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Afrique

Burkina/ Santé : Le taux d'exécution des travaux de construction du projet Pool mère-enfant au sein de l'hôpital Paul VI est de 95%

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 27/07/2023 - 19:25

Pascaline Kohoun/Dakuyo, cheffe de service coopération avec la zone Amérique, Asie, Pacifique, Caraïbes, par ailleurs représentante de la Direction générale de la coopération (DGCOOP) a procédé à une visite du chantier des travaux de construction du projet Pool mère-enfant au sein de l'hôpital Paul VI de Ouagadougou ce jeudi 27 juillet 2023.

95% est le taux d'exécution des travaux, selon l'architecte Djamila Florence Kiékiéta /Sanfo. Le projet Pool mère-enfant est financé par le gouvernement japonais et avait été lancé le 5 avril dernier. Selon l'architecte, ils prévoient une livraison dans six semaines, tout au plus.

Pour elle, concernant l'état d'avancement du projet, au niveau maternité ils ont déjà construit 20 chambres individuelles et compartimenté les salles d'accouchement en six box individuels pour permettre aux femmes d'avoir plus d'intimité et respecter les normes sanitaires en la matière.

Djamila Florence Kiékiéta/Sanfo, architecte

« Actuellement nous sommes à 95% de taux d'exécution des travaux. Le carrelage est en cours de finition, la peinture a débuté avec un tirage du plâtre sur les murs pour lisser et au niveau de la pédiatrie, nous avons construit un service d'urgence, des bureaux de consultation externes et aussi une dizaine de chambres individuelles », a expliqué l'architecte Djamila Florence Kiékiéta Sanfo.

Au niveau du bloc urgence, poursuit-elle, « nous avons une salle de prise de constantes, une salle d'accueil, deux bureaux pour les médecins urgentistes, une salle de soins et une grande salle d'observation d'une capacité minimale de dix lits qui sera compartimentée en trois à savoir un espace pour les cas graves, un espace pour les autres malades en observation, et un espace pour les bébés qui seront isolés des autres malades. Au niveau du bloc d'urgence, nous avons prévu six bureaux de consultation externes accessibles par une issue différente du bloc d'urgence et reliés à deux aires de jeux, un espace d'attente et une dizaine de chambres individuelles en liaison avec le bâtiment existant », a souligné Djamila Florence Kiékiéta/Sanfo.

Pour Pascaline Kohoun/Dakuyo, cette visite se fait dans le cadre de la réalisation de leurs activités de suivi terrain des projets qui sont financés par le gouvernement japonais.

Pascaline Kohoun/Dakuyo, cheffe de service coopération avec la zone Amérique, Asie, Pacifique, Caraïbes

« Nous en profitons, au nom du directeur général de la coopération, pour remercier le partenaire japonais qui a financé le projet de construction d'une pédiatrie complète au sein de Paul VI et d'une maternité. Aujourd'hui nous sommes venus voir ce qui est fait sur le terrain et il y a eu beaucoup de choses qui ont été réalisées. On voit que le projet avance à grands pas, que ce soit au niveau de la maternité ou de la pédiatrie, les travaux se déroulent bien et on félicite les autorités de l'hôpital Paul VI pour ce qui a été déjà fait. Nous les encourageons à continuer dans cet élan pour que nous puissions avoir des infrastructures de qualité et dans les délais », a laissé entendre la cheffe de service coopération avec la zone Amérique, Asie, Pacifique, Caraïbes de la DGCOOP.

Abbé Bernard Eudes Compaoré, directeur général de l'hôpital Paul VI

Le directeur général de l'hôpital Paul VI, Abbé Bernard Eudes Compaoré, a réitéré sa gratitude au directeur général de la coopération, à l'ambassadeur du Japon et a par ailleurs sollicité un accompagnement également termes d'équipements. « Nous prenons l'engagement, avec les différentes parties prenantes, de disposer d'œuvres sanitaires de qualité pour le bien de nos populations. Il est vrai que dans l'exécution du projet, il y a eu quelques modifications. Mais nous prendrons toutes les dispositions nécessaires pour respecter les termes du contrat », a dit Abbé Bernard Eudes Compaoré.

