Sommaire
Actualité
- La doxa écologiste face aux réalités africaines
- L’Afrique ne compte pas pour l’économie française
Dossier : La relation franco-algérienne après la reconnaissance par la France de la marocanité du Sahara occidental
- La question du Sahara dit « occidental » est un problème créé par l’Algérie
- Que penser des menaces de « représailles » algériennes contre la France ?
- Incapable de nourrir sa population, l’Algérie menace la France de « représailles »…
Histoire
Rwanda : un génocide qui pouvait être évité
Editorial de Bernard Lugan
Depuis les indépendances, porteuse du mirage du « développement » et du mythe de la « bonne gouvernance », la France laboure l’océan africain. Un double objectif qui, en plus de lui avoir fait engloutir en pure perte des sommes considérables, a fini par dresser contre elle des Africains lassés de son néo-colonialisme « gentil ».Et si la politique française d’aide a l’Afrique a échoué, c’est parce qu'elle ne s’est pas attaquée aux causes profondes du mal. Les principales crises africaines sont en effet structurelles et elles ont une origine historique, politique et culturelle. Tout au contraire, la France a postulé qu’elles découlaient d’un déficit de démocratie et d’un sous-développement économique. Elles n’avaient donc aucune chance d’être traitées.
Face au mur de l’échec, la France s’est obstinée dans une politique d’aide dont les résultats sont nuls, l’Afrique engloutissant année après année, des sommes colossales versées au titre de l'APD (Aide pour le Développement). D’ailleurs, comme la croissance économique africaine est inférieure à la croissance démographique, comment prétendre raisonnablement « développer » un continent qui, d’ici à 2030, verra sa population passer de 1,2 milliard à 1,7milliard, avec plus de 50 millions de naissances par an ?En raison de son échec évident, toute la politique africaine de la France est donc à revoir, mais à la seule lumière du réel : comme la France n’est pas mesure de résoudre les problèmes de l’Afrique, elle doit donc cesser de se croire obligée de le faire.D’autant plus qu’aucune des productions actuelles ou identifiées en Afrique, n’est vitale pour son économie. Quant aux matières premières africaines, à de très rares exceptions, elles se trouvent en abondance, ailleurs dans le monde dans des régions où ne se posent pas de problèmes sécuritaires, matériels et politiques, et où le racket du « développement » ne s’exerce pas davantage que la rente victimaire. La France n’a donc pas d’intérêts économiques prioritaires à défendre en Afrique. Néanmoins, si elle veut tout de même y manifester une présence, sa priorité sera de concentrer ses efforts sur les littoraux. C’est en effet de là que partent toutes les pénétrantes continentales, et où, en retour, aboutissent toutes les productions de l’intérieur. Comme je l’ai déjà dit dans un précédent éditorial, pour le moment, laissons donc les intérieurs, là où il n’y a que des coups à prendre, à ceux qui, comme les Russes au Mali, commencent à s’y brûler les ailes…Quant à la question de l’immigration, ce n’est pas avec les chimères du développement qu’elle pourra être traitée. D’autant plus que ce ne sont pas les Africains de la brousse qui émigrent, mais très exactement ceux qui se sont frottés à notre politique de « développement » et qui disposent des moyens de payer les réseaux de passeurs…Enfin, comme la France n’a aucune prise sur les zones continentales d’où partent ces migrants, elle devra, là encore, s’intéresser à celles de leurs points d’arrivée, à savoir les rives africaines de la Méditerranée. D’où la nécessité de réorienter la politique française vers l’Afrique du Nord afin d’y nouer de forts partenariats, notamment sécuritaires, avec des pays qui sont désormais en première ligne face au phénomène migratoire africain sud-saharien.
Plus de 150 coiffeuses au Togo, au Cameroun et en Côte d’Ivoire ont bénéficié d’un mini-parcours pédagogique mis en place par l’ONG Bluemind Foundation. L’objectif est de constituer « le premier maillon de la chaîne de soins » dans une région où les thérapeutes font cruellement défaut.
Sous la pression de la droite et de l’extrême droite, le socialiste s’est rendu en Mauritanie, en Gambie et au Sénégal, les principaux pays de départs. Il y a notamment signé des accords pour renforcer la collaboration contre la criminalité organisée.
