Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a fait savoir, ce mardi 18 juillet, que l’enquête sur le meurtre du député national Chérubin Okende suit son cours.
Au cours d’une interview exclusive à Radio Okapi, le porte-parole du Gouvernement a indiqué que « l’enquête a commencé d’ailleurs dès le jour de la découverte de son corps, la police criminelle a commencé à travailler ».
La deuxième édition des Journées promotionnelles du lait (JPL) de la région des Hauts-Bassin se tient du 18 au 20 juillet 2023 à Bobo-Dioulasso. Les activités de ces journées promotionnelles ont été officiellement lancées ce mardi 18 juillet à travers l'ouverture de la foire d'exposition à la place Tiefo Amoro. Ces JPL sont placées sous l'égide de la Société coopérative simplifiée des transformateurs de lait (NEEMA) et les producteurs de lait des Hauts-Bassins.
C'est fort du franc succès qu'a connu la première édition des journées promotionnelles du lait (JPL) de la région des Hauts-Bassins, que les acteurs de cette filière ont décidé de la tenue de cette deuxième édition, du 18 au 20 juillet à Bobo-Dioulasso. Ces journées sont placées cette année sous le thème : « Valorisation du lait local, défis et perspectives pour l'alimentation des populations rurales et urbaines de la région des Hauts-Bassins ». Ce thème témoigne de l'engagement de toutes les parties prenantes au niveau régional à faire de la transformation des productions une priorité afin de créer plus de valeur ajoutée, des emplois et diversifier les produits de consommation.
Ces journées sont un cadre de promotion par excellence du lait local, mais aussi de réflexion pour trouver des solutions aux difficultés qui minent cette filière. Durant ces trois jours, il sera question de panels sur des thématiques en lien avec la filière, des expositions-ventes de produits laitiers, le tout couronné par une remise d'attestation de reconnaissance aux meilleurs acteurs. Véritable plate-forme d'échanges et de communication, trois thématiques sont retenues pour alimenter la réflexion au cours des panels.
Le premier thème porte sur « Alimentation des vaches lactantes en saison sèche : Quelles stratégies pour contrer les effets de la sécheresse ? » ; le deuxième sur « Génétique et environnement : atouts et contraintes de l'amélioration génétique des races laitières dans les Hauts-Bassins » et le troisième sur « Commercialisation, marketing et financement de la chaîne de valeur lait local : Quelles stratégies pour conquérir le marché dans un contexte de défi sanitaire et sécuritaire ». Cette édition est placée sous la présidence du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, représenté à cette cérémonie par le secrétaire général de la province du Houet, Idrissa Gansoré.
Dans son allocution, il a souligné que le lait local contribue énormément à l'économie des ménages pastoraux et à la sécurité alimentaire des populations du Burkina Faso. Conscient de cette énorme contribution et malgré le contexte sécuritaire difficile, le gouvernement s'est engagé à faire développer la filière laitière. « Cet engagement s'est traduit par la formation des acteurs, leur dotation en équipements et la subvention financière pour accompagner la modernisation des fermes de production et des unités de transformation du lait local dans notre région », a-t-il laissé entendre.
Ces initiatives visent à accroître les productions animales afin d'assurer la diversité des produits pour les populations. Il a saisi cette occasion pour adresser ses remerciements à l'ensemble des acteurs de cette filière qui œuvre à son développement. Il les invite également à redoubler d'efforts et d'initiatives en vue de donner à cette filière toute sa place dans l'économie nationale.
Promouvoir les produits laitiers dans les Hauts-Bassins
Selon les acteurs de la filière, la région des Hauts-Bassins est une zone favorable à la production du lait. Cependant, cette filière fait face à de nombreuses difficultés telles que le manque de ressources financières et la méconnaissance des valeurs intrinsèques du lait local par les populations. « Ces populations ignorent pour la plupart que le lait cru valorisé est plus riche et nutritif que le lait en poudre importé et malheureusement prisé par toutes les couches sociales », a déploré Nour Al Ayatt Ouédraogo, président de l'interprofession lait du Burkina.
