Au Burundi, la conférence épiscopale a lancé, mardi 22 septembre, un nouvel appel au dialogue inclusif à travers les ondes de la radio confessionnelle, Radio Maria, mais aussi lors des prêches dans les églises du pays. Tous les évêques s'étaient réuni la semaine dernière à Gitega pour faire le point sur la situation dans le pays. Un message très dur à un moment où les relations sont particulièrement tendues entre l'Eglise catholique et le régime de Bujumbura.
Michel Kafando, le président burkinabé destitué par les putschistes le 17 septembre, sera "remis en selle" mercredi, a affirmé à l'AFP le général putschiste Gilbert Diendéré.
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En convalescence après son hospitalisation en juillet dernier dans le royaume chérifien, Blaise Compaoré a établi ses quartiers dans un hôtel de la capitale marocaine, et il se fait très discret.
Dans un long communiqué rendu public lundi 21 septembre, l'Elysée a évoqué, et c'était alors nouveau, des menaces et des sanctions contre ceux qui s'opposeraient à la tenue d'élections régulières. François Hollande a appelé toutes les forces impliquées dans le putsch à déposer les armes, sans quoi elles devraient selon lui assumer les conséquences de leurs actes.
Tribune. Le dictateur congolais Sassou Nguesso vient d'annoncer ce mardi 22 septembre son intention d'organiser un referendum pour modifier la Constitution qui lui interdit de rester au pouvoir. Nous mettons donc en ligne cette tribune de Guillaume Desgranges et Fabrice Tarrit, administrateur et président de l'association Survie, écrite avant cette annonce et qui était sur le point d'être publiée. Samedi 5 septembre, Anne Hidalgo s'est rendue à Brazzaville en marge des Jeux Africains. À cette (...)
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Les militaires du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) ont refusé mardi de déposer les armes à Ouagadougou face à l’avancée de l’armée loyaliste. Portrait de ce groupe de 1 300 hommes qui se sont emparés du pouvoir au Burkina Faso.
En RDC, il y a deux semaines que la Cour constitutionnelle a demandé à la Commission électorale nationale indépendante de revoir l’ensemble de son calendrier électoral. Mardi 22 septembre, la Commission électorale s’est réunie en plénière, mais aucun nouvel échéancier des élections n’a été proposé. Seul un communiqué lacunaire affirme que la Commission électorale est en train « de procéder au réaménagement du calendrier électoral » a été publié.
Gilbert Diendéré a affirmé que le président burkinabé Michel Kafando serait « remis en selle » mercredi, conformément à la décision de la Cédéao.
Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, créé en 2002, s’est fixé pour objectif de réduire de 10 millions le nombre de morts et d’éviter entre 140 millions et 180 millions d’infections sur la période 2012-2016.
Sur France 24, le chef d'état-major des armées du Burkina Faso, le général Pingrenoma Zagre, a affirmé mardi vouloir "éviter tout affrontement". La Cédéao a appelé les putschistes du RSP à "déposer les armes".
En pleine agitation suite au coup d'État de la semaine dernière au Burkina Faso, le guitariste et chanteur Victor Démé est mort hier, lundi 21 septembre, du paludisme dans sa ville de Bobo-Dioulasso. Il avait 53 ans.
A Ouagadougou, la pression s'accentue sur les putschistes dirigés par le général Gilbert Diendéré appelés à « déposer les armes ». Ce dernier dit attendre les conclusions de la Cédéao, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest réunis en sommet extraordinaire ce mardi 22 septembre à Abuja. Ses membres examinent le projet initié par Macky Sall, à savoir une sortie de crise qui passerait notamment par le maintien des élections, et une amnistie pour les putschistes.
Le chef des putschistes au Burkina Faso, le général Gilbert Diendéré, a déclaré mardi qu'il s'en remettrait aux conclusions de la médiation régionale qui doit se réunir à Abuja, au Nigeria, ce mardi. C'est là que se tient le sommet de la Cédéao, la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest, qui discute du projet de sortie de crise trouvé ce weekend.
« Nous nous défendrons, éventuellement, mais nous n’avons pas envie de verser du sang », a assuré le chef des putschistes lors d’une conférence de presse.
L'organisation Interpol a-t-elle été instrumentalisée par le gouvernement burundais pour réprimer les opposants au troisième mandat ? C'est en tout ce qu'affirment des opposants, des figures de la société civile et des frondeurs du parti au pouvoir. Sept d'entre eux ont été bloqués ces dernières semaines dans des aéroports à l'étranger, principalement celui de Bruxelles. Les passeports avaient été signalés à Interpol par les autorités burundaises. Interpol se défend de toute ingérence politique.
Ce mardi, le Mali célèbre le 55e anniversaire de son indépendance. Pour le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, qui s'adressait lundi soir à la nation, c'est l'occasion de dresser le bilan de ses deux ans au pouvoir et de revenir notamment sur la situation dans le nord du pays.
Pour Etienne Fiatte, directeur de Canal France International, ce n’est pas un hasard si les putschistes ont commencé par fermer des radios. Selon lui, la population burkinabée ne peut se réapproprier le champ politique sans la présence des médias.
En République démocratique du Congo, après l'implosion de la majorité présidentielle, la semaine dernière, il s'agit de faire bloc. Après l'intense agitation politique provoquée par le départ de sept partis frondeurs de la majorité disant vouloir défendre une alternance du pouvoir en 2016, la coalition au pouvoir justement ressert ses rangs. Dimanche, tous les députés de la majorité présidentielle se sont donc retrouvés dans un hôtel de la capitale.
Le général Gilbert Diendéré, chef des putschistes burkinabè du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), au pouvoir depuis le coup d’Etat du 17 septembre au Burkina Faso, a pris la parole ce mardi 22 septembre 2015. Lors d'une conférence de presse organisée à Ouagadougou, il dit s'en remettre aux conclusions de la Cédéao, réunie ce mardi à Abuja. Il assure par ailleurs privilégier la discussion, mais se dit prêt à se défendre, alors que les troupes loyalistes de l'armée sont positionnées autour de la capitale et exigent la reddition de ses hommes. « Nous n'avons pas envie de nous battre mais nous nous défendrons éventuellement », promet-il. Ci-dessous, l'intégralité de la conférence de presse du jour.
Le dernier bilan hospitalier fait état d’au moins 10 morts et une centaine de blessés.
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