Carine Daramkoum
Lefaso.net

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Incendies en Algérie : le geste fort de Soolking qui émeut la toile algérienne

Algérie 360 - Thu, 27/07/2023 - 19:06

Pour la 3ème année consécutive, les incendies ravagent plusieurs régions de l’Algérie durant la saison estivale, entrainant de nombreuses pertes humaines et d’importantes pertes matérielles. […]

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Le tirage au sort de la Ligue des champions d’Afrique et de la Coupe de la Confédération 2023

Maliactu - Thu, 27/07/2023 - 19:04

Le tirage au sort des deux compétitions africaines de clubs a eu lieu hier au Caire, en Égypte. Le Mali sera représenté par le Réal en Ligue des champions et par le Stade malien en Coupe de la Confédération. Ligue des champions d’Afrique Coupe de la Confédération Le tour préliminaire se disputera du 18 au […]

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Classement des pays africains où les loyers sont les moins abordables : l’Algérie sur le podium

Algérie 360 - Thu, 27/07/2023 - 19:01

Dans le contexte de l’accessibilité des logements en Afrique, de nombreux pays font face à des problèmes d’abordabilité immobilière. Cette situation rend difficile pour les […]

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Le Colonel Cissé visite le site du nouveau camp de San

Maliactu - Thu, 27/07/2023 - 19:00

Toutes les mesures nécessaires ont été prises pour garantir la sécurité des travaux du camp.

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Le Mali s’appuie sur les informations satellitaires pour anticiper les sécheresses

Maliactu - Thu, 27/07/2023 - 18:55

Les effets du changement climatique pourraient coûter jusqu'à 11% du PIB au Mali d'ici 2050.

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La Direction Centrale du Service de Santé des Armées lance une session de formation sur la lutte contre la Covid-19, les VBG et l’exploitation sexuelle

Maliactu - Thu, 27/07/2023 - 18:50

La Direction Centrale du Service de Santé des Armées (DCSSA) a lancé le lundi 24 juillet 2023 une session de formation sur la lutte contre la Covid-19, les violences basées sur le genre (VBG) et l’exploitation sexuelle (ES). La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Directeur de la DCSSA, le Colonel-major Guédiouma Dembélé. Cette […]

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Consommation : les prix en chute en juin 2023 selon l’ONS

Algérie 360 - Thu, 27/07/2023 - 18:45

Selon l’Office national des statistiques (ONS), les prix à la consommation ont connu une baissée en juin 2023 par rapport au mois précédent (mai 2023). […]

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Gestion intégrée des frontières : L’OIM et la police des frontières en conclave

Maliactu - Thu, 27/07/2023 - 18:45

Améliorer la gestion des frontières et la résilience des communautés face à la criminalité transfrontalière organisée, tout en mettant un accent sur la route méditerranéenne centrale. C’est dans cette optique qu’un atelier de trois jours a débuté ce mardi 25 juillet 2023 au commissariat de la police spéciale de l’aéroport. La cérémonie d’ouverture était présidée […]

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Les FAMa mènent des opérations dans le secteur de Diallassagou

Maliactu - Thu, 27/07/2023 - 18:40

Les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont mené du 23 au 25 juillet 2023 des opérations dans le secteur de Diallassagou, dans la région de Mopti. Ces opérations ont été menées dans le but de mettre fin aux agissements des groupes armés terroristes dans la zone et d’assurer la protection des personnes et de leurs biens. […]

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Le poste FAMa de Kouakourou attaqué par des terroristes

Maliactu - Thu, 27/07/2023 - 18:35

Le poste FAMa de Kouakourou, une localité située près de Mopti, a été victime d’une attaque complexe hier, mardi 25 juillet 2023, vers 18h30. Les terroristes ont fait irruption dans le poste avec des armes lourdes et ont ouvert le feu sur les militaires. Les militaires ont riposté et une bataille a eu lieu. Au […]

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Le président russe Vladimir Poutine ouvre le 2ème sommet économique et humanitaire Russie-Afrique

Maliactu - Thu, 27/07/2023 - 18:30

Le président russe Vladimir Poutine a ouvert le 2ème sommet économique et humanitaire Russie-Afrique le jeudi 27 juillet 2023 au Centre des congrès à Saint-Pétersbourg. La rencontre a rassemblé de nombreux chefs d’État et de gouvernement africains, tels que le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, le président en exercice de l’Union africaine, […]

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Le Mali accuse les États-Unis d’aggraver la situation sécuritaire

Maliactu - Thu, 27/07/2023 - 18:23

Les autorités maliennes ont condamné les nouvelles sanctions américaines, les qualifiant de « mesures contraires au droit international ». Ils ont déclaré que ces sanctions venaient s’ajouter à une longue liste d' »actes d’intimidation, de chantage et de campagnes hostiles » contre le Mali. Le gouvernement malien a également mis en garde les États-Unis contre leur responsabilité dans l’aggravation […]

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Le Conseil des ministres du Mali adopte un budget rectifié pour 2023