C'est de ce constat que l'interprofession a initié les journées promotionnelles du lait qui sont à leur 2e édition dans la région des Hauts Bassins. L'objectif de ces journées, selon lui, est de contribuer à une meilleure promotion des produits laitiers locaux et leur prise en compte dans les politiques de développement. « Il s'agira de développer des stratégies pour sécuriser la production, la collecte, la transformation et la commercialisation du lait local et des produits laitiers. C'est le lieu d'échanger sur les sujets qui seront développés en vue de proposer des recommandations pertinentes dont la mise en œuvre permettra une avancée significative de la filière », a-t-il souligné.
Au nom des parrains de cette édition, Hamado Ouédraogo, coordonnateur national du Programme de développement durable des exploitations pastorales du Burkina Faso, a salué cette initiative. Il affirme que « promouvoir la valorisation et la consommation du lait local est une initiative louable car le lait est un aliment complet et participe à la sécurité nutritionnelle des populations ». A l'en croire, en acceptant le parrainage de cette édition, le PDPS veut témoigner sa détermination à appuyer davantage les producteurs et les autres professionnels de la filière lait dans la réalisation de leurs actions de développement.
Cette cérémonie d'ouverture des JPL a été ponctuée par des allocutions, des prestations de troupes de danse et sketch de sensibilisation. Elle a été l'occasion pour ces acteurs de la filière de faire don d'une importante quantité de lait aux enfants pensionnaires de l'hôpital Souro Sanou.
Romuald Dofini
Lefaso.net
Le 20 octobre 2022, à l'appel d'une partie de l'opposition, des manifestants avaient protesté contre le maintien au pouvoir pour deux années supplémentaires de Mahamat Idriss Déby Itno président de la transition tchadienne.
En mai 2023, 110 personnes ayant participé à ces manifestations ont été condamnées à des peines allant de 18 mois à 5 ans fermes à Koro Toro, à N'Djamena et à Moundou, deuxième ville du pays.
Durant le transport des prisonniers à Koro Toro, des ONG locales et internationales ont affirmé que des dizaines voire des centaines de personnes ont été torturées ou exécutées. Une information démentie par les autorités.
En novembre 2022, l'opposant Succès Masra avait requis auprès du procureur de la Cour pénale internationale, l'ouverture d'une enquête sur des faits présumés de crimes contre l'humanité suite à la répression violente des manifestations.
Ce lundi 17 juillet 2023, le président Mahamat Idriss Déby Itno a dans un décret, gracié ces 110 manifestants.
En quelques mois, ce sont 436 personnes qui ont été graciées pour leur participation aux manifestations du 20 octobre 2022.
Lefaso.net
Source : Africanews.fr
L'opérateur global de télécommunications au Burkina Faso Moov Africa, en collaboration avec l'association SOS sang et le Centre national de transfusion sanguine (CNTS), a organisé une opération de don de sang ce mardi 18 juillet 2023 à Ouagadougou.
Pour cette année 2023, Moov Africa envisage à travers cette opération de don de sang, collecter 600 poches pour les malades dans les hôpitaux. Au cours de cette cérémonie de don de sang, le directeur général par intérim de Moov Africa a remis un chèque d'une valeur de un million de francs CFA pour accompagner SOS sang pour leur permettre de continuer la collecte au niveau des autres sites.
Pour la cheffe de département communication institutionnelle et relations publiques, Rakièta Bonkoungou, pour la 13e fois consécutive, Moov Africa organise une opération de don de sang.
« De façon générale, Moov Africa, entreprise citoyenne, est engagée dans des efforts citoyens en marge de la commercialisation de ses produits et dans plusieurs domaines à savoir le domaine de la santé. En plus du personnel de Moov Africa, nous avons convié nos partenaires, nos clients, à travers une mobilisation qui a été faite en relation avec SOS sang, pour qu'ils se joignent à nous pour cette cause noble. Cette activité de don de sang s'inscrit dans la logique de solidarité », a expliqué Rakièta Bonkoungou, cheffe de département communication institutionnelle et relations publiques de Moov Africa.
