saluer « parce qu'elles permettent de mettre au cœur des échanges, des thématiques qui intéressent l'ensemble de la justice et ses acteurs ».
Cette année le barreau du Burkina a choisi de s'intéresser à la question de la postulation. « C'est une question transversale qui intéresse aussi bien les avocats et les magistrats que les justiciables », a-t-il indiqué.
Pour comprendre pourquoi certaines personnes se substituent aux avocats, la question de savoir si au Burkina Faso les avocats ne sont pas chers et pas accessibles se pose. Me Siaka Niamba a répondu : « il faut savoir que les avocats font beaucoup de social. Lorsque vous entrez dans un cabinet d'avocat, vous avez peut-être 50% des dossiers traités sans que l'avocat ne prenne un franc. Soit parce que le client n'a pas les moyens, soit parce qu'il n'a pas payé. Sur les 50 autres dossiers, il y a peut-être 20% où l'avocat gagne quelque chose de consistant et les 30%, ce sont les frais de procédure ».
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Le verdict dans l'affaire dite appel à incendier le Palais du Mogho Naaba est tombé ce vendredi 7 juillet 2023 devant le tribunal de grande instance de Ouagadougou.
Marcel Tankoano, principal prévenu, écope de quatre ans de prison et dix millions d'amende ferme.
Pascal Zaïda et Abdoul Karim Baguian dit Lota écopent, chacun, de deux ans et six mois ainsi que deux millions d'amendes, le tout ferme.
Désiré Guinko prend 18 mois et un million d'amende ferme.
Boukaré Tapsoba est, lui, emprisonné à deux ans et un million d'amende ferme tandis que Karim Koné et Souleymane Belem écopent respectivement de douze mois et d'un million d'amendes fermes et de six mois avec sursis.
Lefaso.net
Le verdict relatif à l'affaire dite appel à incendier le Palais du Mogho Naaba est tombé ce vendredi 7 juillet 2023 devant le tribunal de grande instance de Ouagadougou. Les journalistes Lookman Sawadogo et Alain Traoré dit Alain Alain, ainsi que Boukary Conombo de la société civile sont relaxés au bénéfice du doute.
Lefaso.net
La paroisse centrale de l’Eglise évangélique libre d’Afrique (EELDA), à Mbuji-Mayi (Kasai-Oriental) a été vandalisée, jeudi 6 juillet, par certains de ses adeptes. Plusieurs chaises en plastiques ont été incendiées et d’autres emportées.
Les grandes familles KI, PARE, a YABA OUAGADOUGOU, BOBO DIOULASSO, KOUDOUGOU France ;
Les familles alliées et amis KI, PARE, GOBI, SANKARA, BONANE, TONI, GUEL, PANGUI, KAWANE, SIDIBE, KAMBIRE, TIOYE, YANRA, BERE,ZEBA,TINKODOGO
Les enfants et petits-enfants ;
Remercient sincèrement tous ceux qui, de près ou de loin ont apporté leurs marques de sympathie, de compassion, de solidarité, et de soutien multiforme lors du rappel à Dieu le 5 juillet 2023 à OUAGADOUGOU et de son inhumation le jeudi 6 juillet 2023 a YABA de leurs regretté père, oncle, frère, amis, et grand père Charles KI inspecteur du trésor à la retraite.
La famille se garde de citer des noms de peur d'en oublier.
Que Dieu le tout puissant, dans sa grande miséricorde vous récompense au centuple de vos bienfaits.
Une messe sera dite à l'intention du défunt ce dimanche 9 juillet 2023 a 6h 30mn à la chapelle saint Marc a la Zone 1.