Maliactu - Thu, 27/07/2023 - 18:11

Le Conseil des ministres du Mali a adopté un projet de loi visant à modifier la Loi n°2022- 051 du 13 décembre 2022 sur le budget pour l’exercice 2023. Ce projet de loi vise à prendre en compte le ralentissement de l’activité économique et la hausse des prix due aux perturbations survenues à la fois […]

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Le gouvernement malien critique l’enquête de Human Rights Watch sur les violations des droits de l’homme

Maliactu - Thu, 27/07/2023 - 18:04

Le gouvernement malien a publié une réponse aux conclusions d’une enquête de l’ONG Human Rights Watch sur des allégations de violations des droits de l’homme au Mali entre décembre 2022 et mars 2023. Le gouvernement a critiqué la méthodologie utilisée par Human Rights Watch, affirmant que la présentation d’allégations basées sur des témoignages non contradictoires, […]

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Lettre au président de la transition : Effort de guerre et effort fiscal au Burkina, quel arbitrage ?

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 27/07/2023 - 18:01

Dans un contexte de diminution de salaires réels due à une inflation galopante, l'institution de nouvelles taxes ne peut que causer un mécontentement. C'est ce que pense Zacharia Zabsonré, économiste-fiscaliste, enseignant à l'Ecole nationale des régies financières. D'après lui, il aurait fallu prouver l'insuffisance de ressources suite à l'application correcte et rigoureuse des dispositions fiscales existantes, avant d'envisager l'institution d'une quelconque nouvelle taxe. Dans cette lettre ouverte au président de la Transition, il s'en explique et fait des propositions.

Excellence Monsieur le président de la transition,

Sur un échantillon aléatoire de quarante personnes, environs soixante-dix-sept virgule cinq pourcent (77,5%) des Burkinabé réagissent contre l'institution des taxes sur les services de téléphonie, sur le réabonnement au niveau des télévisions privées et sur la cession des terrains hors lotissement. Seulement 22,5% sont favorables pour ces nouvelles taxes. Cette réaction négative est la preuve que l'effort fiscal des Burkinabé a atteint son niveau culminant. Ce qui vous interpelle à un meilleur arbitrage entre le besoin crucial de ressources pour l'effort de guerre et le faible niveau d'effort fiscal des Burkinabé afin d'éviter une probable révolte fiscale.

Il est vrai que les impôts sont le principal moyen par lequel les gouvernements financent leurs activités. Ils offrent une méthode meilleure que l'endettement pour lever des fonds publics en cas d'urgence. Toutefois, ils impactent le bien-être global à travers le Produit Intérieur Brut (PIB). D'abord, ils modifient le désir marginal de l'argent des personnes imposées. Puisqu'on lui enlève une partie de son revenu, la dernière unité de revenu qui lui reste sera plus désirée que la dernière unité de revenu qui lui aurait été laissée s'il n'y avait pas eu d'impôt.

Cependant, la dernière unité d'effort qu'il consacre au travail ne l'affectera pas différemment. Par conséquent, il aura tendance à travailler plus et à contribuer plus à la richesse nationale. Cette tendance peut être forte du point de vue d'une courte période, lorsque de lourdes taxes sont soudainement imposées. En outre, il est possible de répondre à l'impôt en économisant moins ou en vendant du capital. Par ailleurs, l'augmentation des impôts et la réduction des services publics actuels se traduisent principalement par une réduction de la consommation privée. Ce qui pèsera principalement sur l'investissement privé (Musgrave et Musgrave, 1989).

De façon générale, l'imposition fera en sorte que les gens qui vivent et travaillent au moment où les dépenses sont engagées, contracteront leur consommation et augmenteront leurs efforts de production dans une plus grande mesure qu'ils ne le feraient en absence d'imposition. En d'autres termes, l'investissement futur est amélioré au prix d'un fardeau fiscal accru au moment présent. Il est possible de soutenir qu'une amélioration de la richesse engendrée par ces moyens n'est pas une amélioration en fin de compte, mais implique vraiment dans l'ensemble un préjudice au bien-être économique. D'une part, les systèmes fiscaux ont un impact important sur les décisions d'investissement et d'autre part, des recettes fiscales plus élevées sont importantes pour réduire la dépendance à l'égard de l'aide.