Cinq organisations ont saisi la rapporteuse spéciale de l’ONU pour les droits humains au sujet d’une ordonnance prise par le gouvernement pour encadrer leurs activités et lutter contre la « criminalité transnationale ».
Arrestations arbitraires, menaces… Les défenseurs du climat et les communautés affectées font face à une répression croissante des autorités.
Partenariat de sécurité maritime, livraison de drones, investissements dans la pêche… Motivées par des enjeux sécuritaires et pétroliers, les initiatives américaines se succèdent dans l’archipel.
Le tribunal administratif de Tunisie a accepté jeudi le recours en appel du candidat à l'élection présidentielle Mondher Zenaïdi, lui permettant de se présenter lors du scrutin qui doit avoir lieu le 6 octobre.
À Salé, au Maroc, l'école Shems'y forme des jeunes aux arts et aux métiers du cirque depuis 1999. D’abord un projet social destiné aux enfants déscolarisés, l’école est désormais ouverte à tous et est devenue une référence dans son domaine. Les diplômés peuvent espérer collaborer avec les plus grandes troupes du Maroc, et d’ailleurs.
Les deux pays vont reprendre leur coopération militaire après plus d’un an d’interruption à la suite du coup d’Etat militaire à Niamey en juillet 2023.
Depuis avril 2023, l’armée régulière et les forces paramilitaires se sont engagées dans une guerre dévastatrice qui a fait des dizaines de milliers de morts.
Ce groupe d’une centaine d’hommes, arrivés en mai à Ouagadougou, assurait la protection de certaines personnalités, dont probablement celle du chef de la junte, le capitaine Ibrahim Traoré.
Le conflit avec le Rwanda a fait une victime inattendue : le système de certification qui devait garantir que nos téléphones portables ne contiennent pas de « minerais de sang ».
C'est l'un des pires massacres qu'ait connu le Burkina faso ces dernières années. Au moins 300 personnes ont été tuées à Barsalogho, dans le centre-nord du pays, le 24 août dernier. Plusieurs centaines de civils, réquisitionnés par des militaires pour creuser des tranchées censées les protéger, ont été tués par des djihadistes. Aujourd'hui, les victimes demandent des comptes.
Élu à la tête de la Tunisie en 2019, Kaïs Saïed se présente pour obtenir un nouveau mandat le 6 octobre. Accusé d’autoritarisme par une opposition muselée, le président tunisien ne relâche pas sa poigne de fer sur la vie politique du pays, à la veille d’une élection qui se déroule dans un climat d’arrestations et de limogeages. France 24 fait le point avec l’essayiste tunisien Hatem Nafti.
Ouvert en octobre 2023, l’institut a pour ambition de démocratiser la chirurgie mini-invasive. Quelque 300 étudiants originaires de 27 pays africains y sont déjà passés.
Plusieurs pays, dont l’Espagne, la France et l’Allemagne, ont promis d’envoyer des vaccins pour les pays africains en première ligne de l’épidémie, comme la RDC et douze autres pays du continent.
Plusieurs partis politiques, dont les Combattants pour la liberté économique (EFF), un parti d’opposition de gauche, et l’Alliance démocratique (DA, centre), ont demandé la démission de la ministre et une enquête rapide sur cette affaire.
Le premier ministre espagnol s’est rendu à Nouakchott afin de contrer la hausse spectaculaire des arrivées de migrants clandestins aux Canaries, avant d’aller en Gambie puis au Sénégal.
Dans une interview au quotidien belge « La Dernière Heure », le technicien flamand reproche à l’ancien attaquant sa gestion de la Fédération camerounaise de football.
La peine de mort a été requise contre 50 personnes,ce 27 août, dont trois Américains, poursuivies pour la "tentative de coup d'État" du 19 mai en République démocratique du Congo. À l'exception du prévenu Alain Tikimo, atteint de "troubles psychologiques", le représentant du ministère public a appelé les juges à "condamner à la peine capitale" tous les prévenus pour "attentat", "terrorisme", "tentative d'assassinat", "association de malfaiteurs" et "meurtre".
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