En attendant les funérailles qui sont prévues pour le 02 décembre à YABA, la famille vous invite à vous joindre à elle pour prier pour le défunt selon le programme suivant :
Dimanche 09 juillet 2023 :
Chapelle saint marc sis à la zone 1 messe de 6h 30mn
Dimanche 16 juillet 2023 :
Chapelle saint marc, messe de 09 h : 00 mn
Église Saint François d'assise messe de 09 h : 00 mn
Église de Tingandogo, messe de 09 h : 00 mn
Église saint François Xavier à Tenkodogo messe de 09 h : 00 mn
Dimanche Le 23 juillet 2023 :
Chapelle saint marc, messe de 09 h : 00 mn
Église Saint François d'assise, messe de 09 h : 00 mn
Église de Tingandogo, messe de 09 h : 00 mn
Église saint François Xavier à Tenkodogo messe de 09 h : 00 mn
Dimanche 30 juillet 2023 :
Chapelle saint marc, messe de 09 h : 00 mn
Église Saint François d'assise, messe de 09 h : 00 mn
Église de tingandogo, messe de 09 h : 00 mn
Église saint François Xavier à Tenkodogo messe de 09 h : 00 mn
Dimanche 06 aout 2023 :
Chapelle saint marc, messe de 09 h : 00 mn
Église Saint François d'assise, messe de 09 h : 00 mn
Église de tingandogo, messe de 09 h : 00 mn
Église saint François Xavier à Tenkodogo messe de 09 h : 00 mn
Que dans sa grande miséricorde, l'éternel lui accorde le repos éternel.
UNION DE PRIERE
L’archevêque métropolitain de Kisangani(Tshopo) et président de la Conférence épiscopale du Congo(CENCO), Mgr Marcel Utembi Tapa a appellé, jeudi 6 juillet, le peuple congolais à « ouvrir les yeux dans le choix à porter sur leurs prochains représentants ».
Au cours d’une conférence de presse, le prélat catholique à exhorter les citoyens à faire preuve d’objectivité lorsqu’ils passeront aux urnes pour élire les nouveaux dirigeants du pays à tous les niveaux, en décembre prochain.
30 agents du cadastre ont été formés sur l'utilisation de récepteurs GNSS (Système global de navigation par satellite). Il s'est agi de renforcer leurs capacités à l'utilisation des récepteurs GNSS différentiels de type RTK de la marque Trimble et des modèles R10, R12i. La formation a pris fin ce vendredi 7 juillet 2023 à Ouagadougou.
Il faut savoir que le GNSS permet à un État de déterminer les différents points sur son territoire de manière précise (les terres, l'immobilier, les travaux de lotissement, d'aménagement et de route). Cela permet de déterminer la limite d'une parcelle d'un particulier, par exemple, via le satellite.
A partir de là, les agents du cadastre ont des données précises et peuvent estimer les taxes que le citoyen doit payer en fonction de son bien (immobilier, parcelle, etc.) Cela permet en outre à l'Etat d'avoir une certaine maîtrise de son territoire à travers la topographie (technique de représentation sur un plan des formes du terrain, avec les détails des éléments naturels ou artificiels qu'il porte).
Il faut souligner qu'un agent du cadastre est en charge de répertorier les biens immobiliers, les parcelles afin de prélever l'impôt chez les particuliers. En effet, l'agent du cadastre a cinq missions à savoir : celle technique pour faire le plan cadastral, celle foncière qui lui permet d'identifier les parcelles foncières et d'aider à la gestion des titres fonciers, la mission fiscale qui lui permet d'évaluer et de prendre l'impôt, celle juridique qui lui permet de faire les bornages et les contenances des terres et une mission documentaire qui lui permet de donner des documents aux citoyens qui en ont besoin, comme un extrait cadastral.
Les agents du cadastre sont sous la coupe de la direction générale des impôts (DGI). « Nous avons une grande mission, celle d'assurer la digitalisation du cadastre. Les instruments au niveau du cadastre doivent être fiables et il faut qu'à l'échelle nationale, nous puissions avoir un même référentiel. A l'issue de cette formation, nous attendons un avancement dans le processus de digitalisation du cadastre afin d'avoir des plans fiables. Nous espérons que tout ce qu'il y'a comme cartographie au niveau national puisse avoir des documents fiables », a déclaré le directeur général des impôts, Daouda Kirakoya. Il faut noter que la formation a été assurée par l'Institut géographique du Burkina (IGB).