Quel arbitrage faut-il faire alors entre les besoins financiers pour l'effort de guerre et l'effort fiscal au Burkina Faso ? Est-il possible d'augmenter indéfiniment le niveau d'imposition dans un pays ? Une considération pertinente pour répondre à cette question est la façon dont l'effort fiscal du pays se compare à celui d'autres pays dans des circonstances similaires (Lotz et Morss, 1967). Il est donc très important d'étudier plus en profondeur le concept de performance fiscale. Par ailleurs, un régime fiscal opérationnel est essentiel pour garantir un environnement fiscal sûr, qui améliore la responsabilité des gouvernements et favorise la bonne gouvernance (Bhatia, 1996 ; Bird et al., 2008).

Par conséquent, l'analyse du potentiel imposable et de l'effort fiscal revêt un caractère primordial pour les pays comme le Burkina Faso.
Les auteurs définissent différemment le concept d'effort fiscal. Certains utilisent la perception de l'impôt en proportion du PIB pour saisir l'effort fiscal d'un pays et servir de base de comparaison des performances fiscales entre les pays (Chelliah et al. 1975 ; Tanzi, 1981). Dans ce cas, le PIB est considéré comme l'assiette imposable. Ainsi, les pays dont le ratio moyen d'impôts par rapport au PIB est le plus élevé sont ceux qui font le plus d'efforts.

Source des données : BCEAO

Le graphique 1 montre l'évolution de l'effort fiscal du Burkina Faso comparée à celle de la moyenne de l'UEMOA. Il ressort que de 2001 à 2020, l'effort fiscal du Burkina Faso a connu deux pics : en 2013 et en 2018. Il connait par ailleurs une chute depuis 2019. Cette baisse de l'effort fiscal ces dernières années pourrait s'expliquer par l'effet du terrorisme. De plus, on constate qu'à partir de 2011, l'effort fiscal des Burkinabé dépasse la moyenne de l'UEMOA. Ce qui montre qu'ils tentent autant que possible de s'acquitter de leurs obligations fiscales.

Langford et Ohlenburg (2016) définissent l'effort fiscal comme la mesure dans laquelle les recettes fiscales réelles atteignent le potentiel imposable exprimé en proportion du PIB. Cet effort reflète non seulement les choix stratégiques, mais aussi l'inefficacité de l'application des politiques. En effet, la taxation suppose l'application stricte et rigoureuse des dispositions fiscales existante afin de faire payer le juste impôt à chacun. Ce qui aurait contraint tous ceux qui trainent des dettes fiscales à s'en acquitter sans délais.

De plus, les opérateurs économiques inciviques qui bénéficiaient de couvertures politiques seraient contraints de mettre se mettre fiscalement à jour. La taxation peut aussi consister à agir intelligemment sur l'assiette fiscale sans augmenter les taux marginaux d'imposition ni instituer de nouvelles taxes. Il s'agit d'actionner les ressorts de la croissance économique en vue d'augmenter le Produit intérieur brut (PIB) considéré comme l'assiette imposable au niveau national. Plus le PIB s'accroît, plus grande sera l'assiette imposable et l'Etat engrangerait plus de recettes fiscales, avec les mêmes taux marginaux d'imposition. Il faut donc agir sur les agrégats macroéconomiques comme la consommation, l'investissement et l'efficacité marginale du capital (Keynes, 1936).

Une troisième catégorie de chercheurs désignent l'effort fiscal comme le rapport entre les recettes fiscales réelles et le potentiel fiscal (McNabb et al, 2021 ; USAID, 2021 ; Kawadia et Suryawanshi, 2021). Dans ce cas, la valeur de 1 est utilisée comme point de référence pour l'effort fiscal. Un coefficient de 1 représente l'efficacité parfaite de l'État dans la réalisation de son potentiel fiscal alors qu'un coefficient de zéro indique que l'État est parfaitement inefficace dans la réalisation de son potentiel fiscal. Un effort fiscal est élevé lorsque l'indice est supérieur à 1, ce qui implique que le pays en question utilise bien son assiette fiscale pour augmenter les recettes fiscales. Par contre, un ratio inférieur à 1 indique que le pays n'utilise pas pleinement sa capacité imposable (Piancastelli et Thirlwall, 2020).

Source de données : BCEAO et USAID

Le graphique 2 compare le potentiel imposable au recouvrement réalisé par l'administration fiscale burkinabé au cours de la période 2001-2020. Il révèle que les pics de potentiel imposable (2004, 2007 et 2017) n'ont toujours pas coïncidé avec des pics de recouvrement réel sur le terrain. De plus, l'administration fiscale burkinabé a toujours opéré très en dessous du potentiel imposable. Elle recouvre à peine 50% du potentiel imposable. Au moment où l'administration fiscale a de la peine à recouvrer 50% du potentiel imposable, est-il nécessaire d'instituer de nouvelles taxes ? Qu'est ce qui peut expliquer cette incapacité ? Est-elle imputable à l'inefficacité de l'administration fiscale ou à l'incivisme des contribuables ? Les pics de recouvrement réel (2013 et 2018) nous mettent sur la piste de l'inefficacité de l'administration fiscale. En effet, les années de meilleurs niveaux de recouvrement renvoient aux leaderships des DG Filga SAWADOGO et Moumouni LOUGUE.