Moov Africa organise cette collecte de sang à Ouagadougou sur deux sites, à savoir au niveau de la direction générale et à l'école de télécommunications. L'opération de don de sang a lieu aussi dans les directions régionales de Banfora, de Bobo Dioulasso, de Fada N'Gourma, Kaya, de Koudougou et de Ouahigouya.
Pour le président de l'association SOS sang, Jean Bosco Zoundi, cette période est difficile au niveau du Centre national de transfusion sanguine car la demande en sang est énorme. « Il y a plus de 250 poches de sang demandées par jour dans la ville de Ouagadougou, alors que le nombre de poches que l'on collecte ne dépasse pas 40 à 50. C'est la raison pour laquelle il faut multiplier les collectes de sang dans nos villes. Ce matin, comme depuis plusieurs années avec Moov Africa, nous faisons des collectes de sang afin de contribuer à la question de la disponibilité de sang dans les structures sanitaires. Nous saluons l'accompagnement de Moov Africa qui nous permettra d'aller dans d'autres sites de collecte de sang », a laissé entendre Jean Bosco Zoundi, président de l'association SOS sang.
Ben Idriss Coulibaly, employé à Moov Africa par ailleurs donneur de sang, explique de son côté qu'il donne son sang ce matin pour pouvoir sauver des vies. « Le besoin de sang se fait sentir actuellement, les donneurs sont en vacances donc il faut que des volontaires puissent aider à sauver d'autres vies et c'est pour cela que je suis volontaire pour donner mon sang. C'est une belle initiative de la part de Moov Africa parce que cela va contribuer à aider les malades qui ont besoin de sang », a dit Ben Idriss Coulibaly.
En rappel la toute dernière collecte de sang organisée le 13 juillet 2022, a permis de récolter plus de 400 poches du liquide précieux au profit des femmes en couches, des enfants anémiés et des personnes blessées et dans le besoin urgent.
Carine Daramkoum
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La fête nationale de la France, chaque 14 juillet, a été célébrée par la communauté française à Bobo Dioulasso le samedi 15 juillet 2023. Cette célébration en différé a été présidée par Guillaume Reisacher, deuxième conseiller à l'ambassade de France au Burkina Faso, représentant le chargé d'affaires de l'ambassade René Consolo.
Les Français de Bobo-Dioulasso ont célébré la fête du 14-Juillet en compagnie des Bobolais et de représentants des autorités régionales des Hauts-Bassins. Après les salutations d'usage, Guillaume Reisacher, deuxième conseiller à l'ambassade de France au Burkina Faso, a demandé à l'assistance d'observer une minute de silence pour toutes les victimes du terrorisme qui, au Burkina Faso et ailleurs au Sahel, ont payé le prix du sang pour mener ce juste combat.
Malgré le contexte difficile marqué par la crise sécuritaire, la communauté française à Bobo-Dioulasso a tenu à célébrer cette journée avec ses "amis bobolais". « En dépit du contexte particulier, il nous a semblé indispensable, cette année encore, de consacrer cette belle tradition et d'organiser une célébration pour notre communauté française et nos amis de Bobo Dioulasso », a indiqué Guillaume Reisacher.
Il a profité de l'occasion pour louer la coopération entre la France et le Burkina et plus particulièrement les interventions françaises dans la ville de Sya. « Le rassemblement de ce jour pour notre fête nationale est aussi l'occasion de mettre en lumière notre coopération avec le Burkina Faso. Forte d'une particulière longévité, d'enrichissements mutuels auprès de nos partenaires et d'intervention dans de nombreux domaines, cette coopération est particulièrement fructueuse. En effet, avec nos partenaires bobolais, nous intervenons dans de très nombreux domaines tels que la culture avec notre institut français qui nous accueille aujourd'hui, l'éducation, la jeunesse mais aussi et surtout à Bobo Dioulasso, nous avons une très riche coopération scientifique, particulièrement ancrée. Enfin, la région des Hauts-Bassins est également une région au cœur de notre coopération décentralisée, avec un partenariat ancien entre Ducey-Les Chéris et Bobo-Dioulasso, Châlons-en-Champagne et Bobo-Dioulasso mais également Chauvigny et Banfora pour ne citer qu'eux », précise-t-il.