Un transfert de compétences
Selon le directeur général de l'IGB, Halidou Nagabila, ce transfert de compétences entre agents de l'Etat représente tout un symbole. « C'est une très haute vision de la part du directeur général des impôts qui a pris l'initiative de réunir l'ensemble des services publics pour faire en sorte qu'ils se soutiennent mutuellement en matière d'échanges de compétences et de savoirs pour permettre à l'Etat d'arriver à résoudre ses propres problèmes. Il faut d'abord utiliser le potentiel de l'Etat pour résoudre les problèmes de l'Etat. Après cela, si au niveau du potentiel de l'Etat il y'a des insuffisances, on peut regarder dans quelle perspective on peut trouver d'autres initiatives pour compléter ce qui manque à l'Etat » s'est-il exprimé.
Cette formation s'inscrit dans le cadre du Projet d'assistance technique et financière au profit de la direction générale des impôts (PATF-DGI) financé par la coopération suisse. « Nous avons décidé d'accompagner la DGI pour qu'elle modernise ses outils de collecte de mobilisation des recettes afin de renforcer les possibilités de financements de développement. Cette formation s'inscrit dans la suite logique de notre appui qui est de renforcer les capacités de mobilisation de la DGI dont celle d'appuyer les activités du cadastre. Nous sommes ravis de savoir que cette formation a pris le chemin d'une coopération étatique », a confié le représentant de la coopération suisse, Alexis Bancé.
La phase trois de ce projet va s'étaler jusqu'en 2025. Cette formation a débuté le 12 juin 2023.
SB
Lefaso.net
Définition d'un agent du cadastre : L'Economiste du Faso
Depuis plus de dix jours après la proclamation des résultats provisoires du référendum du 18 juin au Mali, l’attente des résultats définitifs persiste, car la Cour constitutionnelle tarde à les proclamer. Ce retard contribue au renforcement des doutes sur la crédibilité de ce scrutin, qui était considéré comme un test grandeur nature avant l’élection présidentielle […]
L’article Attente des résultats définitifs du référendum au Mali : La Cour constitutionnelle doit agir pour préserver la crédibilité du scrutin est apparu en premier sur Mali Actu.
« Ne soyez plus des vecteurs de la désinformation ». Pendant deux jours, Jean-Tobie Okala, responsable de l’information publique du bureau de la MONUSCO à Beni a martelé ce message devant une soixantaine de journalistes, militants de partis politiques, administrateurs des groupes Whats’App et jeunes, venus de Lubero, Butembo, Oicha et Beni.
Les membres de l'association Déni Dêmè ont bénéficié d'un renforcement de capacité, du 4 au 6 juillet 2023 à Bobo-Dioulasso, en matière de promotion des droits de l'enfant. Cette formation qui a été organisée en collaboration avec l'UNICEF rentre dans le cadre de l'organisation de la 24e édition de Fitini Show, festival culturel d'éveil des enfants du Burkina pendant les vacances scolaires. La cérémonie de clôture de l'atelier a eu lieu dans l'après-midi du jeudi 6 juillet 2023, avec la remise des attestations aux participants.
La cérémonie de clôture des trois jours de formation a été ponctuée par des allocutions, la remise d'attestions aux participants ainsi qu'une prestation musicale. Une cérémonie qui a connu la présence des autorités de la commune de Bobo-Dioulasso venues témoigner leur engagement à promouvoir les droits de l'enfant pour leur épanouissement. Le président de la délégation spéciale communale a été représenté à la clôture de l'atelier par son directeur de cabinet, Lamine Passoulé, qui a tenu à saluer à sa juste valeur cette initiative qui, selon lui, vise à promouvoir les droits de l'enfant au Burkina Faso.
Cette session de formation s'inscrit dans le cadre de l'organisation de la 24e édition de Fitini Show qui se tiendra à Bobo-Dioulasso sous le thème : « Je ne suis ni employé, ni épouse ; Oui à l'éducation des enfants ! ». A en croire le président de l'association Déni Dêmè, Moussa Dembélé, à chaque début de Fitini Show, l'association organise des formations au profit de certains acteurs sur la maîtrise de la thématique retenue. « C'est pourquoi, cette année le comité d'organisation a décidé d'outiller certains acteurs sur les thématiques qui concernent cette 24e édition et qui sont liées à la protection de l'enfant, au genre et à l'éducation inclusive », a-t-il expliqué.