Le grand écart entre le potentiel imposable et l'imposition réel pourrait s'expliquer par la présence de niches fiscales, les nombreuses exonérations surtout en matière de Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) et d'impôts sur les bénéfices des sociétés (IS). Un parcours du code des impôts en vigueur suscite des interrogations : toutes ses dispositions fiscales sont-elles correctement appliquées ? Vu la potentiel imposable en matière d'Impôts sur les Revenus Fonciers (IRF) et en matière de Contribution Foncière (CF) pour ne citer que ces deux impôts, rien qu'à Ouagadougou, la question vaut la peine d'être posée. Le graphique 3 donne l'évolution de l'effort fiscal selon les définitions de McNabb et al, (2021), USAID, (2021) et Kawadia et Suryawanshi, (2021).

Source des données : USAID

Les données montrent que les indices d'effort fiscal élevés apparaissent en 2013 et 2019. A partir de 2019, l'indice d'effort fiscal des burkinabé reste au-dessus de la moyenne de l'UEMOA, mais révèle une allure descendante. Ce qui peut s'expliquer par les effets combinés et du terrorisme, et de la COVID-19. Le nombre trop élevé d'impôts supportés par le contribuable burkinabé pourrait également expliquer cette baisse de l'indice d'effort fiscal. Lorsqu'on analyse les impôts déjà supportés par le Burkinabé qui n'a que le salaire comme seul revenu, on a tendance à lui donner raison aux 77,5% de Burkinabé qui considèrent les nouvelles taxes comme une surtaxation. Tenez-vous bien, un salarié burkinabé n'a pas moins de dix impôts et/ou taxes à payer. Sans être exhaustif, il s'agit de :

1- IUTS : Impôts Unique sur Traitement et Salaires
2- Retenue pour effort de guerre (consentement volontaire mais réduit le salaire)
3- Contribution pour PDI (don volontaire mais réduit le salaire)
4- TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
5- TPP : Taxe sur les Produits Pétroliers
6- TR : Taxe de Résidence
7- TVM : Taxe sur les Véhicules à Moteur
8- DM : Droit de Mutation de terrain
9- CF : Contribution Foncière
10- TSB : Taxe sur les Boissons

Une telle liste d'impôts dans un contexte de diminution de salaire réel dû à une inflation galopante ne peut que causer un mécontentement à l'annonce de nouvelles taxes. Il aurait fallu prouver l'insuffisance de ressources suite à l'application correcte et rigoureuse des dispositions fiscales existantes, avant d'envisager l'institution d'une quelconque nouvelle taxe. En effet, tout ce qui est lié à l'impôt est très sensible du fait qu'il réduit le pouvoir d'achat des citoyens. Pour donc tenir compte de la détérioration du niveau d'effort fiscal des burkinabés qui s'explique par la morosité économique, le terrorisme et l'inflation, le gouvernement doit veiller à :

Appliquer intégralement et correctement les dispositions fiscales existantes en recouvrant effectivement tous les impôts ;
Exploiter la coopération internationale au profit des populations burkinabé actuellement terrorisées ;

Supprimer certaines exonérations fiscales afin de tendre vers une justice fiscale acceptable ;
Annuler les avantages fiscaux accordés par le code des investissements qui ne profitent qu'aux riches ;

Annuler les avantages fiscaux au profit des sociétés minières qui ne sont pas des entreprises nécessiteuses ;
Relancer l'activité économique afin qu'elle génère des bénéfices et des revenus imposables plus consistants.

Drs Zacharia ZABSONRE, économiste-fiscaliste, enseignant à l'ENAREF. zabsonrezacharia2022@gmail.com.

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Burkina/Transformation digitale : 135 applications métiers existent au sein des ministères

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 27/07/2023 - 18:00

Le ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques a organisé les 24 et 25 juillet 2023, à Koudougou, un atelier de vulgarisation de ses politiques, programmes et projets à l'intention d'une quinzaine d'hommes et femmes de médias. Membres du Réseau de journalistes pour la promotion de l'écosystème numérique (RJPEN), les participants ont eu droit à une série de communications. L'une d'elles a porté sur l'état des lieux et les perspectives en matière de transformation digitale au Burkina.