Pour le deuxième conseiller à l'ambassade de France au Burkina Faso, « cette coopération locale, fortement ancrée dans nos territoires, aussi bien au Burkina Faso qu'en France, dont les Bobolais et les Français sont si fiers, doit être maintenue et même se renforcer ».
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La Société nouvelle huilerie et savonnerie (SN Citec) a apporté son soutien à la hiérarchie militaire à travers une visite du centre médical du camp Général Sangoulé Lamizana de Ouagadougou, le lundi 17 juillet 2023.
Le directeur général de la Société nouvelle huilerie et savonnerie (SN Citec), Ibrahim Traoré et son équipe ont réitéré leur solidarité avec un soutien auprès des militaires engagés dans la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso. Dans l'après-midi de ce lundi 17 juillet 2023, la délégation a remis une quittance de 53 937 000 FCFA aux premiers responsables du centre médical du camp Général Sangoulé Lamizana de Ouagadougou.
« C'est l'attitude d'une industrie agroalimentaire citoyenne et sensible à tout ce qui se passe dans le pays. C'est un acte de soutien en termes de solidarité fraternelle agissante à l'effort de guerre », a justifié Ibrahim Traoré.
En plus de cette quittance, les visiteurs du jour ont apporté des kits humanitaires composés de produits de la société aux blessés de guerre à Ouagadougou et prochainement à ceux de Bobo-Dioulasso dont la valeur cumulée est estimée à 7 000 000 FCFA.
Dans son intervention, le directeur central des services de santé des armées, par ailleurs, le représentant du Chef d'état-major général des armées (CEMGA), le médecin colonel-major Moustapha Sérémé, a tenu à remercier la SN Citec pour son geste de solidarité. En tant que responsable de ce centre de santé, il a présenté l'établissement et fait le point des militaires absents pour des soins. A la date du 17 juillet 2023, ce sont 62 personnes hospitalisées dont 47 blessés en opération et 14 en non opération, a-t-il signifié.
Une visite attendue à Bobo-Dioulasso
Quant au directeur du centre médical du camp Général Aboubacar Sangoulé Lamizana, le médecin colonel-major Sosthène Somda, a souhaité que ce partenariat qui existe avec la SN Citec puisse se renforcer. « Nous saisissons cette occasion pour encourager et souhaiter que d'autres partenaires suivent l'exemple de cette société SN Citec et qu'ils accompagnent les forces de défense et de sécurité dans cette guerre qui nous est imposée », a-t-il exhorté.
Après cette étape, la doyenne de l'industrie burkinabè, va organiser des visites aux blessés de Bobo-Dioulasso et des kits humanitaires seront également distribués aux blessés de cette ville, a rassuré le personnel de la société. La valeur monétaire des kits humanitaires et du chèque cumulé est de 60 000 000 FCFA, a indiqué le directeur Ibrahim Traoré.
Cette contribution de la SN Citec intervient dans un contexte où l'industrie connaît des difficultés structurelles avec notamment une baisse significative de l'ordre de 70% sur les activités de trituration de la graine de coton au titre de la campagne 2023 en cours. C'est ce qu'a fait savoir le premier responsable de la SN Citec.
Avant de quitter le centre médical, la délégation de la SN Citec a rassuré la hiérarchie militaire que la mobilisation de la contribution patriotique inscrite dans la politique de responsabilité sociétale de l'entreprise va se poursuivre proportionnellement avec le niveau des activités de la société.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Quatorze professeurs émérites et ordinaires du Sud-Kivu ont acquis, lundi 17 juillet à Bukavu, des véhicules neufs, dotation du Gouvernement.
Ces véhicules leur ont été remis par le biais du ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU).
Cette dotation est intervenue dans le cadre de l’effectivité de l’amélioration des conditions de vie des professeurs d’Université.
La coalition FARDC-UDPF annonce la libération, la nuit de dimanche à lundi 17 juillet, de 14 civils en majorité des femmes et des enfants, de mains des ADF dans la vallée de Mughalika, au territoire de Beni (Nord-Kivu).