En effet, le Burkina Faso est confronté à plusieurs défis en matière de droits des enfants. Selon l'UNICEF, près de 40% des enfants âgés de 5 à 14 ans travaillent, et souvent dans des conditions dangereuses et préjudiciables à leur santé et à leur développement. De plus, de nombreux enfants sont victimes d'exploitation et d'abus sexuels surtout les filles. Ce qui a des conséquences graves sur leur santé physique et mentale. Aussi, les inégalités de genre persistent encore en dépit de toutes les actions entreprises par le gouvernement et ses partenaires. Les chiffres montrent que plus de filles que de garçons sont confrontées par exemple au mariage d'enfant et à d'autres formes de violences basées sur le genre et que les enfants en situation de handicap par exemple accèdent très marginalement aux services sociaux de base dont principalement l'éducation.
Toutes ces problématiques sont exacerbées dans le contexte actuel d'urgence que traverse le pays, et nécessite que les efforts soient soutenus pour contribuer à réduire les privations des droits des enfants. C'est ainsi que l'association Déni Dêmè en collaboration avec l'UNICEF a voulu saisir cette occasion pour sensibiliser ses membres sur les problématiques cruciales qui se posent aux enfants et renforcer leurs capacités pour qu'ils soient ainsi des acteurs de changement dans leurs communautés pour une meilleure protection des droits des enfants. « Cette formation était nécessaire pour que nous puissions avoir un bon Fitini Show avec un niveau élevé dans les différentes catégories », a dit Moussa Dembélé.
La formation était axée autour des communications et des messages de sensibilisation, des jeux de rôle sur les thématiques identifiées, afin de renforcer les connaissances des acteurs en contact permanent avec les enfants, notamment des jeunes, des enseignants, des leaders et des encadreurs de groupes. Environ une cinquantaine de personnes ont pris part à cette session de formation. Ils ont tous été outillés sur la protection et la promotion des droits des enfants et les violences basées sur le genre et ils sont désormais capables de les promouvoir dans leurs communautés. Ils ont été également sensibilisés sur l'éducation inclusive des enfants ainsi que ses défis notamment dans le contexte d'urgence. Ils sont aptes à intégrer les principes d'inclusion, d'égalité de genre dans la préparation et la mise en œuvre de l'évènement Fitini Show.
Par ailleurs, les participants ont pu avoir des notions sur la législation en matière de travail des enfants et ses pires formes et ils connaissent mieux les actions de l'UNICEF dans le domaine de l'inclusion et en particulier l'inclusion des enfants vulnérables (dont les enfants handicapés) dans l'éducation. « A travers cette séance de formation l'UNICEF espère contribuer à faire des participants, des relais auprès de leurs communautés respectives. Nous sommes toujours prêts à accompagner cette initiative, afin de renforcer le plaidoyer auprès des autorités compétences afin d'éradiquer les mauvaises pratiques telles que le travail des enfants et autres formes d'abus et d'exploitation », a indiqué la représentante de l'UNICEF à cette cérémonie, Ida Tamini.
Selon elle, contribuer au renforcement des compétences techniques des membres de Déni Dêmè et de la société civile sur les droits des enfants est d'une importance capitale pour l'UNICEF. Elle a affirmé que l'UNICEF et l'association poursuivent les mêmes objectifs à savoir l'épanouissement et le bien-être des enfants. « Nos filles et nos garçons, y compris celles et ceux vivant avec un handicap, ont besoin de protection, d'égalité dans le traitement, et d'accès à une éducation de qualité pour tous. Nous ne devons laisser personne pour compte », a-t-elle laissé entendre. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Romuald Dofini
Lefaso.net
L'Union européenne a invité, vendredi 7 juillet, la CENI et toutes les parties prenantes à travailler ensemble pour tenir « des élections pleinement inclusives, libres, transparentes et pacifiques, qui sont essentielles pour la consolidation de la démocratie et de la stabilité en RDC ».