Arrivés la veille dans la cité du cavalier rouge, c'est après une pluie bienfaisante que les membres du Réseau de journalistes pour la promotion de l'écosystème numérique (RJPEN) ont rejoint la salle de réunion d'un hôtel de la place pour la tenue de l'atelier, placé sous les auspices du secrétaire général du ministère, Kisito Traoré.

Vue partielle des membres du RJPEN présents à l'atelier

Dans son mot de bienvenue, le président du RJPEN, Frédéric Yaméogo, a fait remarquer qu'en dépit des actions déployées sur le terrain en vue de faire profiter aux populations des opportunités du numérique, beaucoup reste encore à faire. Les défis en termes d'appropriation des usages et services numériques et de risques liés à l'utilisation des technologies doivent être relevés. Le ministère en charge de la transition digitale le sait. C'est pourquoi, ses premiers responsables ont jugé bon d'outiller les professionnels de l'information sur les politiques, programmes et projets du ministère, méconnus de bon nombre d'entre eux.

Le président du RJPEN, Frédéric Yaméogo, a salué la tenue de l'atelier, premier acte fort du partenariat naissant avec le ministère

L'une des communications à cet atelier a porté sur l'état des lieux et les perspectives du ministère en termes de transformation digitale. Dans son exposé, le directeur général de la transformation digitale, Ferdinand Yougbaré, a d'abord présenté les grandes périodes de l'évolution des TIC au Burkina. Du Centre national de traitement de l'information (CENATRIN) en 1971 jusqu'à l'avènement du Big Data et de l'intelligence artificielle : de l'eau a coulé sous les ponts.

Une stratégie pour mieux planifier

Il a indiqué que le ministère en charge de la transition digitale dispose d'une stratégie nationale de développement de l'économie numérique « SN@DEN » 2018 - 2027. Cette stratégie globale est déclinée en plusieurs stratégies entre autres pour la promotion des logiciels libres, la cybersécurité et le développement du secteur postal. Le ministère dispose également d'un schéma directeur d'aménagement numérique. Selon M. Yougbaré, il s'agit d'un document de planification pour le déploiement des infrastructures numériques à haut et très haut débit à un coût modéré d'ici 2030.

Le directeur général de la transformation digitale, Ferdinand Yougbaré, a présenté les applications métiers existants au niveau des ministères

Dans son exposé, le directeur général de la transformation digitale a indiqué que le Burkina Faso dispose d'une infrastructure large bande de télécommunication à fibre de plus de 8 000 km de linéaire cumulé dont près de 3 000 km exclusivement par l'État. Cette infrastructure est nécessaire à la dématérialisation et l'accès aux services en ligne.

135 applications métiers diversifiées et innovantes

A ce propos, M. Yougbaré a indiqué qu'il y a 135 applications métiers existantes au sein des ministères et accessibles via le guichet unique virtuel de l'administration publique. Le ministère de l'Economie, des finances et de la prospective, le ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale et le ministère de la Justice, des droits humains comptent le plus grand nombre d'applications métiers avec respectivement 19, 16 et 13 applications métiers.

La quasi-totalité des directeurs généraux du ministère de la transition digitale ont livré les communications

A titre illustratif, la dernière-née des applications dénommée “e-Contravention” permet la collecte des contraventions liés aux infractions. La plateforme ALIAS permet aux agents de la fonction publique d'accéder à leurs situations administratives et salariales. Il existe également une plateforme de diffusion et de partage des informations sur les nouvelles techniques agricoles dénommée Agritube. Campus Faso et e-Concours, plus connues du public, sont des plateformes qui permettent respectivement aux nouveaux bacheliers de demander une orientation dans les formations proposées par les universités du Burkina Faso et de s'inscrire en ligne aux concours directs et professionnels de la fonction publique.

48 procédures prioritaires à dématérialiser en 2023

Le directeur général de la transformation digitale a annoncé que 48 procédures prioritaires à dématérialiser en 2023 ont été retenues à la suite des assises sur la dématérialisation des procédures administratives tenue du 11 au 13 avril dernier. Au ministère de la Santé et de l'hygiène publique, il est prévu par exemple la dématérialisation de la demande d'ouverture de structures privées de santé (y compris les ONG pour la signature des conventions).

Ferdinand Yougbaré a également présenté les difficultés et les perspectives en matière de transformation digitale

Dans le secteur de la justice, la dématérialisation de la demande et de la délivrance en ligne du casier judiciaire et du certificat de nationalité seront bientôt une réalité. Il est prévu aussi la mise en place d'une plateforme d'enrôlement biométrique des personnes déplacées internes. Les audiences à la Primature, elles, seront gérées aussi de façon électronique à travers une plateforme dédiée.

