La coordination provinciale de la société civile forces vives du Nord-Kivu, recommande à l’armée de relancer les opérations offensives contre le M23/RDF.
Elle a formulé cette demande dans un communiqué officiel rendu public mercredi 7 août à Goma.
Le président de cette structure, John Banyene, déplore l’occupation par la rébellion du M23 de plusieurs autres localités, pendant la trêve humanitaire de 30 jours, observée par l’armée congolaise. Cette trêve a été suivie par un accord de cessez-le-feu.
Le commissariat provincial de la police nationale de Kinshasa a présenté, jeudi 8 aout, plus de 200 auteurs présumés des troubles survenus entre militants de l’UDPS, au Palais du peuple.
Ces échauffourées ont opposé, mardi dernier, deux camps du parti présidentiel lors de la clôture de l’opération de réception des candidatures pour l’élection des membres du bureau définitif du Sénat.
La Confédération africaine de football (CAF) a perdu l’une de ses figures de proue. Le Camerounais Issa Hayatou a tiré sa révérence, jeudi 8 aout, à Paris (France).
L’illustre disparu meurt après avoir tout donné au niveau de son continent qu’à l’échelle mondiale.
Le week-end est enfin là ! Ce qui veut dire qu’il est temps de planifier vos activités pour pleinement en profiter. Mais avant, il est […]
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Le ministère de la Santé, à travers la Direction des ressources humaines et l'Agence nationale de gestion des soins de santé primaires (AGSP), a animé une conférence de presse dans la soirée du mercredi 7 août 2024, à Ouagadougou. Les échanges ont permis d'apporter des réponses sur la suspension des salaires des fonctionnaires en position de stage au sein de l'AGSP.
Pour contextualiser, 1 784 agents de santé (infirmiers, agents de santé communautaire, des sages-femmes) n'ont pas été payés dans le mois de juillet 2024. Ils ont débuté leur stage dans les écoles de formation professionnelles en 2023. Le ministère de tutelle a constaté que certains de ces fonctionnaires stagiaires ont continué à percevoir leurs salaires et les indemnités alors qu'ils ne sont plus en exercice dans les centres de santé.
Et pourtant, conformément aux dispositions légales et réglementaires, notamment la loi 081, losqu'un agent est en position de détachement après avoir été admis à un concours professionnel, c'est sa structure d'accueil qui est en charge de sa rémunération. Une fois que l'agent quitte la structure de détachement, cette mesure change.
Les agents ont été invités à respecter la procédure afin d'éviter tout désagrémentCette suspension est une mesure qui va permettre aux agents d'être payés par le Système intégré de gestion administrative et salariale du personnel de l'État (SYGASPE) qui est le logiciel de prise en charge du personnel concerné.
« Il s'agit d'une régularisation de la situation administrative et financière. Il faut au préalable arrêter le salaire parce que la méthode classique est la suivante : l'agent doit demander l'arrêt de son salaire. Il doit aussi demander son certificat de fin de détachement et de remise en activité. En plus de ces deux documents, il y a le Relevé d'identité bancaire (RIB) que l'agent doit déposer au niveau de la direction des ressources humaines du ministère de la Santé. Ce circuit est connu de la plupart des agents de santé », a indiqué le directeur général de l'AGSP, Frédéric Loué.
A droite, Frédéric Loué et à gauche, Salif SiguiréLa direction des ressources humaines s'explique
Le directeur des ressources humaines du ministère de la Santé, Salif Siguiré a fait comprendre que la reprise d'un salaire suit un mécanisme. Elle n'est pas systématique, a-t-il souligné. « Pour faire sortir de l'argent, il faut toute une procédure. Il faut des pièces administratives qui doivent permettre de justifier la sortie. Si ces pièces n'existent pas, on ne peut pas faire un rétablissement de salaire. Dans la procédure, l'acteur (l'agent de santé) doit impérativement introduire sa requête. La régularisation ne permettait pas une reprise systématique. Il est important que nous puissions faire une clarification. Il faut savoir que lorsque nous sommes en position de stage de formation, nous avons droit à notre rémunération de base. C'est le salaire de base qui nous revient en plus de l'indemnité d'astreinte. Cette indemnité est subornée à la demande de l'intéressé. Dans cette demande, la pièce maîtresse est le certificat de scolarité de l'agent. Il y a également d'autres pièces qu'il doit prendre à notre niveau pour constituer son dossier », a détaillé Salif Siguiré.
