Dans la déclaration ci-après, Guillaume Soro réagit suite aux propos du président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré, qui accusait l'Etat ivoirien d'abriter un centre d'opérations visant à déstabiliser son pays. "En effet, il est incontestable que le Président Alassane Ouattara et son Gouvernement ont été à l'avant-garde des sanctions illégales et illégitimes qui ont frappé durement les pays membres de la Confédération des États du Sahel...Peut-on, dès lors, être surpris du ressentiment des peuples du Mali, du Burkina Faso, du Niger et de leurs dirigeants vis-à-vis de notre pays ? N'avons-nous pas objectivement créé cet environnement d'hostilité et de belligérance avec nos voisins.. Autant le Président Ouattara a mis force énergie à quereller et à sanctionner ces États, autant il devrait s'activer avec la même énergie pour renouer le dialogue et faire la paix. Il ne peut y avoir aucune autre alternative" a-t-il écrit sur sa page Facebook.
DÉCLARATION N°004 DE GÉNÉRATIONS ET PEUPLES SOLIDAIRES (GPS) RELATIVE À LA VIE DE LA NATION
✓ Des accusations portées par le Burkina Faso contre la Côte d'Ivoire
Le Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition au Burkina Faso, Chef de l'État, au cours d'une rencontre avec les forces vives de la nation le jeudi 11 juillet 2024, a formulé des accusations alarmantes et directes contre l'actuel Gouvernement ivoirien. Il a affirmé en substance qu'un centre des opérations visant à déstabiliser son pays était établi en Côte d'Ivoire. Il dit détenir des preuves solides et irréfutables pour étayer ses affirmations. La récurrence et la gravité de telles accusations suscitent préoccupation et inquiétude au sein des populations.
Le Cadre restreint de GPS s'est donc penché sur la matière pour tenter d'en saisir les tenants et les aboutissants. La sensibilité et la délicatesse du sujet nous imposent de l'appréhender avec beaucoup de maturité, au regard des liens historiques et séculaires qui unissent nos deux pays. Aussi, force est de reconnaître que l'actuel Gouvernement ivoirien s'est visiblement éloigné de ce que fut la seconde religion de feu le Président Félix Houphouët-Boigny, à savoir le dialogue, et n'a pas toujours su en faire bon usage. De sorte qu'il faut apprécier les propos accusatoires du Président de la Transition burkinabè à l'aune de la posture, à bien des égards, belliciste du président Alassane Ouattara vis-à-vis de son pays et des initiatives malheureuses du Gouvernement ivoirien en direction des pays de la Confédération des Etats du Sahel.
En effet, il est incontestable que le Président Alassane Ouattara et son Gouvernement ont été à l'avant-garde des sanctions illégales et illégitimes qui ont frappé durement les pays membres de la Confédération des États du Sahel. Fermeture des frontières, interdiction de commercer, confiscation des avoirs de ces pays à la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) pour disloquer leurs économies, blocus terrestre et aérien, même les médicaments à destination de ces pays étaient soumis à un embargo. Ces sanctions inhumaines ont causé larmes et désolation au sein des populations de ces États.
Pis, le Président Ouattara s'est proposé d'envoyer deux bataillons de l'armée ivoirienne, sans autorisation du Parlement, pour faire la guerre au Niger. Peut-on, dès lors, être surpris du ressentiment des peuples du Mali, du Burkina Faso, du Niger et de leurs dirigeants vis-à-vis de notre pays ? N'avons-nous pas objectivement créé cet environnement d'hostilité et de belligérance avec nos voisins ?
C'est pourquoi, GPS estime qu'il incombe au Gouvernement actuel de respecter la souveraineté de ces États et de renouer avec le traditionnel dialogue ivoirien, afin de rétablir des relations réellement fraternelles et d'apaiser le climat politique avec les pays de la Confédération des États du Sahel. Autant le Président Ouattara a mis force énergie à quereller et à sanctionner ces États, autant il devrait s'activer avec la même énergie pour renouer le dialogue et faire la paix. Il ne peut y avoir aucune autre alternative.
Soro Guillaume Kigbafori
Lors de la présidentielle de 2003, Paul Kagamé remportait les élections dans son pays avec 95,05% des voix. En 2010, 93,08 %, et en 2017, 98,79%.
Sur 79% des bulletins dépouillés ce lundi 15 juillet 2024, le président rwandais, candidat à sa propre succession, est en tête avec 99,15% des votes enregistrés.
Le candidat du Parti démocratique vert du Rwanda, Frank Habineza, a obtenu 0,53% ; le candidat indépendant Philippe Mpayimana a obtenu 0,32%.
S'exprimant suite à l'annonce des résultats provisoires, Paul Kagamé a remercié tous ceux qui lui ont manifesté leur soutien, saluant du même coup ce chiffre "impressionnant".
"Ces résultats sont clairs, il n'y a plus aucun doute maintenant. Est-ce que vous m'avez déjà vu perdre espoir ? Bien sûr que non. Jamais ! Que ce soit dans le passé… ou même à l'avenir ! C'est parce que je sais que j'ai votre soutien et que nous trouverons toujours des solutions ensemble. Quant à ce score de 99%, il est très impressionnant. Et même si j'étais élu à 100%... cela n'est pas qu'une question de chiffre, c'est le reflet de la confiance que vous me portez. Et c'est ça qui compte le plus pour moi" a-t-il révélé.
Lefaso.net
Sources : Le Monde, L'Humanité
Ces dernières années, la question de la localisation est de plus en plus au centre des débats des bailleurs de fonds, des acteurs internationaux et nationaux des programmes humanitaires et de développement. Un engagement a été pris en ce sens lors du Sommet humanitaire mondial (WHS) à Istanbul en 2016, dans le cadre du « Grand Bargain » mis en place par les principaux bailleurs et acteurs opérationnels. Cela implique des évolutions dont le financement direct aux organisations d'aide locales, le renforcement de leurs capacités, la reconnaissance de la légitimité des autorités locales, etc.
Le Catholic Relief Services (CRS), soutient ardemment la vision continue du Grand Bargain d'un système humanitaire plus efficace, efficient et équitable, et reste déterminé à faire progresser ses priorités clés de localisation et de financement de qualité.
En mai 2023, CRS a organisé un forum national sur la localisation aux fins de susciter les réflexions autour de l'opérationnalisation de la localisation. Une année après la tenue de ce forum CRS a entrepris d'organiser la Journée du Leadership Local aux fins surtout d'offrir aux Organisations nationales et internationales une plateforme d'échanges, de partage d'expériences et d'apprentissage. La journée du leadership local se tiendra le mardi 23 juillet 2024 de 8h30 à 15h00 à l'hôtel Royal Beach à Ouagadougou sous le thème : « La responsabilité des OSC/ONG Nationales et les Associations de Développement, dans la réussite du leadership local (localisation) ».
La participation à cette journée du Leadership Local est libre et gratuite. Elle est ouverte aux organisations locales/nationales et internationales intervenant dans le développement et l'humanitaire, aux particuliers, aux chercheurs, étudiants aux médias et à toute personne intéressée par les questions de la localisation (leadership local).
Pour participer à l'activité, nous vous prions de bien vouloir vous enregistrer à l'adresse suivante : Formulaire d'inscription
Pour tout besoin de renseignement, ou enregistrement de votre participation, bien vouloir appeler au numéro suivant : +226 01 21 80 41
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La Représentante Résidente
Mme Philippa SACKETT