Personnel insuffisant

Au-delà des acquis engrangés dans le processus de transformation digitale, M. Yougbaré n'a pas occulté les difficultés. Celles-là sont de plusieurs ordres. L'insuffisance des effectifs du personnel IT est un véritable handicap car l'administration publique burkinabè compte à peine 500 informaticiens. L'allocation insuffisante des ressources face aux ambitions affichées, la résistance des acteurs au changement, la faible couverture territoriale de l'infrastructure de communication sont entre autres difficultés soulevés par le directeur général.

Dr Yaya Traoré est le tout premier Secrétaire permanent de l'innovation et de la veille sur les technologies émergentes du numérique

Recrutement prochain de 300 informaticiens

Malgré ces difficultés, le Burkina Faso a occupé en 2022 un rang global de 166/193, selon l'index des nations unies dans le domaine du numérique. Et le ministère en charge de la transition digitale nourrit des ambitions. Il s'agit entre autres du renforcement de l'infrastructure de communication et de production, du recrutement spécial de 300 informaticiens au profit de l'administration publique, du lancement de Smart Africa Digital Academy en vue d'améliorer les qualifications en matière de compétences numériques, l'opérationnalisation de la signature électronique, la mise en œuvre du projet PACT DIGITAL [...] et le lancement de la 8e édition du concours GÉNIE TIC et de la 6e édition du concours Hackathon 226.

Le secrétaire général du ministère, Kisito Traoré a rassuré le RJPEN de la disponibilité de son département à l'accompagner

A propos du Hackathon, M. Yougbaré a rassuré que dans le cadre de l'accompagnement des lauréats, le ministère travaille avec le département de l'économie et des finances pour l'élaboration d'un arrêté conjoint pour la prise en charge des membres des jurys, des prix et de l'incubation des lauréats.

Veille technologique

Notons que l'atelier a pris fin par la communication sur la veille sur les technologies émergentes du numérique, présentée par le secrétaire permanent de l'innovation et de la veille sur les technologies émergentes du numérique, Dr Yaya Traoré. Ces technologies émergentes sont essentielles à la transformation numérique. Ce sont entre autres le Big data, l'Intelligence artificielle (IA), l'Internet des Objets (IoT), le Cloud computing, les Drones, la Blockchain, la Réalité virtuelle, la technologie 5G, etc.

Journalistes et responsables du ministère de la transition digitale ont posé pour la postérité

Selon le secrétaire général, Kisito Traoré, cet atelier honore le ministère en charge de la transition digitale car il augure une nouvelle dynamique des relations entre son département et la presse en général et avec le RJPEN en particulier. Il a rassuré les participants du soutien et de la disponibilité du ministère à travailler à ce que ce partenariat naissant soit solide et pérenne.

Fredo Bassolé
Lefaso.net

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Burkina/Gestion de l'eau : Les plans de gestion de l'eau des comités locaux de l'eau Nakanbé Bomboré et Bagré Aval nord-est validés

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 27/07/2023 - 18:00

L'Agence de l'eau du Nakanbé (AEN), avec l'appui financier de son partenaire Enabel, a participé, les 25 et 26 juillet 2023, aux assemblées générales du Comité local de l'eau (CLE) Nakanbé Bomboré à Zorgho, chef-lieu de la province du Ganzourgou, dans la région du Plateau-central et du comité local de l'eau Bagré Aval nord-est (CLE BANE) à Koupéla, chef-lieu de la province du Kouritenga dans la région du Centre-est. Ces assemblées générales entrent dans le cadre de la validation du plan de gestion de l'eau (PGE) 2024-2028. Ce sont environ 95% des membres de chaque assemblée générale qui ont pris part aux sessions.

L'objectif de ces assemblées est d'examiner et de valider les plans de gestion de l'eau des CLE Nakanbé Bomboré et Bagré Aval nord-est.

Les Comités locaux de l'eau (CLE) sont des instances locales de concertation, de promotion, d'animation et d'échanges associant tous les acteurs intervenant localement dans la gestion des ressources en eau de leur espace de compétence. Ils ont été mis en place par les Agences de l'eau (AE) suite à l'adoption par le gouvernement du Burkina Faso de l'approche « Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) » dans les années 1990.