Dans une déclaration de son Haut représentant, publié vendredi, l’UE prend note du travail mené « de manière soutenue » par la commission électorale nationale indépendante (CENI).
Le ministre en charge de la fonction publique, Bassolma Bazié, a présidé, ce vendredi 7 juillet 2023 à Ouagadougou, l'ouverture officielle et la conférence inaugurale des 96 heures du financier. Cette cérémonie s'est tenue en présence du délégué général des élèves, Jacques Ouédraogo, et de la représentante du directeur général de l'Ecole nationale des régies financières (ENAREF), Irène Kabré/Bougma.
« Le renforcement de la neutralité politique et de la méritocratie dans l'administration publique », c'est ce thème qui a été choisi pour les 96 heures du financier, édition 2023.
Au programme de cette édition, des activités sportives, culturelles, récréatives, et intellectuelles et le panel sur le thème choisi meubleront ces quatre jours.
Présidant l'évènement, Bassolma Bazié a rappelé qu'il se tient dans un contexte particulier de notre pays et constitue un cadre de renforcement de la cohésion sociale, de l'intégration des communautés, un brassage culturel et des valeurs socio-culturelles au sein de l'école.
Une activité qu'il dit saluer à sa juste valeur, surtout le thème qui a été choisi, parce qu'il fait mention d'une problématique majeure qu'est la politisation de l'administration.
Pour le délégué général des élèves, Jacques Ouédraogo, et la représentante du directeur général de l'ENAREF, Irène Kabré/Bougma, c'est une activité classique qui permet de créer un brassage culturel et un cadre d'expression des communautés représentées dans l'école.
En effet, ces 96 heures, selon le délégué, sont l'équivalent des journées portes ouvertes à l'Ecole nationale des régies financières qui est une occasion pour les élèves d'inviter des écoles professionnelles sœurs et ceux qui sont dans d'autres secteurs d'activités, à venir découvrir ce qui se fait au sein de cette école des régies financières.
En revenant sur le thème choisi, Jacques Ouédraogo a expliqué qu'il a été motivé par l'adoption de la loi n-002-2023/ALT portant renforcement de la neutralité politique et de la méritocratie dans l'administration publique le 16 mars 2023. Un thème, dont le décor du débat a été planté par le chef de département bonne gouvernance du ministère en charge de la fonction publique, le collaborateur du ministre Bassolma, Sidi Barry.
Dans son exposé, il a d'abord expliqué comment la loi a vu le jour. Et selon ses explications, l'administration publique burkinabè est gangrenée par un phénomène, à savoir la politisation, que le Collège des sages de 1999 issu du drame de Sapouy avait révélée, mais aussi un rapport de 2015 du ministère en charge de la fonction publique. Cela était visible, dit-il, dans les nominations de complaisance, l'utilisation des biens et moyens de l'Etat pour des campagnes électorales et autres. C'est donc sur la base de tous ces éléments réunis que la loi a été votée en mars 2023 par l'ALT, et dont le décret d'application se fera dans les semaines à venir.
En somme, il a rappelé que le phénomène de politisation de l'administration compromet le principe de neutralité et d'impartialité de l'administration publique, dont les effets pervers se traduisent par le favoritisme, les nominations de complaisance, l'existence des clans dans l'administration, l'incompréhension et la mauvaise gestion des ressources publiques. Et face à une telle situation, il était donc impératif de réduire l'influence négative de la politique sur son fonctionnement, de renforcer la méritocratie en son sein, à travers l'adoption de la loi qui permettra de réduire le phénomène, d'améliorer l'efficacité des structures publiques et de contribuer au renforcement de la bonne gouvernance dans notre pays, a-t-il résumé.
YZ
Lefaso.net
La situation au Mali est en effet marquée par une crise sécuritaire profonde depuis 2012. Des groupes armés affiliés à Al-Qaida et à l’organisation État islamique, ainsi que des groupes d’autodéfense, des bandits et même des forces régulières, sont impliqués dans des violences qui touchent le nord du Mali, le centre du pays, ainsi que […]
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