Le ministère de la Santé a rappelé qu'il faut économiser les ressources financières au regard de la crise sécuritaireA noter que les agents concernés vont bénéficier de leurs salaires à partir du mois d'août aussi bien pour ce mois que pour celui de juillet 2024 pour lequel les salaires ont été suspendus (même si la situation administrative de l'agent est à jour ou pas). Cependant, les concernés doivent s'atteler à régulariser au plus tôt les exigences administratives et salariales.
SB
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La 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) se tiendra du 22 février au 1er mars 2025, à Ouagadougou, sous le thème : « Cinéma d'Afrique et identités culturelles ». L'information a été donnée ce jeudi 8 août 2024, par le délégué général, au cours d'une conférence de presse.
Tout est mis en œuvre pour faire de la 29e édition du FESPACO, l'une des plus réussie. Les petits plats sont mis dans les grands pour y parvenir. A quelques semaines de la clôture de l'appel à films, 349 films ont été réceptionnés dont huit films burkinabè. Il s'agit de 57 films fictions longs métrage, 4 films courts métrages, 2 films documentaires courts métrage, une série télévisuelle. Les réalisateurs ont jusqu'au 30 sept 2024 pour inscrire leurs films. Un chiffre qui a connu une légère hausse comparativement à l'édition précédente.
Le délégué général du FESPACO a demandé aux réalisateurs de ne pas attendre la dernière minute pour inscrire leur filmLe comité international de sélection est déjà composé. Neuf figures de proue du cinéma dont Mohamed Saïd Ouma (Îles Comores), Enoka Julien Ayemba (Cameroun), Hawa Essuman (Ghana), Farah Dramani (Niger), etc. auront la tâche de sélectionner les films. Le président du jury fiction long métrage de cette 29e édition du FESPACO est le doyen des réalisateurs, le Malien Souleymane Cissé. Il a à son actif deux Etalons d'or. La Kenyane Judy Kibingé est la présidente du jury documentaire et court métrage. Les accréditations sont également lancées. A ce jour, 33 nationaux et 56 internationaux sont déjà inscrits. Les inscriptions sont exclusivement en ligne et le deadline est le 31 décembre 2024.
Les activités connexes au FESPACO à savoir les Ateliers Yennenga, le Marché international du cinéma et de l'audiovisuel africains (MICA) sont également lancées. Pour le délégué général du FESPACO, Alex Moussa Sawadogo, le MICA, n'est pas une rue marchande. C'est un espace de business et de recherche de partenariats.
Une minute de silence a été observée à la mémoire de Gnama Paco Drabo décédé le mardi 6 aout 2024« Il faut reconnaître que le Burkina Faso a l'un des festivals catégorie A, où l'inscription était gratuite. Cette fois ci, nous l'avons fait payante pour s'inscrire dans la ligne du professionnalisme. La somme tourne autour de 33 000 francs CFA », a déclaré le délégué général du FESPACO. Il a saisi l'occasion pour demander à ceux qui ont déjà les films prêts, de ne pas attendre la dernière minute pour s'inscrire. « Cela n'a aucun impact sur la sélection des films. Même si votre film n'est pas à 100% prêt, il faut le déposer. Dans aucun festival, on attend de finir totalement avant de déposer. Il faut toujours mentionner que c'est une copie de travail », a-t-il fait savoir.
Le Tchad sera présent pour marquer sa solidarité et son engagement au Burkina Faso, selon le SG du ministère tchadien de la CultureAristide Tarnagda assurera la cérémonie d'ouverture et de clôture de cette 29e édition du FESPACO. Le pays invité d'honneur pour la 29e édition du FESPACO est le Tchad, représenté à cette conférence de presse par le secrétaire général de son ministère en charge de la culture, Souleymane Abdoulaye Babalé.
Aristide Tarnagda sera le metteur en scène de la cérémonie d'ouverture et de clôture de la 29e édition du FESPACOA l'écouter, le Tchad sera présent pour marquer sa solidarité et son engagement aux côtés du Burkina Faso. « On a une très longue histoire culturelle et politique. Je suis de formation cinéaste. Pour nous venir au FESPACO, c'est accomplir le pèlerinage cinématographique. Cela fait six éditions successives que je suis présent pour le FESPACO. Même si on n'a pas encore eu l'Etalon d'or, nous sommes convaincus que nous sommes sur la bonne voie. C'est le lieu aussi pour nous de venir exposer notre culture. Je suis fier d'être au Burkina Faso qui est notre terre aussi. Parce que même si les Burkinabè viennent du Tchad, nous aussi nous venons du Burkina Faso. L'histoire retiendra cela à vie », a-t-il témoigné.
Obissa Juste Mien
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