Les comités locaux de l'eau Nakanbé Bomboré et Bagré Aval nord-est, dans leurs plans de gestion de l'eau comptent, entre autres, mettre en place des comités d'usagers de l'eau (CUE), organiser les catégories d'usagers autour des barrages, renforcer les capacités des acteurs sur diverses thématiques en lien avec la protection et la gestion des ressources en eau, mener des actions de protection des ressources en eau à travers les mesures physiques et biologiques de conservation des eaux et des sols, le tout accompagner d'action de communication et de sensibilisation. Le montant global des activités s'élève à 293 905 000 de francs CFA pour le CLE Nakanbé Bomboré et 405 935 500 de francs CFA pour le CLE Bagré Aval nord-est.

Le directeur de la prospective et de la planification de l'Agence de l'eau du Nakanbé, Barthélémy Kologo

Selon le directeur de la prospective et de la planification (DPP) de l'Agence de l'eau du Nakanbé, Barthélémy Kologo, les comités locaux de l'eau sont les maillons de base de la mise en œuvre de la gestion intégrée des ressources en eau au niveau local. Leur mission principale, c'est d'engager l'ensemble des acteurs de leur espace de gestion dans la concertation sur toutes les questions liées aux ressources en eau. « Nous avons eu l'accompagnement de l'Etat belge à travers l'Agence belge de développement (Enabel) pour pouvoir permettre à ces deux comités locaux de l'eau de se doter d'outils de planification. Parce qu'une structure doit avoir un document de planification à court, moyen ou long terme pour pouvoir mener ses actions. Grâce à ce partenariat, nous avons pu accompagner les deux comités qui ont piloté intégralement le processus. Un comité interne a été mis en place au niveau de chaque comité local de l'eau qui s'est chargé d'élaborer les documents de planification pour les 5 années à venir », a expliqué le directeur de la prospective et de la planification.

Il ajoute que les résultats attendus sont sur trois aspects. « Je pense que premièrement, les CLES ont surtout mis l'accent sur l'organisation et le renforcement des capacités des acteurs. Parce que dans la gestion de l'eau, il faut que les acteurs soient suffisamment organisés et leurs capacités renforcées. Pour le deuxième résultat, on attend des résultats concrets. Notamment les actions de protection et de sauvegarde des ressources en eau. Tout ce qui est mesure physique et biologique ou tout autre nature qu'on peut conduire sur le terrain qui va amener à sauvegarder et à utiliser de façon rationnelle la ressource en eau. C'est là qu'on voit tout ce qui est investissement sur le terrain. Le troisième résultat auquel on s'attend, c'est vraiment les actions d'information, d'éducation et de communication pour susciter une prise de conscience sur la bonne gestion de l'eau », a indiqué monsieur Kologo.

Membre de la programmation d'animation et du suivi du comité local de l'eau de Bagré aval Nord Est

Membre de la Commission de programmation, d'animation et du suivi (CPAS) du comité local de l'eau de Bagré Aval nord-est par ailleurs membre du comité de rédaction du plan de gestion de l'eau 2024-2028, Zakaria Sana a notifié que pour que leur CLE soit efficace, il leur faut un document de planification. C'est en ce sens qu'ils ont fait des collectes de données pour mieux cerner les enjeux et les problématiques de l'eau afin de disposer d'un document de planification efficace pour mieux mener les actions.

« Nous sommes un nouveau CLE qui vient d'être mis en place en septembre 2022. Ce qui veut dire qu'il nous faut un axe pour nous permettre de nous renforcer. Voilà pourquoi le premier axe d'intervention dans le plan de gestion de l'eau est le renforcement des capacités des acteurs. Parce que tant qu'il n'y a pas ce renforcement de capacités il sera difficile d'atteindre les objectifs. Le deuxième axe, c'est la mobilisation de la ressource en eau. Les ouvrages de mobilisation qui existent, il faut les entretenir. Tout cela a été planifié sur les cinq années à venir. Notre troisième axe c'est la communication. On ne peut pas nous connaître tant qu'on ne communique pas. Notre axe 3 tourne autour de la communication sur la problématique de l'eau », a fait savoir monsieur Sana.

Charles Ouédraogo, secrétaire adjoint du comité local de l'eau du Nakanbé Bomboré et agent de l'agriculture à Salogo, a précisé que pour une bonne gestion en eau, il faut une bonne sensibilisation et une bonne communication autour de la problématique de l'eau.

Il a invité les membres du comité local de l'eau Nakanbé Bomboré à travailler sans relâche pour l'atteinte des objectifs fixés.

Les comités locaux de l'eau sont composés des agents de l'État, d'usagers de l'eau et des collectivités territoriales.

Rama Diallo
Lefaso.net

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